REV AXE 1 – Berri/Lajeunesse/Saint-Denis (2020)

HELIOS said: C’est exactement ma crainte en ce moment, que les pistes cyclables deviennent un sujet contentieux (elles le sont déjà, en fait). C’est vraiment dommage, mais les pistes cyclables sont devenu le symbole de toutes les mesures impopulaires de Projet Montréal, un classique dog whistle.

Le Revoir joue là dessus depuis plusieurs jours!




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HELIOS said: C’est exactement ma crainte en ce moment, que les pistes cyclables deviennent un sujet contentieux (elles le sont déjà, en fait). C’est vraiment dommage, mais les pistes cyclables sont devenu le symbole de toutes les mesures impopulaires de Projet Montréal, un classique dog whistle. J’espère que la ville se montrera particulièrement ouverte à régler rapidement tous les petits problèmes qui pourraient survenir sur l’axe St-Denis et à aider les commerçants, parce que si on veut voir le reste du réseau se faire il faut que cet axe fonctionne.

C’est extrêmement important. Pour éviter ensuite une disette pour les transports actifs ou pire encore Porier à la mairie.

Dans le video, on voit plusieurs cyclistes passé sur des rouges pour vélo, même s’il n’y a pas de voitures qui tournent, ces lumières ne sont pas décoratives… La sécurité de tous sera assurée quand tous les usagers de la routes respecteront leur signalisations (piétons, auto, vélo)

Plantation d’arbres en cours
(via le compte FB de Marianne Giguère)
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Marianne Giguère | Facebook

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En espérant que les arbres ne cacheront pas les piétons qui attendent sur le mince îlot central en été

Les houppiers semble être assez haut pour la plupart des véhicules. Ça prendra quelques années avant que les tronc deviennent un problème, si jamais.

Un autre facteur qui affecte grandement l’achalandage de la 31 et la 30 est leur fréquence de passage. Une ligne de bus qui passe aux 30 min est, à toute fin pratique, inutile dans n’importe quel quartier central habitué à des fréquences de 10 min et moins. Avant la pandémie, la ligne orange est était un surachalandage constant. Si ces lignes locales avaient une fréquence comparable à la 427, je suis persuadé qu’elles seraient beaucoup plus utilisées.

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J’ai fait Plateau-Ahuntsic sur le REV en après-midi. Quel confort pour un cycliste. En dehors de la petite section qui n’est pas terminée, on se sent en sécurité tout le long, c’est rapide, c’est sans effort. C’est du luxe. Je n’étais vraiment pas tout seul non plus, l’axe va être hyper populaire l’an prochain dès qu’il fera beau.
J’ai vu 2 personnes en contresens. Les feux pour vélos ont été respectés par tout le monde lors de mon passage, ce qui est bien. Une voiture stationnée dans la piste au début du REV dans Ahuntsic. C’est pas mal ça. En revenant pendant l’heure de pointe, la circulation n’était pas trop pénible. Les voies de virage dédiées aident beaucoup.

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Vraiment une belle infrastructure. Bravo ! Je l’utilise à souvent maintenant pour aller/revenir du travail et je découvre plein de commerces que je ne connaissais pas vraiment avant.
La “vibe” à déjà changé et je suis très confiant pour l’avenir de cette artère.

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Reportage de RAD sur le REV Saint-Denis

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REV Saint-Denis: des bornes de recharge inaccessibles

REV Saint-Denis: des bornes de recharge inaccessibles

Photo: TwitterLe Circuit électrique compte plus de 2 500 bornes de recharge publiques dans toutes les régions du Québec.

Plusieurs bornes de recharge sur la rue Saint-Denis, inaccessibles depuis l’aménagement Réseau express vélo (REV), doivent être déplacées.

Le maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Rabouin, a été interpellé à ce sujet sur Twitter par Jean-Pierre Szaraz, candidat défait d’Ensemble Montréal à la mairie de l’arrondissement en 2019.

