REM - Matériel Roulant

It seems like it’s not the blank tests, unless they plan to keep the trains at 4 car length

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La période de pointe du matin se termine à 9h30

9h49, encore une rame à 4 voitures en direction Gare centrale.

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À 6h30, ils ont fait arrêter 4 trains de voitures à l’île des Sœurs. Je me demande s’ils font juste des tests après le travail qui a été fait, et s’ils prévoient de faire des tests à blanc après cela.

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Personnellement, je ne me souviens pas d’avoir entendu énormément de critiques jusqu’à récemment. Les critiques initiales venaient surtout du milieu académique et critiquaient la gouvernance du projet (ce que je trouve valide personnellement). Mais pas de critique majeures sur le tracé ou le mode. En fait beaucoup de gens dans les milieux politiques et médiatiques avaient exactement la même attitude: enfin un nouveau projet qui avance!

Les critiques on vraiment commencé avec l’annonce du REM de l’est et honnêtement, CDPQI a perdu beaucoup de crédibilité en affirmant qu’une insertion souterraine sur René-Lévesque allait faire s’effondrer les gratte-ciels. Ça et l’attitude c’est à prendre ou à laisser des dirigeants de l’institution. L’opposition de presque touts les experts en mobilité sur le projet n’a pas aidé non plus. Le résultat c’est que les enjeux du REM de l’est ont fini par faire baisser la cote d’amour envers le REM initial.

Puis les retards par dessus retards de l’ouverture du REM on commencé à user la patience des gens et maintenant l’enjeu du jour c’est le bruit (qui n’est pas mineur). C’est sur que le jour ou il va ouvrir les critiques vont se faire plus rares. Mais personnellement, je constate que somme toute le REM a été un des projets majeurs en Amérique du Nord les moins contesté. On est loin d’une situation du genre California HSR.

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I asked my contact what they expect the process to be to deal with the noise issue. They assumed it would look something like the following:

  • Evaluate the surface finish of the track to confirm that it conforms to standard (a rougher track makes more noise) and perform resonance testing on the track. If the surface finish is not up to standard, then SNC will peform the grinding work to bring it back to spec. If there is excessive vibration in the track, then they will need to mitigate it.

If the track is found to be compliant, the CDPQi has the following options:

  • Grind the track further to make the track exceptionally smooth faster
  • Use extra lubrication at the problem areas
  • Place noise barriers
  • Reduce speeds

Now, they don’t believe that the CDPQ would immediately go for the noise barriers because according to the source, these projects produce substantially more noise when they are new and the tracks haven’t been sufficiently worn down. They estimate based on their experience it takes 6 months of fully loaded passenger service to get to that point. Obviously, in this case they cannot wait 6 months to prove it’s compliant after wear in and they don’t know exactly to which degree to which the break in will reduce the noise. Based on the images shared here, they may be somewhere in the testing of the resolutions before needing to move to the more substantial changes like noise barriers or reduced speeds.

Also fun note, apparently they have a requirement where in service the train itself shall not make more than 90dB, with or without mitigation measures in place at any speed.

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Je viens de voir dans la courbe Smith passer en même temps, une rame du REM, un train Siemens de Via Rail et un train d’exo
Pas assez rapide pour prendre une photo

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Le bruit devait être INFERNAL! :face_with_peeking_eye:

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Des réponses au texte de Mme Gervais-Vidricaire

Place aux lecteurs | L’inacceptable bruit du REM


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Le tracé du REM, près de la station de L’Île-des-Sœurs

La lettre de Marie Gervais-Vidricaire sur le bruit du REM, publiée le 12 juin, a fait réagir nos lecteurs, tant ceux incommodés par le grincement des rails que par ceux qui s’accommodent des inconvénients de la vie urbaine.

Publié à 0h48 Mis à jour à 13h00

Lisez la lettre de Marie Gervais-Vidricaire

Important de se mobiliser

Je suis tout à fait d’accord avec vous. Je suis moi-même très en colère. Ma conjointe et moi avons acheté une propriété à la Pointe-Saint-Charles sur la rue Sainte-Madeleine, probablement à moins de 700 m des voies du REM longeant le Costco. La qualité de vie de l’ensemble du quartier à l’est de Wellington et au nord de l’A15 est menacée. Lorsque les passages sont fréquents, nous nous croyons au bord d’une autoroute bruyante. Nous craignons que l’administration du REM et la CDPQ fassent moins que le minimum requis pour minimiser leurs dépenses. Il est plus qu’important que les gens se mobilisent face à cela.

