Retour des Expos?

Je sais que ce n’est pas l’opinion de tous mais je suis bien content que ce projet tombe à l’eau. Je n’y croyais pas depuis le début

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Je préfère une équipe complète…

Montréal a une énorme latence…

Je pense que Montréal doit juste gagner un historique d’investissement étrangers masssifs sur plusieurs années pour faciliter l’achat d’une Concession…

Montréal a encore besoin de gagner de la maturité mais ça s’en vient !

Jamais été aussi proche !

2019… 2.6 G$ USD … 2021 : 2.6 G$ USD… Est-ce que finalement on va topper le 3 G$ USD pour la première fois de son histoire ?

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Ce n’est que le projet de garde partagée entre les deux villes qui tombe à l’eau et aucunement l’idée d’avoir un club de baseball à Montréal. Je comprends que ce projet aurait été très satisfaisant pour tous mais à long terme pas très réaliste selon moi.

Par contre, même si Sternberg dit qu’il n’a pas l’intention de déménager, je crois que c’est ce qui va se produire éventuellement. Pour l’instant il n’a pas le choix de dire cela car il a un club à faire vivre et il a un bail jusqu’en 2027 à respecter. Mais advenant que la ville ne désire pas lui construire un stade et une fois le bail venu à échéance, pourquoi resterai-t-il dans un endroit ou il perd constamment de l’argent et qui n’arrive pas à attirer lus de 9000 alors que son club est au sommet ? Il voudra alors déménager, et c’est normal !

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Retour des Expos La partie est terminée

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

« Pour l’amateur de baseball que je suis, la fin de l’aventure est décevante », écrit notre chroniqueur. L’histoire des Expos de Montréal semble terminée sur le terrain. Restent les expositions et les livres pour se souvenir.

Alexandre Pratt

Alexandre Pratt La Presse

Troisième prise. Troisième retrait. Retirez votre casque, rangez vos bâtons, éteignez les lumières. La partie est terminée.

Publié à 7h45

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Il n’y aura pas de nouveau stade de baseball ni de nouveau club des ligues majeures à Montréal de sitôt. Le promoteur du projet, Stephen Bronfman, était atterré jeudi, quelques heures après que le baseball majeur eut refusé son concept d’équipe en garde partagée avec la ville de Tampa.

« On croyait tellement dans ce plan de villes sœurs avec Tampa. On n’a pas de plan B », a-t-il reconnu, avec franchise. « Déçu », « épuisé », « bouleversé », M. Bronfman a ajouté ne pas avoir « passé cinq minutes à penser à autre chose ».

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Stephen Bronfman, promoteur du projet de retour des Expos de Montréal

Deux constats.

• Pas de plan B ? C’est renversant. Ça fait des années que tout le monde, en Amérique du Nord, qualifie le projet de villes sœurs de « ridicule » et d’« insensé ». Et ça, c’est la version publiable. Même les défenseurs les plus irréductibles de Stephen Bronfman étaient convaincus que la garde partagée, c’était ça, le plan B ! Mais non. Le consortium n’avait pas l’intention – ni les moyens – d’acquérir une équipe d’expansion pour 2,2 milliards US.

• On s’attendait à ce que l’opposition vienne d’ici. De groupes communautaires. De promoteurs adverses. De la Ville de Montréal, qui avait un droit de veto sur l’attribution du terrain. Du gouvernement du Québec, courtisé pour financer la construction du stade. Même pas. Le tir fatal est venu d’un précieux allié, le comité de direction du baseball majeur, auquel siège le partenaire de Stephen Bronfman dans cette aventure, le propriétaire des Rays de Tampa Bay, Stuart Sternberg.

Surréaliste.

« Stuart doit siéger à ce comité dans trois semaines. Je ne sais pas comment il va faire ça », a affirmé M. Bronfman, qui n’a reçu aucune explication du refus du baseball majeur. Je lui ai demandé si, au moins, il avait eu l’occasion de défendre son projet auprès des décideurs.