Le maire de l’arrondissement a répondu que les «bornes de recharges [pour les voitures électriques] seront déplacées à proximité une fois que nous aurons terminé le marquage et la plantation d’arbres», sans préciser la date de ce déplacement.

Même si elles font partie du Circuit électrique déployé par Hydro-Québec, c’est la Ville de Montréal qui est propriétaire des bornes.

«C’est du gaspillage de fonds publics», déplore le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement et leader adjoint, Francesco Miele.

Au total, quatre bornes de recharge électrique seront déplacées. Trois sont situées dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal et la quatrième est dans celui de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, selon les informations obtenues auprès de la Ville de Montréal.

Afin que le service demeure accessible à leurs utilisateurs habituels, la Ville indique que les bornes seront réinstallées à proximité de leur emplacement initial.

«Tous les coûts de déplacement des bornes sont inclus dans le budget du projet REV de la ville-centre. Ils s’élèvent à environ 25 000 $ par site», précise la chargée des communications de la Ville de Montréal.

On nous assure également que les bornes seront remises en service à leur nouvel emplacement le plus rapidement possible.

Le Circuit électrique compte plus de 2 500 bornes de recharge publiques dans toutes les régions du Québec.

Les bornes de recharge sur la rue Saint-Denis sont de niveau 2 et ont une puissance de 240 volts. La recharge est facturée à la minute, ce qui revient à 1 $ l’heure, n’incluant pas le coût du stationnement.

Du gaspillage de fonds publics pour 4 bornes, come on M. Miele.

Le REV est créé, ce serait moins du gaspillage de ne simplement pas déplacer ces bornes? On ne reviendra pas en arrière sur la piste cyclable.

LOL le gros drama pour 4 bornes… ça se déplace… misère

Reste que ça aurait déjà dû être fait d’un autre manière, sans devoir se justifier dans les média. Car là techniquement elles sont encore en fonction, donc le câble qui serait dans la piste. Car même si la ville l’a mit dans son échéancier, pourquoi ne pas l’avoir fait directement, où juste avoir retiré les bornes durant les travaux…

Car présentement ça ressemble à un oublie de taille et ça fait pas très professionnel venant de la ville.

La ville a déjà répondu à ces questions pour ce qui est de l’axe Bellechasse. Le déplacement ou le retrait de ces bornes doit être fait par Hydro/CSEM et ceux-ci ne pouvaient pas se coordonner à l’échéancier des travaux. Il a donc été décidé de ne pas retarder l’aménagement des infrastructures et de déménager les bornes par la suite quand le partenaire allait pouvoir le faire. En passant, les bornes sont hors services depuis le début des travaux.

Je suis pas certain de comprendre où serait le gaspillage de fond. On aurait dû se passer du projet parce que ça impliquait de déplacer des bornes? On a changé des lampadaire et cassé du béton aussi…

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Reste que la ville arrête pas de dire qu’elle veut améliorer la coordination de ses chantiers avec ses partenaires, 4 bornes a déplacer c’est pas 3 semaine de travaux non plus. Ça aurait juste pu mieux être fait.

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Observations intéressantes sur le REV St-Denis

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Chronique de Léa Stréliski dans le magazine l’Actualité

L’avenue Saint-Denis

Je pédalais et devinez ce que je faisais ? Je remarquais les vitrines. Je voyais tous les magasins que je ne voyais pas d’habitude. Et j’avais envie d’y rentrer. Le vélo va sauver la rue Saint-Denis.

Société
Léa Stréliski
16 novembre 2020

J’avais très peur de faire du vélo. En ville. Le vélo, pour moi, c’était l’île de Ré. Mon autre île, après celle de Montréal. Ma tante y vit. La sœur de mon père, qui est français. L’île de Ré est une petite île au large de La Rochelle, en France. Ça fait très bourgeois de dire qu’on va en vacances à l’île de Ré. Elle est envahie par les Parisiens chics chaque année, mais ma tante y vit depuis presque toujours. J’ai connu l’île pour ses ânes et ses marais salants, avant qu’elle soit synonyme de mocassins et de pulls noués dans le cou.

