REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Il le sera à partir de la Rive-Nord…

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Montréal demande la prolongation du REM à Rivière-des-Prairies

Félix Lacerte-Gauthier | Agence QMI | Publié le 18 mai 2021 à 18:24

La Ville de Montréal demande à la Caisse de dépôt et placement du Québec et au gouvernement du Québec de prolonger la branche nord du Réseau express métropolitain (REM) à l’est de l’autoroute 25.

En conseil municipal, les élus de Montréal ont adopté, à l’unanimité, une motion en ce sens.

«C’est un cri du cœur des résidents du secteur de Rivière-des-Prairies», a souligné Giovanni Rapanà, conseiller municipal indépendant dans Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui demande à la Ville et au gouvernement de soutenir les citoyens de son arrondissement.

Dans les esquisses dévoilées, le tronçon nord du REM s’arrêterait au cégep Marie-Victorin. Les élus demandent toutefois l’ajout d’une station supplémentaire qui lui permettrait de franchir l’autoroute 25 afin de rejoindre les résidents du secteur.

«Quand vous vous retrouvez entre l’autoroute 25, la 40 et la rivière, ça peut être extrêmement difficile de créer des liens avec les autres quartiers montréalais», a illustré Caroline Bourgeois, mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles.

Du côté de l’opposition officielle, Suzanne Décarie, conseillère dans ce même arrondissement, s’est également prononcée en faveur de la motion.

«Les citoyens préfèrent souvent utiliser leur voiture en raison du manque de services en transport collectif. Ceux qui l’empruntent doivent prendre à la fois l’autobus et le métro pour un trajet qui va leur prendre souvent plus d’une heure et demie», a-t-elle dénoncé.

https://www.tvanouvelles.ca/2021/05/18/montreal-demande-la-prolongation-du-rem-a-riviere-des-prairies-1

Autre article:

University. I’m already not taking any of that seriously.

L’emprunt aérien de la rue St-Antoine est intéressant, on parlerait d’une distance de plus au moins 700 mètres aérienne au lieu de 3 km sur René-Lévesque.
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Il pourrait même se terminer dans l’antre de la place Bonaventure.

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Cette portion de la rue St-Antoine est honnêtement souvent peu achalandée. C’est sûr que ça viendrait coupé le square victoria en deux et je crois que l’hôtel Transcontinental serait pas content. Mais cette section du centre-ville est non seulement plus courte mais aussi entourée d’immeuble à bureaux plutôt que R-L ou il y a beaucoup plus de résidences. S’il ne veulent pas traverser la rue University, la ligne pourrait se terminer plus tôt, entre la tour de la bourse et l’OACI, y’a pas mal de place. Évidemment tout ça c’est s’ils veulent emprunter l’autoroute Ville-Marie, le plus grand défi serait cet “enjambement” de l’autoroute vers la rue st-antoine, mais je crois pas que ce soit impossible.

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En tout cas, il y a au moins un propriétaire sur cette rue qui va pas chialer de la perte visuelle… :smiley: (Je parle de la Caisse)

Quant à finir dans la Place Bonaventure, le cube flottant par dessus la rue, c’est ma compagnie qui est locataire là et on quitte, Bon timing :wink:

C’est une idée intéressante. Mais St-Antoine est vraiment pas large. Je pensais à ça hier, ça se pourrait qu’après l’autoroute Ville-Marie, la ligne devienne à sens unique ? Elle ferait une sorte de boucle en fin de ligne. Ça permettrait de rendre la structure encore plus mince.

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L’ironie de leur mettre leur REM aérien directement dans la face!

Il y aurait finalement de l’espoir pour le projet d’épicerie. :+1:

Faubourg Contrecœur: le REM ne freinerait pas le projet de supermarché

Journal Métro | Mercier & Anjou | 17:41 19 mai 2021 | Par: Frederic Hountondji

Faubourg Contrecœur: le REM ne freinerait pas le projet de supermarché
Photo: Gracieuseté/MHM | MHM tient au projet d’épicerie du Faubourg Contrecœur malgré le tracé prévu du REM de l’Est.

L’avis de réserve foncière émis par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) Infra sur une partie du site devant abriter le supermarché du Faubourg Contrecoeur dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve ne freine pas l’arrondissement. Il a décidé d’aller de l’avant dans le dossier.

