Région de Québec - Voirie, Projets d'infrastructure

Le premier ministre du Québec affirme qu’il ne s’agit pas d’un choix électoraliste. On a un dossier où ce n’est pas tout noir ou tout blanc, souligne-t-il.

Ce n’est pas tout blanc ou tout noir… Comme tous, absolument tous les projets ! Et pourtant, ça ne l’a pas empêché d’arrêter le tramway sous prétexte d’acceptabilité sociale, fait sur la base d’un sondage !

Il maintient l’argument de la sécurité économique et réitère qu’il est important d’avoir une autre option que le pont Pierre-Laporte pour la circulation des camions. Ce n’est pas sérieux, pour une ville de la grosseur de Québec, de dire qu’il n’y a pas de pont alternatif, répète-t-il.

Est-ce à dire que Trois-Rivières va avoir droit à un second pont, au cas où ?!
Pourquoi pas Rimouski ?? Il va ressortir les statistiques de ponts/habitant ??

C’est un risque énorme de dire que si le pont Pierre-Laporte ferme, tous les camions vont devoir aller passer par Trois-Rivières. Ce n’est pas raisonnable.

Ce n’est pas raisonnable, mais pas impossible ! Ça, ou transférer les marchandises sur un train, qui peut traverser par le pont de Québec, comme lorsque le pont Charles-de-Gaulle a été rénové et qu’un train de banlieue temporaire a été établie depuis Charlemagne.
Mais j’y pense, ça prend plus de ponts ferroviaires, si celui de Québec ferme, le train doit monter jusqu’à Montréal ! C’est fou le détour !!

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Texte de la Presse canadienne dans le Devoir

Les 5 personnes consultées :

  1. Catherine Morency, Département des génies civil, géologique et des mines à Polytechnique Montréal
  2. Jean Dubé, École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval
  3. Jérôme Laviolette, doctorant en génie des transports au sein de la Chaire Mobilité à Polytechnique Montréal
  4. Martin Trépanier, Département de mathématiques et génie industriel de Polytechnique Montréal
  5. Marie-Hélène Vandersmissen, Département de géographie de l’Université Laval

La nécessité de construire, à coups de milliards de dollars, un troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis est loin d’avoir été démontrée, selon cinq experts consultés lundi par La Presse canadienne.

Après plusieurs tergiversations, le premier ministre François Legault a annoncé, jeudi dernier, qu’il relançait son projet de troisième lien autoroutier, même si la Caisse de dépôt et placement du Québec le déconseille.

Il a évoqué la « sécurité économique » ; selon lui, la région de Québec a besoin d’un autre pont à l’est, près de l’île d’Orléans, pour assurer le transport de marchandises par camion au cas où le pont Pierre-Laporte fermerait.

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Contrairement à ce que ne cesse de répéter la vice-première ministre et ministre des Transports, Geneviève Guilbault, ce n’est pas une « grande majorité » des parties prenantes consultées par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) dans le cadre de son analyse de la mobilité à Québec qui ont parlé de « sécurité économique ».

En fait, ce ne sont qu’environ 70 des 172 parties prenantes consultées (un peu plus de 40 %) qui ont « émis des préoccupations quant à la sécurité des liens commerciaux, du transport de marchandises ou de la redondance des ponts existants », a confirmé mercredi la CDPQ à La Presse Canadienne.

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Au sujet du troisième lien, la CAQ avait l’étude parfaite de la Caisse comme porte de sortie pour sauver la face (un peu) de cette promesse électorale et fermer le dossier mais à choisie de s’enfoncer encore plus creux.

Puisqu’on est encore plus dans le pur calcul électoral sans aucune logique, j’imagine que ce nouveau lien sera gratuit contrairement aux péages sur les nouveaux liens de Montréal (ponts de la 25 et 30)… une chance que les Conservateurs fédéraux seront là pour en payer la moitié /s.

