Relations Canada-USA - Politique et commerce

Nouvel épisode d’About That avec Andrew Chang qui essaie de comprendre le comportement du POTUS 47

Tariff war: Does Trump actually know what he’s doing? | About That

U.S. President Donald Trump is pausing tariffs — again — on some goods from Canada and Mexico. Andrew Chang breaks down two schools of thought: whether Trump’s chaotic approach stems from lack of planning, or a much more intentional strategy.

Aussi entendu à la radio que les tarifs douaniers seraient enlevés s’il y avait AUCUN fentanyl qui entrait aux USA par le Canada… :melting_face:

Des droits de douane de 25 % seront bel et bien appliqués dès mercredi par les États-Unis sur les importations d’acier et d’aluminium provenant du Canada.

C’est ce qu’a confirmé dimanche le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, en entrevue à NBC.

Donald Trump avait signé un décret le mois dernier prévoyant que ces droits de douane sur l’acier et l’aluminium prendraient effet le 12 mars, mais de l’incertitude planait encore quant à savoir s’ils seraient maintenus, puisqu’entre-temps, d’autres droits de douane ont été appliqués, puis suspendus.

Arghhh…

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Ce serait bien la première fois qu’un gouvernement américain créérait sa propre récession dans un contexte fabriqué de toute pièce. Surtout qu’aucun économiste n’aurait jamais proposé ce genre de directive (mafieuse) pour mener à un hypothétique enrichissement des USA, par l’extorsion et l’annulation de traités dûment signés entre partenaires nationaux.

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Les Américains sont vraiment obsédé par la question des produits laitiers. Ça revient à chaque fois que la question des accords de libre échange est sur la table. Personnellement, je ne veux rien savoir des produits laitiers Américains et je suis loin d’être le seul.

Quand ils ont ajouté une section épicerie au Wallmart pas loin de chez nous, il avaient des produits laitiers importé sous leur marque maison. Après à peine quelques mois, ces produits avaient complètement disparut des tablettes. Pour dire les choses comme ça, même une marque Américaine comme Wallmart sait que la plupart des consommateurs Canadiens ne veulent rien savoir des produits laitiers Américains.

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Lors d’une visite de plus de 30 jours, une preuve d’enregistrement sera requise en tout temps pour les voyageurs, et une prise des empreintes digitales sera exigée, à moins d’en être exempté.

Ces nouvelles règles nous font nous sentir indésirables aux USA », a écrit Sylvain Robitaille, dont le couple passe de cinq à six mois par année à Fort Lauderdale. « Plusieurs propriétaires ont décidé de vendre, nous n’avons jamais vu autant de panneaux à vendre de la part des Canadiens ici », a-t-il ajouté.

Ce qui est beaucoup plus préoccupant, surtout si on est un citoyen canadien ou un snowbird, c’est le fait qu’on doit avoir sur nous en tout temps la preuve de notre enregistrement », explique Me Séguin.

Et si on ne l’a pas, on est passible d’accusations au criminel. Et si on est reconnu coupable au criminel, ça peut remettre en question aussi notre capacité à voyager aux États-Unis dans le futur.

Me Marc-André Séguin, expert en immigration américaine

Résumé

Snowbirds Au revoir la Floride ?

PHOTO CHANDAN KHANNA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Coucher de soleil à Miami Beach, en Floride. Le Sunshine State pourrait perdre de son attrait chez les « snowbirds », maintenant qu’un décret de Donald Trump les vise.

Aux États-Unis, plus du quart des dépenses touristiques des Canadiens a été effectué… en Floride, l’an dernier. Mais de nombreux snowbirds songent sérieusement à lui dire au revoir, maintenant qu’un décret les vise : une décision qui pourrait faire mal à l’économie du Sunshine State.

Publié à 5 h 00

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Megan Foy La Presse

](La Presse | Megan Foy)

« Protéger le peuple américain contre l’invasion » : tel est l’intitulé du décret signé par Donald Trump la journée de son investiture, complètement passé sous le radar. S’il met principalement en place des mesures de répression contre les migrants sans papiers, c’est la première fois que les États-Unis ciblent ainsi les Canadiens.

Résultat : le Sunshine State pourrait perdre de son attrait chez les « snowbirds », car ils y sont visés.

Lors d’une visite de plus de 30 jours, une preuve d’enregistrement sera requise en tout temps pour les voyageurs, et une prise des empreintes digitales sera exigée, à moins d’en être exempté.

Sauf que les touristes canadiens sont importants pour l’économie américaine.