Philippe Ménard, Montréal

Nuisance sonore

Je suis résidente de L’Île-des-Sœurs et même si je suis à une certaine distance du REM, je suis surprise du bruit causé par les tests en cours. Le bruit de frottement des roues sur le rail est très amplifié par la hauteur. C’est une nuisance sonore importante.

Sylvie Goulet, Île-des-Sœurs

Il faut assumer

S’acheter une propriété en juillet 2021 à 300 mètres du REM, on peut se douter qu’il y aura du bruit dans son salon. C’est un risque qu’il faut maintenant assumer. Ça suffit de blâmer les autres alors que le risque de bruit était évident. Assumez votre décision, madame, et ne blâmez pas les autres. Sinon, déménagez…

François Daviault

Impossible de discuter

Je demeure à la résidence Ambiance de L’Île-des-Sœurs et je me demande si le REM va passer dans la maison ! Quand je suis sur le balcon, je dois interrompre ma conversation au téléphone pour le laisser passer !

Madeleine Perron

Vous allez vous habituer

Les « chialleux » qui ont acheté en toute connaissance de cause (comme à Dorval et les avions) près du REM pour donner plus de valeur à leur propriété, s’étonnent maintenant du bruit. Sortez de votre cour et allez voir à Toronto, Vancouver, Bangkok, Oslo et dans plusieurs villes européennes. C’est ça vivre en ville, avec ses avantages et ses inconvénients. Vous allez vous habituer. Je le sais d’expérience avec trois lignes d’autobus qui passent dans ma cour du matin au soir, en plus d’une piste cyclable très populaire. La première année, c’était l’enfer, maintenant je ne les entends plus. Les chiens qui jappent et les jeunes qui gueulent me dérangent davantage.

Hélène Lamontagne

Nouvel environnement

Quoiqu’écologiquement efficace, le train électrique n’est pas sans bruit, ce qui cause certains ennuis. Il est évident que la construction d’une voie de circulation ferroviaire aérienne, laquelle passe par des agglomérations déjà établies, n’est pas sans créer un changement d’environnement quant au niveau de décibels ajoutés. Si l’on veut un mode de circulation silencieux, même le train sur pneus n’est pas la solution : on n’a qu’à fréquenter le réseau de trains souterrains du métro de Montréal pour s’en rendre compte. C’est peut-être difficile à accepter, mais une voie ferrée aérienne fera toujours du bruit. Quant à l’enfouissement sous le canal de Lachine, soyons réalistes : le coût aurait été décuplé ! Avec le temps, tout comme pour ceux qui vivent à proximité des voies ferrées dans la belle province, ce bruit fera partie de votre environnement sonore.

Michel Leclerc

Il y a des solutions

C’est pourtant possible d’avoir un train de banlieue qui ne fait presque pas de bruit. Nous en avons eu récemment la preuve dans la banlieue de Malaga, en Espagne. Le train de banlieue de Malaga (électrique !) qui longe la Costa del Sol, de Malaga à Fuengirola, passait juste derrière l’immeuble où nous logions tout le mois d’avril. Il passait toutes les 20 minutes et c’est tout juste si on l’entendait quand nous étions dehors tout près. Jamais nous ne l’avons entendu de l’intérieur, même pas sur la terrasse située en façade de l’immeuble. Il y a donc des solutions à cette pollution sonore… et des municipalités/gouvernements qui les appliquent.

Pierre Dupuis

Il y aura toujours des mécontents

J’habite à L’Île-des-Sœurs à 300 mètres également et je n’entends absolument rien ! Avant de dire que la technologie est obsolète, il faudrait peut-être leur laisser le temps d’évaluer des mesures d’atténuation du bruit ! Nous sommes très chanceux que la Caisse de dépôt ait eu la vision d’investir dans un projet aussi ambitieux et écologique ! Il y aura toujours un 5 % de mécontents, mais il ne faut quand même pas oublier les autres 95 % qui sont et seront très contents !

Sarah Maude Larose

Retour dans le passé

En tant que citoyenne de Pointe-Saint-Charles, je partage les commentaires concernant le bruit engendré par le REM. Il est invraisemblable d’avoir conçu un train si bruyant. On a l’impression de faire un retour dans le passé.

