Relations Canada-USA - Politique et commerce

Comme le Canada est la source de plus de 50 % des importations américaines, il pourrait être suggéré qu’il renonce à quelque 200 000 tonnes de vente d’aluminium aux États-Unis.

Est-ce faisable, acceptable ? Probablement. Ce volume représente 6 % de la production canadienne de 3,3 millions de tonnes. Il s’agit d’une quantité appréciable, mais il faut savoir que notre métal gris pourrait être vendu ailleurs vu la forte demande, comme le disait récemment le PDG de l’aluminerie Alouette, Claude Gosselin, ou le premier ministre François Legault.

Qui plus est, ce recul des ventes aux États-Unis pourrait n’être que temporaire, car la demande pour l’aluminium est appelée à croître fortement. Selon ce qu’estime Jean Simard, président de l’Association de l’aluminium du Canada, cette demande devrait croître de 2 millions de tonnes d’ici 2030 aux États-Unis.

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Some of it is probably because the USA government is planning at least 3 sets of tariffs if not four.

One of them being announced today publicly:

Also, I believe that they must be communicated through the official diplomatic channels. Not by a tantrum on a social I don’t know what or foreign executive order.

So? The 25% on steel and alum are aready implemented. We should be countering that within the first day, if not the first hour.

If they announce more, we counter more. Trump is a tit-for-tat character, hence why they have counter-tariffs (to tariffs they initiated!) within the bill. Play their game or get rolled over, and guess what they hope (and expect that) we do.

Que disent les partis d’oppositions

Tour à tour jeudi, le PQ, le Parti libéral et Québec solidaire ont dénoncé la position de François Legault. Le péquiste Pascal Paradis affirme que M. Legault place le Québec en « position de faiblesse ». « Plutôt que d’arriver avec des demandes du Québec, il commence, à Washington, par offrir des concessions importantes sur un plateau d’argent aux Américains. […] Mais quelle est cette tactique de négociation que d’offrir des concessions d’entrée de jeu, d’ouvrir son jeu ? », a-t-il déploré.

Comment a réagi l’industrie ?

Le président et chef de la direction de l’Association de l’aluminium du Canada, Jean Simard, a rapidement indiqué qu’il était défavorable à la proposition de M. Legault. En entrevue à Radio-Canada, il a fait valoir qu’il n’est pas si simple de changer de marché du jour au lendemain. « Les canettes de Coke c’est une chose, mais les véhicules Ford c’est autre chose et les avions Boeing c’est autre chose. On ne change pas d’approvisionnement du jour au lendemain dans des marchés comme l’automobile ou dans l’aérospatial. Ce sont des secteurs où il faut être homologué, certifié, ça prend des années pour le faire, alors ce sont des chaînes d’approvisionnement qui sont parfaitement intégrées et c’est ça que la Maison-Blanche va découvrir dans les prochains jours », a-t-il indiqué.

Except that he’s been acting like a wind wane. Have the USA even sent the notification of tariffs through diplomatic channels, because if that’s not done… it’s not applicable (yet).

Also, we have tariffs coming in force:

  • 4 March
  • 12 March
  • 1 April?

Edit: I will note that the S&A tariffs would come into force after the next Prime Minister will be in office.

Le Buy Canadian qui s’organisent tranquillement pas vite pourrait coûter très cher aux US. Juste dans le secteur du tourisme, on parle de 2.1 milliards si il y a une réduction de 10%. Les sautes d’humeur de Trump pourrait finir par coûter très cher aux US.

This is where my knowledge fails me in understanding the actual situation. Are you implying that the 25% general tariff on steel and alum are not yet active?

Le décret signé jeudi stipule que les États-Unis imposeront des droits de douane réciproques pour contrer plusieurs pratiques commerciales comme « des taxes injustes, discriminatoires ou extraterritoriales imposées par nos partenaires commerciaux aux entreprises, aux travailleurs et aux consommateurs des États-Unis », ce qui inclut une taxe sur la valeur ajoutée.

La fiche d’information sur le décret publiée par la Maison-Blanche est plus précise et mentionne la taxe sur les services numériques qui est entrée en vigueur en juin 2024. Cette taxe de 3 % est imposée aux revenus des géants du web.

« Même si l’Amérique n’a rien de tel et que seule l’Amérique devrait être autorisée à taxer les entreprises américaines, les partenaires commerciaux remettent aux entreprises américaines une facture pour ce qu’on appelle une taxe sur les services numériques », indique la Maison-Blanche.

