Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

It was very positive. Almost all the callers were pro-bike lane, and the few that were against only had arguments that were easily dispelled by the expert. The format of the show is always like this — they keep the expert on the line for the whole time and often ask them to follow up on comments by callers.

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Phew! I’ll give it a listen.

Je ne sais pas si ça va dans le sujet Politique municipale. Mais j’ai vue passer cet article dans le 24h.

Voici une citation: « Ne pas «imposer» les pistes cyclables

Ensemble Montréal défend les déclarations récentes de sa cheffe en matière de vélo.

La formation considère que «de très nombreux investissements ont été faits dans les dernières années» pour améliorer le réseau cyclable à Montréal et que le «retard» été rattrapé.

«Il est impossible de développer de nouvelles pistes cyclables sans d’abord rétablir le lien de confiance entre les Montréalais et Montréalaises et l’administration municipale, et c’est ce que notre parti s’engage à faire», soutient le porte-parole de Soraya Martinez Ferrada, Félix Lacerte-Gauthier, dans un message transmis à 24 heures

Selon vous, comment on défini que nous avons rattrapé le retard ? Comment on défini qu’on a assez de pistes cyclables?

Je suis un peu dubitatif. Vous en pensez quoi?

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Concernant la carte du réseau cyclable

Selon le site des données ouvertes, la carte interactive a été mise à jour il y a un an, mais le fichier geoJSON a été mis à jour il y a un mois

https://donnees.montreal.ca/dataset/pistes-cyclables

C’est basé sur aucune donnée, mais sur sa propre perception. Pour combler réellement le retard, il faut que le plan vélo soit complètement mis en place. Ce plan de 2019 a été voté et présenté et c’est cette ligne directrice qu’il faut suivre.

Pour faire l’analogie, ce serait quoi combler le retard en termes de trottoirs? De transport en commun? de parcs éponges? Quel est le KPI ou le OKR?

C’est un exercice en continue qu’on doit faire, à chaque fois qu’on a l’espace pour le faire, en suivant un plan établi. La mise en oeuvre peut s’adapter au contexte, mais la ligne directrice doit être maintenue. C’Est vrai pour le vélo, pour les TeC et pour la sécurisation des rues.

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Si on avait ce discours pour les trottoirs et qu’il n’y avait qu’une petite minorité des rues qui en avaient, dirions-nous qu’il y a maintenant assez de trottoirs? J’ose espérer que non.

EM propose le même style de rhétorique que les gens qui défendent les grands pollueurs de ce monde alors que nous suffoquons littéralement sur l’air que nous respirons.

« C’est une bonne idée, mais prenons encore plus de temps pour y penser malgré la science déjà bien reconnue. » ou « Les progrès viendront, mais toute chose en son temps. » Désolé, mais le temps d’agir est maintenant et avec une rapidité suffisante pour qu’il y ait un réel impact sur la qualité de vie des citoyens de la ville. Nous ne pouvons pas perdre le momentum incroyable qui s’est développé au cours des dernières années. (Comme toujours, à mon avis :slightly_smiling_face:)

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Ça dépend où vous habitez, et où vous voulez aller. Comparez ces deux cartes:

Les lignes solides sont des pistes protégées. Les lignes - - - ne sont qu’une ligne de peinture. Les lignes . . . ne sont qu’un sharrow.

Bien sûr, quelques quartiers ont beaucoup de bandes cyclables, mais la moitié sont de la merde. Si on regard seulement les pistes protégés, il nous reste seulement un “réseau” qui permit les résidents à traverser quelques quartiers qui sont autour du centre-ville, et des pistes récréatives. Est-ce que ça suffit? Je dirais que non.

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Je n’ai pas le droit de vote à Montréal et à priori je n’ai pas de reproches à faire à PM à ce sujet personnellement, mais n’y a-t-il pas matière à réflexion ici? Si EM brandit ce slogan, c’est que des résidents tiennent celà à coeur et le “bris de confiance” mérite d’être adressé. Les infra cyclables semblent être polarisantes ici comme ailleurs. Y aurait-il plus de travail à faire en matière de communication grand public? Je demande sincèrement. Pouvons nous avancer des résultats, des mesures concrètes de l’amélioration de qualité de vie, de réduction de collisions, de réduction de GES, de dépenses en santé par capita? Et si c’est trop tôt pour le faire, pouvons-nous avancer une date prévue d’analyse d’impact?
Je sais qu’il y a des études d’ailleurs, mais souvent les critères et les paramètres sont différents. Y en a-t-il dans le contexte de Montréal?

TLDR: je demande s’il y a un manque d’analyses post-implémentations et/ou un manque de communication grand public.

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Si tu savais l’argent qui est dépensé pour consulter et faire des études pour des choix évidents. L’arrondissement cdn/NDG a dépensé 150,000$ pour une étude pour la piste de Terrebonne (stationnement et traffic). après l’avoir démantelée et ils sont revenus à la solution de la piste, qui n’avait aucun impact. Et devine quoi? Il y a encore des gens qui s’opposent.

Ces derniers veulent juste de la peinture au sol et ne veulent jamais enlever des stationnements.

Sur Saint-Denis, il y a eu du porte à porte avec chaque commerçant, le projet a été déposé à la sdc qui avait donné son OK officieux. Et ils ont quand même fait une syncope par la suite.

Dans les présentations en ligne, la Ville donne désormais le nombre de morts et blessés graves pour convaincre du bien-fondé des pistes. On est rendu là…

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Je vis dans la carte de droite. Je pourrais prendre Mme. Soraya Martinez Ferrada au sérieux quand j’aurai UNE piste cyclable qui me permettrait de traverser la 40 sans mourir.