« Moi ? Jamais, non. On passait toujours par Stuart. C’est lui qui le présentait avec son président. Stuart est sur le comité exécutif. C’est lui qui avait les discussions. À la fin, c’était assez dur pour lui aussi. Il n’y avait pas beaucoup d’engagement. C’est difficile quand on [nous dit] : go go go, pas go. Quand tu n’as que des croyances. Peut-être qu’un jour, nous en saurons plus. »

PHOTO SCOTT KEELER, ASSOCIATED PRESS

Stuart Sternberg, au centre, propriétaire des Rays de Tampa Bay

Ça fait des années que nous demandons au Groupe Baseball Montréal plus de transparence dans ses démarches. Pas juste nous, les journalistes. Les politiciens aussi. Je cite la mairesse Valérie Plante, le mois dernier : « Il y a un engouement, un intérêt. Mais il y a aussi des craintes. Il faut avoir des éléments concrets pour que les Montréalais et les Québécois puissent dire si c’est une bonne idée, ou non. »

Aujourd’hui, on comprend mieux le silence prolongé de Stephen Bronfman et de ses partenaires.

Eux aussi attendaient des réponses. Des indices. Un appel de phare du baseball majeur. Ils ne tenaient pas le gouvernail. Ils n’étaient que des passagers, sur le pont, qui cherchaient la Terre promise à travers un épais brouillard.

Pour l’amateur de baseball que je suis, la fin de l’aventure est décevante. Le baseball, j’en mange. C’est le sport dans lequel j’ai grandi. Le sport dans lequel j’ai commencé ma carrière de journaliste. Le sport autour duquel s’articulent nos vacances familiales. Je passe mes soirées d’été dans les stades de Côte-Saint-Luc, Laval et Saint-Lazare. Je me voyais bien dans le nouveau stade, en famille, une soirée fraîche de septembre, avec deux hotdogs, une p’tite laine et une orangeade.

Comme contribuable, j’étais même ouvert à une aide financière, dans la limite du raisonnable. De ce côté, je me console en constatant qu’au moins, nous n’avons pas répété l’erreur du hockey à Québec.

Nos élus ont eu la sagesse et la prudence de ne pas investir des centaines de millions dans la construction d’un nouveau stade ni de céder le terrain le plus convoité du centre-ville, sans garantie écrite. Garantie écrite que le Groupe Baseball Montréal, malgré toute la volonté des gens talentueux qui y travaillaient, n’a jamais été en mesure de fournir.

Y aura-t-il une suite dans 5 ans ? Dans 10 ans ? Dans 20 ans ?

Peut-être. Je le souhaite. Après tout, comme le disait Yogi Berra, au baseball, ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini.

Encore faut-il avoir la chance d’aller au bâton.
https://www.lapresse.ca/sports/chroniques/2022-01-21/retour-des-expos/la-partie-est-terminee.php

Chronique de Martin Leclerc

:roll_eyes:

Le baseball majeur à Montréal: «c’est mort» - Mitch Garber

Agence QMI | Publié le 5 avril 2022 à 22:04


Martin Chevalier / JdeM

Si le dossier du retour du baseball majeur à Montréal a créé peu de vagues dans les derniers mois, c’est qu’il semble bel et bien mort.

L’arrivée à échéance de l’ancienne convention avait été évoquée comme un facteur qui a mis fin aux discussions, puisque ce problème aurait pu nuire dans les négociations afin de trouver un terrain

Or, même si le baseball majeur et son Association des joueurs ont signé un nouveau pacte au mois de mars, le baseball semble toujours s’éloigner de la Belle Province.

«Quand Stephen [Bronfman] a dit que c’est mort, peut-être qu’on n’a pas eu des funérailles, mais pour l’instant, c’est mort, a avoué l’homme d’affaires Mitch Garber, membre du Groupe Baseball Montréal, de passage à l’émission “Zone Économie”, sur les ondes de RDI. Ça ne veut pas dire que ça ne peut pas renaître, mais c’est vraiment une histoire triste, un peu dommage. On peut toujours espérer, mais honnêtement, c’est vraiment peu probable. […] Un miracle peut-être pas, mais presque.»

C’est donc dire que le refus du projet des villes-sœurs entre Montréal et Tampa, qui prévoyait la garde partagée des Rays de Tampa Bay, par le circuit Manfred en janvier, a eu l’effet d’un véritable coup de massue.

