Le pantographe me semble très bas! Il est presque fermé.
Malgré qu’elle semble datée du 22 janvier dernier, cette “actualité” vient tout juste d’apparaître sur REM.info.
Début des tests du REM, un métro léger sans conducteur
LE REM EN SERVICE | Publiée le 22 janvier 2021
Le REM sera un métro léger 100 % automatisé. Il n’y aura aucun conducteur à bord. Des tests doivent donc être effectués pour s’assurer que toutes les composantes du système fonctionnent à 100% avant la mise en service. Ces tests ont débuté en décembre 2020.
Explication de ce qu’est un système de transport collectif automatisé et cap sur les tests à venir en 2021!
Comment fonctionne un métro sans conducteur?
Les niveaux d’automatisation
Il existe plusieurs niveaux d’automatisation. Le REM sera 100 % automatisé de grade GoA 4, soit le niveau maximum. Le métro de Montréal, à titre d’exemple, est de niveau GoA 2.
Le REM sera donc piloté et surveillé en permanence depuis un centre de contrôle.
Le centre de contrôle, c’est le cerveau des opérations. C’est là que s’organisent les mouvements des voitures en fonction des horaires. Le centre de contrôle du REM sera situé sur le site de la station terminale Brossard. Du personnel attitré aux opérations y sera en poste 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Comment le centre de contrôle gère-t-il les mouvements des voitures?
Des balises pour connaître la position des rames en tout temps
À la base de l’automatisation d’un système de transport collectif se trouve cette notion toute simple : chaque rame, formée de quatre voitures pendant les heures de pointe et de deux voitures hors des heures de pointe, doit savoir où se positionner. C’est pourquoi des balises sont placées tout le long du tracé. Ces balises permettent à l’ordinateur de bord des voitures de connaître leur position au millimètre près et de déterminer leur vitesse, avec une précision chirurgicale. Cette information est transmise en continu au centre de contrôle par des antennes sur les voitures.
En sachant la position des rames, l’ordinateur du centre de contrôle peut déterminer la distance nécessaire pour qu’une voiture puisse s’arrêter de façon sécuritaire et pour éviter les conflits avec la voiture qui la précède et celle qui la suit. Une fois ce niveau de sécurité de base assuré, une fenêtre de placement des voitures est calculée. Les déplacements des voitures sont ensuite régulés et ajustés automatiquement dans cette fenêtre pour assurer que l’horaire est respecté.
C’est aussi le grand avantage d’un système automatisé : il permet d’adapter, en temps réel, la fréquence de passages des voitures pour répondre à l’achalandage.
Ces systèmes assurent également un niveau de fiabilité et de sécurité parmi les plus élevés au monde. On les retrouve depuis une vingtaine d’années sur plusieurs lignes à Paris, Rome, Barcelone, Copenhague, Dubaï, Tokyo, Séoul, Singapour, mais aussi à Vancouver.
Des tests en conditions réelles
Où se dérouleront les premiers tests?
Les premiers tests du REM en mode automatisé sont menés sur la Rive-Sud, sur une section du tracé du REM de 3,5 km, entre la station Brossard et le boulevard Milan environ. Cette zone précise est nommée « segment représentatif ».
Toutes les composantes du système (télécommunication, système électrique, etc.) y seront testées en 2021, dans des conditions climatiques variées. Une autre période de tests de plusieurs mois précédera la mise en service sur chaque tronçon.
Sur le segment représentatif, dans un premier temps, la voiture circulera à basse vitesse sur les voies pour valider le positionnement des balises. Cette étape vise à s’assurer que la voiture est capable de reconnaître sa position automatiquement. C’est seulement à partir de ce moment que le mode automatique sera enclenché. Dès lors, la voiture ira de plus en plus vite… passant de 3 km/h à environ 90 km/h puis 100 km/h !
