REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Maintenant que CDPQ est évincée des projets sur l’île, le terme cannibalisation disparaitra mystérieusement du discours, même dans le cas de proposition de lignes qui serait drôlement proche de lignes existantes.

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Pour RL, retour du projet de SRB de la STM peut-être.

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Je ne pense pas que les promoteurs de projets condos et locatifs le long de René-Lévesque étaient particulièrement heureux d’avoir un tronçon aérien passant devant les unités qu’ils veulent vendre ou louer. Et avec la proximité à la ligne verte et le nombre de lignes de bus passant sur René-Lévesque, je doute que le REM de l’Est améliorait tant la desserte de transport en commun dans le secteur, surtout avec le manque de connexion à la ligne orange.

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Certaines de ces bretelles peuvent êtres reconfigurées/éliminées

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Je ne créerais pas un nouveau fil, étant donné que le nouveau projet sera bâti en grande partie sur ce projet, mais modifier le titre effectivement, quelque chose comme “ligne de l’est” ou quelque chose comme ça

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Oh, we can repurpose the other thread.

Je trouve que c’est une bonne idée. Ça simplifie l’exploitation en aillant qu’une seule ligne sans branches, ça permet d’utiliser les 2 lignes de métro existantes à leur plein potentiel, ça pourrait permettre de laisse l’accès au garage Beaugrand pour ces véhicules.

Dépendant de la forme de cette ligne, on pourrait l’afficher carrément comme une nouvelle ligne de métro.

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C’est sûr que pour l’étage avec la track dans la face, c’est moins vendeur, mais pour tout ceux qui étaient au-dessus, c’est leur dire : ouin le métro qui était littéralement à 2 minutes à pied disparait. Ça doit quand même avoir un certain impact.

Cependant, pour les projets déjà en cours qui se trouvait un viaduc dans la face, comme le Auguste & Louis, c’est positif.

“Rem de l’Est et projets alternatifs”

Ce n’est pas la première fois qu’on aurait un projet qui change d’entête - rendu, changement de promoteur, changement de volumétrie, changement de nom, etc.

Je garderais le même fil, simplement bien spécifier ‘Ancienne mouture’ ou équivalent.

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Sauf que sur René-Lévesque il y a pas beaucoup d’endroits qui sont à plus de 5 minutes à pied d’un métro…

Un des problèmes avec la proposition de CDPQ Infra, c’est que la desserte locale dans l’est du centre-ville n’était pas particulièrement bonne, compte tenu de l’écart entre les stations. La ligne verte a 4 stations entre McGill et Papineau, alors que le REM de l’Est devait seulement en avoir 2.

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J’imaginerais bien une station intermodale dans la friche Viauville, avec un terminus tram! Imaginez le vrai tramway Notre-Dame avec la réfection de la “rue”, de Viau au pont Jacques-Cartier, mais que ce tram continue sur René-Lévesque juuuuuusque vers Lachine! Cette ligne n’est pas faite pour du longue distance et c’est normal. Ce serait pour les communautés locales, pour des distances plus courtes. Mais à mon avis l’acceptabilité sociale serait là, considérant que Notre-Dame et René-Lévesque sont dûs pour un réaménagement sérieux et complet.

RÊVONS, SIBOLE!

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It is a shame cause I still think it was a great project. They did their best to make the project as pleasant as possible, yet the small loud minority won. With that being said I do not want to hear about the east being underserved. They had their chance and blew it. Maybe in 2062 there’s going to be a proposal.

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Le premier ministre a parlé du retrait du tronçon à partir de Dickson. C’est donc dire que Notre-Dame dans MHM sautera également.
J’ai l’impression que ça réouvre la porte à un tramway sur RL + Notre-Dame vers une connexion au SRB et au terminus éventuel de ce nouveau REM.
Mais bon, ce n’est que spéculation à ce stade-ci et un wishful thinking de mon côté.

