Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

You should try walking 80m in clip shoes, it’s not the most pleasant thing to do :wink:. It would make a lot more sense to enforce a 5kph speed limit on these bridges and honestly, that’s about what most cyclists I see do.

Its not more the speed the problem, but the fact that they need to go off their bike because it’s a bridge. In a share space when you have room, I don’t mind, but on a tight space, they have to go down their bike, because there will always be someone that will go too far and risking accident.

Une personne du groupe Vélo d’hiver - Montréal a créé cette application web où on peut sélectionner les caméra montrant les pistes cyclables à Montréal.Ça permet en un coup d’oeil de voir l’état des pistes cyclables. Super cool comme application!
https://jmichiels.github.io/cameras-montreal/?fbclid=IwAR0SedUjupDe25fpuJnERQyODHRx7PQjMPAlX11Y0CZy-61jgymVtALdmxo

5 « J'aime »

Une autre bonne vidéo de Oh The Urbanity qui présente d’excellentes réponses face à l’argument qu’il y a moins de cyclistes l’hiver.

4 « J'aime »

Au comité exécutif du 13 janvier, il a aussi été question de la réfection du pont d’étagement du boul. des Galeries-d’Anjou au dessus de l’autouroute métropolitaine. On y mentionne la construction d’une piste cyclable! Les travaux se font avec le MTQ et devraient se terminer en 2023.

Les travaux relevant de la responsabilité de la Ville consistent principalement, sans s’y limiter, à :
• construire les trottoirs et les parapets et leur garde-corps;
• construire une piste cyclable;
• reconstruire l’intersection boul. des Galeriesd’Anjou/Jean-Talon;
• reconstruire l’intersection boul. des Galeriesd’Anjou/ de Belfroy;
• installer les feux de signalisation des deuxintersections;
• réinstaller l’éclairage des nouveaux ponts;
• effectuer des travaux connexes, dont la construction de quatre nouveaux murs de soutènement pour permettre l’élargissement de la chaussée requis pour l’implantation d’une piste cyclable et de trottoirs plus larges sur la chaussée du boulevard des Galeries-d’Anjou.

Les travaux relevant de la responsabilité du MTQ consistent principalement, sans s’y limiter, à :
• construire les ponts et les culées;
• effectuer destravaux connexes, dont la construction de quatre nouveaux murs de soutènement pour permettre l’élargissement de la chaussée du boulevard des Galeries-d’Anjou et le rehaussement de la hauteur libre sous les ponts;
• déplacer les utilités publiques sous la voie de desserte en direction est;
• réinstaller l’éclairage sur certains tronçons des voies de desserte.

La réalisation du projet de reconstruction des ponts du boulevard des Galeries-d’Anjou par la Ville de Montréal et le Ministère des Transportspermet d’améliorer la mobilité et la sécurité des citoyens dans ce secteur du territoire montréalais.

Le projet prévoit l’élargissement des trottoirs et la création d’une piste cyclable (prévue au plan Vélo) afin d’améliorer la sécurité et le confort des piétons et des cyclistes.

L’intersection de Belfroy et boulevard des Galeries-d’Anjou sera reconfigurée afin de rendre sécuritaire le passage des piétons et cyclistes. La sécurité de l’intersection Jean-Talon et boulevard des Galeries d’Anjou recevra de nouveaux feux de circulation pour un futur projet de réaménagement de l’intersection.

Un verdissement des surfaces de part et d’autre du boulevard des Galeries-d’Anjou avec de sarbres et des arbustes sera fait.

Au point 20.025 : https://ville.montreal.qc.ca/sel/adi-public/afficherpdf/fichier.pdf?typeDoc=odj&doc=12350

Il n’y a pas de plan de l’aménagement futur, mais le projet se fera en 4 phases

6 « J'aime »

Montréal: l’opposition demande des consultations avant l’installation de chaque piste cyclable

24h Montréal | Guillaume Pelletier | 14 janvier 2021 05H00 MISE À JOUR 14 janvier 2021 05H00


MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

Le parti d’opposition Ensemble Montréal demande à ce que l’administration de la mairesse Valérie Plante consulte systématiquement les citoyens avant l’ajout de pistes cyclables à Montréal.

Cette demande fait suite au mécontentement de plusieurs résidents et commerçants montréalais lors de l’implantation simultanée l’été dernier de pistes cyclables temporaires et de certains segments permanents du Réseau express vélo (REV).