En 2024, ils ont dépensé 20 milliards de dollars chez leurs voisins, selon la U.S. Travel Association, dont 6,5 milliards seulement dans l’État de la Floride.

Mais la soudaine prise de connaissance de cette mesure en repousse déjà plusieurs, a constaté La Presse après avoir lancé un appel à tous, vendredi dernier.

« Ces nouvelles règles nous font nous sentir indésirables aux USA », a écrit Sylvain Robitaille, dont le couple passe de cinq à six mois par année à Fort Lauderdale. « Plusieurs propriétaires ont décidé de vendre, nous n’avons jamais vu autant de panneaux à vendre de la part des Canadiens ici », a-t-il ajouté.

L’exode est déjà commencé : les Canadiens représentaient près d’un quart des vendeurs étrangers en Floride entre avril 2023 et mars 2024, contre 11 % un an plus tôt, selon la National Realtors Association. Mais quel serait l’impact pour la Floride, si le nombre de touristes canadiens diminuait – même de 10 % ? Il y aurait non seulement deux millions de visites en moins, mais 14 000 personnes risqueraient aussi de perdre leur emploi, selon la U.S. Travel Association.

Selon Snowbird Advisor, environ la moitié des « oiseaux migrateurs » canadiens possèdent des biens immobiliers aux États-Unis.

PHOTO LYNNE SLADKY, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Plage à Surfside, en Floride

« Ayant une propriété, vais-je la vendre ? Attendre que le marché remonte ? La louer à des Américains ? Ou attendre que le cauchemar Trump s’efface ? Vendre et voyager ailleurs ? Actuellement tout est insécurisant à cause d’un seul homme… », souligne de son côté Yves Goulet.

De nombreux autres lecteurs ont écrit à La Presse pour faire part de leurs préoccupations, même s’ils ne sont pas propriétaires.

Ma conjointe et moi avions des plans pour aller deux mois [aux États-Unis] l’hiver prochain. Nous remettons ça à dans au moins quatre ans. On verra si les Américains auront repris le contrôle de leur pays.

Eric Crevier, lecteur de La Presse

L’Association canadienne des snowbirds travaille actuellement avec des représentants du Congrès pour modifier cette exigence d’enregistrement, afin que les voyageurs canadiens en soient exemptés, peut-on lire sur son site web.

Une incompréhension de la mesure

Malgré tout, certains lecteurs n’étaient pas du même avis : certains soulignent même que cela ne change pas grand-chose pour eux, car ils s’enregistrent déjà auprès des U.S. Citizenship and Immigrant Services (USCIS).

« Présentement, lorsque j’entre ou que je quitte les USA par voie terrestre, [je remplis] un formulaire I-94. On nous demande notre lieu de résidence aux USA lors de notre séjour », explique Sylvain Boucher, par courriel.

Mais ce n’est pas l’enregistrement qui est problématique, selon Me Marc-André Séguin, associé chez Exeo avocats et expert en immigration américaine. « Si on entre aux États-Unis aujourd’hui par voie aérienne, on est automatiquement enregistré, et si on entre par voie terrestre, ce n’est pas automatique, mais règle générale, ça a tendance à être fait », explique-t-il.

« Ce qui est beaucoup plus préoccupant, surtout si on est un citoyen canadien ou un snowbird, c’est le fait qu’on doit avoir sur nous en tout temps la preuve de notre enregistrement », explique Me Séguin.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Me Marc-André Séguin, associé chez Exeo avocats et expert en immigration américaine

Et si on ne l’a pas, on est passible d’accusations au criminel. Et si on est reconnu coupable au criminel, ça peut remettre en question aussi notre capacité à voyager aux États-Unis dans le futur.

Me Marc-André Séguin, expert en immigration américaine

Le formulaire I-94, ou Arrival-Departure Record Card, sert à enregistrer les entrées et sorties des personnes qui ne sont ni citoyens américains ni résidents permanents légaux.

D’après le site du gouvernement des États-Unis, un formulaire est habituellement remis au voyageur lorsqu’il arrive par avion ; par voie terrestre, il suffit d’en faire la demande. Or, le formulaire n’est pas obligatoire pour « la plupart des citoyens canadiens qui sont en visite ou en transit », peut-on lire sur le site web.

Compte tenu des contradictions entre la réglementation actuelle et le nouveau décret, les avocats spécialisés en droit de l’immigration, dont le cabinet Exeo, ont exigé des précisions à l’administration Trump.

