Région de Québec - Voirie, Projets d'infrastructure

Je déteste comment les journaux parle des gros chantiers. “Ça va compliqué les déplacements pour des années” sans aucun mention de ce que le chantier va accomplir

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Un choix de journalistes plus que du journal lui-même. Comme on sait que Québec est majoritairement pro-automobile, bien qu’on sente déjà moins d’opposition au tramway, on peut supposer que le journaliste avait choisi son camp.

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L’Aquarium du Québec plongera dès cet automne dans la construction de son nouveau stationnement étagé qui sortira de terre au coût de 20 millions, a appris Le Soleil.

Résumé

La Capitale

Un stationnement à 20 millions pour l’Aquarium

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

7 août 2024 à 04h15

L'Aquarium du Québec verra pousser sur son stationnement principal une structure à deux étages destinée aux voitures des visiteurs.|800x477.0423375074538

L’Aquarium du Québec verra pousser sur son stationnement principal une structure à deux étages destinée aux voitures des visiteurs. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

L’Aquarium du Québec plongera dès cet automne dans la construction de son nouveau stationnement étagé qui sortira de terre au coût de 20 millions, a appris Le Soleil.


Alors que s’enclenche l’important chantier du gouvernement du Québec sur l’avenue des Hôtels, la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) se met elle aussi en marche pour doter le site de l’Aquarium d’un nouveau stationnement à étages.

Le réaménagement de tout le secteur de la tête des ponts l’amputera «de manière permanente» d’un de ses trois stationnements d’ici les prochaines années.



Pour compenser les cases perdues en raison du mégachantier du ministère des Transports, l’Aquarium verra pousser sur son stationnement principal une structure à deux étages destinée aux voitures des visiteurs.

Environ 3000 m³ de boisé devront être rasés pour permettre la construction du stationnement étagé. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Le calendrier de la Sépaq prévoit un début des travaux à la fin septembre ou au début octobre prochain, détaille le porte-parole Simon Boivin. La livraison du projet est quant à elle prévue pour l’été 2025.


Le nouveau stationnement étagé comptera plus ou moins 500 cases sur deux étages.

Le nouveau stationnement étagé comptera plus ou moins 500 cases sur deux étages. (Sépaq)

La facture à Québec

Avec plus ou moins 500 cases, la construction neuve, rendue «nécessaire», selon la Sépaq, par la reconfiguration de l’avenue des Hôtels, est évaluée à 20 millions. La facture sera assumée par le ministère des Transports.

À terme, même avec son nouveau stationnement étagé, l’Aquarium du Québec comptera quelque 200 places de moins que le millier actuellement disponible pour sa clientèle. En haute saison, l’attraction touristique maintiendra donc un accès à 800 espaces de stationnement, une capacité 20 % moindre que le statu quo.

Le plan du ministère des Transports pour des travaux entamés sur l'avenue des Hôtels.

Le plan du ministère des Transports pour des travaux entamés sur l’avenue des Hôtels. (Ministère des Transports et de la mobilité durable)

Dans l’intervalle des travaux pour le construire, seuls les deux stationnements secondaires (P2 et P3), situés plus loin sur l’avenue des Hôtels, pourront être utilisés. Une fois le stationnement étagé terminé, l’espace désigné P3 disparaîtra et le P2 existant comptera environ 300 places.

Moins d’arbres coupés, budget bonifié

L’annonce du projet initial, en 2023, avait fait grand bruit.

L’intention de la Sépaq de raser la moitié du boisé adjacent pour en faire un stationnement asphalté n’est pas passée comme une lettre à la poste auprès de citoyens, de groupes de défense de l’environnement ou même du maire de Québec.

Bruno Marchand s’était dit «loin» d’être convaincu par le plan qui empiétait sur les arbres et demandait à la société d’État de soumettre des «alternatives qui limitent les impacts sur le boisé».

Le plan de réaménagement initial du stationnement de l'Aquarium du Québec impliquait la coupe de 11 000 m² de boisé.

Le plan de réaménagement initial du stationnement de l’Aquarium du Québec impliquait la coupe de 11 000 m² de boisé. (Hand-out/SÉPAQ)

Même si elle en parlait à l’époque comme de la «meilleure option» possible «dans les circonstances», la Sépaq s’est finalement ravisée pour en arriver, en début d’année 2024, à un «compromis».