© Alstom / C. FleuryNe soyez pas surpris : même si le REM est un système sans conducteur, un opérateur ainsi qu’une équipe de test seront à bord pour les essais. Cet opérateur pourra conduire le REM, au besoin, à partir d’un poste de contrôle situé à bord de la voiture. Dès que le mode automatique sera enclenché, par contre, c’est le centre de contrôle qui prendra les rênes de la voiture.
Quelles sont les composantes qui seront testées en 2021?
Pour assurer la sécurité des usagers et préparer la mise en service, de multiples composantes seront testées en 2021, dont :
- Alimentation en énergie (énergie de traction, gestion de l’alimentation par les sous-stations électriques, position du pantographe sur le câble électrique qui alimente les voitures, appelé caténaire)
- Accélération et freinage des voitures
- Précision d’arrêt entre les voitures et les portes palières
- Qualité du confort de roulement, pour s’assurer de l’absence de heurts ou de vibrations
- Communications pour les passagers à bord des voitures
- Système de détection d’intrusion sur les voies
© Alstom / C. Fleury
Plus d’une centaine de normes de sécurité et d’exigences techniques doivent être respectées avant de pouvoir opérer un système de transport collectif automatisé. Ces normes touchent les bâtiments, les voies ferrées, l’électricité, etc. Les experts du REM et des deux consortiums du projet, NouvLR et GPMM, doivent donc s’assurer que toutes les normes applicables et exigences seront atteintes pour la mise en service du tronçon entre la station Brossard et la Gare Centrale, prévue au printemps/été 2022.
Le Réseau express métropolitain testé sous toutes ses coutures pendant 13 mois
Le Courrier du Sud | 14 février 2021 | Par Geneviève Michaud
Deux voitures du REM ont circulé pour la première fois à Brossard le 27 janvier. (Photo : Gracieuseté – Alstom/C. Fleury)
Amorcée à la fin de 2020, la période de tests du Réseau express métropolitain (REM) s’échelonnera sur environ 13 mois et permettra de tester dans diverses conditions climatiques chacune des composantes du premier métro léger entièrement automatisé au Québec, qui circulera à la fois en surface, en souterrain et sur des structures surélevées.
Un premier train constitué de deux voitures a ainsi circulé sur la Rive-Sud le 27 janvier et des passages seront de plus en plus fréquents au cours des prochaines semaines sur ce tronçon de voies représentatif de 3,5 km situé entre la station Brossard et le boul. Milan.
«On retrouve sur ce tronçon de 3,5 km toutes les composantes du système automatisé qui vont se retrouver sur les 67 km de voies du REM, de même que deux stations équipées de portes-palières, Brossard et Du Quartier», explique la conseillère communications et relations médias Emmanuelle Rouillard-Moreau.
Parmi ces composantes, on note entre autres les balises installées sur les rails et qui enverront toute l’information pertinente au centre de contrôle, situé à Brossard, ainsi que le pantographe situé sur le train, qui fait la connexion avec le caténaire, permettant l’alimentation en électricité.
«C’est tout un exploit de construire un réseau de transport complet, un réseau digne de notre époque, en quatre ans seulement.»
– Emmanuelle Rouillard-Moreau, conseillère communications et relations médias
Les équipes testeront ainsi divers éléments du réseau, soit l’alimentation en énergie; l’accélération et le freinage des voitures; la précision d’arrêt entre les voitures et les portes palières; la qualité du confort de roulement; et les communications aux passagers à bord des voitures.
«On va tester l’arrêt des voitures, leur départ, le freinage brusque, etc.», ajoute Mme Rouillard-Moreau.
Un opérateur conducteur ainsi qu’une équipe de test seront à bord pour les essais, mais le mode automatique sera également testé à partir du centre de contrôle.