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De toute façon, cela faisait déjà des mois qu’ils en discutaient sérieusement avec leur garde rapprochée. La débâcle du parti à l’élection partielle n’aura été que le point culminant dans ce processus.

Bref, un aveu que tous les autres promesses et plans auparavant étaient réellement que du vent, dessiné sur une serviette de table !??! Legault s’aide pas chaque fois qu’il ouvre la bouche !

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Canam craint que le nouveau pont de l’île d’Orléans soit construit à l’étranger

Le groupe Canam, dont la filiale Canam Ponts est basée à Québec, craint d’être exclu de la construction du nouveau pont de l’île d’Orléans. Selon l’entreprise, le concept retenu par le ministère des Transports et de la Mobilité durable prévoit que les pièces du pont doivent être soudées avant l’assemblage final, alors que Canam Ponts propose une technologie par boulonnage, qui a fait ses preuves.


Place aux piétons dans le Vieux-Québec

C’est mercredi qu’entraient en vigueur les zones piétonnes des secteurs résidentiels du Vieux-Québec. Après une année test l’été dernier, la Ville a doublé les secteurs sans voiture cette saison, ce qui a suscité un peu de confusion. Les avis sur les rues piétonnes sont par ailleurs mitigés chez les résidents.

On dirait que c’est magnifique rues piétonnes qui améliorent nos villes et nos milieux de vies sont toujours critiquées et présentées avec dédains… malheureusement, les gens chialent tout le temps ici…

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En 54 ans d’existence, le pont Pierre-Laporte n’a jamais été fermé complètement en raison de travaux majeurs sur la structure du pont. Cette éventualité pousse néanmoins le gouvernement Legault à aller de l’avant avec un projet de troisième lien entre Québec et Lévis.

Les données historiques du ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec révèlent que «le pont Pierre-Laporte n’a jamais fermé en raison d’un problème structurel».

Dans une réponse au Soleil obtenue vendredi, le ministère inventorie quand même que «le pont a fait l’objet d’une vingtaine de fermetures complètes à la circulation depuis son ouverture, en raison d’opérations de déglaçage ou de personnes désespérées juchées sur la structure».

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L’UNESCO, un œil sur le troisième lien ?

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Le futur pont envisagé par le gouvernement Legault sera situé en face du Vieux-Québec.

(Québec) La construction d’un pont juste en face du site du patrimoine mondial du Vieux-Québec va-t-elle attirer l’attention de l’UNESCO ? C’est une possibilité pour plusieurs observateurs, qui rappellent qu’un pont a justement coûté à une ville allemande sa place sur la prestigieuse liste.

Publié à 1h52 Mis à jour à 5h00

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Gabriel Béland
Gabriel Béland La Presse

Le Vieux-Québec a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1985, exemple remarquable d’une ville coloniale fortifiée et berceau de la civilisation française en Amérique. Québec est même hôte du siège de l’Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM), qui regroupe 250 villes dans le monde.

IMAGE TIRÉE DE L’ÉTUDE DE CDPQ INFRA

Le « corridor à l’Est » a été retenu par le gouvernement Legault pour un troisième lien.

Ce statut sur la prestigieuse liste semble aussi solide que les fortifications de la vieille ville. Mais depuis l’annonce par le gouvernement Legault du retour du projet de troisième lien, certains s’inquiètent de la manière dont l’UNESCO pourrait recevoir ce pont qui doit franchir le fleuve entre le Vieux-Québec et l’île d’Orléans, selon le peu qu’on en sait.

« L’exemple de Dresde, qui a perdu son statut en raison de la construction d’un pont, c’est un beau parallèle qu’on peut faire avec le Vieux-Québec », indique en entrevue le président du Comité des citoyens du Vieux-Québec, Michel Masse.

PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec

C’est une préoccupation qui est là et qui doit être prise en compte au moment de réfléchir à ce pont, sur le patrimoine visuel. Québec est une belle ville parce qu’on a de beaux points de vue, il ne faudrait pas altérer cette beauté-là.

Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec

Le cas allemand

Qu’est-il arrivé exactement à Dresde, petite ville de l’est de l’Allemagne ? Le 25 juin 2009, la vallée de l’Elbe a perdu son statut sur la liste du patrimoine mondial à cause de la construction d’un pont traversant le fleuve du même nom.

L’UNESCO a jugé que le pont risquait de dégrader le site. L’organisme a formellement prévenu les autorités allemandes. Dresde a même été mis sur la liste rouge, celle des sites en péril. Les citoyens ont voté en faveur du pont lors d’un référendum en 2005. Et l’UNESCO a donc retiré Dresde de sa liste du patrimoine mondial quatre ans plus tard.

Le Vieux-Québec pourrait-il connaître un sort similaire ? L’UNESCO n’a pas répondu à des questions de La Presse.

Fait important, à Dresde, le pont a été construit à l’intérieur du périmètre reconnu par l’UNESCO. À Québec, le site du patrimoine mondial n’inclut pas le fleuve, et se limite à l’arrondissement historique du Vieux-Québec. Mais des intervenants, et notamment le Comité des citoyens, font valoir que la vue sur le fleuve à partir des hauteurs de la vieille ville fait partie de l’identité du lieu.

« Si le projet va de l’avant, est-ce que ça pourrait nous amener une exclusion ? Honnêtement, je ne le sais pas. Mais ça se peut très bien que le Canada reçoive un avertissement de la part du patrimoine mondial », note le professeur agrégé en géographie à l’Université Laval Étienne Berthold. « Mais c’est tellement arrivé peu souvent, il faut que les astres soient mal alignés. »

Le professeur Berthold rappelle que seuls trois sites ont perdu leur statut. En plus de Dresde, il s’agit de Liverpool – notamment à cause de la construction d’un stade pour le club d’Everton – et du Sanctuaire de l’oryx arabe, à Oman.

Un autre scénario…

Il s’agit donc d’une décision rarissime. On en sait pour l’instant très peu à propos du pont que veut construire le gouvernement Legault. L’axe évoqué se situe entre le Vieux-Québec et l’île d’Orléans, deux secteurs très sensibles et à la symbolique forte, remarque M. Berthold.

« On ne connaît pas l’emplacement exact, mais on sait qu’il sera entre le port et l’île d’Orléans, en face de Québec », indique Michel Masse.

Ça va affecter le paysage, la vue sur l’horizon à partir de la terrasse Dufferin et du Vieux, et la même chose de Lévis vers le Vieux-Québec. On va avoir le pont qui nous saute en pleine face.

Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec

Le Comité s’oppose formellement à la construction d’un pont à cet endroit. Il ne s’agit pas de la première bataille de ce groupe citoyen. Il s’était vivement opposé à la construction d’un cinéma IMAX dans le Vieux-Port de Québec au début des années 1990. Ce cinéma s’est finalement installé aux Galeries de la Capitale.

Un autre scénario est possible : l’UNESCO pourrait choisir de commenter l’allure du futur troisième lien pour s’assurer d’une meilleure intégration. C’est arrivé à Bordeaux avec le pont Chaban-Delmas inauguré en 2013.

Le patrimoine mondial s’intéresse aussi à un projet de télécabine au-dessus de la Garonne à Bordeaux. Le comité local UNESCO a rendu un avis défavorable. Selon nos informations, une mission de l’ICOMOS (Conseil international des monuments et des sites) s’est d’ailleurs rendue à Bordeaux cette semaine pour étudier le projet.

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Au tour de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) de dénoncer l’exclusion potentielle de Canam Ponts pour la construction du nouveau pont de l’île d’Orléans. La CSN et le syndicat des employés de l’entreprise déplorent le fait que les critères mis en place par le ministère des Transports (MTQ) excluent l’entreprise québécoise .

Il est prévu que le nouveau pont soit soudé sur place, alors que la technique utilisée par Canam Ponts est l’assemblage par boulonnage sur le chantier de construction.