Jointe par La Presse, la déléguée du Québec à Miami n’a pas souhaité commenter le décret, puisque les modalités restent toujours à préciser.

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Le voisin psychotique

10 mars 2025 à 04h00

«Le dictateur des États-Unis s’imagine peut-être qu’il pourra appliquer l’absurde au reste du monde et en sortir gagnant», écrit André Verville. (Andrew Caballero-Reynolds/Archives Agence France-Presse)

POINT DE VUE / La stupéfaction est totale partout dans le monde, même en Russie. En dépit d’un régime politique qualifié de démocratique, le pays qui se vantait d’en être le champion toutes catégories s’est élu… un dictateur, qui s’amuse à jouer au yo-yo avec les marchés boursiers et les échanges économiques avec ses pays voisins, en violation flagrante d’un accord qu’il avait pourtant lui-même signé.


Mais c’est encore pire. Au lieu d’un personnage vil, calculateur et stratège, c’est d’un mégalomane ignare, cupide, menteur et imprévisible dont il s’agit. Un mégalomane qui vient de faire la preuve que la signature de son pays dans des ententes internationales n’a plus aucune valeur.

Depuis sa réélection, avec la guerre des tarifs qu’il entreprend avec ses voisins, le chaos qui s’est installé à la Maison-Blanche vient de sortir des frontières du pays.



Le dictateur des États-Unis s’imagine peut-être qu’il pourra appliquer l’absurde au reste du monde et en sortir gagnant.

La diplomatie internationale reprendra ses droits

La logique et le gros bon sens vont cette fois prévaloir, et les dirigeants des autres pays se mettront d’accord et refuseront de participer à ce jeu de fous, préférant plutôt parler sérieusement entre eux.

La diplomatie internationale reprendra ses droits, avec deux exceptions notoires, la Russie et les États-Unis, avec lesquels il n’est plus possible de discuter franchement.

Le Canada et le Mexique vont par contre demeurer bien malgré eux aux premières loges de cette foire de l’absurde et du chaos. Ça fera mal.

D’autant plus mal que nous étions ses plus grands amis. Mais quand notre ami devient accroc aux amphétamines, on peut bien essayer de l’aider mais ce n’est certainement pas en consommant comme lui qu’on va y arriver. On doit prendre nos distances si on ne veut pas couler avec lui.

Après une période de transition difficile, le futur sera meilleur. La Russie s’est économiquement et militairement affaiblie après trois années d’invasion d’un pays voisin et de menaces à plein d’autres, pendant que les États-Unis se sont discrédités politiquement et auto-isolés économiquement en déclarant une guerre commerciale suicidaire au reste du monde.



Ce sera une excellente opportunité pour le Canada de sortir de l’ombre et de participer pleinement à un nouvel équilibre mondial en création. Il ne faudra pas rater l’occasion.

André Verville

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L’Ontario impose un tarif douanier de 25 % sur les exportations d’électricité aux USA

Après des semaines de menaces, le premier ministre de l’Ontario passe aux actes : une surtaxe de 25 % est désormais imposée sur toute l’électricité que la province exporte aux États-Unis. Elle sera maintenue, « jusqu’à ce que les droits de douane américains soient éliminés une fois pour toutes », indique le gouvernement dans un communiqué.

En vertu des nouvelles règles, tout producteur vendant de l’électricité aux États-Unis doit y appliquer une surtaxe de 10 $ par mégawattheure, ce qui équivaut à environ 25 % du coût moyen de l’énergie, d’après le gouvernement.

La province estime que la surtaxe touchera 1,5 million de foyers et d’entreprises dans les États du Michigan, du Minnesota et de New York.

Les exportations d’électricité au Manitoba et au Québec ne seront pas touchées.

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Québec pas prêt à emboîter le pas

À Québec, le gouvernement Legault n’est pas prêt à emboîter le pas à Doug Ford. « On n’exclut rien, mais ce n’est pas envisagé à ce moment-ci », soutient le cabinet du premier ministre François Legault.

Hydro-Québec vend présentement son électricité aux États-Unis sur le marché de gros – communément appelé marché « spot ». Les contrats majeurs d’exportation conclus avec New York et le Massachusetts ne sont pas encore en vigueur. Ils le seront à la fin de l’année et au printemps 2026, respectivement.

Perso, j’aimerais bien comprendre le raisonnement de Legault. Je ne dis pas que Ford a raison, mais au moins j’ai son argumentation. Le silence de Legault sur le sujet me donne allusion d’un chevreuil devant des phares.

