Région de Québec - Voirie, Projets d'infrastructure

Maintenant la ministre veut rendre le projet irréversible en signant des ententes avec des entreprises. En d’autres mots on signe un chèque en blanc et on engage le prochain gouvernement après les prochaines élections à poursuivre le projet sous peine de pénalités. Tout cela même si on ne sait même pas quelle forme prendra ce projet, combien il coutera, où il sera et le type de construction, ni même la provenance du financement, car on peut présumer que le fédéral n’embarquera pas dans une chimère pareil.


Remarque que c’est exactement ce que les Libéraux ont fait avec le REM. On va attendre de voir cette énième mouture.

Oui mais au moins le REM était un projet de transport en commun qui répondait à un véritable besoin en TEC. Des voitures écologiques qui aideraient à réduire nos émissions carbones, qui rejoindraient plusieurs secteurs dépourvus de transports publics efficaces et confortables, tout en offrant enfin une liaison directe vers l’aéroport de Montréal. On parle de centaines de milliers de voyageurs qui pourront se déplacer en laissant leur voiture à la maison. À noter qu’il a fallu beaucoup d’études et de planification puisque c’était une nouvelle technologie et qu’il a fallu roder le tout en corrigeant les imperfections dans le processus.

C’est tout le contraire avec le troisième lien qui fait figure d’antithèse au REM et qui encourage l’automobile au détriment des TECs et favorisera encore plus l’étalement urbain dans une zone où la nécessité est loin d’être démontrée. Finalement son coût sera nettement plus prohibitif en comparaison du nombre très limité d’usagers potentiels.

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Honnêtement, avant de construire un 3e lien, je pense que ça prendrait un pont à proximité de Tadoussac. Ça prendrait juste deux voies. Présentement, pour se rendre sur la côte nord, il faut prendre le traversier qui est souvent en panne, et très dépendant des aléas de mère nature. L’autre option, c’est de faire un détour de plusieurs heures par Saguenay. Ça aiderait énormément l’économie de cette région du Québec.

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Bien que je ne suis pas fan des nouvelles infrastructures routières dans un contexte de déficit d’entretien monstrueux, j’avoue qu’un pont pour parachever la 138 au-dessus du fjord du Saguenay serait l’un des rares projets auquel je ne serais pas opposé (possiblement aussi la 35 et la sécurisation de la 50).

La réduction du trafic des traversiers ne serait pas une mauvaise chose pour les mammifères marins non plus, et la géographie se prêterait bien à un pont sans empreinte sur le milieu aquatique. Le coût environnemental de construire un pont serait probablement amorti à moyen-long terme avec le retrait du traversier. Il n’y a pas grand risque d’étalement urbain non plus, on est assez loin de tout contexte urbain!

Globalement un projet qui ferait plus de sens au plan économique et qui serait plus acceptable au plan écologique. Tant qu’à proposer de nouveaux projets coûteux, j’aime mieux ça qu’un troisième lien ou d’autres prolongements/parachèvements d’autoroutes (19, 25, 73 en Beauce, 20 dans le Bas-Saint-Laurent…).

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Tant qu’à parler d’un 3e lien plus à l’est, pourquoi pas, justement, entre Saint-Siméon et Rivière-du-Loup ? Là on sauverait énormément de trafic à ceux qui font les 300km pour aller rejoindre Québec ! Tu ouvres le Saguenay et la Côte-Nord aux Maritimes ! Après tout, c’était pas une des excuses du 3e lien de Québec, de raccourcir le trajet de ceux de la Côte-Nord ?!

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On parle de cet éventuel pont depuis plusieurs décennies et le gouvernement hésite à cause de l’énorme défi dû à la géographie des lieux. En effet le Saguenay est un obstacle majeur notamment à cause de sa profondeur (270m) et de sa largeur moyenne (2 km).

Il faudrait pour cela une infrastructure d’un seul tenant avec de gigantesques piliers pour soutenir un tel poids suspendu. En plus nous sommes dans un corridor de vents qui peuvent à leur tour imposer d’autres mesures de stabilisation et de renforcement.

Bien sûr il faudrait des études complètes et détaillées pour avoir une estimation des coûts et comparer leur amortissement versus le statu quo. Personnellement j’avoue que ce n’est pas gagné.

Voici de rares études sur le sujet : https://www.ponttadoussac.ca/wp-content/uploads/2016/09/Etude-1995-et-1996.pdf

https://www.ponttadoussac.ca/etude-de-1973/

En terminant il y a le projet de voie ferrée à partir de Saguenay vers la Côte-Nord qui pallierait au trafic routier et allégerait le camionnage sur la traverse de Tadoussac. Il y a aussi d’autres mesures à explorer par voie d’eau le long de la côte relatives au transport de marchandises. Ces dernières permettraient d’alléger la pression sur la traverse, tout en continuant à explorer d’autres avenues pour le long terme.