« Le Canada et la France utilisent ces taxes pour recueillir chacun plus de 500 millions de dollars par an auprès des entreprises américaines. Au total, ces taxes non réciproques coûtent aux entreprises américaines plus de 2 milliards de dollars par an. »

« Les droits de douane réciproques ramèneront l’équité et la prospérité dans un système commercial international discriminatoire et empêcheront les Américains d’en profiter. »

La TPS serait également dans la mire de Donald Trump étant donné qu’elle s’applique autant aux biens produits au Canada qu’aux importations. Cette taxe fédérale est de 5 % dans les provinces qui n’ont pas adopté la taxe de vente harmonisée.

Le numérique est une question qu’on doit en effet régler. Les revenus généré au Canada devrait être taxé au Canada. Ça devrait être comme ça à l’échèle mondiale. On a été vraiment lent à taxer les entreprises numériques. On est encore plus lent à mettre en place des régulations basé sur le gros bon sens. On paye le prix de ce laxisme aujourd’hui.

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That is indeed the case, according to the reporting.

Steel and aluminum tariffs: Who will they hit, and how will Canada respond? | CBC News

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Tickets for Canada/USA game Feb. 15 going for 10K due to tensions.

https://www.montrealgazette.com/sports/hockey/article755016.html

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Dans son délire impérialiste tarifaire, Donald s’attaque ainsi à la souveraineté même du Canada, qui est libre de prélever des taxes et impôts sur son territoire afin de financer ses programmes sociaux, tant que cela ne désavantage pas les entreprises étrangères. Ce principe est reconnu depuis 1947 dans l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).

Il faut le dire : la TPS est parfaitement équitable, puisqu’elle s’applique à tous les produits, qu’ils soient canadiens ou étrangers.

D’ailleurs, les États-Unis ont aussi des taxes à la consommation dans 45 États, allant jusqu’à 9,5 %, et personne ne s’en offusque.

On voudrait tous se débarrasser au plus vite du nuage noir qui plane au-dessus de nos têtes. Mais il serait malvenu de se lancer dans des négociations avant la tenue d’élections fédérales, car Ottawa n’est pas en position de force. Et en attendant un peu, l’opinion publique américaine se retournera peut-être contre Donald Trump si les consommateurs réalisent que sa guerre tarifaire fait augmenter l’inflation.

À l’heure actuelle, peut-on vraiment espérer des négociations franches et honnêtes alors que le président américain répète qu’il veut annexer le Canada par la contrainte économique ?

« On ne négocie pas avec un tigre quand on a la tête dans sa gueule », avait dit le premier ministre Winston Churchill, pour convaincre le roi d’Angleterre de ne pas négocier avec Hitler…

La seule manière de négocier est d’une position de force », a-t-il dit ce midi devant les membres du Cercle canadien de Montréal.

« Surtout face à un intimidateur. Et le président des États-Unis est un intimidateur. La force : c’est ce que les gens à Washington comprennent », estime celui qui a été le grand patron de Bell Canada, sous-ministre aux Finances à Ottawa, PDG de la Caisse de dépôt et placement avant de prendre la direction d’Hydro-Québec.

Fort de cette expérience, il estime que ce que dit Donald Trump est seulement « du bruit » et qu’il faut écouter le signal à travers ce bruit. « Trump dit toujours « “drill baby drill”, a-t-il illustré. Le signal : Exxon et Chevron n’anticipent pas de croissance importante dans le secteur pétrolier ».

« Suivez les dollars : Chevron a coupé ses CAPEX de 2 milliards pendant que GE Vernova, du renouvelable, va investir 9 milliards d’ici 2028 ».

Investissements accélérés

Pour Michael Sabia, il est clair que les États-Unis veulent déstabiliser non seulement le Canada et le Mexique, mais aussi l’Europe où le vice-président de Donald Trump J.D. Vance a tenu récemment « des propos surprenants » au sujet de la démocratie qui serait en danger, a-t-il dit.

Hydro-Québec a décidé de réagir à sa façon à l’incertitude générée par le président américain. La société d’État va accélérer ses investissements, qui passeront cette année de 8 milliards à 14 milliards. « C’est 6 milliards de plus pour mitiger l’impact des tarifs et pour créer des emplois », a-t-il annoncé.

Ces investissements accélérés créeront 25 000 emplois d’ici deux ans, selon lui, soit 8 000 à Montréal, 8 000 dans le nord du Québec et 6 000 dans les régions du Saguenay, en Mauricie et à Québec.

