REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Les spéculations sont là, d’où l’esquisse sorti dans La Presse y’a 1 mois, 1 mois et demi avec un tracé souterrain à Mercier ou au sol sur l’emprise ferroviaire souligny… et la Caisse a dit qu’elle était ouverte à considérer l’option en souterrain ou ailleurs que Sherbrooke en aérien. Ça fait 6 mois que le projet référence ait inchangé appart pour le tunnel court c-v… La Caisse a dit que le projet évoluerait en janvier-février avec les esquisses architecturales de l’équipe spéciale de Maud mise sur pied en mai… Juste avant le dépôt au BAP… ce qu’on a actuellement est pas mal certain d’être bonifié… surtout avec Legault qui a dit qu’il était prêt à ouvrir les dépenses et Trudeau qui a grossi ses budget en TC juste avant les élections, avec maintenant le NPD avec la balance du pouvoir à Ottawa… Ça s’en vient, il finalise les trucs comme pour les stations souterraines après Marie-Victorin… C’est pas parce qu’elle ne sont pas dans le projet de référence non-actualisé qu’on ne sait pas qu’elle s’en vient!

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C’est à cause du terminus Robert-, Bourassa, le dédoublement de la ligne verte!

Mais on est d’accords que ce sont juste ça, des spéculations. Pas tout à fait ‘pas mal sûr’ encore.

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Non, le dédoublement c’est à cause de toute la portion le long de René-Lévesque Est et Notre-Dame jusqu’à Honoré-Beaugrand. Le terminus Robert-Bourassa est plus proche de Bonaventure et on ne dit pas que la ligne orange est doublée…

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Le dédoublement de ligne est un problème parce que le traitement des TEC ici est malheureusement souvent un jeu de somme nulle . L’effet négatif sur la ligne verte sera probablement temporaire, mais contrairement aux routes, les investissements dans les lignes de TEC sont davantage liées à leurs achalandage. Pas très rassurant.

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:joy::joy::joy::man_facepalming:t2:

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Extrait:

[…] The Quebec Culture Department is on the verge of classifying a group of civic buildings, the avenue and a park that also bears the name of the family behind the Morgan’s department store chain — later bought by the Hudson’s Bay Company — as a heritage site.

The ministry filed a notice of intention on March 29 to classify the ensemble in recognition of the historical significance of Maisonneuve, considered by experts to be a fine example of the City Beautiful Movement that flourished in North America more than a century ago. Cité de Maisonneuve became the fifth most important industrial city in Canada and the shoe manufacturing capital of the British Commonwealth, but it paid for its ambitions of grandeur with its independence.

The Maisonneuve heritage site is to include eight elements: Morgan Ave.; Morgan Park and the old Marché Maisonneuve, which book-end the boulevard; the Maisonneuve public bathhouse (now called Bain Morgan), No. 1 Fire Station (now called Caserne Letourneux); Maisonneuve town hall (now a municipal library); and two fountains with bronze sculptures by Alfred Laliberté: “Les petits baigneurs” (Bain Morgan) and “La Fermière” (Marché Maisonneuve).

The intended classification is the outcome of a local citizen initiative that sprouted in 2018. Yet the timing of the ministry’s response — along with the legal protection that immediately kicked in with its notice of intent — comes at a critical time for the ghosts of James Morgan Jr. and the political/business elite who once populated Cité de Maisonneuve. It was the latter’s communal aspirations that gave rise to the architectural gems that still elicit awe from strangers who stumble upon Morgan Ave. today.

That’s because the REM de l’Est transit project is positioned to literally drive a train through part of it.

CDPQ Infra, the private builder-owner-operator of the REM, said in announcing the project last December that its newest rapid transit line will be on an elevated structure along the north side of Notre-Dame St. in that part of the city. That trajectory, by definition, would slice through the bottom part of Morgan Park.

There has been public outcry about the visual effect of the proposed REM de l’Est, notably downtown but also in the section planned around Morgan Park. CDPQ Infra has since declared that its “teams are working to develop a solution that will prevent impact on the Morgan Park and its surroundings. This solution will be presented in the coming months.”

However, avoiding impact will not be easy.

Along the north side of Notre-Dame, where CDPQ Infra has also pledged to preserve the meandering bike path alongside the road, only a sidewalk separates Morgan Park from car traffic.

However, building the REM in the centre of Notre-Dame is not recommended because of critical underground infrastructure there, Virginie Cousineau, CDPQ Infra’s public affairs director and spokesperson for the REM de l’Est, said through her own spokesperson. And constructing the REM along the south side of Notre-Dame is out because of the presence of the Port of Montreal and its access points, she said.

The REM de l’Est project is still in the detailed planning phase, Cousineau’s office said. Over the next year, detailed studies, “discussions with the various stakeholders and the public consultations … will allow us to optimize and improve the project.”

