Just before April 2nd, it will be pushed again. Trump is a bully and knows he can manipulate Canada into bending down to him, all while “saving” the economy by never actually implementing it.
Diversification : une leçon d’histoire : Diversification : une leçon d’histoire | La Presse
And it’s back to next week
I’ll believe it when I see it…
Fool me once (2018), shame on you. Fool me twice (2025), shame on me.
Same for the whole detach ourselves from the US. I hope we do, but time tends to heal all wounds.
Sous les menaces et l’intimidation, nous lançons un message clair pour défendre cette société, encore imparfaite, que nous avons bâtie au fil des générations.
Nos succès ne sont pas tombés du ciel. C’est nous qui les avons construits, à force de courage, d’entrepreneuriat, de créativité, d’entraide.
Nous sommes un peuple conciliant et paisible, mais nous sommes aussi un peuple debout, et nous ne sommes pas du genre à reculer devant l’intimidation.
Ne faisons pas de coupes dans les programmes sociaux qui nous solidarisent. Ne réduisons pas les protections environnementales qui existent surtout pour nous protéger, nous. Préservons une agriculture locale qui protège notre sécurité alimentaire. Soutenons nos entreprises et nos artistes qui nous enrichissent.
Nous voulons continuer de vivre selon nos règles. Pas selon celles que Donald Trump voudrait nous voir imiter.
Le président du Conseil de l’industrie forestière du Québec, Jean-François Samray, était présent lors de la visite. Face aux menaces de guerre commerciale, il propose depuis plusieurs semaines d’adopter une « stratégie nationale de construction ». L’idée : régler la crise du logement en consommant du bois d’ici. François Legault s’est montré favorable à cette proposition.
Ces entreprises pourraient-elles décider de réduire ou d’interrompre leurs activités, au Québec ? D’après le sondage, la moitié des répondants ont l’intention de le faire. Un pourcentage beaucoup plus haut qu’en septembre 2024, où Montréal International a mené ce sondage une première fois. À ce moment, seulement 7 % des répondants avaient indiqué considérer l’option de réduire leurs investissements.
Sur un plus large horizon, les nouveaux investisseurs étrangers pourraient également se montrer réticents à s’installer ici dans la prochaine année.
Si j’avais à répondre aujourd’hui et que vous me disiez que le contexte des deux premiers mois [de l’année] sera le même pour les dix prochains mois, la réponse est oui, selon toute vraisemblance, il y aurait une baisse [d’investissements].
Stéphane Paquet, PDG de Montréal international
Les filiales internationales ne représentent que 1 % des établissements d’affaires de la province, a rappelé M. Paquet, vendredi : mais leur présence génère 20 % du PIB du Québec, et elles sont responsables de 56 % des exportations de biens.
Déjà des répercussions
Déjà, des sociétés étrangères établies ici subissent les contrecoups de l’incertitude économique liée aux États-Unis.
Par exemple, une entreprise du secteur des sciences de la vie a déjà décidé de prendre une pause, car une grande part de sa marchandise était destinée au marché américain, a indiqué M. Paquet, sans la nommer. Une autre, dans le domaine de l’acier, considère pour sa part diminuer la qualité de son produit afin de ne pas perdre au change.
D’autres trouvent des solutions pour adapter leur expansion. C’est le cas de l’entreprise française E’Nergys, spécialisée en efficacité énergétique, qui s’est implantée l’an dernier à Montréal.
Des désagréments à l’investissement étranger
Outre l’incertitude générée par les droits de douane, Montréal International concède que d’autres éléments peuvent être des irritants pour la communauté d’affaires internationale qui souhaite avoir un pied-à-terre dans le Grand Montréal.
D’une part, Donald Trump souhaite également réduire le taux d’imposition fédéral des entreprises américaines, ce qui pourrait être un avantage géographique considérable pour un investisseur étranger qui hésiterait entre le Canada et les États-Unis.