«Nous avons tous reçu une claque au visage», avait lancé Stephen Bronfman, l’homme à la tête du projet, lors de la conférence de presse suivant le refus.

«Il y a plus de deux ans, le baseball majeur a donné le feu vert aux Rays pour poursuivre leur projet de villes-sœurs et, à plusieurs reprises, a publiquement soutenu cette vision innovante. C’était peut-être trop pour les gens sur le comité, mais c’est difficile pour nous à digérer parce qu’ils ont dit oui à tellement de reprises. Et à la fin, ils ont dit non.»


TOMA ICZKOVITS/AGENCE QMI

Toujours des problèmes

Même si le baseball majeur a écarté du revers de la main le projet des villes-sœurs, il n’en demeure pas moins que l’organisation des Rays est aux prises avec d’importants problèmes.

Son bail au Tropicana Field de St. Petersburg prendra fin au terme de la saison 2027. Le propriétaire Stuart Sternberg doit donc toujours trouver une solution, lui qui a répété à maintes reprises ne pas vouloir déménager son club, tout en affirmant qu’il était impossible de faire vivre un club du baseball majeur dans la région.

«Je n’ai pas l’intention de vendre ni de déménager l’équipe à l’extérieur de la région, avait soutenu le propriétaire. Nous allons explorer nos options dans la région. Notre but a toujours été de rester présents à Tampa pour les générations futures.»

Un plan pour un nouveau stade en Floride est d’ailleurs attendu d’ici 2023.

https://www.tvanouvelles.ca/2022/04/05/le-baseball-majeur-a-montreal-cest-mort---mitch-garber-1-1

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Je crois que le mot ‘‘mort’’ n’est pas approprié dans ce cas-ci. Peut-être que le projet des villes-sœurs est mort, oui, certes, mais le baseball à Montréal, ce n’est pas encore mort. Ce n’est que retardé car il y aura des rebondissements, surtout à l’horizon 2027. À suivre !

Voici une citation de Alex Anthopoulos dans le Journal de Montréal:

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Alex Anthopoulos: en toute humilité | Le Journal de Montréal (journaldemontreal.com)

On est peut-être quelque chose comme un grand peuple

Les Québécois et les Montréalais ont le droit d’avoir des projets d’envergure dans la vie. Des sources de fierté, de ralliement et d’émerveillement. Des grands projets autres qu’un REM ou des pistes cyclables à Montréal.

Les Québécois sont le peuple fondateur du pays où l’on habite. Un peuple à la culture unique, aux valeurs uniques. En ce sens, il n’est pas normal de devoir encourager les équipes d’une autre métropole canadienne. Maudit que c’est le fun quand le club de Montréal bat TFC, les Argos ou les Leafs, non?

:joy: :joy: :joy:

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C’est drôle je pensais justement à ça cette semaine. le problème du baseball c’est le stade, et les investissements massifs qui y sont liés.

Si un jour la NBA décide de prendre de l’expansion, je suis persuadé que la famille Molson serait intéressée. C’est une option facile, étant donné qu’ils possèdent déjà l’infrastructure. Par contre, une franchise de la NBA vaut des milliards, et la famille Molson devrait vraisemblablement solliciter ses partenaires pour un montage financier (BCE, FTQ, etc.). Ça reste selon moi l’option la plus vraisemblable d’un point de vue montage financier pour une nouvelle franchise à Montréal, bien plus que le baseball, mais il y aura quand même toute une compétition de la part d’autres villes américaines (Seattle, Las Vegas, etc.).

Les Alouettes seront vraisemblablement encore à vendre bientôt. Les Molson ne se sont pas proposés en 2018 pour les acquérir, mais dans ce temps là la franchise était déficitaire et la LCF n’avait pas encore commencé le modèle de partage des revenus. D’un point de vue financier c’est des peanuts, la franchise ne vaut pas grand chose, mais elle est déficitaire. Est-ce qu’une machine comme celle des Canadiens pourrait aider? Probablement, le fan base des Alouettes est incroyable. Le seul avantage que je verrais pour Joey Saputo c’est d’augmenter l’utilisation du Stade Saputo, mais honnêtement il possède CF Montréal plus parce qu’il aime le soccer que parce qu’il veut posséder une entreprise.