Selon la CSN, ces exigences favorisent des fabricants européens. L’obtention du contrat permettrait de maintenir 150 emplois sur une période de deux ans.

Module de jeux, blocs d’escalade, espace de parkour, balançoires pour adultes, zone d’entraînement, jeux d’eau, aire de barbecue, tables pour pique-niquer : les résidents de tous les âges trouveront leur compte dans les nouvelles installations du parc de la Pointe-aux-Lièvres, qui ont officiellement été inaugurées mardi matin.

Résumé

Un nouveau lieu de rencontre multigénérationnel au parc de la Pointe-aux-Lièvres

Une femme au sommet d'un bloc d'escalade.

Un module d’escalade est mis à la disposition du public.

Photo : Radio-Canada / Vincent Archambault Cantin

Publié hier à 14 h 41 HAE

Module de jeux, blocs d’escalade, espace de parkour, balançoires pour adultes, zone d’entraînement, jeux d’eau, aire de barbecue, tables pour pique-niquer : les résidents de tous les âges trouveront leur compte dans les nouvelles installations du parc de la Pointe-aux-Lièvres, qui ont officiellement été inaugurées mardi matin.

Des bambins éclatent de rire en sautant à pieds joints dans les jeux d’eau. Un garçon s’amuse à grimper au sommet des blocs d’escalade. Un aîné profite du soleil en se balançant doucement sur un banc suspendu. C’est exactement ce genre de scène que la Ville de Québec souhaite créer avec cet espace multigénérationnel.

Des blocs de béton colorés et de différentes formes sont posés au sol.

Ce module extérieur, inspiré du parkour, est le premier du genre à Québec.

Photo : Radio-Canada / Vincent Archambault Cantin

On a tous les usages possibles d’un parc rassemblés au même endroit, se réjouit le vice-président du comité exécutif à la Ville de Québec, Pierre-Luc Lachance.

Fort populaire l’hiver, avec le sentier glacé et la butte pour la glissade, le parc de la Pointe-aux-Lièvres devient ainsi un lieu de rencontre quatre saisons, explique-t-il.

Un module d'entraînement urbain dans un parc.

Ce module offre plusieurs possibilités aux résidents qui souhaitent s’entraîner gratuitement.

Photo : Radio-Canada / Mariane Bergeron-Courteau

Pierre-Luc Lachance observe que plusieurs résidents ont déjà commencé à s’approprier les lieux. Le conseiller municipal a d’ailleurs lui-même l’habitude d’intégrer les modules d’entraînement à sa course matinale.

Le matin, vers 6 h 30, il y a plusieurs personnes qui viennent faire ce type d’entraînement. De jour, les enfants s’approprient les lieux et la fin de semaine, ce sont les rassemblements. C’est un endroit très utilisé qu’on adore, a-t-il témoigné.

Des jeux d'eau dans un parc.

Les enfants peuvent se rafraîchir dans les jeux d’eau du parc de la Pointe-aux-Lièvres.

Photo : Radio-Canada / Vincent Archambault Cantin

Ces installations s’inscrivent dans une volonté de la Ville de Québec de créer des parcs multigénérationnels, favorables à la santé durable.

Les nouveaux aménagements ont été réalisés au coût de 4,5 M$. Depuis une dizaine d’années, la Ville de Québec a injecté près de 20 M$ dans le parc de la Pointe-aux-Lièvres, avec la construction notamment de la passerelle de la Tortue, qui relie le secteur au Vieux-Limoilou, et du pavillon d’accueil.

À lire aussi :

Le parc Chauveau, le plus grand parc urbain de la ville de Québec, aura droit à une dose d’amour supplémentaire. La Ville s’apprête à lancer des travaux de 11 millions de dollars pour l’aménagement d’un nouveau sentier multifonctionnel et pour la création d’une aire d’accueil principale.