D’autre part, le gouvernement canadien ne permet plus aux non-Canadiens, depuis 2023, d’acquérir une propriété dans les métropoles du pays. Un « désagrément » pour les investisseurs, selon Stéphane Paquet, mais qui ne les dissuade pas de choisir le Québec comme destination pour leur entreprise.
En savoir plus
124
Nombre de visites qu’a effectuées Montréal International auprès de filiales étrangères installées dans le Grand Montréal, depuis le 1er janvier 2025
Source : Montréal international
Voici une liste de ces taxes sur les importations avec leurs dates d’entrée en vigueur.
4 mars : 10 % sur le pétrole et le gaz canadiens et 25 % sur les autres importations canadiennes
12 mars : 25 % sur l’acier et l’aluminium
1er avril : droits de douane réciproques en réponse à la taxe sur les produits et services (TPS) de 5 %, à la taxe sur les services numériques de 3 % et aux barrières commerciales en agriculture
Une directive émise le 21 février vise également la taxe sur les services numériques imposée par plusieurs pays, dont le Canada, sur les revenus des géants du web. D’autres droits de douane pourraient donc être imposés plus tard. Même chose pour le cuivre, en vertu d’un décret signé le 25 février, qui donne 270 jours au secrétaire américain au Commerce pour déterminer si la dépendance des États-Unis à ces importations contrevient à la sécurité nationale.
Tous ces droits de douane seront-ils cumulatifs ? « C’est possible », répond le président-directeur général de l’Association de l’aluminium du Canada, Jean Simard. « À ce jour, on tient pour acquis qu’ils ne sont pas mutuellement exclusifs », ajoute-t-il.
La Maison-Blanche avait indiqué, il y environ deux semaines, que les droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium s’ajouteraient aux 25 % imposés sur l’ensemble des produits canadiens, hormis le gaz et le pétrole, portant le total à 50 %.
Or, il est possible que la première tranche de droits de douane soit réduite de 25 % à 10 % sur l’aluminium parce qu’il serait classé dans la catégorie des minéraux critiques. « Les gens en parlent, mais il n’y a aucune certitude, parce que c’est de l’interprétation légale », explique M. Simard.
Quelle sera la riposte canadienne ?
Quels seront les impacts au Canada ?
(…)
Des tarifs de 25 % à long terme sur le Canada et le Mexique, ça ferait un trou sans précédent dans l'industrie américaine.
Une citation de Jim Farley, PDG de Ford
Il faudrait construire cinq ou six nouvelles usines d’assemblage aux États-Unis pour remplacer la production canadienne, ce qui coûterait des milliards.
Une citation de Brian Kingston, président, Association canadienne des constructeurs de véhicules
Déménager la production mexicaine aux États-Unis prendrait de trois à 10 ans, ajoute-t-il.
Qu’en est-il de la filière électrique?
La demande a diminué, la production s’est stabilisée et la réduction des effectifs s’est poursuivie alors que les entreprises sondées subissent le premier choc opérationnel de la politique en matière de droits de douane [du nouveau gouvernement Trump].
Timothy Fiore, le responsable de l’enquête ISM
Les hausses de prix se sont accélérées en raison des droits de douane, ce qui a entraîné des retards dans la passation de nouvelles commandes, des arrêts de livraison de la part des fournisseurs et des répercussions sur les inventaires », poursuit-il.
Volumes en berne
Industriels de la chimie, des transports, des machines-outils, des appareils électriques ou encore de l’agroalimentaire… Tous commencent à mentionner de plus en plus ouvertement, dans le rapport d’ISM, l’impact des droits de douane sur leur activité.
« Les consommateurs suspendent leurs projets d’achats en raison de l’incertitude liée aux droits de douane », a ainsi rapporté une entreprise du secteur des transports, qui inclut l’industrie automobile.
Les hausses de prix se sont accélérées en raison des droits de douane, ce qui a entraîné des retards dans la passation de nouvelles commandes, des arrêts de livraison de la part des fournisseurs et des répercussions sur les inventaires », poursuit-il.
