Le gros des problèmes c’est que c’est le ministère fédérale qui paye pour la fluration pas Montréal… C’est subventionné extrêmement bien par le ministère fédérale et Montréal veut briser un contrat avec le ministère, ce qui force des frais et des remboursements que la ville de pointe-claire va devoir payer car c’est elle qui a signé le contrat à l’époque est-ce que Montréal va même vouloir rembourser pointe-claire? On ne sait même pas?
Dorval le contrat est déjà terminé donc pas de problème de ce côté-là sauf que Montréal veut détruire l’usine…
À pointe-claire, on vit le bordel de la Ville de Montréal car elle est en train d’installer de gros tuyaux pour envoyer l’eau à Dorval. Ses travaux ont été affreux tout au long du chemin ou Montréal pointe les doigts a pointe-claire et pointe-claire pointe les doigts à Montréal. Montréal ne fait que des travaux de base car c’est pas Montréal donc cela n’affecte aucunement la Ville de Montréal.
Je ne sais pas ce qui est mieux pour le fluor dans l’eau. Ton argument me semble très raisonnable, tout comme la position de la ville au niveau de l’usure des infrastructures et des rejets. Disons que c’est en dehors de mes compétences. Je me dis que si le Québec a abandonné la pratique, c’est qu’il y a une raison. Mais qui sait, c’est peut-être une mauvaise raison.
Pour ce qui est des structures, je pense que ça mériterait surtout un sujet global sur la politique “Agglomération de Montréal”, plutôt que d’avoir le débat dans plusieurs projets d’agglomération. Je ne pense pas qu’on a un sujet sur ça pour le moment.
Voici comment fonctionne la réparation d’un bris d’aqueduc | Découverte
Lorsqu’une conduite se brise, des milliers de litres d’eau potable sont perdus. Il est difficile de comprendre pourquoi la Ville met des heures à fermer le robinet qui alimente la fuite. En fait, la procédure est plus complexe qu’elle n’y paraît. Et les risques d’aggraver la situation sont bien réels.
Reportage diffusé le 17 novembre 2024
Journaliste-réalisateur : Danny Lemieux
Pour revenir au sujet de l’ajout de fluore dans l’eau
C’était le conseil d’agglo ce soir
Un conseil représentant Montréal et les municipalités de l’agglomération de l’île a choisi jeudi soir de cesser de fluorer l’eau de six villes de l’Ouest-de-l’Île qui traitent leur eau depuis les années 1950.
Le service des eaux de la Ville a recommandé l’arrêt de la fluoration, en partie en raison du coût, bien que les responsables de la santé publique soutiennent la fluoration comme un moyen efficace de réduire la carie dentaire.
Fluorure dans l’eau : fin de la pratique sur l’Île de Montréal
L’agglomération de Montréal abandonnera la fluoration de l’eau potable dans six villes de l’ouest de l’île, au grand dam de certaines de celles-ci, mais aussi de la santé publique montréalaise qui souhaitait plutôt étendre la fluoration à l’ensemble de l’île pour favoriser la santé buccodentaire.
La décision de cesser la fluoration de l’eau aux usines de Dorval et de Pointe-Claire a été votée lors du conseil d’agglomération du 21 novembre 2024 où la ville de Montréal détient 87% des voix. Ces deux usines, qui desservent environ 100 000 citoyens de Dorval, L’Île-Dorval, Pointe-Claire, Beaconsfield, Kirkland, Baie d’Urfé, pratiquent la fluoration de l’eau depuis 70 ans.
Le service des eaux de la Ville a recommandé l’arrêt de la fluoration, en partie en raison du coût.
Fin de la fluoration de l’eau : entrevue avec un expert en santé buccodentaire
L’agglomération de Montréal abandonne la fluoration de l’eau potable à Dorval, L’Île-Dorval, Pointe-Claire, Beaconsfield, Kirkland et Baie d’Urfé, qui pratiquent la fluoration de l’eau depuis 70 ans.
La santé publique montréalaise souhaitait pourtant étendre la fluoration à l’ensemble de l’île pour favoriser la santé buccodentaire.
Pour justifier sa décision, l’agglomération de Montréal invoque les coûts anticipés de 1,16 M$ pour mettre à niveau les équipements de fluoration, des problèmes d’approvisionnement récurrent entraînant des arrêts de service, des problèmes de sécurité liés à la corrosivité des produits, des effets possibles sur la faune du Saint-Laurent en cas de généralisation de la fluoration, la volonté d’offrir une eau potable uniforme sur l’île, et une pétition citoyenne de plus de 1000 signatures demandant l’arrêt de la fluoration.
Catherine Gauthier a reçu Christian Caron, professeur titulaire de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval pour en discuter.
Un peu court l’argumentaire de cette opinion: “on ne peut pas mettre de fluor dans l’eau parce que c’est un traitement médical et on ne peut pas forcer quelqu’un à avoir un traitement médical”.
Ils y a pleins d’aliments au Canada qui sont enrichies en raison de décisions réglementaires: la vitamine D dans le lait, l’iodure dans le sel, la thiamine, l’acide folique et le fer dans la farine, etc.
Je ne pense pas qu’on puisse parler pour autant de traitements médicaux.
C’est un vieux débat qui soulève bien des passions depuis de nombreuses années. il y a des pour et des contre, chacun campé dans ses idées. Pour ma part je laisse la science répondre objectivement à ces questions, surtout qu’il y a d’autres alternatives pour répondre spécifiquement aux besoins d’une certaine couche de la population.
Il serait aussi intéressant de comparer la santé des populations qui puisent leur eau dans un puits sur leur terre privée, là où l’aqueduc des villes ne se rend pas. Personnellement (même si cela puisse paraitre anecdotique) j’ai pris mon eau pendant 10 ans, comme tous mes voisins en zones rurales, dans ces sources sans traitement dont j’ai eu totale satisfaction.
Mon eau (testée régulièrement) était hyper claire, sans goût (sans additif artificiel) et bien meilleure que les eaux embouteillées. C’est en déménageant à Baie-Saint-Paul que j’ai eu le choc car l’eau de la Ville avait un goût désagréable. Pareil à Québec où j’habite dorénavant même si cette sensation est un peu moins prononcée.
Bien sûr c’est une opinion, mais entre une eau naturelle que fournit la nature et une autre traitée, je choisirai toujours la première. Cependant en vivant en ville, on n’a que peu de choix si on refuse l’eau municipale. Toutefois je n’en ferai pas une question existentielle, comme on dit dans la vie il faut choisir ses batailles.
Les deux autres tuyaux jugés à risque qui seront remplacés se trouvent sous le boulevard René-Lévesque, à l’ouest de l’avenue Papineau, à 70 mètres l’un de l’autre. L’un d’eux a 30 câbles rompus et l’autre en compte 20.
Depuis quelques années, il y a cependant de moins en moins de ruptures de conduites, a souligné la directrice du service de l’eau. En 2014, la Ville comptait 24,1 bris pour 100 km de conduites. Ce nombre est maintenant moitié moindre, puisqu’il y a eu 11,7 ruptures pour 100 km de conduites en 2023.