Le leader adjoint de l’opposition, Francesco Miele, estime que la Ville doit tenir des consultations publiques rigoureuses auprès des gens touchés par l’implantation de pistes cyclables sur les rues artérielles.

«On ne peut pas venir ajouter de façon aléatoire une infrastructure et enlever des places de stationnement sans analyses d’impacts sur la circulation», note l’élu du parti Ensemble Montréal.

M. Miele précise que seules de brèves présentations sur le projet du REV ont eu lieu en 2018 sans que les impacts sur la circulation automobile aient été abordés. Un tronçon installé sur la rue Saint-Denis a particulièrement fait jaser depuis son installation à l’automne 2020.


JOËL LEMAY / AGENCE QMI

[…]

1 « J'aime »

Je trouve cette motion ridicule. Oui, il faut consulter lors de gros réaménagements comme le REV, mais à tout bout de champs. Il faudrait aussi consulter lorsque la rue est refaite à l’identique, car pour moi, ÇA, c’est problématique!
La motion ne risque pas de passer, mais je trouve ça complètement idiot… surtout venant d’un parti qui veut diminuer les employés de l’administration municipale.

1 « J'aime »

J’ai beaucoup de difficultés avec Ensemble Montréal. Leur position est complètement opposée à ma vision d’une ville a échelle humaine… Je ne comprends pas quel serait leur idéal. Tout garder à l’identique à tout jamais? Ça n’a aucun sens (selon moi)! Je trouve quand même important d’avoir une opposition, une balance du pouvoir. C’est juste qu’en ce moment, l’opposition semble juste vouloir plaire a une base de NIMBY archaïques.

1 « J'aime »

Ils n’ont pas de vision d’ensemble. Ils font juste s’opposer à tout ce que PM fait.

Je comprends la place de l’opposition dans un système politique mais je trouve qu’Ensemble Montréal ont juste l’air de chialer tout le temps et la face de leur parti (Lionel Perez) est l’opposé d’un politicien inspirant et rassembleur.

7 « J'aime »

Tu résume parfaitement ma pensée! Juste de façon un peu moins politically correct :wink:

Il faut dire que le parti est un peu un navire à la dérive et que ses membres n’attendent que de sauter dans la prochaine réincarnation du parti comme ils l’avaient fait en quittant “courageusement” Union Montréal pour rejoindre Coderre à l’époque. Le rôle de Perez c’est d’essayer de rappeler que l’opposition existe en s’opposant systématiquement aux décisions de l’administration mais pas nécessairement de rallier ces opposants au parti ou à une quelconque idéologie.

1 « J'aime »

Ils sont dans les limbes politiques en ce moment en attendant de pouvoir essayer d’avoir une grosse pointure pour se présenter aux élections de novembre… Être Denis Coderre je ne me présenterais même pas sous leur bannière.

Ensemble Montréal semble oublier qu’on construisait des pistes cyclables avant l’arrivée de Projets Montréal au pouvoir. On en faisait moins de cas parce que le REV est un projet plus gros et aussi parce que c’est ça qui nourrit les haters de Projet Montréal. Je garantis que si Denis Coderre redevient maire on aura des pistes cyclables quand même un peu partout.

Magnifique photo de J-F Savaria :star_struck::

image jfsavaria

La piste multi du Pont Jacques-Cartier est ouverte en hiver, vous-saviez? :bike:

5 « J'aime »

Pensez-vous qu’on aura droit en 2021 a des nouvelles annonces concernant d’autres branches du REV? J’ai le feeling que PM vont mettre la pédale douce a cause des elections municipales.

Il y a l’axe Viger/St-Antoine/St-Jacques qui a déjà été annoncé et Peel qui est en construction. Je crois que Peel va suivre son chemin sans opposition (on en parle nulle part dans les médias) et j’ai l’impression que ce sera relativement sans anicroche pour l’autre puisqu’on est pas des des quartiers à fort engagement public et forte influence médiatique.

Celà étant dit, par transparence il faudrait que les futurs axes du REV à rélaiser dans les 4 prochaines années soient annoncés. On va nécessairement leur poser la question et la réponse ne pourra pas être “on verra”.