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Toute la strip au sud de la 440/ Marcel-Villeneuve est incluse dans le périmètre d’urbanisation de Laval, et le prolongement du boulevard Saint-Martin est inscrit dans le PMAD. Alors ça représente un bon potentiel de TOD sur une superficie assez grande pour faire une réelle communauté urbaine plutôt qu’un isolat de haute densité.

À mon avis c’est la seule opportunité qui reste de faire du TOD efficacement en zone vierge (greenfield) dans le Grand Montréal contigu – si le métro y arrive avant alors ça semble être une très bonne affaire.

C’est probablement aussi une bonne façon de sauver du cash sur les équipements de bout de ligne (garage, terminus d’autobus) et de créer une correspondance avec le CFQG que VIA veut acheter.

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Mais rendu là pouquoi pas continuer le tramway jusqu’à mettons Berri? Selon moi, si on veut vraiment avoir meilleur harmonie avec le métro, on peut pas mettre tous le monde sur la ligne verte.

Je crois remplacer le REM par un SRB au centre ville n’est pas une bonne idée. Refais le projet comme Tram-Train et continue le jusqu’à Lachine.

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C’est vrai, sauf que ‘‘marketingement’’ parlant, c’est plus vendeur de ventre un métro neuf et clean à la porte, qu’un vieux métro plus loin. Pour plusieurs, le métro de la STM c’est pas un point fort, pour certains, c’est vieux, c’est sale, donc c’est moins attryant et ça fait ‘‘bas de gamme’’. Même si dans la réalité, ce n’est pas le cas. Un acheteur qui ne connait pas le coin ne le sais pas nécessairement que la verte est juste à côté et des investisseurs vont souvent acheter sans trop faire de recherches.

Le Communiqué officiel du Cabinet du PM

REM de l’Est - Le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal prennent le leadership du REM de l’Est

NOUVELLES FOURNIES PAR

Cabinet du premier ministre

May 02, 2022, 12:51 ET

QUÉBEC, le 2 mai 2022 /CNW Telbec/ - Le premier ministre du Québec, M. François Legault, la ministre responsable de la Métropole, Mme Chantal Rouleau, et la mairesse de la Ville de Montréal, Mme Valérie Plante, annoncent que le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal prennent le leadership du projet du REM de l’Est. Cette décision vise la mise en place les conditions de réussite du REM de l’Est, car ce projet est essentiel pour la qualité de vie des citoyens, le redéveloppement des terrains industriels, l’essor des entreprises de l’est de la métropole et l’atteinte des objectifs de réduction des GES.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a réalisé un travail colossal pour développer la technologie du REM et bâtir cet immense projet de transport collectif afin de desservir l’est de la grande région métropolitaine. La majorité du tracé de plus de 30 km suscite d’ailleurs une large adhésion des citoyens.

Il demeure toutefois un manque d’acceptabilité sociale pour certains tronçons, et ce, malgré les nombreuses initiatives mises de l’avant au cours des derniers mois. Devant ce constat, le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal se sont entendus pour retirer l’insertion du REM de l’Est au centre-ville et poursuivre le projet sur les autres tronçons en mode REM. Cette décision a un impact sur la portée du projet et fait en sorte que celui-ci ne cadre plus dans l’environnement de la CDPQ. Cela met fin à la phase de planification détaillée du projet tel que présenté par CDPQ Infra en décembre 2020.

La nouvelle équipe de projet, composée du ministère des Transports, de la Ville de Montréal et de la Société de transport de Montréal, travaillera avec l’Autorité régionale de transport métropolitain pour finaliser la planification et la conception du projet. Ainsi, l’équipe veillera à mettre en place des solutions pragmatiques dans le but d’assurer un meilleur arrimage du REM de l’Est avec les lignes de métro. Elle explorera également des possibilités d’aménagement plus harmonieuses pour le secteur de Mercier-Est et considérera l’extension du tronçon Marie-Victorin à Laval et du tronçon est, vers Lanaudière.