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Surtout avec les tarifs douaniers attendus de 25% sur l’aluminium!

« Le marché américain est le principal acheteur d’aluminium primaire québécois. C’est un marché qui connaît une forte demande, et il est en déficit de production. » Selon l’Association canadienne de l’aluminium, 89 % des exportations totales d’aluminium primaire se rendent d’ailleurs au sud de la frontière.

Dans un article plus récent

Au Canada, environ 90% de la production est concentrée au Québec, où on y retrouve huit des neuf alumineries en production au pays: trois d’Alcoa, quatre de Rio Tinto et l’Aluminerie Alouette – qui comprend cinq partenaires, dont Rio Tinto et Investissement Québec.

En 2023, les expéditions d’aluminium sous forme brute du Québec aux États-Unis – notre plus gros poste d’exportation sur le marché américain devant les avions – se sont élevées à 8,8 milliards de dollars (G$), selon les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

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À la recherche du rationnel derrière ses déclarations qui semblent le plus souvent chaotiques, je remercie Richard Ouellet, professeur de droit international économique à la faculté de Droit de l’Université Laval, qui a produit un texte d’opinion très éclairant le 17 février 2025.

Je résume le point de vue de M. Ouellet en mes mots : M. Trump vise les élections de mi-mandat à l’automne 2026. La majorité républicaine actuelle étant mince, le Sénat et la Chambre des représentants pourraient très bien lui échapper à ce moment, et il n’aurait alors plus les coudées aussi franches. Or, il a moins de deux ans pour convaincre sa base électorale qu’il est le grand sauveur de l’Amérique comme il prétend l’être. Il veut pouvoir faire l’étalage des gains commerciaux qu’il aura obtenus auprès des autres pays (et se targuer d’être un négociateur hors pair). C’est aussi parce qu’il doit y arriver avant les élections de mi-mandat qu’il est si pressé d’agir et qu’il procède à profusion par décrets.

On le sait, M. Trump négocie en prédateur. Il ne respecte rien, se croit au-dessus de tout, et adhère à une seule et unique loi : la loi du plus fort. Et, comme il l’a mentionné lui-même à plusieurs reprises, la meilleure manière de « négocier » est de faire peur. Donc, M. Trump, qui aspire à devenir le roi incontesté de la jungle, vise à effrayer ses proies, mais aussi à les déstabiliser, les dérouter, les affoler.

À ce titre, ses déclarations intempestives et provocatrices font partie intégrante de sa manière de faire et ne sont pas aussi erratiques qu’on pourrait le penser. Elles servent très bien son dessein, car on le sait prêt à l’attaque, sans être sûr s’il va bondir sur nous ou non, et si oui, de quel côté. L’effet recherché ici est que si l’on croise un tel lion qui se dresse devant nous et rugit, la peur soit telle que l’on envisage nous-mêmes de se couper un bras pour qu’il le dévore en espérant que cela le sustentera. Nous serions alors convaincus d’avoir fait une très bonne affaire, puisque le lion ne nous aura finalement pas mangés au complet.

Soyons conscients que c’est exactement ce qu’il essaie de faire avec le Canada. Nous sachant vulnérables politiquement, il veut nous effrayer au point où nous allons nous-mêmes lui proposer de renégocier l’accord de libre-échange ACEUM ou que nous allons d’emblée mettre un genou par terre pour dire que nous sommes prêts à plusieurs concessions.

*À ce titre, monsieur Legault, votre stratégie initiale était à revoir complètement. Il ne faut pas lui donner ce qu’il veut, sinon nous allons l’aider à garnir son tableau de chasse. Il pourra se targuer d’avoir obtenu telles concessions du Canada, puis telles concessions du Mexique, etc.

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The only reason I can think of is that the fees would go to states that mostly didn’t vote for Trump. Ontario is targeting red states where people voted for Trump. Most people in Massachusetts hate Trump so it makes less sense for Quebec to target them.

Something that’s very interesting is how Ford is saying many republican politicians are against the tariffs but aren’t standing up to Trump because they’re scared.

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Demander des empreintes digitales, c’est une chose qu’on demande généralement à une personne qui a un dossier criminel. C’est vraiment tout dire sur la manière dont cette administration traite les citoyens Canadiens.

Par avion, les empreintes sont demandées aux douanes américaines même pour une escale… et que tu ne sors pas de la zone sécurisée de l’aéroport.