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Faut croire qu’on a trouver un projet encore plus megaloman que le troisièeme lien!

Ou le service de train de banlieue avec l’ARTM qui pense le couper par manque de fond pour économiser entre 15 et 20 millions par ans :skull: Mais un pont a 8 milliards (mais certainement + de 15) avec l’entretien que ça demande ça aucun problème parce que c’est pas Montréal

Le segment d’Infoman sur le 3e lien est excellent! C’est au début de l’émission

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Saint-Simeon @ Rivieres du loup c’est une distance de 27 km oublie ca tout de suite.

C’était évidement du sarcasme de sa part. Au Québec, on peut oublier ça, mais ailleurs, des ponts-tunnels plus long que ça, on en a construit suffisamment qu’il n’y a plus vraiment rien d’innabituel à construire des structures de cet ordre de grandeur.

D’ailleurs, au Canada, une part importante de la population se concentre dans seulement quelques métropole. Il va falloir sérieusement penser à mettre à jour les infrastructures de transport pour permettre à nos régions de se développer et diminuer la pression sur nos grandes villes.

le maire de Lévis n’est pas content!

Au Téléjournal de Québec

3e lien : « Celui qui le défend énergiquement, c’est Duhaime », tonne Lehouillier

Le maire de Lévis demande au caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans la région de Québec d’appuyer plus vigoureusement un troisième lien autoroutier, allant jusqu’à dire que le parti conservateur du Québec est le seul à défendre « énergiquement » le projet.

Olivier Lemieux explique en détails.

Pour plus de détails, consultez notre article web : 3e lien : « Celui qui le défend énergiquement, c’est Duhaime », tonne Lehouillier | Tout sur le 3e lien Québec-Lévis | Radio-Canada

Les finances du Québec sont dans le rouge écarlate avec un déficit abyssal. Donc seuls des irresponsables ou ceux qui n’ont rien à perdre sur le plan politique, favorisent le 3è lien, une dépense somptueuse et inutile tandis qu’on ne réussit même plus à entretenir convenablement nos infrastructures déjà vieillissantes. À un moment donné il faut revenir sur terre et vivre selon nos moyens, sinon ce sont les générations montantes qui écoperont injustement de notre mauvaise gestion des biens publics.

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21 octobre 2024

Le gouvernement Legault met fin au «partage imposé» de la taxe sur l‘immatriculation des Lévisiens, dont la moitié est pour l’instant versée au RTC. Dès 2025, elle sera entièrement rapatriée à la Société de transport de Lévis.

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Sur le instagram de la firme d’architecture Quinzhee:
Projet de densification des abords du centre Vidéotron et du Grand marché.

Plusieurs bonnes intentions, mais quelques lacunes urbaines majeures.
J’imagine que c’est seulement préliminaire.

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Résumé

L’Assemblée nationale ne reconnait pas la pertinence du troisième lien

Par Simon Carmichael, Le Soleil

23 octobre 2024 à 14h47|

Mis à jour le23 octobre 2024 à 15h45

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La motion de la CAQ sur le besoin d’un troisième lien entre Québec et Lévis n’a pas trouvé écho chez les partis d’opposition représentés à l’Assemblée nationale. (Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)

Contrairement à lorsqu‘il est question du tramway de Québec, l’Assemblée nationale ne parle pas d‘une seule et même voix lorsqu’il est question du troisième lien.


L’Assemblée a rejeté une motion caquiste visant à reconnaître le besoin d’un nouveau lien autoroutier entre Québec et Lévis, mercredi.

La démarche, initiée par la députée de Bellechasse Stéphanie Lachance, visait à ce que les élus parlent d’une seule voix pour «réitérer la pertinence et l’importance de la construction d’un nouveau lien interrives, […] notamment afin de prendre action sur l’enjeu de la sécurité économique et afin d’améliorer la mobilité».



Elle rappelait du même coup «le lancement d’un appel d’intérêt international pour la construction d’un nouveau lien interrives entre la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches».

Mais la motion ne n‘est jamais rendue à l‘étape du vote, faute d’un appui unanime.

Puisqu‘elle a présenté sa motion «sans préavis», la députée caquiste devait obtenir l‘aval de tous les partis de l’Assemblée nationale pour en débattre.

L‘opposition officielle, le Parti libéral du Québec, a coupé court au suspense en rejetant d’emblée de consentir au dépôt du document présenté par la députée Lachance.

Le parti explique avoir pris cette décision puisque «la ministre Guilbault et la CAQ ont perdu toute crédibilité dans ce dossier». «Consentir aurait signifié que nous leur faisons confiance pour ce projet, ce qui n’est plus envisageable», écrit-il.