Ce retour à la planche à dessin l’a menée à accoucher de son projet de stationnement étagé pour diminuer les conséquences sur le milieu naturel environnant.

Dans les nouveaux plans d’aménagement, la superficie d’arbres à abattre a été réduite de 11 000 m² à 3000 m².

On en parle désormais comme d’un projet «bien intégré» à l’environnement, «qui favorise les transports collectif et actif ainsi que la sécurité des visiteurs avec une signature visuelle digne d’une porte d’entrée de la capitale nationale». Il comprendra notamment 80 places pour vélos et une vingtaine de cases avec bornes de recharge pour véhicules électriques.

«La mairie de Québec et les voisins ont souligné le travail fait par la Sépaq lorsque le nouveau projet a été rendu public en mars 2024», rapporte le porte-parole Simon Boivin.

Or, il faudrait puiser plus d’argent public pour faire monter en hauteur le stationnement, n’avait pas non plus caché la Société.

Questionnée sur la différence entre le prix estimé pour la première mouture du projet et celui qu’elle devra finalement payer pour son stationnement étagé, la Sépaq se refuse à partager «les estimations pour éviter de donner des indications quant à notre appréciation des coûts aux entreprises intéressées à soumissionner».

«L’idée est de ne pas influencer les soumissions pour les projets du même type à venir, ou inciter un entrepreneur retenu à ajuster ses coûts sur la base de l’enveloppe prévue à l’origine», justifie M. Boivin.

Pas de navettes

Les stationnements P2 et P3 de l'Aquarium avant le début des travaux du ministère des Transports sur l'avenue des Hôtels.

Les stationnements P2 et P3 de l’Aquarium avant le début des travaux du ministère des Transports sur l’avenue des Hôtels. (Erick Labbé/Archives, Le Soleil)

Un système de navettes, proposé par certains comme une alternative à la construction d’un nouveau stationnement, n’aurait pas convenu aux besoins des clients de l’Aquarium du Québec, plaide la Sépaq.

«La répartition sur toute l’année des différentes journées où le besoin pour une navette se ferait sentir rend l’organisation d’un système de ce genre très complexe, et peu compatible avec une expérience de qualité pour la clientèle familiale (poussettes)», défend-on.

La Sépaq fait le calcul que ses 800 cases de stationnement seront au maximum de leur capacité «plus de trois mois par année».

Résumé

D’importants travaux s’amorcent à l’ascenseur du Faubourg

La tour où se situe l'ascenseur du Faubourg, vue à partir du quartier Saint-Roch.

L’ascenseur du Faubourg relie le quartier Saint-Roch au quartier Saint-Jean-Baptiste, entre la Basse-Ville et la Haute-Ville de Québec.

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Publié à 16 h 08 HAE

Qu’on soit un fidèle usager, un piéton un peu essoufflé dans la côte d’Abraham ou encore un peu pressé, l’ascenseur du Faubourg, qui relie le quartier Saint-Roch au quartier Saint-Jean-Baptiste, s’avère bien pratique pour passer de la Basse-Ville à la Haute-Ville. Ce dernier se refait une beauté avec des travaux échelonnés au cours de la prochaine année.

Une première phase des travaux a débuté mardi et prendra fin au mois de décembre. L’imposante falaise adjacente sera nettoyée, le parement en brique et les fenêtres du bâtiment seront remis à neuf.

Durant cette première période de travaux, le café et l’ascenseur demeurent accessibles selon l’horaire habituel.

Une fermeture temporaire est toutefois prévue le mercredi 4 septembre, de 9 h à midi, pour permettre la prise de relevés, mentionne la Ville de Québec, dans un communiqué de presse.

L’ascenseur pourrait être fermé ponctuellement pour de courtes durées. La Ville préviendra les usagers, le cas échéant.

Une affiche de la Ville de Québec à l'entrée de l'Ascenseur du Faubourg

L’ascenseur du Faubourg, de style Art déco, est le seul lien mécanique gratuit qui relie la Haute-Ville et la Basse-Ville de Québec.