One of the stakeholders is the Quebec Culture Department, which says CDPQ Infra must now seek its approval if its REM is to cross the Maisonneuve heritage site.

The minister has until March 30, 2022 to classify the site. The minister can also decide to extend the notice of intent for an additional year. Either way, Quebec’s Cultural Heritage Act provides that a heritage property covered by a notice of intention must be considered as if it were classified, the ministry explained in an email.

How vigorously the ministry will defend against incursion by CDPQ Infra, which under provincial legislation has extraordinary powers of self-governance, is a matter for concern. But so too is whether classification under Quebec’s Cultural Heritage Act offers sufficient protection. Provincial classification of buildings and sites protects physical elements, but not the views onto them.

So if the REM de l’Est were to somehow be built outside the boundaries of Morgan Park, the Culture Department wouldn’t have jurisdiction to stop the elevated concrete structure from hovering like an eyesore in the background. […]

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Les professionnels, corrigez-moi mais ils ont retirés les monorails à Sydney justement ?

Sydney a en effet retiré son monorail. Ça ne le remplace pas nécessairement mais leur première ligne de métro a ouvert récemment et est en expansion… Sur le modèle exact du REM.

Pour ce qui est de la technologie mentionnée dans l’article, il s’agit d’une entreprise biélorusse, qui ne semble pas avoir de projets concrets.

Quant à la coopérative québécoise MGV, c’est beau… Mais aucun client. Et je vois très mal pourquoi cette technologie coûterait 10 fois moins cher que le REM.

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Voilà c’est tout ce que je voulais entendre… Je sentais que c’était du gros n’importe quoi et je voulais justement, du concret !

Merci :smiling_face_with_three_hearts:

Exact. Dubaï, dans les Emirats Arabes Unis, opère des Alstom Metropolis automatisés, aériens… Pas mal le REM ça! Pour Abu Dhabi, ça devrait être similaire.

L’auteur mentionne Puerto Rico. Un pays magnifique mais en décroissance démographique qui a de très graves problèmes financiers. Le territoire étant américain, je doute vraiment qu’ils veuillent faire affaire avec une firme biélorusse. Leur ligne de métro n’a pas vu aucune extension depuis longtemps et a un achalandage décevant.

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The monorail in Sydney was a gimmicky toy, not actual public transit.

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PS: that “open letter” is so full of boulechitte it’s almost embarrassing.

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Oui, je ne sais pas pourquoi mais depuis longtemps il y en a qui sont fixés sur le monorail au Québec.

Qui se souvient du monorail TrensQuébec? :laughing:

http://www.trensquebec.qc.ca

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Un an pour le projet du REM de l’Est


La mise en service du REM de l’Est est prévue pour 2029. | Photo: Gracieuseté/CDPQ Infra

Journal Métro | POINTE-AUX-TREMBLES & MONTRÉAL-EST | 23 décembre 2021 à 12h37 | Coralie Hodgson

En décembre 2020, Québec annonçait le «plus important investissement en transport collectif jamais réalisé au Québec» pour le projet du REM de l’Est. Si l’investissement de 10 G$ promet de désenclaver des secteurs longtemps mal desservis par le transport en commun, le projet mené par CDPQ Infra fait également face à de nombreuses critiques. Mise au point sur l’évolution du projet.

Le REM de l’Est – qui permettra d’«améliorer la qualité de vie de milliers de Québécois au quotidien», selon le premier ministre François Legault – devrait être mis en service d’ici 2029. Vingt-trois nouvelles stations réparties sur 32 km sont prévues; elles seront situées sur deux branches partant du centre-ville, une allant vers Montréal-Nord et l’autre vers Pointe-aux-Trembles.

Accueilli avec enthousiasme lors de son annonce, le projet de train léger automatisé a cependant essuyé plusieurs critiques touchant son acceptabilité sociale: remise en cause de la planification du projet; impact sur le réseau de transport existant; impact sur la valeur foncière des quartiers traversés; financement; transparence; et choix du tracé.

Sur ce dernier aspect, l’arrondissement RDP-PAT a entamé dès 2021 des représentations pour que le REM soit prolongé au cœur de Rivière-des-Prairies, tandis que Montréal-Est a réclamé une station sur son territoire.

Face aux craintes exprimées par des citoyens lors de consultations publiques, notamment par rapport aux impacts du projet sur le parc Morgan dans Hochelaga-Maisonneuve, CDPQ Infra, la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec dirigeant le projet, s’est engagée en juin à analyser la possibilité de réviser «l’alignement» du tracé aérien pour qu’il soit le plus proche possible de la rue Notre-Dame. La possibilité que le REM de l’Est transite par l’axe de la friche ferroviaire Souligny plutôt que par l’axe de la rue Sherbrooke serait aussi à l’étude.