Je suis cycliste sur route et utilitaire. J’ai roulé à des endroits absolument abominables et je n’ose pas enfourcher mon vélo dans mon propre quartier, car je suis terrifié pour ma vie. J’ai compris cette semaine à quel point c’est terrible une visite à l’hôpital et je ne souhaite ça à personne.

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Merci de ton témoignage. Beaucoup de nos rues ne sont pas sécuritaires pour y rouler à vélo, j’en conviens.

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Merci de ta réponse. C’est dommage que de l’argent public soit dépensé ainsi au cas par cas et avec des résultats nuancés.

Il y a là peut-être une opportunité de faire mieux?

Les résidents qui chialent parce qu’ils doivent marcher 5 min de plus vers leur auto stationnée sur une voie publique ne sont pas très crédibles.

Mais restons à l’écoute et résistons à mettre tous les opposants dans le même panier.

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On a déjà des études à Montréal qui ont souvent été avancées dans le débat, par exemple, celle de Polytechnique sur la répartition de la chaussée ou celle d’HEC sur les externalités des modes de transport. Par dessus ça s’ajoute les chiffres de la SDC Saint-Denis qui démontrent que l’artère se tient mieux après l’implantation du REV.

Le truc c’est qu’on ne peut pas avancer d’arguments rationnels contre quelqu’un qui défend une position irrationnelle. La grande part d’objections que j’entends envers les aménagements cyclables sont défaits au niveau factuel. Nous ne pouvons pas débattre des faits. Si un individu refuse un fait, il n’y a rien à faire.

Parmi les « débats » de fait je liste :

  • « les pistes cyclables consomment le budget des aqueducs/égouts »
  • « Personne n’utilisent les pistes cyclables »
  • « Les cyclistes ne paient pas de taxes »
  • « Les pistes cyclables sont un complot pour limiter notre liberté de déplacement » (oui je l’ai entendu)
  • « Les cyclistes ne respectent pas les règles »

On peut consulter comme on veut, mais si on cherche à regagner la confiance d’un groupe qui argumente sur la base de l’individualisme on ne la retrouvera jamais.

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Qqn doivent leur montrer un vidéo des automobilisssss qui ne font pas leur stopppp

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Il ne faut pas oublier non plus que la plupart du “débat” autour des pistes cyclables repose surtout sur des perceptions.

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Merci. Je suis d’accord que beaucoup de critiques ne sont pas crédibles. Je suis aussi d’accord que le REV Saint-Denis est un succès à reproduire là où les paramètres le dictent.

Mais mon empathie m’empêche d’accepter que toutes les critiques sont mauvaises.
Je trouve raisonnable de questionner les dépenses publiques et de demander des analyses de résultat. Nous avons maintenant une masse critique de cyclistes utilitaires et de vois cyclables utlitaires.
Je suis simplement curieux de savoir si le “retour sur investissement” peut être mesuré.

On entretiendrait alors un débat plus constructif de part et d’autres.

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Exactement. C’est souvent un débat émotif de part et d’autre. Les uns ont peur de se faire renverser en se déplaçant, les autres ont peur de perdre des privilèges de stationnement ou des revenus commerciaux. Les inquiétudes sont souvent valables. Il faut combattre cela avec des chiffres.

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C’est cela mon point. Débattre avec quelqu’un sur des perceptions revient pour l’autre à une attaque personnelle. C’est comme invalider les sentiments d’une personne. C’est de là que ça devient défensif et polarisé.

D’où l’idée du « sentiment de confiance ». Un certain groupe de citoyens partagent leurs perceptions, mais ne se font pas entendre, car les faits ne corroborent pas leurs dires. C’est sur qu’à force on perd confiance envers la ville.

De ces perceptions, on rajoute la vague récente d’anti-intellectualisme. Les recherches et les faits contredisent nos perceptions, c’est donc les experts qui sont corrompus. Ce concept est à la base du principe de « common sense ». On voit parfois des gens évacuer des arguments complexes ou des modèles scientifiques, car le « common sense » dit l’inverse.

Un peu comme la terre est plate, car je le vois, les cyclistes augmentent le trafic, car ils retirent une voie.

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Ça ne sera pas suffisant pour la frange d’opposition qui veulement vraiment le statu quo. Je comprends votre empathie. C’est juste qu’un moment donné, faut avancer et ce genre d’opposition peut rendre des élus(es) frileux et frileuse à vouloir être audacieux pour certains projets. Bcp de gens ne comprennent pas encore que l’espace public, c’est pour bouger et non pour pouvoir y garder des objets privés sur une longue période. Si la Ville en a de besoin pour améliorer la sécurité des déplacements, c’est très malheureux, mais le stationnement doit y passer si nécessaire. C’est mon opinion. C’est un peu ‘‘sec’’ mais je m’en excuse. Je suis jamais très bon à m’exprimer par écrit :slight_smile:

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Je suis amplement d’accord avec toi. Cependant, si on souhaite clairement questionner les dépenses publiques, les pistes cyclables ne sont pas le spécimen primaire à examiner.

La ville accorde 550 M$ à l’entretien routier cette année. Pourtant, lorsque qu’il est question de refaire une infrastructure, personne ne se pose de questions par rapport à l’utilité du projet. On refais des infrastructure systématiquement à l’identique sans se poser de questions. C’est le cas du viaduc des Carrières/Christophe-Colomb.

Comparativement, l’enveloppe dédiée au réseau routier est beaucoup plus conséquente que celle dédiée au réseau cyclable. Pourtant, la seconde catégorie reçoit beaucoup plus de questionnement et d’examen que la première.

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