Première en Amérique du Nord
Les portes-palières ont été installées au cours des dernières semaines aux stations Brossard et Du Quartier. (Photo : Gracieuseté)
La période de tests permettra aussi de mettre à l’épreuve les portes-palières, qui équiperont pour une première fois en Amérique du Nord un projet de transport collectif d’ampleur. Ces portes vitrées situées le long des quais des stations séparent le quai des voies, s’ouvrant automatiquement et uniquement lorsque le métro est arrêté en station.
Utilisées dans les plus grands réseaux de transport collectif de la planète, comme à Londres et à Paris, les portes-palières permettront d’augmenter la sécurité des usagers, de limiter les interruptions de service, d’améliorer la fluidité pour entrer et sortir des wagons, et de minimiser les pertes thermiques entre les voitures et les stations.
Les portes-palières qui ont été installées dans les dernières semaines aux stations Brossard et Du Quartier ont déjà été testées en conditions réelles et dans un laboratoire au Québec pour démontrer leur capacité à fonctionner durant les hivers québécois. Un prototype équipé de seuil chauffant a effectué plus d’un million de cycles (ouverture-fermeture) en conditions réelles durant l’hiver 2019-2020, confirmant ainsi un bon comportement par grand froid, verglas et neige.
Les travaux avancent
Si les tests se déroulent très bien pour l’instant, aux dires de la conseillère communications et relations médias, les travaux des trois stations brossardoises avancent bien.
«Ç’a été très rapide pour la station Panama, soutient Emmanuelle Rouillard-Moreau. Les portes-palières ont récemment été installées et les travaux intérieurs vont commencer bientôt, tandis que les travailleurs s’occupent de la finition à la station Brossard.»
Premières portes-palières pour un projet collectif d’ampleur en Amérique du Nord? Il n’y en avait pas sur la nouvelle ligne à Ottawa?
13 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Métro - Discussion générale
Déniché sur Twitter. Je regarde le fil Twitter de ce camionneur depuis quelques temps à travers ses tournées au Canada & aux USA. Il a passé sur l’A-10 au bon moment.
Belle trouvaille ! Je regarde souvent les caméras du MTQ et de la devisubox, mais il faut croire que la tram n’aime pas être filmé.
Les voitures viennent de faire une petite sortie le long de la 10.
Elles ne sont pas trop trop évidentes à attraper…
Voici le clip d’une rame en mouvement (j’ai converti un mp4 en gif…). Je trouve la progression impressionnante (même si les voitures n’atteignent pas encore des pointes de 100 Km/h… ).
Quelqu’un sait s’il y a des heures dans la journée où il est plus facile de l’apercevoir?
Je ne connais malheureusement pas l’horaire des passages de ces voitures.
Par contre, je peux te dire qu’elles étaient sorties et aux abords de la station Du Quartier, vers 16h00 aujourd’hui…
Devisubox
Selon tes 2 dernières observations, on dirait qu’elles roulent surtout après 15h.
C’est ce que je me suis dit aussi
À défaut de voir les voitures roulées durant une tempête de neige, elles roulent bien par temps froids !
Mardi je suis passé vers 14h15h en direction est sur la 10 et j’ai pu rouler à côté d’une rame durant quelques secondes! En vrai elle a plus de classe que je pensais.
J’ai donc vu 2 systèmes de métro léger en quelques jours: Le REM et le O-Train de Ottawa!!
Les opérateurs des caméras du MTQ gardent un oeil sur les voitures du REM.
Elles font présentement une sortie sur le bord de la 10, à Brossard…
Cool ! Est-tu employé du MTQ ou du REM ? Tu semble toujours être bien timé pour voir la rame sur les caméras !
Lol ! Non, pas vraiment. Mon travail n’est malheureusement pas relié aux domaines des TEC, transports, ingénierie, urbanisme ou architecture. Par contre, je savoure et j’adore les infos/photos partagées par les forumeurs d’Agoramtl.
Je suis juste un “geak” (comme bien d’autres) de l’avancement des travaux du REM (phase 1 )… et de plusieurs autres projets qui m’intéressent dans le Grand Montréal.