Monique Bouthillier

Analyses à faire

Le bruit du REM est un sujet d’inquiétude et de frustration pour plusieurs. Je le comprends. Agissons de façon professionnelle en établissant le niveau du bruit généré par le passage des wagons du REM, en déterminant le niveau de bruit acceptable pour un environnement paisible urbain, en déterminant l’écart entre ces deux niveaux de bruit et, enfin, en définissant les mesures de mitigation nécessaires, murs antibruit ou autres. Tant et aussi longtemps que le blabla sur le bruit du REM ne sera pas remplacé par des analyses et des pistes de solutions techniques avec des lectures en décibels, tout cet exercice sera futile et théorique.

Emile Sayegh, architecte

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La dernière opinion correspond pas mal à mon état d’esprit. On peux tu avoir une vraie analyse et ce baser sur des faits.

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Je ne sais pas si la CDPQi a reçu de nouvelles voitures ces derniers jours, mais je viens de voir passer une voiture dont les sièges sont encore couverts de plastique bleu.

La fréquence des passages semblent être aux 3m30s ce matin

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J’étais à côté des rails à ce moment, avec ma conjointe. On a passé pas mal de temps à ce niveau:

Notre avis subjectif du bruit: nous avons trouvé les trains très silencieux. Bien sûr, ce n’est pas une courbe, nous ne sommes pas en hauteur, et nous ne vivons pas là, donc ça vaut ce que ça vaut.

Le mouvement du REM semble avoir relativement peu de bruit mécanique désagréable. Ça me faisait plus penser à un fort bruit de vent. Ce qui se remarque un peu plus, c’est la vibration du reste de la quincaillerie sur le viaduc.

Les autres trains sont pas mal plus bruyants. Le “tak-tak” classique d’un train, le bruit aigu des roues sur les rails, le bruit de la locomotive (particulièrement une qui accélérait pour sortir du centre-ville, je ne sais pas c’est quel train).

Les avions qui passent au dessus du Plateau chez nous le soir sont beaucoup plus bruyants. Les planches à roulette sur ma rue qui vont au skateparc sont beaucoup plus bruyantes.

Bref, le REM est définitivement un bruit urbain de plus à gérer, mais je crois que ça s’intègre dans les bruits de la ville. Le REM n’est cependant pas dans mon quotidien, donc faut relativiser ma vision des choses :slight_smile:

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A voir la photo, je crois que ce n’est pas le lieu où les habitants se plaignent du bruit. Beaucoup de gens ici sur le forum vont à cet endroit pour écouter le son, mais je crois que les habitants qui se plaignent n’habitent pas là. De ce que j’ai compris, c’est plutôt sur la canal directement… le bruit semble voyager vers l’Ouest et prendre de l’ampleur lorsque les trains passent au dessus le canal Lachine…

Il ne faut pas oublier que le Canal Lachine (le parc) était assez paisible comme lieu. Des murs anti-bruit pourraient régler le problème du son qui voyage. Cependant, j’exigerais un design plus haut de gamme et distinct pour la passage au dessus du Canal puisqu’il d’agit d’un lieu patrimoniale. La CDPQInfra a déjà assez fait de dégât visuel dans ce coin…

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Une couleur écarlate ou ocre pour rappeler le bâti ferroviaire et industriel du canal?

Les plaintes pour le bruit viennent principalement des personnes résidant dans les condos Gallery dans Griffintown et dans le secteur de Pointe-Saint-Charles près du centre d’entretien des trains exo

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Le REM, notre voisin exemplaire

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Vue aérienne du REM près de l’île des Sœurs


Vincent Brousseau-Pouliot
Vincent Brousseau-Pouliot La Presse

Le REM n’a pas encore transporté son premier passager que, déjà, une question importante se pose : fait-il trop de bruit ?

Publié à 1h10 Mis à jour à 5h00

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Des résidants de Griffintown, de Pointe-Saint-Charles et de l’île des Sœurs se plaignent du bruit du nouveau Réseau express métropolitain (REM), propriété de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui fait des tests sans passagers depuis des semaines.

La Caisse dit vouloir être un « voisin exemplaire ». « On est là pour les 100 prochaines années. L’un de nos principes, c’est d’être un voisin exemplaire, un voisin qui crée de la valeur et non des désagréments aux riverains », dit Harout Chitilian, vice-président aux affaires corporatives de CPDQ Infra, filiale de la Caisse qui est propriétaire majoritaire du REM.

On salue cette intention du REM d’être un « voisin exemplaire ».

Le problème, c’est que tout le monde n’a pas la même définition de « voisin exemplaire ».

Pour l’instant, CDPQ Infra, qui fait des tests de bruit à la suite des plaintes des résidants, s’engage uniquement à apporter des mesures correctives si le bruit du REM dépasse le seuil permis par la réglementation provinciale sur le bruit qui s’applique au REM (les décrets provinciaux du REM).