Photo : Radio-Canada / Bruno Giguère

AILLEURS SUR INFO : Le « superministre » Pierre Fitzgibbon démissionne

Fermeture pendant 10 semaines au printemps

Une deuxième phase de travaux est prévue pour le printemps 2025, mais cette fois-ci l’ascenseur ainsi que le café seront inaccessibles pendant une dizaine de semaines. Des mesures seront mises en place pour permettre aux citoyens de circuler de la Haute-Ville à la Basse-Ville, prévient la Ville.

L’ascenseur en chiffres :

  • 1942 : date de conception par l’architecte Wilfrid Lacroix
  • 1997 : dernières rénovations effectuées
  • 200 à 400 : nombre d’usagers au quotidien

Ces travaux permettront la réfection des entrées et l’installation d’un nouvel ascenseur. Le coût total frôle les 2 millions de dollars.

En procédant en deux phases, la Ville est en mesure de limiter le plus possible les impacts pour les citoyens, notamment en maintenant en fonction cet important lien mécanique en période hivernale, ajoute la Ville.

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13 septembre 2024 · Espace Riopelle au MNBAQ
Coffrages Synergy a annoncé qu’il travaillera sur le projet « au cours des prochains mois » et a partagé un nouveau rendu. Via Facebook.

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Plus de temps de traverse, trottoirs plus larges, changements sur les cycles piétons aux feux de circulation et radars photo, tout est sur la table en vue de la prochaine Stratégie de sécurité routière 2025-2029 de la Ville de Québec. En marge de l’annonce de l’ajout d’un feu de circulation avec une traverse piétonne en face d’une résidence pour aînés de Charlesbourg, les élus de la Ville de Québec ont voulu mettre l’accent sur leurs intentions de sécuriser davantage les piétons et les aînés sur le réseau routier.

L’annonce survient quelques semaines après que la Ville ait été critiquée par l’organisme Piétons Québec pour ses traverses piétonnes peu fluides.

La Ville de Québec se dit particulièrement préoccupée par la sécurité des aînés, comme ils sont surreprésentés dans les statistiques de collisions, en auto et comme piétons. « Entre 2019 et 2023, on a 15 personnes de 65 ans et plus qui sont décédées sur nos routes. Ça représente trois décès sur cinq, alors que le point démographique est d’un résident sur cinq », relate Pierre-Luc Lachance, conseiller municipal responsable de la mobilité et de la sécurité routière.

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Résumé

Québec opte pour un pont d’étagement dans Lebourgneuf

Une rue avec des voitures.

Un pont d’étagement doit voir le jour à l’intersection des boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf.

Photo : Autre banques d’images / Frédéric Vigeant

Publié à 6 h 04 HAE

Après avoir envisagé différents scénarios pour réduire la congestion routière à l’angle des boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a finalement arrêté son choix sur la construction d’un pont à étagement, a appris Radio-Canada.

Le MTMD a publié au cours des derniers jours un appel d’offres pour la préparation d’un avant-projet préliminaire de réaménagement de cette intersection encombrée, où circulent plus de 70 000 voitures par jour.

L’invitation à soumissionner inclut l’ajout de voies réservées au transport en commun sur les boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf.

Si la construction d’un tunnel et le réaménagement du croisement routier sur un seul niveau ont été considérés par le passé, c’est l’option du pont à étagement qui a été retenue.

Une rue avec des voitures et des autobus.

Le MTMD projette d’ajouter des voies réservées aux autobus sur le boulevard Robert-Bourassa et de prolonger celles existantes sur le boulevard Lebourgneuf.

Photo : Autre banques d’images / Frédéric Vigeant

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Cette intersection sera étagée et des aménagements pour les transports actifs seront aussi prévus, peut-on lire dans le devis accompagnant l’appel d’offres.

La Ville tient aux transports actifs

L’idée de rendre l’infrastructure accessible aux cyclistes et aux piétons est une demande répétée de la Ville de Québec. Le MTMD assure toutefois que cette option aurait été considérée nonobstant la requête de la Municipalité.

Dans le cadre de ses projets, le Ministère demeure toujours sensible au transport actif, mais dans le cas de ce projet précis, la demande provient de la Ville de Québec qui gère déjà un réseau de transport actif (piste cyclable) dans le secteur, indique Nicolas Vigneault, porte-parole au MTMD.