Résumé

11 M $ pour réaménager le plus grand parc urbain de Québec

Une maquette de la nouvelle passerelle courbée.

Une nouvelle passerelle sera construite pour franchir la rivière Saint-Charles sur le nouveau sentier multifonctionnel du parc Chauveau.

Photo : Ville de Québec

Publié hier à 13 h 23 HAE

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La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

Nouveau!

La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

Le parc Chauveau, le plus grand parc urbain de la ville de Québec, aura droit à une dose d’amour supplémentaire. La Ville s’apprête à lancer des travaux de 11 millions de dollars pour l’aménagement d’un nouveau sentier multifonctionnel et pour la création d’une aire d’accueil principale.

Le nouveau sentier quatre saisons s’étirera sur près de 2 km, ce qui permettra aux marcheurs, aux cyclistes et aux skieurs de fond de traverser le parc d’est en ouest et offrant un lien de transport actif supplémentaire aux quartiers riverains. Une nouvelle passerelle sera construite pour franchir la rivière Saint-Charles.

La Ville dit avoir pris en considération les commentaires de citoyens au terme des activités de participation publique organisées en 2018. L’aménagement dévoilé par la Ville vendredi constituait la proposition la plus populaire.

Deux petites places publiques seront aménagées aux entrées du parc et trois haltes de repos seront créées le long du parcours.

À eux seuls, les travaux pour ce sentier représentent un investissement d’environ 9 millions de dollars et se poursuivront jusqu’à l’automne 2025. C’est un joyau au cœur de la ville. Ces nouveaux aménagements viendront rendre l’expérience d’immersion avec la nature encore plus intéressante pour les usagers tout en favorisant le transport actif , s’est réjouie la conseillère municipale Marie-Josée Asselin dans un communiqué.

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Une nouvelle aire d’accueil principale sera construite d’ici la fin de l’automne au coin de l’avenue Chauveau et du boulevard Saint-Jacques.

Une modélisation 3 D détaille une nouvelle aire d'accueil qui verra le jour au coin de l’avenue Chauveau et du boulevard Saint-Jacques. (Photo d'archives)

Des axes de transport actif seront réaménagés à l’intersection de l’avenue Chauveau et du boulevard Saint-Jacques. (Photo d’archives)

Photo : Ville de Québec

Ces travaux d’un coût estimé à deux millions de dollars incluent la reconfiguration de la piste cyclable et la construction d’une section de trottoir sur l’avenue Chauveau.

Dans une deuxième phase, entre 2025 et 2027, un pavillon de services, une aire de jeux, un stationnement écologique, une œuvre d’art et des sentiers de randonnée seront ajoutés.

Avant et après la réalisation du projet.

L’emplacement actuel du parc Chauveau au coin de l’avenue Chauveau et du boulevard Saint-Jacques et le projet d’aménagement de l’accueil principal du parc.

Photo : Ville de Québec

Ces nouveaux aménagements sont compris dans le Plan directeur du parc Chauveau. Dans ce plan, la Ville souhaite également mettre en valeur la rivière Saint-Charles afin d’améliorer l’accès à ses plages naturelles. Elle compte aussi y créer un parcours d’art public.

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Continuer de mettre la rivière en valeur

En 2023, la Ville avait complété une piste à rouleaux à Québec, une aire de planche à roulettes et un sentier de biodiversité dans le secteur du centre communautaire Michel-Labadie ainsi qu’au bord de la rivière.

Ces améliorations s’inscrivaient dans le cadre du grand Plan de mise en valeur des rivières de Québec, pour lequel le gouvernement du Québec verse 17 millions de dollars.

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Marcheurs de Québec, soyez avertis que gravir les escaliers reliant la Basse-Ville à la Haute-Ville pourrait s’avérer plus complexe à compter de l’an prochain. Des travaux sur différentes structures du centre-ville sont planifiés jusqu’en 2027.


D’ici trois ans, la Ville de Québec a dans sa mire de réaliser des travaux de réfection sur cinq escaliers, tous situés dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou.