Mais pour vrai… la seule raison pourquoi le baseball est présent dans nos esprits c’est parce qu’on a déjà eu une franchise… Si je devais me prononcer, je pense que la NBA (si elle faisait une expansion) serait l’option la plus faisable.

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Je suis convaincu qu’une équipe de la NBA aurait plus de succès à Montréal qu’un équipe de baseball majeur. Je regarde dans mon entourage immédiat, et les jeunes et moins jeunes ne sont nullement intéressés au baseball majeur, mais ils trippent tous sur la NFL, et la NBA. En plus ,Montréal a la chance d’avoir un superbe amphithéâtre en plein centre-ville: Le Centre Bell. La province de Québec n’est pas riche comme l’Ontario ou la Colombie Britannique, on n’a pas les moyens d’engloutir de l’argent dans la construction d’un nouveau stade de baseball à Montréal. On s’est déjà fait avoir avec la construction du Centre Vidéotron à Québec, lequel n’est même pas locataire d’une équipe de la NHL.

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Le baseball ne reviendra jamais à Montréal, croit un économiste

Photo: Claude Brochu / Wikimédia Commons

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Guillaume Ledoux

6 juillet 2023 à 17h41 - Mis à jour 6 juillet 2023 à 17h42 5 minutes de lecture

Vous pouvez abandonner vos rêves d’un retour des Expos, ça n’arrivera jamais, croit le professeur d’économie de l’Université Concordia Moshe Lander. C’est pour des raisons essentiellement économiques, mais aussi démographiques, que l’économiste en arrive à ce constat brutal.

«Avec 4 millions de personnes dans le grand Montréal, combien seront enthousiastes à aller aux parties des Expos? Il faut 3 millions de spectateurs par années pour que ce soit viable. Je ne crois pas que la situation démographique de Montréal puisse générer autant de fan», dit-il d’emblée.

M. Lander croit aussi qu’il importe que les propriétaires du club soit locaux, autrement leur intérêt envers l’équipe «ne sera que financier», ce qui n’est pas une option intéressante. Toutefois, le professeur estime qu’il «faut 5 milliards de dollars pour amener une équipe à Montréal […] et 250 millions par années pour les payes», mais qu’il ne croit pas qu’une personne au Québec soit prête à payer autant.

Pas de stade, pas d’équipe

La question corsée du stade qui pourra héberger les expos semble aussi nuire aux chances de voir un retour des expos, selon M. Lander. «La ligue majeure de baseball affirme qu’une équipe ne viendra pas à Montréal si le stade qui l’accueille est le stade olympique», soulève d’abord l’économiste.

«Un nouveau stade peut coûter autour de 2 milliards de dollars et il est certain qu’une partie sera financée par les contribuables. Je ne crois pas que les contribuables aient envie de dépenser 2 milliards de dollars pour un stade envers lequel plusieurs n’auront aucun intérêt».

Au moment où les expos frappaient encore la balle dans la métropole, «les revenus d’une équipe venaient des billets vendus, mais maintenant, ils proviennent des contrats télé. Qui voudra payer pour des contrats télé, considérant que Montréal est un marché très limité?».

Montréal, plus une ville de baseball

Au-delà des raisons économiques, Moshe Lander croit que la situation démographique de Montréal ne permet plus une culture du baseball qui serait nécessaire à la viabilité d’un club. «Les fans des Expos étaient des hommes blancs âgés. C’était la démographie des fans et ça continue d’être la démographie des fans de baseball, mais Montréal ne correspond plus à cette démographie. La ville est plus diversifiée et plus jeune, aujourd’hui». Plus de personnes «aux origines africaines et caribéennes» dans la ville rendent notamment le soccer et le basketball beaucoup plus populaire que le baseball, fait-il valoir.

Il faut aussi considérer l’engouement culturel dans le débat. «Les Blue Jays de Toronto jouent continuellement depuis 45 ans. Ils sont désormais l’équipe canadienne. Une partie des fans de baseball montréalais sont déjà attachés aux Blue Jays».

