Réseau cyclable de Québec - Discussion générale

Discussion générale, actualités et informations sur le réseau cyclable de Québec.

Renseignements sur le réseau cyclable :
https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/deplacements/reseau_cyclable/

Vision 2024-2034 des corridors Vélo cité

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150 kilomètres de corridors Vélo cité à Québec d’ici 2034

Maquette des bandes cyclables de la 4e avenue au coin de la rue des Peupliers.
Des bandes cyclables avec des bollards sont aménagées sur la 4e avenue.

La Ville de Québec souhaite ajouter à son réseau cyclable 150 km de corridors Vélo cité d’ici 2034. Les 90 premiers kilomètres devraient voir le jour d’ici 5 ans et coûter 29 millions de dollars.

Ultimement, la Ville souhaite que les corridors Vélo cité desservent 85 % des quartiers et que la moitié des résidants soient à moins de 400 mètres d’un corridor. L’objectif est aussi de rejoindre 77 établissements scolaires.

Le tracé à préciser

L’administration municipale annoncera plus tard quels tronçons seront aménagés en 2024. Elle confirme son intention de commencer par le corridor reliant Charlesbourg au centre-ville tel qu’annoncé en décembre. Ce dernier sera mis sur pied graduellement, en six tronçons aménagés de 2024 à 2026.

Carte de la ville de Québec montrant les intentions, sans préciser les tracés précis qui seront empruntés par les corridors Vélo cité.

Cette carte montre les intentions de la Ville, sans préciser les tracés précis qui seront empruntés.

Treize autres axes seront développés. Pour établir ses priorités, la Ville s’appuie sur les données de l’Enquête Origine-Destination et sur une analyse de la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal.

Les rues empruntées par les corridors seront déterminées suivant plusieurs critères, dont le dénivelé, la présence d’intersections complexes, les impacts sur le stationnement et les commerces, ainsi que la complexité des travaux requis.

En conférence de presse, des responsables municipaux ont confirmé que le prolongement du corridor Vélo cité du chemin Sainte-Foy vers la place D’Youville ne se ferait pas cette année.

Sept critères distinguent les corridors Vélo Cité des pistes cyclables traditionnelles :

  • Une largeur suffisante permettant le dépassement ou l’accompagnement
  • Une identité visuelle forte et distincte
  • Une piste généralement séparée de la circulation automobile
  • Une conception permettant un entretien hivernal et une ouverture à l’année
  • Des aménagements confortables et sécuritaires pour les types de cyclistes
  • Un accès direct, efficace et rapide aux principaux lieux d’activités
  • Une programmation des feux de circulation adaptée aux besoins de transports actifs

Pas pour les plus crinqués

En conférence de presse, les responsables de la Ville ont répété à plusieurs reprises que ces 150 kilomètres additionnels de corridors Vélo cité ne s’adressent pas seulement au « cliché du cycliste en lycra ».

On ne travaille pas pour les plus crinqués , a notamment déclaré Véronique Samson, conseillère en planification du transport. Elle a expliqué que la Ville souhaitait surtout offrir une option aux gens qui pourraient utiliser le vélo plus souvent si c’était plus sécuritaire.

Le conseiller et vice-président du comité exécutif, Pierre-Luc Lachance, a insisté pour rappeler que les futurs tronçons cyclables seraient pour les cyclistes de tout acabit et pas seulement ceux avec des vélos de plusieurs milliers de dollars .

On vise les gens qui vont à la bibliothèque, des enfants qui vont pouvoir aller à l’école [à vélo].

Une citation de Pierre-Luc Lachance, conseiller et vice-président du comité exécutif à la Ville de Québec.

Le maire Bruno Marchand a également tenu à préciser que l’ajout de corridors Vélo cité avait aussi des bénéfices pour les piétons, en créant une zone tampon avec les voitures, et pour les conducteurs, en réduisant le nombre de voitures sur la route.

Bruno Marchand et Pierre-Luc Lachance en conférence de presse.

D’après le maire, « il faut casser, en matière environnementale et même en matière de santé, cette idée qu’on doit être un supra-athlète » pour se déplacer à vélo.

Faut casser en matière d’environnement l’idée que si on ne prend pas le vélo on est un mauvais citoyen. Ce n’est pas vrai. Je prends ma voiture et je vais continuer de la prendre. L’objectif ici, c’est d’offrir du choix aux gens, a-t-il déclaré.

Inquiétudes du côté de l’opposition

L’intention peut être bonne, mais il y a un paquet de paramètres qu’on ne connaît pas, a lancé Stevens Mélançon, d’Équipe Priorité Québec après la conférence de presse. Les stationnements, l’impact sur les rues, l’impact sur tout ce qui s’appelle l’environnement, les tracés, le budget pas attaché. On joue toujours dans le même film, s’exaspère-t-il.

Le chef de l’opposition à l’Hôtel de Ville, Claude Villeneuve, admet que l’intention est bonne, mais que le dossier est très mal travaillé.=

Le maire n’avance pas à visage dévoilé et où il y a un certain catimini qui est en place. On dit qu’on veut le faire avec les citoyens, le maire a été très évasif [dans sa présentation]

Une citation deClaude Villeneuve

Il dénonce par exemple le fait que l’appel d’offres pour l’aménagement d’une portion du corridor entre Charlesbourg et le centre-ville soit déjà publié, sans discussion avec les citoyens.