L’arrondissement avait appris le 7 avril par les médias qu’un train du Réseau express métropolitain (REM) passerait tout juste à l’endroit où était prévue l’implantation du projet commercial. Le ministère des Transports du Québec a alors émis un avis de réserve foncière.

Mercredi, l’arrondissement a adopté en deuxième lecture le projet particulier de développement commercial porté par la chaîne de supermarchés Sobeys au Faubourg Contrecœur à Mercier-Est.

«On continue tout de même à faire progresser le dossier, malgré qu’on sait qu’il va y avoir une station du REM dans le coin», a déclaré, lors de la séance du conseil d’arrondissement du 3 mai, Suzie Miron, conseillère de Tétreaultville.

Avis de réserve foncière

«On a eu l’avis officiel le 7 avril dernier. Depuis ce temps-là, on a rencontré à deux reprises la Caisse de dépôt pour trouver une solution. Il y a beaucoup d’ouverture de la Caisse de dépôt, c’est tout de même encourageant. C’est pour ça qu’on vote ce soir la 2e lecture», a expliqué Mme Miron.

Karine Boivin-Roy, conseillère du district Louis-Riel et candidate d’Ensemble Montréal à la mairie de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, a elle aussi voté pour le projet. Elle a rappelé avoir interrogé, le mois dernier, le maire de l’arrondissement Pierre Lessard-Blais, sur la pertinence d’aller de l’avant avec le projet. Ceci, eu égard à l’avis de réserve foncière.

Elle a réitéré que malgré la confirmation de celui-ci, «on va de l’avant quand même ce soir avec la deuxième lecture.»

«Fructueuses négociations…»

Mme Boivin-Roy, qui est la présidente du Comité consultatif d’urbanisme (CCU), a précisé qu’elle ne faisait pas partie des négociations sur le projet du Faubourg. «J’exerce toujours un droit et un devoir de réserve, surtout un devoir plus qu’un droit», a-t-elle commenté.

Elle a spécifié au conseil qu’elle apprenait ce soir-là par le maire et Mme Miron, que l’administration locale négociait avec CDPQ Infra et Sobeys.

«Alors, je nous souhaite à tous des négociations fructueuses et, à ce moment-là, je vais pouvoir voter pour le dossier ce soir dans l’espoir qu’on va pouvoir éventuellement concrétiser ce projet», a appuyé Mme Boivin-Roy.

Une citoyenne a adressé à l’arrondissement une question sur l’opportunité de poursuivre ce projet particulier en dépit de l’avis de réserve foncière.

M. Lessard-Blais a expliqué, dans un premier temps, qu’un projet particulier est lié à des règlements qui sont modifiés. Il a spécifié que ce n’est pas seulement l’implantation du projet qui importe ici, mais aussi les dérogations aux règlements.

Si donc son implantation venait à être modifiée par le REM, le projet particulier pourrait être le même, a résumé ensuite le maire.

«Donc son utilité de faire une deuxième lecture ce soir, c’est de rendre le plus rapide possible l’octroi de permis auprès de Sobeys», a mentionné M. Lessard-Blais.

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Il y avait un webinaire sur le tracé du REM de l’Est mercredi dernier (19 mai). En plus de Virginie Cousineau et Denis Andlauer, de CDPQ Infra, il y avait parmi les panélistes Valérie Laganière, directrice, Marketing et Développement du Groupe C. et Pierre Barrieau, président de Gris Orange Consultant Inc. et chargé de cours.

J’ai préféré les interventions de M. Barrieau, puisque je trouve qu’il a bien défini la genèse (le fait historique) derrière l’idée de développer des TEC (structurants…) dans l’Est de Montréal. En plus de la présentation qu’il a faite au début du clip (à partir de 5:45 jusqu’à 13:10), je vous conseille d’avancer à 45:30 et de poursuivre jusqu’à la fin. :smirk:

image CDPQ Infra
Cette semaine s’est tenu un webinaire sur le tracé du REM de l’Est, un événement qui a permis d’explorer en profondeur le sujet et de répondre aux questions du public en compagnie d’experts et professionnels du milieu. Pour voir ou revoir le webinaire : https://bit.ly/3vap8Yb

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Vu sur La Presse ce matin, le REM au centre-ville selon Serge Chapleau.