Bref, la Caisse s’engage à respecter la loi, point. À notre avis, c’est très loin d’être suffisant.

Un « voisin exemplaire » ne fait pas que respecter la loi. Il fait des efforts supplémentaires pour réduire le bruit dans les quartiers qu’il dessert. Surtout que le décret sur le bruit qui s’applique au REM n’est pas particulièrement sévère1. Que le bruit est un enjeu de santé publique (voir capsule). Et que le bruit ambiant dans Griffintown est déjà légèrement supérieur à la recommandation de l’OMS de 55 décibels (dB) le jour.

Il y a plusieurs façons de réduire le bruit du REM : ajouter des murs antibruit, faire de l’entretien supplémentaire, ajouter des pièces en caoutchouc ou de l’huile supplémentaire sur les rails2. Le coût de ces ajustements sera minime sur un projet d’au moins 6,9 milliards. Et les bénéfices énormes pour la qualité de vie des Montréalais et des Longueuillois.

À quel point le REM est-il bruyant ? On a tenté de répondre de façon approximative à la question, en allant mesurer le bruit près du REM au bassin Peel mercredi dernier en fin d’après-midi avec une application mobile. À deux endroits au bassin Peel dans Griffintown, l’un avec un mur antibruit (au coin des rues Peel et Smith), l’autre sans mur antibruit (à côté de la piste cyclable près du pont Wellington).

Notre petite expérience ne vaut certainement pas les tests professionnels que la CDPQ Infra est en train de faire3 et a promis de rendre publics, mais ça donne une petite idée.

Sans mur antibruit près du pont Wellington, le bruit passe en moyenne de 56 dB (bruit ambiant sans le REM) à 77,5 dB lors du passage du REM pendant 36 secondes, selon nos mesures. Il s’agit d’une hausse de 21,5 dB.

Pour donner une idée, près du pont Wellington, le REM était plus bruyant (bruit maximal de 80 dB, y compris le bruit ambiant) que les trains de VIA Rail (75 dB) et d’exo (76 dB). Et le REM passera beaucoup plus souvent – une fois toutes les trois minutes et demie aux heures de pointe.

Au deuxième endroit, celui avec un mur antibruit (au coin des rues Peel et Smith), la différence est importante : le bruit passe en moyenne de 58 dB (bruit ambiant) à 66,5 dB au passage du REM. C’est une hausse de 8,5 dB. Le bruit maximal atteint par le REM est alors de 69 dB.

Sans surprise, le REM est beaucoup moins bruyant avec un mur antibruit. Sauf qu’il y a des murs antibruit sur seulement 0,9 km des 16 km de la première phase du REM entre la Rive-Sud et la gare Centrale (celle qui doit être inaugurée cet été).

La réglementation provinciale sur le bruit qui s’applique au REM n’est pas très sévère. En gros, on calcule la hausse moyenne de bruit sur une période de 24 heures, et on permet au REM d’ajouter un nombre de décibels (moyenne sur 24 heures) variant selon le niveau de bruit ambiant (plus le bruit ambiant est élevé, moins on permet d’ajouter des décibels).

Selon nos estimations (qui sont à titre indicatif), au bassin Peel, le REM respecterait dans les deux cas amplement la réglementation provinciale, qui lui permet de hausser le bruit de 4 dB sur une moyenne de 24 heures. (Avec nos mesures, on arrive à une hausse de 2,1 dB sans mur antibruit et une hausse de 0,5 dB avec mur antibruit, sur une moyenne de 24 heures4.)

On revient toutefois au postulat de base : faire le minimum exigé par la réglementation provinciale ne fait pas de vous un « voisin exemplaire ». Surtout quand la réglementation n’est pas particulièrement exigeante.

À première vue, le mur antibruit semble une solution particulièrement efficace. CDPQ Infra doit envisager d’y recourir de façon très importante. C’est plus important d’être un « voisin exemplaire » que d’offrir une belle vue à ses usagers, qui auront le nez sur leur téléphone ou leur livre de toute façon ! (Combien coûte chaque kilomètre de mur antibruit ? CDPQ Infra n’est pas en mesure de répondre à cette question.)

On attend avec impatience les résultats des tests officiels (et fiables) de CDPQ Infra, qui devra être d’une transparence exemplaire dans ce dossier.

Tout le monde pousserait un soupir de soulagement si le grand patron de la Caisse de dépôt, Charles Emond, s’engageait haut et fort, dès maintenant, à ce que CDPQ Infra réduise au maximum le bruit du REM. Pas que CDPQ Infra se contente de faire le minimum requis par la loi.