Si les droits de douane promis sont effectivement mis en place, l’activité de l’industrie américaine chutera d’un coup, et on n’aura pas besoin d’attendre jusqu’à la prochaine publication de l’indice ISM pour s’en rendre compte.
Les économistes de HFE
And Canada will counter-tariff effective 00:01 EST tomorrow (Tuesday). It will be the original 2-phase plan, with $30B tomorrow and $125B in 3 weeks.
Réplique canadienne Les consommateurs souffriront plus que les entreprises
PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
Pour d’autres produits alimentaires venus des États-Unis, comme les fruits et les légumes, s’approvisionner ailleurs peut être compliqué ou plus cher. C’est le cas des tomates, qui nous viennent des États-Unis, la plus grande partie de l’année.
La première réplique du Canada aux droits de douane américains épargnera les entreprises québécoises, mais pas les consommateurs, qui en ressentiront très rapidement l’impact dans les magasins et les épiceries. (…)
Menaces tarifaires Qu’est-ce qui nous pend au bout du nez ?
PHOTO GEOFF ROBINS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Le scénario redouté au Canada et au Mexique : des droits de douane de 25 % sur toutes les marchandises exportées aux États-Unis, sauf pour l’énergie et certains minéraux critiques, où le supplément serait de 10 %.
Droits de douane sur ci, droits de douane sur ça, et encore sur ceci… L’administration américaine menace le Canada d’une pluie de droits de douane. Même l’auteur de ces menaces, Donald Trump, a semblé les confondre, la semaine dernière. Démêlons-les un à la fois. (…)
Les industries les plus durement touchées
PHOTO BEN NELMS, ARCHIVES BLOOMBERG
L’industrie canadienne du pétrole sera durement touchée par les tarifs de 10 % imposés par Donald Trump.
Des droits de douane de 10 % par-ci, de 25 % par-là. Concrètement, comment ces chiffres se traduisent-ils pour les industries touchées ? Et qui risque d’en pâtir le plus ?
Publié à 5 h 00
![]()
La Presse Canadienne
L’extraction du pétrole et du gaz non bitumineux
PHOTO IAN WILLMS, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
L’usine de Syncrude Canada près de Fort McMurray, en Alberta
Total des exportations vers les États-Unis en 2023 : 143 milliards.
Part dans les exportations totales : 97 %.
Construction d’automobiles et de véhicules légers
Raffineries de pétrole
Production animale et végétale
Production et transformation de l’aluminium
Industrie de l’aérospatiale (…)
Résumé
Droits de douane S’inspirer de la « guerre de la banane » pour répliquer à Trump ?
PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE
La « guerre de la banane » a été un conflit commercial opposant l’Union européenne et plusieurs pays latino-américains sur la question des droits de douane.
Au début des années 2000, l’Équateur a répliqué à des droits de douane européens sur les bananes en suspendant les droits d’auteur sur des CD et d’autres produits culturels. Le Canada aurait avantage à adapter cette stratégie, estime Richard Gold, directeur du Centre des politiques en propriété intellectuelle de l’Université McGill.
Publié à 5 h 00
![]()
[
Tristan Péloquin Équipe d’enquête, La Presse
](La Presse | Tristan Péloquin)
Des bananes dans une guerre commerciale, vraiment ?
La « guerre de la banane » est un conflit commercial historique opposant plusieurs pays d’Amérique du Sud qui, au tournant des années 2000, ont résisté aux pratiques commerciales de l’Union européenne favorisant les importations de bananes en provenance d’anciennes colonies des Caraïbes. L’Équateur, grand producteur du fruit jaune, a obtenu du tribunal de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le droit de répliquer en adoptant des mesures punitives.
Mais comme il importait peu de marchandises d’Europe (surtout des médicaments et des produits de première nécessité), ses dirigeants ont préféré suspendre les protections sur les droits d’auteur, notamment sur les CD musicaux européens, en invoquant une disposition rarement utilisée de l’OMC.
Le Canada pourrait-il adopter la même tactique ?