Les escaliers des Franciscains, du Faubourg, Frontenac, Lépine et de la Chapelle seront tous passés au peigne fin dans les mois à venir afin de déterminer les interventions nécessaires pour les garder en bon état. La construction de ces derniers remonte aux années 1880 à 1990.

Résumé

La Capitale

Bientôt plus compliqué de passer de la Basse à la Haute-Ville à pied

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

24 juillet 2024 à 04h00

D’ici trois ans, la Ville de Québec a dans sa mire de réaliser des travaux de réfection sur cinq escaliers, tous situés dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou. |800x533.3333333333334

D’ici trois ans, la Ville de Québec a dans sa mire de réaliser des travaux de réfection sur cinq escaliers, tous situés dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Marcheurs de Québec, soyez avertis que gravir les escaliers reliant la Basse-Ville à la Haute-Ville pourrait s’avérer plus complexe à compter de l’an prochain. Des travaux sur différentes structures du centre-ville sont planifiés jusqu’en 2027.


D’ici trois ans, la Ville de Québec a dans sa mire de réaliser des travaux de réfection sur cinq escaliers, tous situés dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou.

Les escaliers des Franciscains, du Faubourg, Frontenac, Lépine et de la Chapelle seront tous passés au peigne fin dans les mois à venir afin de déterminer les interventions nécessaires pour les garder en bon état. La construction de ces derniers remonte aux années 1880 à 1990.



Si elle effectue une maintenance en continu de ces structures, la Ville de Québec priorise la restauration de ses actifs en fonction de leur niveau de désuétude, explique la porte-parole Wendy Whittom.

Dans un récent appel d’offres publié en ligne, l’administration municipale annonce rechercher un fournisseur de services professionnels en ingénierie afin de réaliser l’avant-projet pour la réfection de divers escaliers sur son territoire.


Avant tout, la Ville dit vouloir «prolonger la durée de vie» des escaliers, «tout en conservant un niveau de sécurité adéquat pour les usagers».

Les services requis, précise-t-on dans le document, incluent «la collecte et l’analyse des données disponibles, la réalisation d’une inspection générale incluant la préparation d’un relevé de dommages et les plans préliminaires pour les options proposées ainsi que l’estimation des coûts et la durée des travaux».

Les escaliers des Franciscains, du Faubourg, Frontenac, Lépine et de la Chapelle seront tous passés au peigne fin dans les mois à venir. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Interruptions «au minimum»

En étalant la complétion les travaux prévus sur les années 2025 à 2027, Québec fait le pari de pouvoir «atténuer l’impact pour les usagers», soutient la porte-parole municipale.

La Ville veut éviter autant que faire se peut la limitation des accès pour les piétons, indique-t-elle dans l’appel d’offres.

«Les activités nécessitant une fermeture partielle ou complète d’une structure doivent être clairement identifiées et des solutions doivent être proposées afin de réduire au strict minimum la durée d’interruption de service.»

— Ville de Québec

Tout comme les échéanciers précis, les coûts associés à la rénovation des escaliers ciblés demeurent pour l’instant inconnus, tant que la nature précise des travaux requis n’aura pas été établie.

Et l’ascenseur ?

Reste que la liaison entre la Basse-Ville et la Haute-Ville risque d’être entravé. Notamment, le chantier à l’escalier du Faubourg concordera, selon le calendrier planifié, avec la rénovation de l’ascenseur du Faubourg adjacent.


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1,4 million pour rénover l’ascenseur du Faubourg
Québec - Entrevue avec Darly Calderon, propriétaire de la Maison Padma. Le café occupe le bas de l'Ascenseur du Faubourg- 24//06/28 - le 28 juin 2024 - Photo Le Soleil, Frédéric Matte

Un «bris de service» du lien mécanique est déjà planifié, alors que les équipes municipales prévoyaient à la fin 2023 que les interventions forceraient l’interruption du service sur une période de dix mois.