D’après cet appel d’offres, on comprend que la 4e avenue, qui est une grande connectrice, va devenir sens unique, mais seulement entre la 22e et la 25e , souligne-t-il, déplorant que peu de consultations aient été faites, malgré les impacts sur le transport en commun et la circulation.

Un tournant majeur

Présent lors de l’annonce, Alexandre Turgeon, directeur général du Conseil régional de l’environnement de la région de la Capitale-Nationale, se réjouit.

Alexandre Turgeon.

Alexandre Turgeon, directeur général du Conseil régional de l’environnement de la région de la Capitale-Nationale

On a un devoir au nom de la mobilité, pour réduire la congestion, de revoir le partage de cet espace public et on est très contents, a-t-il déclaré, soulignant tout le sérieux de l’équipe de fonctionnaires qui travaillent sur la vision de la mobilité active à Québec.

Angèle Pineau-Lemieux, porte-parole d’Accès transports viables, a elle aussi tenu à souligner un tournant majeur de la Ville.

On le sait, pour beaucoup d’usagers, c’est encore un frein, adopter le vélo ou la marche à Québec […] donc je pense qu’aujourd’hui avec le plan qui est présenté […], on vient se donner le rattrapage dont on avait besoin, croit-elle.

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Autre article de La Presse sur l’annonce

Je n’aurais jamais cru voir le jour où Québec investirait presque autant que Montréal pour un réseau cyclable de qualité.

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Au Téléjournal de Québec

150 kilomètres de corridors Vélo cité à Québec d’ici 2034

La Ville de Québec souhaite ajouter 150 km de corridors cyclables d’ici 2034, qui s’ajouteront au réseau existant. Les 90 premiers kilomètres devraient voir le jour d’ici 5 ans, avec un budget de 29 millions de dollars.

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Les commerçant de la rue saint-Denis ont subit des lourdes pertes suites à la construction du REV.

Oh attendez, c’est exactement l’inverse qui est arrivé. Les commerçants n’ont pas à craindre les infrastructures cyclables. Elles leur sont infiniment plus bénéfique que le status quo automobile.

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J’ai bien hâte d’avoir plus de détails sur les axes proposés.

J’ai vécu trois ans à Québec et je ne comptais plus les F150 ou autres Jeep Wrangler qui m’ont frôlé à vélo sur le chemin Sainte-Foy, parfois en abaissant leur fenêtre pour m’inciter à dégager de la route, le tout ponctué de quelques sacres bien sentis.

C’est rafraîchissant de voir que la ville commence à considérer le vélo comme un moyen de transport, pas seulement un passe-temps en famille le dimanche sur le bord du fleuve.

Par contre, la topographie particulière de Québec nécessitera l’ajout d’ascenseurs pour passer de la basse-ville à la haute-ville, car pour avoir emprunté la côte Salaberry pour revenir du travail plus souvent qu’à mon tour, c’est suffisant pour décourager la majorité des gens! Si on veut réellement effectuer un transfert modal, ce sera un aspect crucial à ne pas négliger.

Je me demande d’où vient le chiffre de 30 millions de dollars, mais ça me semble très optimiste pour 150 km de pistes protégées de style REV. À se demander ce qu’on attendait!

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Il y a déjà plusieurs pistes cyclables protégées déjà construites dans ce réseau

Par exemple, le corridor des Cheminots travers, Charlesbourg, Lebourgneuf, Wendake et la Haute St-Charles (banlieue nord).
Pistes cyclables (quebec.qc.ca)

J’imagine que le 30M$ va être utilisé pour lier ces axes ensemble.

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Comme cette rampe mécanique à Trondheim en Norvège!

C’est une ville nordique :wink:

Trondheim experiences moderate snowfall from November to March. There are on average 14 days each winter with at least 25 cm snow cover on the ground and 22 days with daily minimum temperature −10 °C (14 °F) or colder.

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Ça serait aussi une bonne occasion de bonifier le système àvélo. Rendre les vélo électrique accessible au cyclistes occasionnel qui ne pourrait pas se justifier d’en acheter un pourrait faire toute la différence pour changer les habitudes dans une ville pentu comme Québec.

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Reportage de Radio-Canada Québec

De nouveaux tronçons Vélo cité à l’essai cet été

La Ville de Québec a dévoilé les chantiers qui mobiliseront ses équipes cette année.

Le maire est en mission à Boston. Il veut s’inspirer de ce qui se fait là-bas

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41 nouvelles stations et 520 nouveaux vélos pour le service de vélopartage à Québec
Aussi, 50% des stations sont électrifiées pour recharger les vélos sur place. Donc, des stations permanentes!

Il y a de la pression pour offrir le service toute l’année. Comme la flotte est à 100% électrique, la performance des batteries pourrait être un frein. Ce sont les mêmes vélos que Bixi, des E-Fit de PBSC fabriqués par Devinci

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