Pour combler ces énormes besoins de main-d’œuvre, Hydro-Québec va aussi créer son propre Institut de formation.

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Si les gouvernements ont demandé aux entreprises qui font affaire principalement avec les États-Unis de se diversifier, la tâche n’est pas si simple. « Trouver un nouveau marché, c’est pas évident et ça coûte beaucoup d’argent puis c’est beaucoup de temps », de dire le président d’AmeriCan Structures de Thetford Mines, René Leclerc.

Son entreprise, qui se spécialise dans la construction de structures préfabriquées, fait principalement affaire avec les entreprises américaines depuis une vingtaine d’années.

Mais depuis quelque temps, René Leclerc a décidé de se tourner vers d’autres continents. À preuve, ses ventes chez les voisins du sud sont passées de 95 % à 80 % en trois ans.

L’entreprise de René Leclerc a récemment signé un contrat d’environ 10 millions de dollars avec des entrepreneurs de République centrafricaine.

Photo : Radio-Canada / Guylaine Bussière

Sa plus récente prise : la République centrafricaine, sa porte d’entrée pour le continent africain qu’il prospecte depuis 2019.

Un lien qui ne se crée pas du jour au lendemain

Le directeur général de la Société de développement économique de Thetford Mines est aussi d’avis que de nouveaux marchés ne se développent pas en un claquement de doigts.

“Des solutions magiques, y’en a pas! Des marchés, ça se travaille, ça se développe. Il faut comprendre que c’est tout le Canada qui va se chercher un nouveau marché”, explique Rick Lavergne.

Selon lui, les marchés internationaux ne sont pas disponibles “tout d’un coup”. Il rappelle du même souffle que ce sont les entreprises de l’ensemble du Canada qui tentent présentement de diversifier leurs activités.Un lien qui ne se crée pas du jour au lendemain

Le directeur général de la Société de développement économique de Thetford Mines est aussi d’avis que de nouveaux marchés ne se développent pas en un claquement de doigts.

“Des solutions magiques, y’en a pas! Des marchés, ça se travaille, ça se développe. Il faut comprendre que c’est tout le Canada qui va se chercher un nouveau marché”, explique Rick Lavergne.

Selon lui, les marchés internationaux ne sont pas disponibles “tout d’un coup”. Il rappelle du même souffle que ce sont les entreprises de l’ensemble du Canada qui tentent présentement de diversifier leurs activités.

Des aides gouvernementales bonifiées

Cette nouvelle aide, le programme appelé Panorama, offre des prêts allant de 250 000 à un million de dollars remboursable sur 24 mois.

Investissement Québec espère que ces prêts plus flexibles, ajoutés à l’accompagnement qu’ils offrent, permettra de pousser les entreprises dans les marchés hors États-Unis.

N’empêche : le degré de trahison américaine envers l’Ukraine dépasse tout ce qu’on avait pu prévoir.

Mais un peu comme la mort d’un proche nous paraît irréelle un temps, je crois que nous n’avons pas vraiment absorbé ce qui est en train de se passer avec notre « allié » américain.

Je mets des guillemets, mais je devrais peut-être plutôt dire « ex-allié ». Que vaut une alliance quand les traités sont bafoués, les souverainetés menacées, les ennemis embrassés ?

Il n’y a plus d’allié américain.

Pour la première fois de notre histoire, nous ressentons ce qu’une grande partie du monde ressent depuis très longtemps, au fond. Une absence de confiance totale envers le gouvernement de l’État le plus puissant au monde. Une crainte légitime aussi.

Le cas ukrainien en est une illustration tragique. Ce n’est pas la fin du soutien militaire que Donald Trump annonce. C’est l’exploitation de la souffrance ukrainienne pour extorquer l’Ukraine. La Maison-Blanche a demandé 500 milliards de dollars de ses ressources naturelles en échange de sa « sécurité ». Cela comme « compensation » pour les armes fournies par Washington – 114 milliards.

Quelle sécurité ? La fin de l’agression russe… mais avec à la clé la perte de 20 % du territoire… et, puisque c’est le vœu de Moscou, des élections à la russe. (…)

Encore là, nous n’avons pas encore pleinement pris totalement la mesure des menaces expansionnistes américaines. Il veut vraiment arracher le Groenland au Danemark. Il veut vraiment absorber le Canada.

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Import taxes(aka tariffs) by the USA on Canadian and Mexican products are back on the table :roll_eyes:

L’implantation des tarifs douaniers pour les produits du Canada et du Mexique est reportée au 2 avril