Il aurait grandement avantage à le faire, croit Richard Gold, professeur à la faculté de droit de l’Université McGill et spécialiste en propriété intellectuelle, qui affirme en avoir parlé avec les dirigeants canadiens. Mais plutôt que cibler la musique américaine et les droits d’auteur sur les films, le Canada aurait encore plus d’impact en imposant des mesures punitives spécifiquement sur les brevets, « qui sont particulièrement précieux pour les Américains », explique-t-il.
Comment ça fonctionne ?
En suspendant la protection des brevets pour des raisons de « sécurité nationale », comme le fait Donald Trump en justifiant sa guerre tarifaire, le Canada reviendrait en quelque sorte au régime qui prévalait avant 1994. Sous cette ancienne formule, les entreprises canadiennes pouvaient fabriquer des produits américains brevetés en payant des royautés minimales, dont le taux était fixé par le Bureau des brevets du Canada.
« C’était un irritant majeur pour les Américains que nous avons accepté d’abandonner [dans le cadre des négociations de l’OMC], en contrepartie de quoi le Canada obtenait le droit d’exporter davantage de produits sans restriction aux États-Unis », résume M. Gold.
Qu’est-ce que cette stratégie permettrait, concrètement ?
En revenant à cette ancienne mécanique, les sociétés pharmaceutiques génériques canadiennes, comme Apotex, Pharmascience ou Sandoz, pourraient produire des médicaments brevetés américains « en payant seulement des royautés minimales de 4 % », illustre le spécialiste. « C’est complètement légal. Ça ferait épargner de l’argent aux contribuables, qui paieraient une fraction du prix pour des produits brevetés, et ça aiderait nos propres sociétés pharmaceutiques et technologiques », affirme M. Gold.
« Et le grand avantage, c’est que ça forcerait les détenteurs américains de brevets à prendre la parole contre les droits de douane de Donald Trump », croit-il.
Est-ce que ça a déjà été utilisé par le Canada ?
« La dernière fois où le Canada a évoqué l’idée de faire ça, c’est en 2001, lorsque les Américains ont commencé à recevoir des lettres contenant de l’anthrax » dans la foulée de la guerre en Irak, souligne M. Gold. Le gouvernement canadien a fait fabriquer par Apotex une version générique du Cipro, un antibiotique breveté par Bayer, « en évoquant le critère d’“urgence nationale” », raconte-t-il. Mais devant le tollé des Américains et les menaces de plainte devant l’OMC, le Canada a reculé, en acceptant d’acheter 900 000 doses de Cipro à Bayer, au double du prix que ce que lui coûtaient celles manufacturées par Apotex.
Est-ce qu’il y a un risque à utiliser cette stratégie cette fois-ci, compte tenu de l’impulsivité de Donald Trump ?
« Oui, il y a un risque, mais si on suit cette logique, on n’imposerait pas de droits de douane punitifs à la base », souligne l’expert. Si le Canada décidait d’aller de l’avant avec cette stratégie, d’autres pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Sud pourraient aussi emboîter le pas. « On va se retrouver avec un paquet d’entreprises américaines impactées qui vont demander à Trump d’arrêter cette guerre commerciale », croit M. Gold.
Est-ce que le Canada pourrait faire la même chose avec les droits d’auteur sur Netflix ou sur de la musique ou des films américains, par exemple ?
« Je pense que les brevets seraient plus puissants, parce que la loi sur les droits d’auteur n’a pas les mêmes protections », souligne-t-il. Au surplus, une entreprise comme Netflix « pourrait utiliser des moyens technologiques pour devenir inaccessible au Canada ».
J’aime que le communiqué parle clairement des mensonges et la violation de Trump de son propre traité. J’ai l’impression que, diplomatiquement, ça prend beaucoup de courage pour simplement corriger les mensonges assumés d’un personnage puissant.
If there’s one thing that markets absolutely do not like, its instability. Whatever Trump does on Wednesday, the damage has already been done. Investment chill is going to last as long as Trump is in the White House. Investors do not like surprises and he is the surprise president who changes his mind based on who last spoke to him and what is on his mind on that day.