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Voici une autre carte de CDPQi. En plus d’être interactive, c’est l’une des plus précise.

https://monrem.ca/participez/maps/contribuez-sur-la-carte-interactive

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Ne manque que la forêt de poteaux, le caténaire, les stations, le bruit des trains qui circulent

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Ça ne ressemblera définitivement pas à ça. Déjà que les piliers devraient etre en acier si je me souviens bien. J’ai vraiment hate de me voir les vraies évocations de la caisse avant de me faire une idée.

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Lol I’m not so sure. The Caisse don’t give a sh!t about what we think.

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Je sais que ça avait été mentionné comme option il y a quelques semaines, mais est-ce que ça a été confirmé depuis? Pour ce qui est du suspense que maintient CDPQi sur l’intégration urbaine, ça fonctionne très bien pour eux et je sens qu’on va attendre bien longtemps avant de voir un rendu officiel. C’est à leur avantage; ça serait évidement vu comme de mauvaise foi de se faire une idée si hâtivement, et on pourra toujours dire de ceux qui émettent leurs inquiétudes ou produisent des évocations, comme le JDM, La Presse ou même des professionnels qui ont l’expérience de projets similaires, qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent ou juge par ignorance. Entre-temps dans les médias et le grand public en général, on ne parle presque juste de cet aspect, et très peu des autres éléments du projets.

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Pour la forêt de poteaux, ils pourraient prendre une technologie hybride batterie-caténaire. Au centre-ville, les trains roulent sur les batterie et en périphérie, ce serait sur caténaire. Ceci règlerait le problème des poteaux. Avec une structure comme à La Haie, les poteaux sont pas très visibles de toutes manières et ça demeure très beau.

Bon d’accord, il y a à peu près juste La Haie qui est agréable à voir. Mais je suis certain qu’il y a moyen de rendre la structure plus légère.

Pour les stations, celles de La Haie encore une fois ne sont pas si lourdes non plus.

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Tellement triste, à imaginer avec des stations qui seront 3 fois plus large aussi, pour un quartier qui doit déjà vivre avec l’itinérance, ça ne fera qu’empirer le problème. R-L est justement tellement large, qu’on dirait qu’on déroule le tapis rouge pour la structure, alors qu’une solution sur St-Antoine, beaucoup plus étroite et moins longue, les impacts seraient minimisés.

De l’itinérance, il y en aura toujours au centre-ville. Ça fait partie de la vie urbaine à Montréal.

De l’itinérance, il y en aura toujours au centre-ville. Ça fait partie de la vie urbaine à Montréal. Je voulais juste préciser que c’est «normal» l’itinérance. Mais ce que la structure aérienne peut créer, si pas aménagée, des «refuges» ou des «poches» de regroupements de personnes sans domicile fixe.

REM de l’Est La Haye, Rennes, Washington : la Caisse donne des exemples visuels

IMAGE FOURNIE PAR CDPQ INFRA

La ligne B du métro aérien de Rennes, en France.

CDPQ Infra a cité pour la première fois mercredi matin des inspirations visuelles pour son REM de l’Est, un métro aérien dont le passage prévu en plein cœur du centre-ville de Montréal soulève une immense controverse.

Publié le 26 mai 2021 à 12h26

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Maxime Bergeron Maxime Bergeron
La Presse

Pendant une séance de breffage technique, une porte-parole de cette filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec a donné les exemples de métros aériens récents ou en construction, dont ceux de La Haye, aux Pays-Bas, celui de Rennes ainsi que la ligne 8 du Grand Paris Express, tous deux en France.

CDPQ Infra a aussi fourni à La Presse des inspirations tirées de projets récents à Chicago et Washington, aux États-Unis.

IMAGE FOURNIE PAR CDPQ INFRA

Une station du métro de Washington construite en 2017.

Les projets cités par CDPQ Infra traversent des secteurs densément peuplés, comme ce sera le cas avec le REM de l’Est. Ce projet de 10 milliards de dollars doit traverser une partie du centre-ville, par le boulevard René-Lévesque, pour se rendre ensuite dans le nord et dans l’est de l’île de Montréal.