Un, c’est bien, mais deux c’est pire

Comme cerise sur le sundae de son discours pragmatique voulant que le retour des expos soit utopique, M. Lander ajoute que la ligue de baseball risque de toujours préférer d’autres villes à Montréal. «Le baseball n’aime pas bouger des franchises. Ils ne voudront certainement pas bouger une équipe deux fois», dit-il.

«Ils vont probablement préférer amener une équipe au Tennessee, par exemple. Si ça échoue, ça échoue une fois, mais à Montréal, si ça échoue une deuxième fois, c’est embarrassant», soulève le professeur sans mâcher ses mots.

Montréal ferait peur aux joueurs

Au Québec, «les impôts sont très élevés et les joueurs s’en rendent compte. En tant que joueur, si tu as le choix d’aller jouer à Phoenix ou à Miami – où les taxes sont basses – ou à Montréal, il y a moins de chance que tu choisisses Montréal», croit Moshe Lander.

«Il n’y a pas vraiment de joueurs francophones dans le baseball. Pour éviter une mauvaise perception, il faudrait que l’équipe administrative soit donc francophone, mais ça peut entraîner un problème pour attirer des talents». M. Lander rappelle d’ailleurs que «lorsque les Expos jouaient, certains joueurs disaient ne pas aimer devoir placer leurs enfants dans des écoles francophones. Maintenant, on a un gouvernement encore plus dévoué à la langue et à la culture française et qui est plus inflexible face à l’anglais».

Avec ces deux raisons mises ensemble, «Montréal semble vouée à avoir de la difficulté à avoir une équipe performante». Malheureusement, «c’est en série que les profits se font […] et les fans n’aiment pas payer pour de la médiocrité», explique l’enseignant en guise d’argument venant clouer le cercueil du retour de l’ancienne équipe de Youppi!.

http://www.aamacquarrie.com/montreal-ballpark?fbclid=IwAR2TvYtIQIO_75CtQ7HhI3WLDnKlZEka0Msu0i1MHgS9XpRz_hg3dNLFCYE

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https://twitter.com/MartineMontreal/status/1760360100869337482

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Whatever!

Les Nordiques? 100% Mais les Expos? Sérieux? Désolé mais who cares?« On voué rien sué bancs de fer en arrière »

La saison la plus fréquentée de l’histoire des Nordiques (1981 avec 635 040 spectateurs) a été moins fréquentée que la pire saison de l’histoire des Expos (2001 avec 642 745 spectateurs).

Les Expos ont attiré plus d’un million de spectateurs 28 fois sur 36 ans, et plus de 2 millions quatre fois. Chaque année où les Nordiques ont coexisté avec les Expos (1979-1995), les Expos les ont surpassés non seulement en termes d’assistance totale, mais aussi en termes d’assistance moyenne. Vous vous en fichez peut-être du retour des Expos, et je ne réclame certainement pas que l’on injecte des fonds publics dans une équipe, mais il n’y a jamais eu une seule année où les Nordiques ont été plus populaires au Québec que les Expos. Pas une seule.

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mais il y a aussi 2 fois plus de matchs dans la MLB que dans la LNH

En effet, mais ça ne change pas le fait qu’en assistance moyenne par match, les Expos ont surpassé les Nordiques chaque année que les deux équipes ont coexisté. Et ça n’a jamais même été proche. Il en va de même pour les audiences télévisées.

Encore une fois, je ne plaide pas en faveur de l’utilisation des fonds publics pour le retour des Expos. Je serai moi aussi ravi que les Nordiques reviennent. Tout ce que je dis, c’est que malgré la vision romantique que nous avons des Nordiques, la popularité relative des Expos et celle des Nordiques ne sont même pas sur la même planète. Les Expos étaient des années-lumière plus populaires, et les avantages économiques d’avoir les Expos étaient facilement 10 fois (et probablement plus) plus grands que ceux d’avoir les Nordiques.

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Je ne connais pas tant le sujet, mais je sais que les prix des billets étaient très bas dans les dernières années. Seulement 56% du prix moyen de la ligue selon Cet article du Globe and Mail de 2003.

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