Résidence Des Ateliers (Îlot Rosemont) - 10 étages (2022)

L’état actuel de la place publique autour du métro:

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Avancement de la place

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J’ai vraiment hâte qu’ils complètent la boucle d’autobus.

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L’adresse a été corrigée:

Il est maintenant possible de circuler à partir de Rosemont pour rejoindre le stationnement de l’édifice en arrière (qui sert aussi de stationnement pour les employés de l’OMHM):


Le terminus pour les autobus n’est pas encore ouvert cependant.

La place publique prend forme:

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L’avancement du pavage:

Les ouvrages sont un brin plus complexes que ce que j’imaginais pour l’est du site. On peut y voir une piste cyclable en site propre:


On dirait qu’il va y avoir une petite construction supplémentaire, à droite sur la photo?

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Un de mes projets favori des dernières années. Sur le plan esthétique, un peu trop chargé à mon goût, mais en terme de fonction, ce batiment est un exemple à suivre en matière de développement durable.

Maintenant, j’ai hâte de voir d’autre station recevoir le même traitement, surtout les nouvelles de la ligne bleue. D’autres stations comme Jean-Talon, Saint-Laurent ou Radisson mérite de vivre une telle transformation.

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À titre d’exemple, @trefle_incarnat @KilgoreTrout , voici un autre exemple d’espace public de type jetable.
Dommage.

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Peux tu décrire ce qui fait que ce bâtiment est un exemple de développement durable ?

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À cause de la méthode de pose du revêtement du sol? Les matériaux utilisés? La géométrie des fosses? Si c’est un bon exemple, on peut le décortiquer là, ça tombe bien on voit plusieurs étapes de la réalisation ici!

Sans répondre à la place de @binou, je dirais qu’il y a à tout le moins le fait qu’on valorise le site d’une station de métro et l’espace aérien au dessus d’une voie d’autobus. Les autres exemples qu’il cite pour le développement sont des stations où l’on peut développer de l’immobilier.

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Ce serait bien d’élaborer un peu quand même.

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Principalement le fait qu’on utilise l’espace disponible à son maximum. De plus, la proximité transport en commun/habitation permet de réduire les émissions de GES liées au déplacement.

Pour ce qui est des matériaux, normes et isolations, je ne sais pas trop comment ça se passe pour ce projet. Ce serait encore mieux s’ils utilisaient des matériaux écoresponsable comme le bois ingénierie par exemple.

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Sans oublier que c’est 193 logements abordables et aussi un bâtiment qui habite 300 espaces de travail!

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C’est tellement complexe! En vrai j’ai envie de vous dire qu’à l’inauguration on ira faire une visite de Forum pour en discuter.

Évidemment le revêtement de sol aurait été plus durable en granit, et la composition plus durable sur dalle de béton, mais l’impact de coût est grand, et je préfère ne pas lier la qualité au budget.

Ici c’est principalement deux enjeux:

  1. L’interface du bâtiment. On l’a déjà dit, c’est un bâtiment complexe et tourmenté, Ça fait en sorte que la place est très mal cadrée. Pourtant, le cadrage est la base d’une place! Un espace public c’est avant tout du vide, il faut le contenir adéquatement.

Je reviens toujours avec cet exemple à Madrid, parce que je trouve qu’il illustre bien ce qui devrait être fait: les bâtiments, l’architecture au service de la qualité de l’espace public. Dans des cas comme ici à Rosemont, l’espace public tente de compenser pour les lacunes architecturales. Et ça se sent!

Après, il y a la programmation de cet interface qui est problématique. On a un (énorme) escalier d’issue, un côté de bibliothèque, un boulevard large, différents locaux techniques… Tout ça n’a pas sa place, on aurait dû avoir uniquement l’entrée du métro, l’entrée du bâtiment et des commerces (et potentiellement l’entrée de la bibliothèque, mais il aurait fallu un plan d’ensemble à l’époque).

La Place Simon-Valois reste un bon exemple de place montréalaise ou on a créé artificiellement un front bâti animé. Si on avait gardé le mur aveugle du côté du Pharmaprix, ce lieu serait un beaucoup moins animé.

  1. L’aménagement de la place est également trop complexe et tourmenté. En multipliant les circulations, en morcelant l’espace en trop de petits morceaux, on n’a pas la masse critique pour rien. On n’a pas l’espace pour faire un vrai marché fonctionnel, les circulations sont confuses, la végétation est trop divisée pour offrir un réel volume intéressant. Pas de flexibilité = pas de durabilité. En suraménageant, on bloque l’évolution de la place.