Celle qui m’intéresse (personnellement, mais pour l’impact général aussi), c’est St-Zotique. Ce n’est pas officiellement le REV, mais la grogne dans la Petite-Italie était grosse l’an passée.

1 « J'aime »

Voici pourquoi certaines pistes cyclables sont mieux déneigées que les trottoirs

24h | Gabrielle Morin-Lefebvre | 21 janvier 2021 13H58


Camille Dauphinais-Pelletier/24h

Ce segment du Réseau express vélo (REV) sur la rue Lajeunesse dans Villeray était très bien déblayé le dimanche 17 janvier, alors qu’une couche de neige humide recouvrait encore le trottoir.

Si vous vous promenez à pied dans la métropole ces jours-ci, il se peut que vous ayez remarqué que certaines pistes cyclables sont mieux déneigées que les trottoirs même si elles sont moins achalandées que ceux-ci. Nous avons demandé à la Ville de Montréal de nous expliquer pourquoi; voici ses explications.

Les machines employées pour déneiger les pistes cyclables et les trottoirs ne sont pas les mêmes : la Ville ne peut donc pas envoyer toutes ses petites déneigeuses sur les trottoirs, puis ensuite s’occuper des pistes cyclables.

Les deux se font simultanément, mais comme il y a beaucoup plus de kilomètres de trottoirs que de pistes cyclables, ces dernières peuvent avoir été déblayées avant.

Le déblayage des pistes cyclables se fait aussi plus rapidement que les trottoirs, puisqu’elles sont typiquement plus larges et qu’elles contiennent moins d’obstacles à éviter que les trottoirs (boîtes aux lettres, sacs à ordures, plate-bandes, escaliers).

«On termine les pistes cyclables avant les trottoirs pas parce que nous avons décidé de le faire avant, mais parce qu’il y a moins de kilomètres à déneiger et que l’opération est plus simple», a d’ailleurs résumé le maire de Rosemont François-William Croteau, dans un commentaire Facebook publié le 25 novembre 2020, en réponse à une question à ce sujet.

Un citoyen nous a fait parvenir une photo de l'état de la piste cyclable versus celle du trottoir sur la rue Boyer près de l'intersection avec la rue de Bellechasse, dans l'arrondissement de Rosemont--La-Petite-Patrie lundi en début d'après-midi.
MARC LESSARD, COURTOISIE.

Un citoyen nous a fait parvenir une photo de l’état de la piste cyclable versus celle du trottoir sur la rue Boyer près de l’intersection avec la rue de Bellechasse, dans l’arrondissement de Rosemont–La-Petite-Patrie lundi en début d’après-midi.

La neige fond plus vite sur les pistes cyclables

Les pistes cyclables ont aussi l’air en meilleur état que les trottoirs pour des raisons physiques : l’asphalte retient davantage la chaleur que le béton des trottoirs, ce qui permet à la glace et à la neige de fondre davantage. Les bouches d’égouts dans la rue recueillent directement l’eau des pistes cyclables, tandis que sur le trottoir, des flaques peuvent se former, indique le maire.

«En aucun temps, le déneigement des pistes cyclables n’est priorisé à celui des trottoirs. Toutes les pistes cyclables qui sont déneigées en hiver le sont selon le même niveau de priorité que la rue sur laquelle elles se trouvent», martèle Marilyne Laroche Corbeil, relationniste à la division des relations médias de la Ville de Montréal.

Quelles sont les routes prioritaires?

Toutes les routes de Montréal sont effectivement classées en trois niveaux de priorité pour les opérations déneigement. Les voici, tels qu’identifiés par la Ville sur son site web :

  • Priorité 1 : les grandes artères, les accès aux établissements de santé et aux écoles, les circuits d’autobus prioritaires et voies réservées, les rues commerciales d’envergure (ex : Sherbrooke, Lacordaire, Henri-Bourassa)
  • Priorité 2 : les rues collectrices, les autres circuits d’autobus, les rues commerciales locales (ex : Cadillac, Bernard, Villeray)
  • Priorité 3 : les rues locales et les secteurs industriels (ex : De Normanville, Beausoleil, Rameau)

Les opérations de déneigement sont lancées par la Ville de Montréal dès que 2,5 centimètres de neige se sont accumulés au sol. Si l’accumulation est moindre mais que la chaussée et les trottoirs sont glissants, on fait simplement de l’épandage de sel et de pierre concassée.