Les enseignes de rues de l'autoroute Robert-Bourassa et du boulevard Lebourgneuf.

La Ville de Québec cherche depuis de nombreuses années à réduire la congestion à l’intersection de l’autoroute/boulevard Robert-Bourassa et du boulevard Lebourgneuf.

Photo : Autre banques d’images / Frédéric Vigeant

Il ajoute que la décision d’inclure ou non des aménagements pour les cyclistes et les piétons dépendra de leur compatibilité avec le reste du milieu urbain et des impératifs liés à la sécurité.

La reconfiguration du secteur prévoit toujours l’ajout de voies réservées aux autobus sur le boulevard Robert-Bourassa, entre les boulevards Lebourgneuf et Bastien.

Responsabilité partagée

Le tronçon allant du boulevard Lebourgneuf jusqu’à l’avenue Chauveau sera sous la responsabilité du MTMD, tandis que celui allant de Chauveau à Bastien relèvera de la Ville de Québec.

Le prolongement des voies réservées existantes sur le boulevard Lebourgneuf jusqu’à la rue Gertrude-Roy est aussi dans les cartons.

Des voitures attendent à un feu route à l'intersection des boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf.

Plus de 70 000 véhicules empruntent quotidiennement l’intersection.

Photo : Autre banques d’images / Frédéric Vigeant

L’ajout de voies réservées sur les boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf tel que l’envisage le MTMD implique l’élargissement des chaussées. Le retranchement de voies de circulation actuelles afin d’y aménager des voies réservées aux autobus ne fait pas partie des scénarios sur la table.

Les détails et la configuration des aménagements restent toutefois à définir à ce stade-ci du projet, précise Nicolas Vigneault. L’avant-projet préliminaire permettra d’ailleurs de raffiner certaines hypothèses, notamment sur leur faisabilité technique en tenant bien sûr compte des besoins de mobilité du secteur, tant pour les usagers de la route que le transport en commun.

Prolongement à l’étude

Le mandat visé par l’appel d’offres du MTMD inclut en outre d’évaluer la faisabilité de prolonger la voie réservée existante sur l’autoroute Robert-Bourassa, en direction nord, jusqu’à l’autoroute Félix-Leclerc.

À l’heure actuelle, la voie réservée prend fin environ à la hauteur du boulevard Père-Lelièvre.

Les échéanciers pour la construction de l’échangeur et l’ajout de voies réservées ne seront connus qu’une fois l’étape de la planification terminée. Afin de ne pas nuire au processus d’appel d’offres qui portera sur la réalisation des travaux, le Ministère ne dévoile pas ses estimations de coûts.

Le MTMD a confié le projet à la Direction des grands projets de la région métropolitaine de Québec, ce qui amène à penser que le coût estimé des travaux est supérieur à 100 millions de dollars.

Une demande de Labeaume

En 2018, l’ancien maire de Québec, Régis Labeaume, avait réclamé au MTMD la construction, à ses frais, d’un pont d’étagement au-dessus du boulevard Robert-Bourassa.

Le maire estimait qu’une telle infrastructure réglerait 80 % des problèmes de circulation dans le secteur.

Régis Labeaume prend la parole lors d'une séance du conseil municipal à l'hôtel de ville de Québec.

Régis Labeaume en 2018. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Marc-André Turgeon

Pour les gens qui circulent sur Lebourgneuf, ils vont couper l’attente de moitié, parce que la moitié des feux de circulation vont disparaître. Les voitures de Robert-Bourassa vont passer en dessous de Lebourgneuf. La circulation va être transformée drastiquement, prédisait-il.

Régis Labeaume évaluait les coûts de construction d’un pont étagé à entre 40 et 50 millions de dollars.

Desserte des banlieues

En 2021, le gouvernement Legault avait annoncé un plan de desserte des banlieues évalué à 844 millions de dollars.

Celui-ci prévoyait l’aménagement de 100 km de voies réservées sur les principales autoroutes de Québec et quelques artères du réseau municipal.

Carte des tronçons de voies réservées sur le réseau routier de Québec.

