Si les gouvernements ont demandé aux entreprises qui font affaire principalement avec les États-Unis de se diversifier, la tâche n’est pas si simple. « Trouver un nouveau marché, c’est pas évident et ça coûte beaucoup d’argent puis c’est beaucoup de temps », de dire le président d’AmeriCan Structures de Thetford Mines, René Leclerc.
Son entreprise, qui se spécialise dans la construction de structures préfabriquées, fait principalement affaire avec les entreprises américaines depuis une vingtaine d’années.
Mais depuis quelque temps, René Leclerc a décidé de se tourner vers d’autres continents. À preuve, ses ventes chez les voisins du sud sont passées de 95 % à 80 % en trois ans.
L’entreprise de René Leclerc a récemment signé un contrat d’environ 10 millions de dollars avec des entrepreneurs de République centrafricaine.
Photo : Radio-Canada / Guylaine Bussière
Sa plus récente prise : la République centrafricaine, sa porte d’entrée pour le continent africain qu’il prospecte depuis 2019.
Un lien qui ne se crée pas du jour au lendemain
Le directeur général de la Société de développement économique de Thetford Mines est aussi d’avis que de nouveaux marchés ne se développent pas en un claquement de doigts.
“Des solutions magiques, y’en a pas! Des marchés, ça se travaille, ça se développe. Il faut comprendre que c’est tout le Canada qui va se chercher un nouveau marché”, explique Rick Lavergne.
Selon lui, les marchés internationaux ne sont pas disponibles “tout d’un coup”. Il rappelle du même souffle que ce sont les entreprises de l’ensemble du Canada qui tentent présentement de diversifier leurs activités.Un lien qui ne se crée pas du jour au lendemain
Le directeur général de la Société de développement économique de Thetford Mines est aussi d’avis que de nouveaux marchés ne se développent pas en un claquement de doigts.
“Des solutions magiques, y’en a pas! Des marchés, ça se travaille, ça se développe. Il faut comprendre que c’est tout le Canada qui va se chercher un nouveau marché”, explique Rick Lavergne.
Selon lui, les marchés internationaux ne sont pas disponibles “tout d’un coup”. Il rappelle du même souffle que ce sont les entreprises de l’ensemble du Canada qui tentent présentement de diversifier leurs activités.
Des aides gouvernementales bonifiées
Cette nouvelle aide, le programme appelé Panorama, offre des prêts allant de 250 000 à un million de dollars remboursable sur 24 mois.
Investissement Québec espère que ces prêts plus flexibles, ajoutés à l’accompagnement qu’ils offrent, permettra de pousser les entreprises dans les marchés hors États-Unis.