REM - Discussion générale

À confirmer, mais… :confused:

« En réunion, nous arrivons tous à cette conclusion », confie une personne bien au fait du dossier, mais qui n’est pas autorisée à en parler publiquement. « C’est presque impossible qu’on puisse livrer à temps pour l’Anse-à-l’Orme », ajoute une autre.

D’après nos informations, le constructeur du train léger, le consortium NouvLR, aurait encore certaines « déficiences » techniques à corriger sur la branche Anse-à-l’Orme, ce qui empêche le déroulement des tests aussi rapidement qu’on le souhaiterait.

Des ratés auraient également été observés sur le plan de la signalisation, de l’alimentation électrique, en plus de retards de livraison pour certains équipements.

Pour la ligne Deux-Montagnes, toutefois, l’échéancier semble beaucoup plus plausible, indiquent ces mêmes sources.

Pour l’expert en planification des transports à l’Université de Montréal Pierre Barrieau, il est important de rappeler que « Deux-Montagnes doit obligatoirement être livrée avant ou en même temps que l’Anse-à-l’Orme, puisque le garage principal est à Deux-Montagnes ».

« La priorité est claire. Et de toute façon, il vaut mieux ouvrir un tronçon que zéro. Si on a des problèmes de main-d’œuvre ou des retards, on doit mettre les travailleurs sur l’antenne la plus nécessaire. Un seul tronçon fonctionnel et fiable, c’est mieux que deux qui auront des problèmes de fiabilité », ajoute-t-il.

Même son de cloche du côté du codirecteur et porte-parole de Trajectoire Québec, Philippe Jacques. « La priorité pour nous, c’est la qualité du service. À la limite, si ça prend un peu plus de temps, mais qu’on a moins de ratés comme on a connu sur la Rive-Sud, on va préférer ça que d’avoir un REM livré simplement pour respecter un échéancier », avance-t-il.

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