4 « J'aime »

Le gouvernement fédéral met 400 millions sur 5 ans pour les pistes cyclacles

Le gouvernement du Canada annonce le premier fonds fédéral pour les pistes cyclables et les sentiers partout au pays

De : Infrastructure Canada

Communiqué de presse

Ottawa (Ontario) 12 mars 2021 – Les investissements dans le transport en commun renforcent les collectivités, aident les Canadiens à se déplacer de façon plus rapide, plus propre et plus abordable, et assurent de bons emplois aujourd’hui tout en ouvrant la voie vers la carboneutralité d’ici 2050. En investissant dans les sentiers et les pistes pour le cyclisme, la marche, les bicyclettes électriques hybrides, les scooters électriques et les fauteuils roulants, on donne à chacun la possibilité de sortir, d’être actif et d’avoir accès au transport en commun.

Aujourd’hui, l’honorable Catherine McKenna, ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, et le secrétaire parlementaire Andy Fillmore ont annoncé l’octroi de 400 millions de dollars sur cinq ans pour aider à la construction et au développement de réseaux de sentiers, de pistes cyclables, de pistes et de passerelles pour piétons. Il s’agit du premier fonds fédéral consacré à la mise en place du transport actif au Canada – alimenté par les gens – et il fait partie du plan du gouvernement du Canada visant à créer un million d’emplois, à lutter contre les changements climatiques et à bâtir une économie plus durable et plus résiliente.

Depuis 2015, les investissements du gouvernement du Canada ont contribué à la construction de près de 650 kilomètres de pistes de transport actif, de pistes cyclables et piétonnes et de sentiers récréatifs, dont les sentiers du parc régional du mont Grouse à Vancouver-Nord, la passerelle Flora à Ottawa, le prolongement d’une piste cyclable à Corner Brook, et une nouvelle piste cyclable le long du corridor Mine, Notch et Kingsmere à Chelsea, au Québec. À mesure que nous rebâtirons en mieux à la suite de la pandémie de COVID-19, nous augmenterons ces investissements judicieux qui soutiennent les Canadiens.

Le nouveau fonds de 400 millions de dollars fait partie de l’investissement de 14,9 milliards de dollars sur huit ans pour le transport en commun, présenté par le premier ministre Trudeau et la ministre McKenna le 10 février 2021. Le fonds soutiendra les collectivités à mesure qu’elles créeront des quartiers dynamiques, où les gens pourront vivre, travailler et jouer en toute sécurité. Le fonds aidera également les Canadiens vivant dans des communautés rurales et des endroits sans options de transport actif, en permettant de développer le potentiel dans ces communautés.

En plus de ce nouveau fonds, la ministre McKenna et le secrétaire parlementaire Fillmore ont également lancé un appel à la participation des intervenants concernant la première Stratégie de transport actif du Canada. La Stratégie sera alimentée par les commentaires du public et des principaux intervenants, y compris les provinces, les territoires, les municipalités, les communautés autochtones, les organismes sans but lucratif et les entreprises, et aidera le gouvernement fédéral à prendre des décisions d’investissement plus judicieuses afin de :

  • Soutenir les réseaux de transport actif de l’avenir;
  • Promouvoir des collectivités abordables, plus saines, où l’on peut se déplacer à pied et qui sont durables du point de vue environnemental;
  • Soutenir une meilleure collecte de données pour garantir des résultats mesurables.

Les investissements dans les infrastructures de transport actif permettront de bâtir des collectivités fortes dans l’ensemble du pays et d’offrir une meilleure qualité de vie à tous les Canadiens. Les sentiers sécuritaires qui sont reliés au transport en commun offriront aux Canadiens un plus grand nombre d’options de navettage qui réduisent les émissions et protègent l’environnement. Ensemble, nous construisons un pays plus propre, plus compétitif, plus inclusif et plus résilient pour les générations à venir.