IMAGE TIRÉE DE TWITTER MES QUARTIERS

Une ligne récente du métro de La Haye, aux Pays-Bas.

Craignant d’être associées à un projet qui risque de défigurer le centre-ville de Montréal pour des décennies, deux prestigieuses firmes d’architectes québécoises – Daoust Lestage Lizotte Stecker et STGM – se sont désistées du projet au cours des derniers mois, a révélé en février Le Journal de Montréal.

La firme d’architecture Lemay a pris le relais et sera responsable de concevoir le design du REM de l’Est, en collaboration avec un groupe d’une quinzaine d’experts de plusieurs disciplines. Jean-Paul Viguier, un spécialiste européen des structures de transport aériennes, siège notamment sur ce comité.

Ce groupe a tenu sa première rencontre le 21 mai dernier, et deux autres sont prévues au cours des prochaines semaines. Le comité se penchera sur « l’élaboration de toute la volumétrie, les matériaux, l’architecture et le design des structures aériennes », a expliqué Virginie Cousineau, directrice des affaires publiques chez CDPQ Infra.

Architecture « imposée »

La première phase du REM, un projet de 67 kilomètres qui relie la Rive-Sud de Montréal, l’Ouest-de-l’Île et l’aéroport Montréal-Trudeau au centre-ville, est présentement en construction accélérée. Le projet de plus de 6 milliards a été décrié par plusieurs pour son aspect massif, voire sa laideur, avec ses imposantes poutres de béton.

Virginie Cousineau fait valoir que la phase 1 du REM longe surtout des autoroutes et des friches industrielles. Il est impensable d’imaginer une telle structure pour le REM de l’Est, avance-t-elle.

« L’approche va être complètement différente », résume la porte-parole.

La principale différence par rapport à la phase 1 du REM, dit-elle, est que les « lignes directrices architecturales » seront « imposées » au moment des appels d’offres. « Il n’y aura pas de place à l’interprétation. »

Mme Cousineau reconnaît que les lignes architecturales de la première phase du REM « n’étaient pas prescriptives ». Elle réfute néanmoins l’idée que les citoyens habitant près de cette mégastructure aient été sacrifiés, entre autres dans les quartiers de Pointe-Saint-Charles et Griffintown. Des œuvres d’art seront installées pour enjoliver la structure de béton, a-t-elle indiqué.

René-Lévesque ou rien

De nombreux aspects du REM de l’Est seront appelés à évoluer avec la tenue d’audiences publiques et de consultations environnementales en 2021 et 2022. « La hauteur, la grandeur, les matériaux qui seront utilisés, rien n’a encore été décidé », a dit Virginie Cousineau.

Elle rappelle que plusieurs éléments de la première phase du REM ont été modifiés en cours de route, entre autres après les audiences du BAPE. Par exemple, des changements ont été faits pour protéger des milieux humides près du Technoparc.

Une chose est sûre cependant : c’est bel et bien sur le boulevard René-Lévesque que le métro aérien traversera le centre-ville. Sept scénarios ont été étudiés par la Caisse – incluant en sous-terrain –, mais aucune de ces options n’était viable, insiste Virginie Cousineau.

Architectes inquiets

Les esquisses non officielles du REM de l’Est qui ont circulé jusqu’ici ont soulevé l’inquiétude de nombreux citoyens, gens d’affaires, politiciens et membres de la communauté montréalaise des urbanistes et des architectes.

Le caricaturiste de La Presse, Serge Chapleau, a fait grand bruit en publiant ce week-end une esquisse où il plaquait grosso modo la structure existante du REM sur le boulevard René-Lévesque – un scénario exclu par CDPQ Infra, et qui n’est pas à l’échelle.

CARICATURE LA PRESSE

Une caricature du REM de l’est traversant le centre-ville, par Serge Chapleau

Des architectes montréalais, qui ont refusé d’être identifiés pour ne pas nuire à leurs relations d’affaires, ont par ailleurs préparé des esquisses non officielles qui sont davantage à l’échelle que la caricature de Chapleau.

Leurs dessins, obtenus par La Presse, laissent entrevoir une structure assez massive à divers endroits le long du tracé du REM de l’Est.