Tracé aérien

C’est cependant le tracé aérien de la branche est du projet qui s’est attiré le plus de foudres, car il menacerait, selon plusieurs experts, de «défigurer» le paysage urbain, de causer des nuisances sonores et de miner la qualité de vie des riverains. En février, deux firmes d’architectes qui collaboraient avec la Caisse de dépôt ont d’ailleurs quitté le navire, jugeant inacceptables les structures aériennes au centre-ville.

CDPQ Infra affirme pour sa part qu’un comité d’experts travaille à assurer une intégration réussie du REM de l’Est au paysage urbain. La Caisse de dépôt a annoncé en mai la création d’un comité indépendant sur l’intégration architecturale et urbaine du REM de l’Est, dont les recommandations sont attendues en 2022.

Bien que CDPQ Infra ait réitéré à plusieurs reprises que le tracé aérien ne pouvait être remplacé par un tracé souterrain, quelques concessions ont été réalisées. Ainsi, en mai, ayant «rencontré des obstacles au niveau de la Place Bourassa, où le REM devait sortir de terre», CDPQ Infra a revu ses plans pour que la branche nord soit complètement enfouie sous terre. Quelques mois plus tard, le maître d’œuvre du REM annonçait qu’une portion du tracé aérien pourrait être souterraine sur 500 mètres au centre-ville, une option initialement jugée impossible par CDPQ Infra.

Ces ajustements n’ont cependant pas freiné les mobilisations de citoyens d’Hochelaga-Maisonneuve et de Mercier contre le tracé aérien. Le Collectif en environnement Mercier-Est a organisé une manifestation en novembre, demandant au gouvernement de réévaluer ce projet «pendant qu’il en est encore temps». Par la suite, le premier ministre François Legault a concédé que le projet devait être «bonifié».

Malgré ces doléances, l’«importance capitale» du projet pour le développement de l’Est a été réitérée par des élus montréalais et le milieu des affaires, lors du 3e anniversaire de la signature de la Déclaration pour revitaliser l’est de Montréal.

Consultations

CDPQ Infra a entamé dès décembre 2020 une tournée avec les élus et les différentes parties prenantes du projet. Au mois de mai, le maître d’œuvre a amorcé une première phase de consultation publique, qui aura permis de joindre plus de 32 000 personnes. Des séances d’informations virtuelles ont eu lieu et de la documentation sur le projet a été diffusée.

«Nous poursuivons le travail avec les partenaires gouvernementaux et municipaux, de même qu’avec le comité d’experts et les professionnels assignés au projet, précise par courriel Céliane Dorval, directrice adjointe des communications et relations médias à CDPQInfra. Une mise à jour sera faite en début d’année prochaine et mettra en évidence la proposition architecturale et les optimisations au projet.»

CDPQ Infra a lancé un avis de marché le 19 octobre qui permet à ce dernier «de se préparer adéquatement aux différentes phases du processus d’approvisionnement». Elle participera également aux séances du BAPE, également prévues pour 2022.

Le début des travaux du REM de l’Est est prévu en 2023.

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Je vais poursuivre la tradition commencé sur l’autre Forum et mettre des sondages de la CAQ sur ce thread spécifiquement et teasé l’arrivé du Projet… J’ai vraiment hâte à l’annonce officielle des bonifications, déjà teasé par Legault le dernier lundi de Novembre de cette année, et le début des audiences du BAP printemps prochain !

Vu au Téléjournal du 4 janvier 2022:

Le BAPE tiendra des audiences sur le REM ce printemps

À Montréal, c’est ce printemps que le BAPE tiendra ses audiences sur le projet de train léger du Réseau express métropolitain dans l’Est de la ville. En plus de résidents directement touchés, des environnementalistes et des urbanistes dénoncent le projet dans sa forme actuelle.
Le reportage de Kim Vermette.

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Le film Don’t look up, récemment sorti sur Netflix, raconte pratiquement tel quel l’histoire du REM de l’Est.

Une catastrophe annoncée, un gouvernement qui n’écoute que le privé, le privé qui écoute uniquement ce qu’ils veulent, les professionnels qui ne savent plus comment se faire entendre.

Et la Ville de Montréal, très bien représentée par la NASA, qui n’est pas contente mais qui sert à rien.

C’est très américain, c’est une comédie, mais c’est très (trop) proche de la réalité.

À regarder!

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Va falloir m’expliquer ce qui te fait croire que la ville de Montréal est pas contente. Plante a participé joyeusement à la conférence de presse initiale, le REM de l’Est fait partie de ses priorités… si elle le fait par commande politique, elle cache bien son jeu.

Oh bien sûr elle a mentionné souvent qu’elle souhaite améliorer le projet. Mais je doute vraiment qu’elle voit ça comme une catastrophe. Si c’est le cas, on est dans la limite du complot. J’y crois pas.

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