Citations

« Les Canadiens aiment utiliser des pistes cyclables et des sentiers sûrs afin de se déplacer dans leurs villes et leurs villages. C’est un excellent moyen de rester en bonne santé, de profiter de la nature et d’avoir accès au transport en commun, et c’est bon pour l’environnement. Cet investissement permettra à un plus grand nombre de personnes de se déplacer à pied, à vélo, en scooter électrique, en fauteuil roulant et à bicyclette électrique. Il s’agit du premier projet national de ce type au Canada. »

L’honorable Catherine McKenna, ministre de l’Infrastructure et des Collectivités

« Aujourd’hui est un grand jour au Canada pour la lutte contre le changement climatique, la santé humaine et les collectivités où il fait bon vivre. Avec le lancement du fonds pour le transport actif et avec le soutien de la Stratégie de transport actif, plus de Canadiens que jamais pourront choisir le vélo, le patin ou la marche comme solutions sûres et agréables pour remplacer le transport motorisé. Aujourd’hui est le jour où nous mettons les réseaux de transport actif à la portée de toutes les collectivités. »

Andy Fillmore, secrétaire parlementaire de la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités

« Vélo Canada Bikes et les partisans du transport actif dans tout le Canada sont absolument ravis qu’un investissement aussi important dans le transport actif ait été réalisé. L’investissement fédéral d’aujourd’hui dans les infrastructures de transport actif entraînera d’importants avantages pour la santé, l’environnement, la société et l’économie de notre pays. »

Kate Walker, vice-présidente du conseil d’administration, Vélo Canada Bikes

Faits en bref

  • Depuis 2015, le gouvernement du Canada a investi plus de 130 millions de dollars dans 126 projets liés au transport actif dans le cadre du plan Investir dans le Canada. De plus, des centaines d’autres projets d’infrastructure financés par le gouvernement du Canada comprennent des éléments qui favorisent le transport actif.
  • Dans le cadre du plan climatique renforcé, Un environnement sain et une économie saine, le gouvernement du Canada a annoncé son intention d’élaborer la première Stratégie de transport actif du Canada et d’examiner différentes options pour créer davantage de sentiers pédestres, de pistes cyclables et d’autres infrastructures liées à la mobilité active. On a élaboré un cadre pour appuyer la collaboration des intervenants à l’élaboration de la Stratégie.
2 « J'aime »

À Pointe-aux-Trembles

https://montreal.ca/articles/la-friche-ferroviaire-decouvrez-le-plan-concept-du-parc-lineaire-3991

La friche ferroviaire : découvrez le plan concept du parc linéaire

Mis à jour le 12 mars 2021

Temps de lecture : 2 min

Vous voulez en savoir plus sur ce projet phare qui transformera le visage de Pointe-aux-Trembles ? Lisez ceci !

Aménager l’un des plus longs parcs linéaires de l’Île de Montréal

Le projet de la friche ferroviaire consiste à transformer l’ancienne emprise ferroviaire en l’un des plus longs parcs linéaires de l’île de Montréal. On y aménagera un sentier piétonnier et une piste cyclable bidirectionnelle de 4.25 km. Le long du parcours, on retrouvera quatre haltes de détente thématiques avec des supports pour vélos et du mobilier urbain. L’arrondissement installera aussi des panneaux de signalisation indiquant les points d’intérêt et les points de services dans les parcs. On bonifiera l’éclairage et réaménagera certaines intersections afin de permettre une circulation sécuritaire pour les piétons et cyclistes.

Ce projet urbain novateur viendra favoriser le transport actif, ajoutera un espace vert de qualité au secteur et deviendra sans aucun doute un lien fort pour le quartier.

Où se trouve la friche ferroviaire ?

La friche ferroviaire est le terrain de l’ancienne emprise ferroviaire qui marque le paysage de Pointe-aux-Trembles depuis plus d’un siècle. Elle s’étend de la 1ère à la 53e Avenue sur une longueur totale de 4,25 kilomètres, traversant ainsi le cœur du quartier.

Un projet mobilisateur

Le projet de la friche ferroviaire fait l’objet d’une inspirante mobilisation citoyenne. En effet, à l’automne 2016, un groupe citoyen se mobilise pour proposer la réalisation d’un projet de mise en valeur du site. Dès lors, l’arrondissement se penche sur le dossier et entame des discussions avec les instances concernées. Durant trois ans, le projet reste bien vivant, animé notamment par la volonté des citoyens qui organisent des corvées de nettoyage et de tonte sur le terrain.

Parallèlement, des rencontres de travail ont lieu entre l’arrondissement et le groupe citoyen afin de jeter les bases du projet. Une marche exploratoire est organisée afin de travailler le projet de concert avec la population.