J’évite de faire escale aux USA même si je dois payer plus, mais je n’ai pas eu le choix quand je suis revenue d’Islande. Il n’y avait pas de vol direct vers et de Montréal. J’ai fait escale à Halifax pour l’aller, mais à Boston pour le retour, car le vol vers Halifax atterrissait après le dernier vol vers Montréal. Et oui, ils ont pris mes empreintes avec un scanner à l’aéroport de Boston. C’était en 2013, bien avant Trump.

If that’s the reason it’s a very bad one Imo. This is sovereign nation vs sovereign nation, the US doesn’t carve out Alberta because they’re leaning more blue. They won’t spare Quebec because some of us are separatists. In fact, if the alum and steel tariffs go into effect, we’ll be hit the hardest.

Not to mention the softwood lumber which they never spared us about for the past decades.

To me this would tell me that Legault is a wimp that can’t walk the walk. Seeing his results on transport projects doesn’t help. Being a gentleman about a fight is what sunk the Democrats, and they’re still looking for a backbone to this day.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Ailleurs dans le monde - Politique et économie

Cette mesure va rapporter 400 000 $ par jour dans les coffres de l’Ontario, a indiqué le premier ministre Doug Ford, qui compte utiliser ces revenus pour soutenir les travailleurs et les entreprises durant cette période de turbulence économique.

Doug Ford a aussi affirmé qu’il n’écarte pas l’option de couper complètement les exportations d’électricité si le président des États-Unis, Donald Trump, s’entête à imposer des droits de douane à tous les produits canadiens.

De tous les leaders provinciaux, Doug Ford est celui qui mène la charge la plus vigoureuse contre les menaces tarifaires du président Trump. Son gouvernement a déjà annoncé que les entreprises américaines ne peuvent plus participer aux appels d’offres de la province. En outre, la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO) – la société d’État qui est l’équivalent de la SAQ au Québec – a retiré des tablettes tous les produits d’alcool en provenance des États-Unis. Bon an, mal an, la LCBO vend pour près de 1 milliard de dollars de vins, de bières, d’eau pétillante et de spiritueux américains.

Et l’Ontario a aussi déchiré le contrat de près de 100 millions de dollars avec Starlink, une entreprise appartenant à Elon Musk, un proche du président Trump. Ce contrat devait permettre de fournir un service internet rapide dans les régions éloignées de la province.

M. Ford a affirmé que d’autres provinces devraient suivre l’exemple de l’Ontario afin d’exercer le maximum de pression sur l’administration Trump à Washington. Il a d’ailleurs eu un entretien téléphonique avec le premier ministre du Québec, François Legault, à ce sujet.

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It seems like Trump is really mad a Ford, he made this very funny post on Truth Social (I find it funny because you can really see how mad he is for someone standing up to him):

Based on Ontario, Canada, placing a 25% Tariff on “Electricity” coming into the United States, I have instructed my Secretary of Commerce to add an ADDITIONAL 25% Tariff, to 50%, on all STEEL and ALUMINUM COMING INTO THE UNITED STATES FROM CANADA, ONE OF THE HIGHEST TARIFFING NATIONS ANYWHERE IN THE WORLD. This will go into effect TOMORROW MORNING, March 12th. Also, Canada must immediately drop their Anti-American Farmer Tariff of 250% to 390% on various U.S. dairy products, which has long been considered outrageous. I will shortly be declaring a National Emergency on Electricity within the threatened area. This will allow the U.S to quickly do what has to be done to alleviate this abusive threat from Canada. If other egregious, long time Tariffs are not likewise dropped by Canada, I will substantially increase, on April 2nd, the Tariffs on Cars coming into the U.S. which will, essentially, permanently shut down the automobile manufacturing business in Canada. Those cars can easily be made in the USA! Also, Canada pays very little for National Security, relying on the United States for military protection. We are subsidizing Canada to the tune of more than 200 Billion Dollars a year. WHY??? This cannot continue. The only thing that makes sense is for Canada to become our cherished Fifty First State. This would make all Tariffs, and everything else, totally disappear. Canadians’ taxes will be very substantially reduced, they will be more secure, militarily and otherwise, than ever before, there would no longer be a Northern Border problem, and the greatest and most powerful nation in the World will be bigger, better and stronger than ever — And Canada will be a big part of that. The artificial line of separation drawn many years ago will finally disappear, and we will have the safest and most beautiful Nation anywhere in the World — And your brilliant anthem, “O Canada,” will continue to play, but now representing a GREAT and POWERFUL STATE within the greatest Nation that the World has ever seen!

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