En gros, c’est un espace ou les gens vont passer, vont s’assoir quelques minutes pour attendre quelqu’un ou l’autobus, mais c’est tout. On est passé à côté d’une opportunité d’en faire un réel pôle de transport, un réel cœur de quartier ou les gens viennent prendre un café pour profiter de l’animation, de la vie de la ville, faire quelques achats avant de rentrer à la maison, lire un livre emprunté à la bibliothèque adjacente… bref, c’est pas grave, les gens vont être content quand même, mais dans 10-15 ans, l’effet de nouveauté va s’être estompé et on va avoir envie de refaire la place. Sans savoir pourquoi, on va trouver qu’elle ne fonctionne pas.

Dans les trucs plus complexes il y a la couleur et la disposition des lampadaires, le motif de pavé (encore et toujours), la texture du pavé, la combinaison difficile de matériaux (béton coulé / béton préfabriqué), l’ancrage des supports à vélo, la position des assises de bois par rapport au béton (si tel que dessin). Donc c’est autant des trucs techniques que conceptuels.

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Ok, je pense que je comprends enfin ton point de vue. Dans ce cas là, je suis entièrement d’accord. Pour le reste, I have certain quibbles, parce qu’il faut souvent compenser pour les lacunes du cadre bâti montréalais (comme dans le cas de la Place des Fleurs-de-Macadam ou le futur Espace Boyer). En ce qui concerne cette nouvelle place en face du métro Rosemont, on aurait dû la concevoir de façon plus holistique. Tu as raison qu’elle a l’air assez utilitaire en ce moment, une arrière pensée comme une plaza de tour de bureaux.

Ok je comprends mieux.
Pour ma part c’est plus exemple de mixité d’usage que de développement durable. Cela reste très minéralisé, avec beaucoup de béton et d’acier, et aucun toit végétalisé. Une tour de 50 étages d’usage mixte au-dessus de la station aurait répondu; dans les faits; aux mêmes enjeux.

L’intersection du boulevard Rosemont, du pont Van-Horne, de la rue Saint-Denis et de la boucle des Carrières le long de Saint-Denis est la raison pourquoi je doute qu’il soit possible de réellement en faire une place publique.

L’un des éléments les plus importants pour que je me sente à l’aise dans ce genre d’espace est l’approche. Si m’y rendre implique de naviguer un environnement aussi stressant et d’y rester, il n’y a aucun moyen pour moi de réellement pouvoir l’utiliser plus longtemps que nécessaire pour m’assoir quand mon dos me fait trop mal. Au mieux je m’attends au même niveau de convivialité que les stations Beaubien, Jarry, Papineau ou Place-d’Armes du côté de Saint-Urbain.

En contre-partie, les places publiques adjacentes aux stations Mont-Royal, Laurier, Place-d’Armes côté Place Jean-Paul-Riopelle offrent au moins un accès apaisé et sont beaucoup plus attirants.

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Je pense exactement la même chose. Je ne crois pas que cet espace est la vocation d’être une place publique au même titre que d’autres nommées précédemment. L’environnement ne s’y prête tout simplement pas - il aurait fallu un plan d’ensemble pour toute l’intersection pour ce faire et même là, Rosemont et Saint-Denis demeure, surtout à ce niveau, des artères de transit.

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Oui! D’ailleurs, dans la future certification de la Qualité des espaces publics, il s’agit du critère 1:
1.01.01 Le projet s’inscrit dans un plan directeur précis et complet

Ici, Saint-Denis n’est pas tellement un enjeu puisque le bâtiment referme la place de ce côté. Pour ce qui est de Rosemont, ce n’est rien qu’un aménagement habilement dessiné n’aurait pas pu compenser. Par exemple, deux rangées d’arbres le long du trottoir aurait déjà permis de créer un lieu, un espace structuré.

Quand on dessine un espace public, il faut le réfléchir pour une vision future et non uniquement les enjeux présents. D’où l’importance d’un plan directeur. Oui, il est difficile d’imaginer l’intérêt d’une place intéressante pour l’instant. Mais il faut l’imaginer en fonction du quartier, de la rue Saint-Denis et du boulevard Rosemont qu’on souhaite dans le futur. Sinon, tout est toujours à recommencer.

On devrait penser chaque espace public comme si c’était la dernière fois qu’on allait le refaire.

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