«Des travaux sur l’escalier pourraient être réalisés au même moment que ceux sur l’ascenseur en 2025, mais ces derniers ne nécessiteront pas une fermeture complète de l’escalier, assure Wendy Whittom. Ainsi, si des travaux sont réalisés en simultané, l’usage de l’escalier sera maintenu».

Au besoin, «un plan de contingence» sera élaboré pour veiller à conserver le lien entre les quartiers Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste, indique-t-elle.



Tout comme les échéanciers précis, les coûts associés à la rénovation des escaliers ciblés demeurent pour l’instant inconnus. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Par ailleurs, la Ville de Québec insiste sur la conservation de l’aspect architectural des escaliers, qui «revêt d’une importance certaine, d’autant plus que les structures sont situées dans ou à proximité des limites du site patrimonial du Vieux-Québec, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial» de l’UNESCO.

À lui seul, l’arrondissement de La Cité-Limoilou compte une quinzaine d’escaliers, d’après le site web municipal. En tout, presque une trentaine sont érigés sur le territoire de la ville de Québec.


ESCALIERS CIBLÉS POUR LES TRAVAUX À VENIR

  • Escalier des Franciscains (1944) : bois, 178 marches entre Montcalm et Saint-Sauveur. Travaux prévus en 2025
  • Escalier du Faubourg (1931) : fer, 99 marches entre Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste. Travaux prévus en 2025
  • Escalier Frontenac (1976) : béton, 115 marches dans le Vieux-Québec—Cap-Blanc—Colline parlementaire. Travaux prévus en 2027
  • Escalier Lépine (1883) : acier, 118 marches entre Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste. Travaux prévus en 2026
  • Escalier de la Chapelle (1993) : bois et béton, 80 marches entre Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste. Travaux prévus en 2026

Comme la majorité des gens de l’extérieur de la Ville de Québec je connaissais l’existence de certains escaliers en zone touristique. Toutefois maintenant en tant que résident permanent ma vision de la ville est tout autre et surtout comme marcheur régulier.

En effet j’habite dans le Quartier Moncalm dans la haute ville, mais beaucoup de services dans le secteur sont situés en bas de la falaise qui donne notamment accès aux quartiers St-Rock et Saint Sauveur. Dont la fameuse bibliothèque Gabrielle-Roy, l’Hôtel de ville de la Cité de Limoilou (arrondissement) et plusieurs magasins, restos et terrasses, etc.

Il y a aussi l’ascenseur du Faubourg Ascenseur du Faubourg considéré comme faisant partie du système de transport en commun et qui relie St-Rock à la partie haute du Vieux-Québec.

Tous ces escaliers et l’ascenseur sont indispensables pour passer de la partie basse à la partie haute et vice versa. Toutefois un bon réseau d’autobus dessert l’ensemble de la ville et permet de traverser aisément d’un niveau à l’autre. Autrement il y a bien sûr l’automobile et les différentes côtes qui relient elles- aussi la partie haute et basse de Québec.

Donc Québec n’est véritablement pas une ville comme les autres, elle se distingue grandement par sa topographie et sa grande densité en son centre, bien qu’elle soit à la fois largement étalée dans sa périphérie. C’est ce qui explique le besoin d’entretenir régulièrement ses nombreux escaliers, essentiels pour la mobilité active de sa population au quotidien.

Pour avoir visité St John’s, NL, je confirme que Québec n’est pas seule dans la catégorie “c’est pas plate icitte”.

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Tu as tout à fait raison, j’ai eu de nombreuses escales à St-John’s dans les années 80 et ai aimé parcourir la ville dans tous les sens, notamment la fameuse Signal Hill et son sentier de la mer à partir de mon hôtel au centre-ville.