Le projet de desserte des banlieues annoncé par la CAQ en 2021 prévoyait l’ajout de voies réservées sur les autoroutes Henri-IV, Robert-Bourassa, Laurentienne et Félix-Leclerc. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada

Il incluait un tronçon situé sur l’autoroute/boulevard Robert-Bourassa, entre l’autoroute Félix-Leclerc et le boulevard Bastien.

La desserte des banlieues était l’une des composantes du Réseau express de la capitale, tout comme le projet de tramway et celui du troisième lien.

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Plus de 100 millions pour un viaduc bordel

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Après avoir envisagé différents scénarios pour réduire la congestion routière à l’angle des boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a finalement arrêté son choix sur la construction d’un pont à étagement, a appris Radio-Canada.

« Cette intersection sera étagée et des aménagements pour les transports actifs seront aussi prévus », peut-on lire dans le devis accompagnant l’appel d’offres.

Réduire la congestion ET des aménagements pour les transports actifs? :thinking:

À moins d’une réduction des voies de circulation, j’ai jamais vu d’aménagements qui ont réussi à réduire la congestion et inclure des aménagements performants pour les modes actifs en même temps.

Je m’attends à un aménagement terrible. Et terriblement dispendieux.

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Un viaduc ça peut être bon pour le transport en commun et transport actif. Si par exemple ils inclus un beau station/interchange pour les buses nord sud et est ouest dans le nouveau échangeur ça serait très bien. Est ce qu’ils vont faire ça? Problème que non

Faut lire qu’il y aura un trottoir pour marcher ! Il n’est nullement question que ça soit performant par contre ! Quoique la piste cyclable au nord passait déjà sous Henri-Bourassa, donc pas grand chose à faire finalement, mais ça parait bien dans le texte !

9 octobre 2024

« Difficile de penser » qu’un troisième lien dans l’est de Québec et Lévis, sous la forme d’un pont autoroutier, coûterait moins « de 8 à 10 milliards » de dollars, évalue l’ingénieur Bruno Massicotte.

Affilié au département des génies civil, géologique et des mines de Polytechnique Montréal, le professeur Massicotte base son estimation en comparant le projet de la Coalition avenir Québec (CAQ) à des chantiers récemment menés ou en cours dans la province.


9 octobre 2024

Adieu, corridors Vélo cité (CVC). Ces nouvelles pistes « sécuritaires et confortables » seront désormais appelées corridors VivaCité, a annoncé la Ville de Québec mardi.

Le maire explique que ce nouveau nom va plus justement représenter ce que sont ces pistes cyclables. « Parce que c’est faux de penser que ça sert juste au vélo, ça sert à la mobilité active, ça sert à des gens qui marchent, à des trottoirs plus apaisés, à une meilleure qualité de l’air, ça lutte contre la congestion routière. »

L’administration Marchand a par ailleurs annoncé récemment qu’elle reportait d’un an la mise en place du CVC sur la 3e Avenue, dans Limoilou, où des commerçants ont aussi exprimé des craintes.

Bruno Marchand assure que le nouveau nom des corridors ne change rien au plan : la Ville ambitionne toujours de terminer son réseau de 150 km d’ici 2034.

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Le gouvernement Legault envisage la construction d’un pont autoroutier en guise de troisième lien, privilégiant cette fois un corridor situé à l’est de Québec. Plusieurs détails ne sont pas connus, mais déjà, des évidences sautent aux yeux : l’infrastructure devra être haute, très haute, si l’objectif est de maintenir exactement le même trafic maritime sur le Saint-Laurent.

L’automne symbolise la saison des croisières dans la Vieille-Capitale. Parmi les visiteurs réguliers, le Queen Mary 2 attire l’attention de par sa taille imposante. Cette ville flottante de près de 80 000 tonnes fait 345 m de long sur 45 m de large.

Le géant des mers culmine à 62 m au-dessus du niveau du fleuve, bercé par des marées atteignant parfois jusqu’à 6 m dans la région. Il lui est donc impossible de franchir le pont de Québec, dont la hauteur libre sous la structure est de 47 m à marée haute.