En 2019, la Ville de Montréal et le service de transport de Montréal EXO ont conclu une entente de location. L’entente est pour une durée de vingt ans (environ 58 000$ indexable au coût de la vie par année), à partir du 1er janvier 2020, et couvre un peu plus de la moitié de la superficie de l’emprise ferroviaire.

Présentation du projet

L’arrondissement a dévoilé le 11 mars dernier, au cours d’une présentation publique virtuelle, le concept entourant le parc linéaire. La vidéo complète vous est présentée ci-bas.

Nous avons un projet transformateur qui est en voie de se réaliser chez nous, un beau projet, bien pensé. Nous avons hâte de tirer le plein potentiel de ce terrain incroyable qu’est la friche ferroviaire.

— Caroline Bourgeois, mairesse d’arrondissement

https://res.cloudinary.com/villemontreal/image/upload/v1615513807/portail/zqmnewzl4ktvqseaql8j.pdf

6 « J'aime »

Le vélo gagne du terrain, mais creuse le fossé


Photo: Photos Valérian Mazataud, Le Devoir
Des données compilées par Éco-Compteur font état d’une moyenne de 450 passages quotidiens sur la piste cyclable de la rue Saint-Denis entre le 7 janvier et le 15 février. Celle-ci a été mise en place l’an dernier dans le cadre du projet de Réseau express vélo, qui prévoit à terme l’aménagement de 184 kilomètres de voies cyclables protégées accessibles toute l’année.

Zacharie Goudreault
6 avril 2021

La pandémie a suscité une véritable frénésie autour du vélo, à Montréal comme dans plusieurs autres métropoles du monde, créant un besoin pour plus d’infrastructures cyclables. La Ville se retrouve toutefois devant le défi de devoir répondre à cette demande sans s’attirer les foudres d’une partie de la population.

La tendance à la hausse de ce mode de transport à deux roues ne date pas d’hier. Entre 2001 et 2016, le pourcentage des déplacements entre le domicile et le travail effectués à vélo sur l’île de Montréal a plus que doublé pour atteindre 3,6 %, selon des données colligées par la Communauté métropolitaine de Montréal. Ce pourcentage grimpe à 14,5 % sur le Plateau-Mont-Royal et à 8,8 % dans Rosemont–La Petite-Patrie, tandis qu’il diminue à mesure qu’on s’éloigne du cœur de la métropole.

La pandémie semble d’ailleurs avoir accru cet attrait pour le vélo. Des données de la firme Moneris font notamment état d’un bond de 32 % des dépenses pour l’achat et l’entretien d’un vélo au Québec en 2020.

« La pandémie a fait en sorte que, pour beaucoup de personnes, c’est devenu un moyen de transport facile et sécuritaire », constate Véronique Laurin, conseillère en mobilité durable chez Jalon MTL. L’organisme à but non lucratif est notamment à l’origine du projet de livraison par vélos-cargos Colibri, qui s’étend dans un nombre croissant d’arrondissements à Montréal. Le cas de la métropole québécoise est d’ailleurs loin d’être isolé, les projets cyclables se multipliant dans plusieurs villes d’Europe et d’Amérique latine, de même que chez nos voisins du Sud.

« Aux États-Unis, il y a un intérêt croissant pour la bicyclette. De plus en plus de personnes font du vélo pour aller travailler », explique au Devoir Daniel Piatkowski, professeur adjoint en planification communautaire et régionale à l’Université du Nebraska, à Lincoln, qui suit depuis 15 ans la progression de ce mode de transport dans ce pays.

Ce dernier a coréalisé ce mois-ci une revue complète de la littérature sur les conséquences économiques et sociales de l’utilisation du vélo comme mode de transport. Le document de 15 pages mentionne notamment que la création de pistes cyclables fait augmenter la valeur foncière des immeubles à proximité, générant « des recettes fiscales accrues » pour les villes. La pratique du vélo comme mode de transport peut aussi contribuer à lutter contre la pollution de l’air en réduisant les déplacements en voiture, peut-on lire.

La pandémie a fait en sorte que, pour beaucoup de personnes, c’est devenu un moyen de transport facile et sécuritaire.