Tout indique que Québec solidaire et le Parti québécois auraient aussi refusé de consentir à la reconnaissance de la pertinence et de l‘importance d’un troisième lien, s‘ils en avaient eu l’occasion.

La CAQ «seul parti» pour le lien interrives

Stéphanie Lachance dit ne pas être surprise du refus de ses collègues des autres formations politiques représentées à l’Assemblée nationale.

Pourtant, celle-ci était «très nuancée, très neutre et basée sur des faits». Mais elle ne s’en désole pas pour autant.

La députée de Bellechasse brandit le résultat de sa démarche comme «une autre preuve que seule la CAQ travaille réellement pour les intérêts de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches».

«Clairement, ils n‘entendent pas le besoin des communautés autour de Québec. Pour moi, c’était important de réitérer l‘appui du gouvernement au projet, de dire “on est là, on vous a entendus”».

La députée caquiste de Bellechasse, Stéphanie Lachance (Edouard Plante-Fréchette/Archives La Presse)

«Parce qu‘il n’y a pas une journée où on ne m‘en reparle pas!» a insisté l’élue de Bellechasse, région où le projet obtient un appui écrasant.

Un sondage SOM-Le Soleil datant du mois de juin dernier fait état d’un appui au troisième lien de 87 % sur la Rive-Sud.



L’Assemblée pour le tramway

Ce refus par les oppositions d‘entériner le texte caquiste défendant le besoin du troisième lien contraste avec le destin de plusieurs autres motions présentées dans les derniers mois, en défense du projet de tramway de Québec.

Le 3 octobre dernier, par exemple, l’Assemblée nationale se prononçait unanimement en faveur du plan de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), sous l‘initiative de Québec solidaire.


À lire aussi


L’Assemblée nationale dit (encore) oui au tramway

Les élus avaient fait la même chose en septembre 2023, alors que la Ville de Québec pilotait le dossier du tramway, quelques mois avant que le gouvernement ne le lui retire.

Depuis 2018, l’Assemblée nationale n’a pas adopté de motion défendant le projet de troisième lien entre Québec et Lévis.

Les motions, avec ou sans préavis, sont monnaie courante à l’Assemblée nationale.

Pratiquement tous les jours de travaux parlementaires, sur une foule de sujets, gouvernement et oppositions négocient pour trouver un terrain d‘entente permettant de parler d’une même voix.

Bien souvent, il s‘agit surtout d’un outil politique pour forcer les autres partis à prendre position publiquement.

L’appel d’intérêt en question sur SEAO

MTMD-2024-NLI / 20023650

Nouveau lien interrives - MTMD-2024-NLI

Avis d’appel d’intérêt - Ouvrages de génie civil

Ministère des Transports et de la Mobilité durable (Direction de l’administration des appels d’offres publics) 2024-10-11 10

Avis d’appel d’intérêt

Sondage de marché pour le projet de nouveau lien interrives

Par cet appel d’intérêt à portée internationale, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (le Ministère) sollicite les entreprises dans le but qu’elles lui fassent connaître leur intérêt pour le projet et leurs expertises afin de tenir compte de l’état actuel du marché, de sa vision et de ses préoccupations. Le projet consiste en l’implantation d’un nouveau lien routier permettant le transport lourd des biens et des marchandises sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Québec entre les deux rives du fleuve Saint-Laurent.

Le Ministère souhaite s’assurer que les soumissionnaires potentiels contribuent de façon constructive à l’élaboration et à l’amélioration du projet. Il souhaite favoriser les échanges avec eux de façon à recueillir un maximum d’information en vue de préparer un éventuel appel d’offres. Il cible notamment les entreprises privées de génie-conseil, de construction et d’investissement ayant la capacité de réaliser le projet.

En manifestant leur intérêt, ces entreprises sont aussi invitées à exposer leur point de vue sur certains aspects du mode de réalisation collaboratif préconisé, notamment la structure commerciale, la répartition des risques et des responsabilités, les modalités de rémunération ainsi que l’échéancier de planification.

Cet appel d’intérêt s’inscrit en amont du processus d’acquisition et constitue une étape préparatoire à un éventuel appel d’offres public menant à la conclusion d’un contrat pour la réalisation du projet selon un mode collaboratif. Il ne constitue pas un appel d’offres à régime de concurrence et il contient de l’information provisoire dans le but notamment de mesurer l’intérêt et l’expertise des entreprises et de favoriser les échanges entre le Ministère et celles qui pourraient être intéressées.

Une réponse au présent appel d’intérêt doit comporter chacun des éléments énumérés au document d’appel d’intérêt et être transmise par courriel au représentant du Ministère avant l’heure et la date et limite fixées pour la réception des réponses figurant au présent avis d’appel d’intérêt.