Le tablier du troisième lien devra avoir un dégagement de 70 m pour laisser passer les bateaux de croisière. À titre d’exemples, le tablier du pont de Québec a un dégagement de 47 m, et le Queen Mary 2 mesure 62 m de haut.
Photo : Radio-Canada / Olivia Laperrière-Roy

La CAQ continue à naviguer dans son océan de promesses avec une autre version du troisième lien, qui sera à son tour démesurée par rapport aux avantages que la région en retirerait. Autrement dit il ne serait pas rentable de dépenser autant d’argent pour le peu que cela rapporterait au trésor public, même si l’ouvrage devenait payant pour les automobilistes et les camions.

Donc Legault va d’une chimère à une autre sans tenir compte des capacités de payer des québécois et surtout en faisant fi des déficits abyssaux de nos infrastructures déjà en place qui souffrent d’une manque chronique d’entretien.

On parle ici des importantes infrastructures de transports en commun et des indispensables projets d’expansion de ces réseaux, des écoles, hôpitaux et universités, des routes, ponts et autoroutes, du parc de logements sociaux dont plusieurs sont en état de décrépitude avancée, des égouts et aqueducs qui nécessiteraient le double d’investissements pour prévenir les fuites catastrophiques devenues récurrentes. Finalement le couteux programme de développement des infrastructures d’Hydro-Québec pour assurer la croissance indispensable de cette industrie dans l’économie provinciale.

Vraiment il faut que la CAQ soit complètement décroché de la réalité pour même envisager d’ajouter un dossier aussi lourd que le troisième lien. Surtout quand on peine à soutenir ce qui existe déjà et qui nous coute une fortune en réparations d’urgence pour cause de négligence et de planification à long terme.

En terminant est-il nécessaire de mentionner que grâce à Legault le déficit du Québec est devenu le pire boulet de la province et le plus important de l’histoire. Comment dans ces conditions pouvons-nous envisager d’autres dépenses somptueuses sans insulter l’intelligence des québécois. Puisque ces derniers devront payer la note étalée sur plusieurs décennies, longtemps après la disparition de la CAQ du tableau électoral.

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Au Téléjournal

Troisième lien : un pont d’au moins 8 milliards de dollars?

Un troisième lien dans l’est de Québec et Lévis, sous la forme d’un pont autoroutier, coûterait au moins « 8 à 10 milliards » de dollars, évalue l’ingénieur Bruno Massicotte. « Un chiffre sorti d’un chapeau », a répliqué le ministre Jonatan Julien. Les explications d’Olivier Lemieux.

10 octobre 2024
Via Twitter.

Mais elle a l’audace de regarder la STM en face et de leur dire qu’ils n’ont pas d’argent pour empêcher le métro de s’effondrer. On paie une nouvelle autoroute pour Lévis, population ~160k (moins que Côte des Neiges). 8 milliards. C’est tellement choquant que je n’arrive même pas à croire que quelqu’un votera pour eux aux prochaines élections.

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Lancer un appel d’intérêt international sans études, ni analyse, ni expertise ni planification qui pourraient donner de la crédibilité à ce projet est du pur délire.

On est déjà rendu à la énième version tellement il y a eu de changements dans ce dossier. On parlait d’une autoroute sous le fleuve sans études sérieuses, ensuite la même chose mais enrichi de transport en commun. Ensuite on parlait de passer par l’ile d’Orléans et maintenant on aura un pont démesuré qui traversera à l’ouest de la même ile, tout cela pour quelques dizaines de milliers d’automobilistes.

Dans tout ça on parle de près d’une dizaine de milliards, mais encore là sans étude ni analyse. Quand on sait qu’il faut des années pour bien planifier ce genre de projet, on peut alors conclure que la CAQ est encore en pleine improvisation et qu’elle se ridiculise auprès de la population, du milieu des affaires, des scientifiques et de la classe politique.

Une bande de ti-counes qui jouent avec notre argent et qui ont totalement perdu la confiance des québécois. Dire qu’on devra les endurer encore 18 mois avant les prochaines élections.

Jamais vu un gouvernement aussi incompétent et amateur, tout simplement RÉVOLTANT. :rage: :rage: :rage:

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Comme le ridicule ne tue pas voici le troisième lien sous un autre vocable. Projet différent mais avec exactement les mêmes objectifs et la même clientèle limitée pour une dépense pharaonique et avec aucune étude sérieuse sur laquelle se baser. De la petite, petite politique qui prend les gens pour des cons.