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L’angle du boulevard René-Lévesque et de la place du Frère André

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L’angle des boulevards René-Lévesque et Saint-Laurent

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Vue de la rue Baldwin vers la rue Sherbrooke Est.

Virginie Cousineau indique que les premières esquisses officielles du REM de l’Est pourraient être présentées à la rentrée d’automne. CDPQ Infra vise un projet « signature » et bien intégré à son environnement.

La filiale de la Caisse a par ailleurs dévoilé mercredi son avis de projet, qui constitue une étape concrète supplémentaire dans l’avancement du projet de 32 kilomètres et 23 stations.

IMAGE FOURNIE PAR CDPQ INFRA

Une esquisse, présentée à titre indicatif par CDPQ Infra, d’une station du REM de l’Est le long de la rue Notre-Dame.

CDPQ Infra vise à commencer la construction du réseau en 2023. Le projet REM de l’Est a reçu un appui extrêmement enthousiaste du gouvernement caquiste de François Legault et devrait s’arrimer à une station de l’extension de la ligne bleue du métro de Montréal.

IMAGE FOURNIE PAR CDPQ INFRA
https://www.lapresse.ca/affaires/2021-05-26/rem-de-l-est/la-haye-rennes-washington-la-caisse-donne-des-exemples-visuels.php

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REM de l’Est: mode de transport, tracé et architecture préoccupent les citoyens

Journal Métro | Montréal | 12:46 26 mai 2021 | Par: Pascal Gaxet, Métro

REM de l’Est: mode de transport, tracé et architecture préoccupent les citoyens
Photo: Courtoisie

Alors que la première phase de consultation citoyenne prend fin concernant le REM de l’Est, CDPQ Infra relève que les trois thèmes qui interrogent le plus les citoyens sont le mode de transport choisi, le tracé et l’architecture urbaine, dans un bilan publié ce jour.

À lire aussi:

Consultations sur le REM de l’Est: bilan des deux premières semaines

REM de l’Est: l’acceptabilité sociale en jeu

Les trois premières séances d’informations publiques ont vu plus de 650 citoyens y participer et environ 150 questions ont été répondues. Les trois séances d’informations sont actuellement en ligne et les questions seront compilées et mises en ligne sous peu.

Métro avait pu assister à la première séance d’information publique du 10 mai et de nombreux citoyens abordaient ces thèmes à savoir, l’intégration architecturale urbaine, le tracé initial et le mode de transport choisi comme étant un métro léger. Viennent ensuite l’emplacement des stations et les nuisances sonores et visuelles.

Les trois thèmes qui interrogent le plus les citoyens sont le mode de transport choisi, le tracé et l’architecture urbaine.

Dans un souci de «prise en compte des inquiétudes des citoyens», des consultations publiques avec des groupes de discussions et par secteurs commencent dès demain. C’est Saint-Léonard qui ouvre le bal. Un volet numérique est disponible.

La directrice Affaires publiques à CDPQ Infra, Virginie Cousineau, maintient que des modifications pourront être apportées jusqu’à la signature des contrats et le début des travaux prévus en 2023.

Toutes les bonifications et modifications pourront se réaliser après les consultations et les avis ministériels. «Un fois les contrats signés, les prestataires devront appliquer le projet tel que décidé en amont», assure-t-elle.

De plus, les analyses des études souterraines devraient être rendues publiques sous peu.

Le REM de l’Est avance

CDPQ Infra avance dans son calendrier aujourd’hui; l’institution vient de déposer l’avis de projet au Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). En effet, le projet doit se soumettre à des réglementations environnementales.

Cela comprend des phases de consultations publiques au MELCC qui s’étaleront sur 2021 et un rapport sera publié. Viendra ensuite les audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et ses recommandations en 2022, un décret environnemental sera émis.

À cette étape, le REM de l’Est pourra s’engager avec des prestataires pour commencer les travaux «toujours prévus pour 2023 avec une mise en service en 2029».

CDPQ Infra rappelle que toutes les consultations publiques seront consignées et disponibles sur leur site web.

Le premier webinaire dont le thème était le tracé a rassemblé 215 participants. Le prochain webinaire se tiendra le mercredi 9 juin, de 12h à 13h et abordera le thème de la mobilité urbaine.