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Résumé

Un mégachantier de trois ans s’amorce sur l’avenue des Hôtels

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

2 août 2024 à 14h06|

Mis à jour le2 août 2024 à 14h11

Un détour est mis en place sur les terrains de l'Aquarium pour accéder à pied ou à vélo au pont de Québec.|800x533.3333333333334

Un détour est mis en place sur les terrains de l’Aquarium pour accéder à pied ou à vélo au pont de Québec. (Émilie Pelletier/Archives Le Soleil)

La métamorphose de l’avenue des Hôtels s’enclenche. Avec des fermetures de longue durée prévues, le mégachantier promet de compliquer les déplacements des usagers pour les prochaines années.


Le ministère des Transports du Québec débute officiellement les travaux pour le réaménagement de l’avenue des Hôtels, dans secteur au nord des ponts Pierre-Laporte et de Québec.

À compter du 4 août, des fermetures de longue durée seront «requises» pour mener à bien le chantier à la tête des ponts, informe Québec par communiqué.

Les interventions devraient se poursuivre pour quelques années, jusqu’en 2027.



Dès cette année, les équipes du ministère des Transports planifient des modifications aux infrastructures routières de l’avenue des Hôtels, à proximité de l’Aquarium du Québec, de même que le réaménagement de l’un de ses stationnements, notamment.

Le chantier du ministère des Transports promet de compliquer la circulation à la tête des ponts au cours des prochaines semaines (Ministère des Transports et de la mobilité durable)

Jusqu’au 18 août, des entraves sont au menu pour les automobilistes, avec la fermeture de cette artère entre le chemin Saint-Louis et la voie ferrée du CN, de même qu’entre le boulevard Champlain et l’Aquarium du Québec.

Des détours et des accès revus à l’Aquarium ainsi qu’aux hôtels et aux commerces sont aussi planifiés.

Transformation «complète»

«À terme, le réaménagement en boulevard urbain comprendra notamment un corridor réservé au transport en commun et des aménagements pour les piétons et les cyclistes», projette-t-on.

Québec veut permettre une circulation plus fluide et prioritaire des autobus à la sortie du pont de Québec. (Capture d’écran/Ministère des Transports du Québec)

L’avenue des Hôtels, dont la transformation «complète» comprend l’interconnexion des réseaux de transport en commun de Québec et de Lévis, permettra d’assurer «l’efficacité du transport en commun interrives».

Cette première phase de travaux majeurs s’inscrit dans le cadre du projet de reconstruction des échangeurs au nord des ponts, un secteur promis à un changement de visage d’envergure dans les prochaines années.


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Un été encore plus difficile à la tête des ponts

Un chantier majeur pour le tramway sur le boulevard Laurier

D’autres chantiers connexes sont ainsi en cours de réalisation cette année, notamment par des interventions sur la chaussée et les bretelles de la route 175, le début de l’ajout d’un lien piétonnier vers la gare de Sainte-Foy et la construction d’infrastructures pour un futur tunnel, qui permettra le passage des autobus sous le boulevard Laurier.

Les usagers de la route, qui vivent déjà ce mégachantier depuis plusieurs mois en raison de travaux préparatoires à proximité, devront donc s’y faire.

Une seconde phase suivra notamment pour le réaménagement de la géométrie routière des échangeurs, plus communément appelé le «spaghetti» de la tête des ponts.

Toujours en phase de planification pour cette deuxième étape, le ministre des Transports demeure muet sur le coût et l’échéancier global de son grand projet.



Et le pont de Québec aussi

En plus, le ministère des Transports a aussi au calendrier des fermetures importantes du pont de Québec pendant le mois d’août, afin de lui permettre de compléter la réfection du muret qui longe la voie du CN et de réaliser d’autres travaux sur la voie routière.


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Le pont de Québec fermé toutes les fins de semaines d’août

«Des épisodes de congestion sont à prévoir», avise Québec.

Exceptionnellement, les entraves seront «condensées» sur trois fins de semaine et ne seront pas déployées dès ce vendredi, mais plutôt le suivant (9 au 13 août).

Des travaux de finition de nuit en semaine suivront également.

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