Relations Canada-USA - Politique et commerce

C’est majeur pour ces petits États plus ruraux et moins industrialisés. Le pire c’est que si Trump continue dans la même veine, la relation amour-haine avec le reste du monde risque de se perpétuer jusqu’à la fin de son mandat. Ce seront alors des pertes touristiques colossales autant au niveau des revenus que des emplois.

En conséquence, peut-être qu’une majorité d’américains se réveilleront enfin, en forçant un changement politique drastique en mi-mandat.

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Dans cet article, on cite le cas d’un camionneur basé à Montréal qui a fait percuté neuf voitures en Floride pour lequel un pénalté d’un milliard USD ont été accordé aux victimes en 2021 car le monsieur n’a pas pu comprendre <>.

Comme indiqué dans l’article, c’est une instance utilisée par le É-U pour pénaliser les immigrants domestiques avec de pauvre connaisance d’anglais, mais comme ça porte maintenant leurs attentions, vont-ils insister à ces standards pour les camionneurs de Québec ?

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Difficile de parler de négociations, mais plutôt d’ultimatum de la part de Trump, surtout que le président américain montre beaucoup d’impatience (comme à son habitude) et semble avoir déjà fait son nid de manière unilatérale, en laissant très peu de marge de manoeuvre à ses partenaires.

Ici on est dans une logique de domination, où la loi du plus fort est appliquée aveuglément et sans flexibilité. Une leçon que retiendront les nations du monde quand viendra le temps de reprendre ce qui aura été extorqué aujourd’hui. Il y a donc des chances que les USA se retrouvent éventuellement beaucoup plus isolé sur le plan international et paie plus tard très cher cette intransigeance (dans l’ère post-républicaine).

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Quel accord? Prenons par exemple l’accord avec l’Europe. Avant Trump, les US payaient un peu plus de 1% de droits à l’import. Ce qui est sur la table, c’est 15%. Trump se vante d’avoir négocier un accord, mais dans les faits, il augmente les tariffs.

Sérieux, mon impression est qu’on est peut être mieux avec aucun accord. Autant mieux attendre la prochaine administration. J’ai tendance à croire que ce qui a fait plier l’Europe, c’est le besoin de demeurer dans les bonnes grâces des Trump pour la suite des choses en Ukraine. À peu près tout les chefs d’États Européens condamnent cet “accord”.

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Il semble que Carney juge que le Canada n’a plus rien à gagner ou perdre dans les négociations avec les US, si négociation il y a. Les tariffs non-sectoriels ne concernent que les produits qui ne répondent pas aux exigences de l’ACEUM et il y en a déjà beaucoup moins depuis le début de la guerre tarifaire, donc leur impact sera limité. Pour les tariffs sectoriels (métaux), Carney nous prépare déjà depuis un bout de temps à l’inévitabilité de cette mesure et au besoin d’adresser ces secteurs un à un selon leur contexte, d’où la diversification des marchés déjà enclenchée par exemple pour l’aluminium (on parle de 30% vers l’UE pour certaines alumineries). Le PM a aussi explicitement réfuté la comparaison avec l’UE en rappelant que l’UE a besoin de l’énergie des ÉU, tandis que pour le Canada le levier est inversé. Alors la conclusion d’une “entente” dans ce contexte, n’est pas si nécessaire, sauf pour le spectacle.

D’un autre côté, la formation d’un front diplomatique avec la France, le R-U et dans une moindre mesure l’Australie et la Nouvelle-Zélande (le reste des Five Eyes) est la bienvenue pour redéfinir les pôles de pouvoir à l’échelle mondiale.

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Ce monsieur est sur le payroll de l’Institut économique de Montréal, je conseille de prendre ses opinions avec un grain de sel. https://www.iedm.org/fr/894-sylvain-charlebois/ Il est contre la gestion de l’offre depuis longtemps comme l’IEDM.
Wikipedia de L’IEDM: Institut économique de Montréal — Wikipédia

Les droits de douane passeront de 25 % à 35 % : Pas de sursis pour le Canada | Les droits de douane passeront de 25 % à 35 % | La Presse

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Donald Trump se comporte comme un monarque absolu, en agissant unilatéralement, de manière purement arbitraire et selon son seul bon vouloir. Où est l’urgence d’agir sans négociation sérieuse et une entente qui satisferait les deux partis? Pire il traite chacun différemment et sans règle établie comme si il était le seul maitre et qu’il n’avait de compte à rendre à personne. Ce genre de gestion chaotique est intolérable en affaires. Elle pourrait se retourner contre lui, si enfin l’opposition américaine se réveille et prenne les moyens de bloquer cette attitude destructrice de l’économie et des relations internationales des USA.

On peut supposer qu’il y aura éventuellement une réaction vigoureuse de la part de l’ensemble des nations du monde, qui voudront d’abord réparation et des actions punitives pour les dommages causés à leurs économies respectives.

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Jusqu’à maintenant, ce sont les importateurs américains qui payent les droits de douane. Ils encaissent le coup, le temps de voir où ça se place. C’est une situation intenable. Maintenant qu’il y a des hausses “négociées” de 10, 15, 20%, ils savent ce qu’ils vont charger à leurs clients. L’inflation va suivre ces “négociations”.

Le Canada a bien fait de ne pas se précipiter avec de nouvelles concessions inutiles, dans l’espoir de négocier plus longtemps, sans aucune garantie. Comme la plupart de nos exportations sont à 0% pour le moment, le pays a encore un avantage compétitif important, sans se presser.