Citations :

« Depuis le jour 1, notre objectif est de réaliser le meilleur projet possible en matière de transport collectif dans l’est de la grande région de Montréal. Le projet a évolué, au fil du temps, et il doit continuer d’évoluer. Nous apportons les ajustements nécessaires pour concrétiser l’engagement que nous avons pris de réaliser le REM de l’Est. On est un gouvernement à l’écoute, un gouvernement pragmatique. En travaillant ensemble, on va en arriver à un projet gagnant pour toute la région. »

François Legault, premier ministre du Québec

« On s’est engagés à livrer le meilleur projet possible pour l’est de Montréal, et c’est un travail qui porte fruit. Le leadership que prennent aujourd’hui la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec permet de présenter une solution aux enjeux d’acceptabilité sociale qui menaçaient le projet. On prend les moyens de réaliser le REM de l’Est de façon exemplaire, comme nous le demandent les citoyens et les experts. Les orientations sur lesquelles la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec se sont entendus permettront au REM de l’Est d’offrir un lien de transport structurant vers les secteurs mal desservis, tout en tirant profit du réseau existant. En tant que présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal, je salue l’ouverture du gouvernement à étudier le prolongement du REM vers la couronne nord, pour assurer un meilleur accès à la métropole et lutter contre l’étalement urbain. »

Valérie Plante, mairesse de Montréal

« Notre gouvernement est résolument engagé dans la revitalisation de l’est de Montréal, et le REM de l’Est est une pierre angulaire de son développement. Pour se concrétiser, un projet de transport collectif aussi ambitieux nécessite que tous s’y engagent, et ce pas décisif est désormais franchi au profit des gens de l’est de Montréal et de toute la région métropolitaine. »

Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« L’est mérite qu’on mette l’énergie nécessaire pour réussir sa revitalisation. Je suis très satisfaite de voir nos équipes et celles du gouvernement du Québec travailler de concert pour assurer la réussite de projets nécessaires et attendus depuis longtemps dans l’est. Le REM de l’Est vient répondre au besoin d’un transport structurant, dans l’est de Montréal, sur lequel les citoyens peuvent se fier. En s’appuyant sur la ligne verte, on assurera un accès au centre-ville de façon efficace et consensuelle. Ce qu’on annonce aujourd’hui, arrive à préserver les avantages du projet, tout en limitant les enjeux d’acceptabilité sociale qui le menaçaient. »

Caroline Bourgeois, mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles et responsable de l’est de Montréal au sein du comité exécutif

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On a beau spéculer sur le temps que ça prendra pour en venir à un projet construit, il n’en reste pas moins que l’histoire nous a démontré une chose assez claire : Dans 40 ans, la chose qu’on se dira avec certitude, c’est qu’on aura, tout comme pour le Vieux-Port et l’autoroute étagée planifiée par Drapeau, évité un fiasco urbain. Je suis pour ma part très soulagé par l’annonce d’aujourd’hui. CDPQ Infra n’a jamais été pour moi un acteur souhaitable pour comprendre et agir intelligemment dans le cadre d’un tel projet, leurs priorités, leurs grilles d’analyse et leur idéologie étant aux antipodes des besoins, des réseaux et des sensibilités existantes.

Je crois qu’il est demeure absolument erroné, naïf et rêveur de penser que leur projet n’était pas politique. Et au-delà de la commande elle-même, il était ancré dans une vision politique du monde qui ne correspond en tout cas pas du tout à construire une ville harmonieuse en respectant le contexte et les gens qui la composent, et en faisant appel aux expertises disponibles, ou qui minimalement ne considère pas ça comme des enjeux réels.

Maintenant cependant il faut quand même s’attarder à transformer et améliorer Notre-Dame et René-Lévesque, un point sur lequel tout le monde est d’accord; le statut quo pour ces artères, REM ou pas, est intenable.

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