— Véronique Laurin

Populaire été comme hiver

À Montréal, la pratique du vélo n’est d’ailleurs plus marginale, comme elle l’était auparavant. Des données compilées par Éco-Compteur, que la Ville de Montréal a fournies au Devoir, font état d’une moyenne de 450 passages quotidiens sur la piste cyclable de la rue Saint-Denis entre le 7 janvier et le 15 février. Celle-ci a été mise en place l’an dernier dans le cadre du projet de Réseau express vélo (REV), qui prévoit à terme l’aménagement de 184 kilomètres de voies cyclables protégées accessibles toute l’année pour relier différents secteurs de la métropole.

« Il y a une croissance de la place du vélo en ville, et il y a un besoin pour plus de sécurité et de confort pour les cyclistes », souligne au Devoir le responsable de la mobilité au comité exécutif, Éric Alan Caldwell. Ainsi, cet été, la Ville poursuivra le déploiement du REV, notamment rue Peel, tandis que de nouvelles voies cyclables devraient aussi voir le jour pour bonifier le « réseau local », indique-t-il en entrevue. De nombreuses rues piétonnes verront aussi le jour dans des artères routières de la métropole, comme ce fut le cas l’été dernier.

Une levée de boucliers

La place que la Ville devrait accorder au vélo dans les rues de Montréal ne fait toutefois pas consensus. L’an dernier, plusieurs projets de pistes cyclables ont créé une forte division entre les résidents. Le projet de REV rue Saint-Denis a notamment soulevé l’ire de certains commerçants, qui ont menacé de poursuivre la Ville. L’administration de Valérie Plante a aussi été contrainte, l’été dernier, d’annuler plusieurs projets de « voies actives sécuritaires » devant le mécontentement populaire, notamment parce que celles-ci impliquaient le retrait temporaire d’espaces de stationnement dans certaines rues.

Une situation qui ne surprend pas M. Piatkowski, qui constate que « la culture de l’automobile » complexifie le développement du réseau cyclable en Amérique du Nord. « Dans la plupart des endroits aux États-Unis, on a beaucoup trop de places de stationnement. Le retrait de certaines places n’aurait donc pas d’effet sur les automobilistes. Mais la perception que ça les affecterait est si forte que beaucoup de projets [de pistes cyclables] ne voient pas le jour », explique-t-il.

Dans ce contexte clivant, Jean-François Rheault, président-directeur général de Vélo Québec, presse la Ville de colliger plus de données sur les répercussions économiques et sociales de la congestion routière afin d’augmenter l’appui populaire au transport actif à Montréal.

« Il faut savoir bien documenter et informer les gens de ces choix-là, reconnaît M. Caldwell, qui promet d’agir en ce sens. Sinon, on est condamné à avoir une plus grande utilisation de l’auto solo, à avoir plus de congestion et de place occupée par l’automobile dans notre ville. Et on ne réglera aucun problème, ni pour la sécurité des cyclistes, ni pour la sécurité des piétons, ni pour une amélioration de notre environnement urbain. »

En outre, la Ville devrait impliquer davantage les résidents dans tout le processus de création de ses aménagements cyclables dans une optique de « codesign », croit Victor Char, conseiller en mobilité durable chez Jalon MTL. À cet égard, M. Caldwell promet de bonifier le processus de consultation encadrant la mise en place de ses projets de pistes cyclables afin d’obtenir « l’adhésion du plus grand nombre ».

« J’ai espoir que les gens vont se les approprier et ne vont pas voir ça comme des projets qui ne les concernent pas », souhaite l’élu de Projet Montréal, tandis que se profilent les prochaines élections municipales.

Le vélo est le mode de transport qui est appelé à avoir la plus grande croissance dans les prochaines années. Ça, c’est sûr et certain.

— Jean-François Rheault

4 « J'aime »

Je ne suis pas convaincu que plus de consultation aiderait à obtenir “l’adhésion du plus grand nombre”. Les consultations ont tendance à mobiliser les opposants d’un projet ; ce sont d’eux dont on entendrait parler, au détriment de la majorité silencieuse.

Je suis davantage partisan du geste fort, imposé. Souvent, après un an ou deux, les gens s’habituent à un changement et n’y pensent plus. Je soupçonne que ça sera le cas pour le REV : ça a fait réagir au début, la présence de nombreux cyclistes va vite entrer dans les moeurs et habitudes, si bien que dans quelques années les gens auront de la difficulté à croire qu’on ait pu se passer du REV si longtemps.

8 « J'aime »