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Effectivement la pire attitude vis à vis de Trump aurait été de se soumettre servilement et rentrer dans le rang. Cet homme qui ne respecte personne et méprise tout le monde, se croit intouchable. Le retour du balancier n’en sera que plus douloureux dès lors qu’il perdra sa majorité dans les 2 chambres.

Pour le moment la résistance s’organise en coulisse, pas seulement du côté Démocrate, mais aussi du monde des affaires et l’offensive sera brutale et sans appel. Puisque poursuivre plus loin dans cette direction est tout simplement suicidaire à tous les points de vue. Surtout pour la première puissance du monde qui signe officiellement son déclin comme le démontre clairement l’Histoire, dont les exemples ne manquent pas.

Pour finir il est inacceptable que le Canada se laisse dicter sa politique étrangère par un pays tiers, une question de souveraineté et d’indépendance nationale.

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Ça présuppose que les élections mi-termes vont être juste. Le problème, c’est que les Républicains manœuvrent pour modifier les cartes et les lois électorales. De plus, il faut également dire que depuis les dernières élections, il y a eu des problèmes de comptabilité important qui ont été découvert et qui suggèrent fortement qu’une part des machines de comptage ont été piraté. Rien n’empêche les Républicains de répéter cette manoeuvre, surtout qu’on sait déjà que Trump a demandé aux états d’avoir accès à ces machines.

Le déclin est amorcé depuis bien avant Trump. Ça fait déjà un bon moment qu’on sait que le système scolaire Américain est déficient. Statistiquement, c’est plus de 50% des positions spécialisé qui sont occupé par des immigrant détenant un visa HB1.

Trump veut mettre fin à ce visa. L’annulation de ce visa ne changera pas la donne. Le système scolaire Américain ne produit pas les diplômés nécessaire pour combler ces postes. Ce sont des industries entières qui pourraient disparaître en à peine quelques années avec toute les conséquences que ça amène pour l’économie Américaine.

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Résumé

Boycottage des voyages aux États-Unis: les bottines suivent les babines

Par Philippe Chabot, Le Soleil

3 août 2025 à 16h04|

Mis à jour le3 août 2025 à 16h07

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a indiqué au Soleil que 512 896 Canadiens sont revenus des États-Unis par voie terrestre entre le 20 et le 26 juillet, marquant une baisse de 238 239 voyageurs par rapport à 2024. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Le boycottage des voyages aux États-Unis par les Québécois passait son test ultime: les vacances de la construction.


Entre 180 000 et 200 000 travailleurs de la construction ont pris leurs vacances bien méritées. D’après plusieurs sondages, dont ceux de SOM-Le Soleil et de CAA-Québec, une majorité des Québécois ont choisi de rester au pays, et certains ont même annulé leurs voyages aux États-Unis.


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Ces semaines de congé pour le secteur de la construction ont démontré que les bottines ont suivi les babines.



L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a indiqué au Soleil dimanche que 512 896 Canadiens sont revenus des États-Unis par voie terrestre entre le 20 et le 26 juillet, marquant une baisse de 238 239 voyageurs par rapport à 2024.

On note également une diminution de 20 000 citoyens canadiens revenant par avion des États-Unis, comparativement à l’an dernier, pour la même période.

Il était cependant impossible d’obtenir, pour l’instant, des données spécifiques aux Québécois et concernant la dernière semaine des vacances de la construction.

Par contre, à 10 h, dimanche, au dernier jour des vacances de la construction, il n’y avait aucune attente pour traverser les postes frontaliers situés au Québec, selon les informations affichées sur le site Web de l’ASFC.

Quelques heures plus tard, peu avant 15 h, l’activité aux douanes s’était intensifiée.

Les voyageurs devaient attendre environ 45 minutes à Saint-Bernard-de-Lacolle ainsi que 20 minutes à Saint-Armand et Lacolle, les postes frontaliers les plus fréquentés du Québec.

Pour tous les autres postes frontaliers, il n’y avait «aucun délai» pour revenir au pays, pas même à Stanstead, qui est habituellement prisé par les Québécois, mentionne l’ASFC.



La caméra qui diffuse les images de la route 173, près du poste frontalier d’Armstrong en Beauce, a montré une route complètement déserte presque toute la journée. Un constat similaire à celui fait par Le Soleil lors de sa visite à la frontière, un peu plus tôt en juillet.


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Rien pour donner le sourire au propriétaire de la boutique hors-taxes du coin, Éric Lapointe, qui espérait un plus grand afflux de voyageurs durant les semaines de la construction pour sortir sa tête de l’eau.

«Au lieu d’une diminution des ventes de 50 % par rapport à l’an dernier, comme en juin, j’ai enregistré une baisse de 40 %. C’est une légère amélioration, mais toujours un désastre», dit-il au Soleil dimanche.

Éric Lapointe, propriétaire de la Boutique hors-taxes de la Beauce espérait un plus grand afflux de voyageurs durant les semaines de la construction pour sortir sa tête de l’eau. (Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)

«Je fournis facilement seul, alors qu’on devrait être au moins deux à ce temps-ci», ajoute-t-il avant d’aller servir un rare client à son magasin.



Comble de malheur, même les visiteurs en provenance des États-Unis sont moins nombreux qu’à l’habitude.

M. Lapointe constate une baisse de 8 % de leur fréquentation, une chute identique à celle observée dans les hôtels de la capitale par Alupa Clarke, directeur général de l’Association hôtelière de la région de Québec.


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L’ASFC a comptabilisé 21 776 Américains de moins traversant la frontière canadienne en voiture entre le 20 et 26 juillet 2025 par rapport à l’an dernier.

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