J’adorais y aller. Début vingtaine. La beauté des paysages y est époustouflante, et puis, elle a encore ce côté sauvage. Surtout en basse saison. On s’y sent libre et on y roule à vélo. Partout. Dans les villages, le long des routes, vers la plage. C’était ça, pour moi, le vélo. Je n’imaginais pas en enfourcher un, un jour, dans les rues bruyantes d’une grande ville.

Ça faisait 15 ans que je n’avais pas tenu de guidon. Mais, pandémie oblige, en plus du fait d’avoir abandonné le véhicule familial il y a un an et demi, le temps était venu de faire comme tout le monde, de se risquer à deux roues entre les piétons, les voitures et les camions.

Montréal, au grand dam de plusieurs, devient une ville qui se parcourt à vélo. Je répète que je n’étais pas vendue à l’idée. Lorsque je conduisais un gros VUS de sept places, j’avais horreur des vélos. Tout simplement parce qu’ils me faisaient peur. Au-delà d’une polarisation évidente de la société, de chacun qui peut rester dans son camp, je pense que le débat auto contre vélo est motivé par la peur. Les vélos dérangent les voitures parce qu’ils prennent de plus en plus de place, ils sont perçus (souvent à tort) comme les voyous de la route et, surtout, on a peur d’en frapper un. Alors, le gros peste contre le petit, comme une queue de bœuf s’agite pour chasser les mouches.

Si vous êtes automobiliste et que vous avez peur des vélos, votre seule solution, c’est de vous en acheter un. C’est la meilleure manière d’arrêter de les redouter. Les comprendre. Commencez à pédaler, je vous jure que vous ne le regretterez pas. Je sais que je sonne comme quelqu’un qui veut que vous vous mettiez au jogging, mais je vous promets que si vous vous mettez à pédaler, qui que vous soyez, vous allez vous demander pourquoi vous ne l’avez pas fait avant. Allez-y mollo. Des petites courses. Pas besoin de faire le Tour de l’île. Juste s’affranchir de la voiture et aller vers ce qui nous fait peur, ça change une vie.

Je circulais sur la fameuse piste cyclable qui fait hurler tout le monde depuis des mois, celle sur Saint-Denis. Mon Dieu qu’on aime ça, chialer. Je comprends que plein de gens souffrent en ce moment. Mais pour vrai, cette rue, madame la mairesse, vous êtes en train d’en faire une avenue. On devrait la rebaptiser. Parce qu’elle va renaître. Je m’y promenais en ayant le sentiment qu’enfin, le plus petit avait de l’importance, et l’humain plus que la machine. On m’avait fait, à moi, un couloir prioritaire. En béton ! Imaginez. On avait dérangé tout le monde pour prioriser le vulnérable. Qui ose faire ça ? Quand est-ce que ça arrive ? Merci, Mme Plante, d’avoir le courage de tenir votre bout. Tout le monde chiale pendant qu’on change les choses, qu’on fait les travaux, mais un jour, le progrès s’installe. S’il fallait s’arrêter à chaque accouchement parce que c’est sale, que ça fait mal et que c’est bruyant, y aurait pas grand monde sur la terre.

Je pédalais et devinez ce que je faisais ? Ben oui, je regardais les vitrines. Je remarquais tous les magasins que je ne voyais pas d’habitude et, pire que ça, j’avais naturellement envie d’y rentrer. D’enregistrer dans ma petite tête que Saint-Denis est à nouveau une artère commerciale où j’ai envie d’aller. À vélo. Simplement. Pour m’y promener, m’acheter un livre, flâner et découvrir cette rue qui renaîtra en avenue.

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Dans son tweet ici, il montre ce que j’ai trouvé le plus problématique des travaux non-terminés. Pourquoi cette section est problématique et n’est pas terminé en 2 jours? Ça oblige les cyclistes à virer dans la circulation qui accélère dans le viaduc. Au moins il pourrait avoir un petit détour protégé, il y a la place pour.