On souhaite tous que le REM soit un grand succès. Pour que ce soit le cas, le REM devra aussi être un voisin exemplaire.

Le bruit, un enjeu de santé publique

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un milieu de vie trop bruyant a des « effets néfastes sur le bien-être et la santé des individus »5, notamment sur la perturbation du sommeil et les maladies cardiovasculaires. L’OMS recommande un bruit moyen quotidien inférieur à 55 dB en milieu urbain. De façon générale, une hausse du bruit sur une courte période (p. ex. : 80 dB sur 30 s) comme avec un système de transport collectif n’est pas nocive pour la santé si la moyenne quotidienne de bruit reste sous la recommandation de 55 dB, selon la Direction régionale de santé publique de Montréal, qui attend les résultats des tests sonores du REM pour se prononcer spécifiquement sur le cas du REM.

Échelle du niveau de bruit

  • 0 dB : seuil de l’audition
  • 20 dB : sensation de grand calme
  • 40 dB : lieu paisible
  • 60 dB : conversation normale
  • 80 dB : conversation difficile, sensation de fort bruit
  • 100 dB : niveau supportable pour une courte période (p. ex. : une perceuse)
  • 120 dB : niveau insoutenable (p. ex. : une ambulance)
  • 140 dB : niveau insupportable (p. ex. : décollage d’un avion à moins de 50 m)

Source : CDPQ Infra

  1. Ça ne veut pas dire que la réglementation est plus sévère ailleurs au Canada. À Ottawa, le bruit avec le train léger O-Train ne peut pas dépasser 80 dB en tout temps. Sans mur antibruit, le bruit maximal du REM dans Griffintown a atteint un maximum de 80 dB pendant quelques secondes, selon notre estimation.

  2. Il s’agit des suggestions de l’expert Pierre Barrieau, de l’Université de Montréal, dans le cadre d’un article rédigé par notre collègue Henri Ouellette-Vézina.

Lisez « Bruit du REM : des tests de son pour calmer la grogne »

  1. La réglementation qui s’applique au REM ne l’oblige pas à faire ces tests ce printemps avant la mise en service, mais la Caisse a décidé d’être proactive, et c’est tant mieux.

  2. Nous sommes arrivés à ces estimations en calculant que le REM passerait toutes les trois minutes et demie durant les heures de pointe, toutes les sept minutes durant les autres périodes de la journée, et ne passerait pas durant quatre jours par année.

  3. Rapport Le bruit et la santé de la Direction de santé publique de Montréal, publié en 2017.

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C’est très intéressant. J’ai fait la même expérience avec des résultas similaires mais je l’ai comparé au niveau du bruit que les résidents le long de Robert-Bourassa ont à subir avec le trafic automobile. Le niveau du bruit est plus élevé que celui du REM et la fréquence plus élevée également car elle correspond à celle des feux de circulation ou les voitures redémarrent toutes en même temps.

Je dirais que l’inconvénient sonore du trafic est généralisé en ville et que les ambulances ont des sirènes beaucoup trop fortes pour l’usage si on compare celles-ci à des villes Européennes ou à Tokyo où elles sont très discrètes et moins agressantes pour les piétons/résidents

De retour au REM, le bruit produit par celui-ci est amplifié en quelque sorte par les immeubles en se répercutant entre ceux-ci et on l’entend clairement dans toute la rue Wellington . Donc oui, c’est un inconvénient qui était plutôt difficile à prévoir dans la conception du projet. Le problème des murs antibruit, c’est qu’ils sont juchés sur une structure élevée qui masque déjà l’horizon à plusieurs endroits. En fait il aurait fallu que le REM devienne souterrain à partir du Costco en quelque sorte ce qui aurait fait exploser les coûts.

Franchement, je me demande s’il il y a une solution globalement satisfaisante pour cette section du projet. Comme quoi la densification apporte son lot d’imprévus dont celui-ci.

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Même secteur, mais différents pics pour différents éditoriaux et lettres d’opinions; 80db, 90db, 100 db, plus bruyant que les trains lourds, qu’un avion au décollage, ou même une fusée… une analyse professionnelle ne serait pas de trop.

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Ça doit capoter un peu chez CDPQi. Je me demande si ils font face à un choix se retarder le projet encore une couple de semaines pour pallier les problèmes de bruit ou bien si ils foncent coûte que coûte.

Les problèmes de bruits peuvent être réglé après la mise en service. Si j’étais CDPQ, j’irais de l’avant.

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