Résumé

Par Olivier Bossé, Le Soleil

11 octobre 2024 à 10h05|

Mis à jour le11 octobre 2024 à 10h15

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Vice-première ministre et ministre des Transports du Québec, Geneviève Guilbault a présenté la nouvelle mouture du projet de son gouvernement caquiste pour un futur troisième lien automobile entre Québec et Lévis.|800x533.6082474226804

Vice-première ministre et ministre des Transports du Québec, Geneviève Guilbault a présenté la nouvelle mouture du projet de son gouvernement caquiste pour un futur troisième lien automobile entre Québec et Lévis. (Jacques Boissinot/Archives La Presse Canadienne)

L’appellation troisième lien est morte. Même chose pour le REC, le Réseau express de la capitale. Le TQL, le Tunnel Québec-Lévis, aussi. Vive le nouveau lien interrives! Qui n’a toujours ni site choisi, ni estimation des coûts, ni échéancier.


La ministre Geneviève Guilbault a présenté vendredi matin le «nouveau lien interrives entre les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches» pour le transport routier mis de l’avant du gouvernement Legault.

En bref, une énième version du… troisième lien.



Le gouvernement va maintenant sonder le marché mondial, histoire de voir quelles firmes et quels consortiums seraient intéressés à s’impliquer dans le mégaprojet autoroutier.


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Québec se tourne vers l’international pour le troisième lien
Pont Pierre Laporte et pont de Québec

La conférence de presse annonçait le lancement d’un avis d’intérêt international pour valider le marché et connaître son intérêt pour le projet et le mode de réalisation «collaboratif» préconisé.


Voici les prochaines étapes établies vendredi:

  • Jusqu’au début de 2025 appel d’intérêt, entrevues et analyse
  • Jusqu’au printemps 2025 lancement de plusieurs appels d’offres (services professionnels et accompagnement)
  • Printemps 2025 dépôt de l’avis de projet au ministère de l’Environnement
  • Jusqu’à l’automne 2025 préparation du concept de référence (exigences de base du projet)
  • Début 2026 appel de qualification
  • Milieu 2026 appel de propositions
  • Début 2027 signature du contrat et lancement de la phase de développement

Les fruits de cette première démarche devraient mûrir pour l’été 2025, lorsque le corridor sera identifié, c’est-à-dire l’endroit exact où on veut construire le nouveau lien interrives. C’est-à-dire par exemple entre la Pointe-Lévy et Beauport ou à l’île d’Orléans. Le centre-ville n’est pas exclu non plus.

En fait, rien ou presque n’est exclu. Même la possibilité de construire un tunnel. Ou de faire passer le tramway sur le futur pont.

Il faudra cependant patienter pour avoir une idée du prix et un échéancier pour la réalisation du projet. Québec espère la signature d’un éventuel contrat en 2027.

L’année après les prochaines élections générales québécoises.

Ajuster la recette

Le mode «collaboratif» de réalisation retenu, comme le permet le projet de loi 62 du ministre Jonatan Julien, permettra d’économiser temps et argent, assure le gouvernement.

L’intérêt est là, assure l’équipe du min istère des Transports et de la Mobilité durable. S’agit maintenant d’apporter des «ajustements à notre recette», résume-t-on, avant de lancer des vrais appels d’offres.

Après l’appel de qualification, au plus trois soumissionnaires seront retenus pour l’appel de propositions.



Même si l’appel d’intérêt se fait à l’international, rien empêche des entreprises du Québec de soumissionner.

Depuis 2018, 34,4 millions de dollars ont été dépensés en études et analyses pour le projet de troisième lien, matériel qui va servir à cette nouvelle version du projet.

Le bureau de projet du nouveau lien interrives existe toujours et emploi 12 personnes à temps plein. Plus 80 personnes impliquées d’une façon ou d’une autre, en provenance de neuf autres ministères ou organismes.

Soulignons le contraste avec l’annonce de mercredi sur la lettre-mandat du projet de tramway, réalisée en simple mêlée de presse, doublée d’un document PDF envoyé par courriel.

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