Réaménagement de la rue Peel - REV Axe 4

Oui.
Une image du terminus.


Source

9 « J'aime »

6 « J'aime »

Merci!!! C’est fou je travaille la tous les jours et je ne savais même pas qu’il y avait déjà eu ça!

1 « J'aime »

Le fait de critiquer la largeur des rues de l’époque me semble légèrement anachronique et hors contexte. Il y avait certainement des besoins à l’époque pour de telles décisions urbanistiques dans une ville qui se développait encore.

Je préfère voir ces images comme faisait partie de l’évolution qui nous a mené à ce qu’est devenue la ville aujourd’hui. Y voir la beauté des gens dédiés à leur ville plutôt que de me mettre en scène en faisant du signalement de vertu avec des standards de notre époque et leur dire indirectement qu’ils ont tous torts.

2 « J'aime »

Avant le métro et l’élargissement

image

6 « J'aime »

Merci pour toutes ces photos d’archives qui éveillent en moi de doux souvenirs d’une époque révolue. C’est bien la preuve que les villes sont des entités vivantes qui ne cessent d’évoluer avec le temps. Or, j’ai eu la chance de connaitre le Montréal des années 50 jusqu’à aujourd’hui et être témoin de cette lente évolution ponctuée de boums de construction selon l’économie et les grands événements du moment.

On peut d’ailleurs affirmer que les plus grands changements et bouleversements sont apparus avec la première génération des grands édifices à bureaux du centre-ville montréalais des années 60. Soudainement on vivait un grand désir de modernité et on était prêt à tout remettre en question en faisant table rase du passé. C’est à cette période qu’on a commencé à démolir des quadrilatères entiers et à détruire plusieurs bâtiments patrimoniaux, parce qu’ils étaient considérés péjorativement comme étant vieux, donc insalubres et dépassés.

Même le Vieux-Montréal a été en partie menacé de disparition car les mots rénovation et recyclage ne faisaient pas vraiment partie du vocabulaire courant. Parce qu’il était bien plus facile de répondre au vieillissement qu’on assimilait à la désuétude, par la démolition et le remplacement par du neuf, en faisant disparaitre une partie de l’âme de la ville et son histoire dans le processus.

Pendant 15 ans on a démoli agressivement jusqu’à la fondation d’Héritage Montréal qui a sonné l’alarme en 1975. Ce fut alors le début d’une longue bataille sans beaucoup de succès au début, pour sauver les immeubles les plus significatifs de la métropole, qui étaient encore sur pied. Heureusement (lentement) les mentalités ont changé et on s’est rendu compte qu’on dilapidait une richesse insoupçonnée et surtout irremplaçable.

Maintenant on comprend l’importance du patrimoine, même s’il y a encore des pertes importantes dans certains secteurs. C’est justement en regardant ces photos d’archives qu’on réalise la quantité d’immeubles disparus et combien le paysage urbain montréalais a changé rapidement en seulement quelques décennies. Bien sûr tout n’est pas négatif, loin de là. Il y a aujourd’hui de grandes améliorations dans la ville et on continue à embellir la cité avec des infrastructures nouvelles qui ajoutent véritablement à la qualité de vie.

Finalement rien n’est statique et le changement est la dynamique naturelle de la vie. Cela fait juste étrange de revoir des bâtiments oubliés, dans leur environnement original, car ils me ramènent à l’insouciance et à l’ambiance de mes jeunes années. Ce qui m’amène à conclure paradoxalement que mon amour pour ma ville, n’a jamais changé, il a seulement évolué avec le temps et moi avec lui tout simplement. :smile:

12 « J'aime »
5 « J'aime »

Ouf… C’est dommage, parce qu’encore une fois c’est un projet très positif et très nécessaire, mais matérialisé de manière assez médiocre, très «Ville de Montréal» / ingénieur en transport.

Le Square Dorchester est tellement d’un niveau de qualité exceptionnel! C’est très dommage de lui enfoncer un tel projet juste à côté. :weary:

3 « J'aime »

J’espère que le passage piétonnier à l’intersection Cypress va devenir au moins un stop. Le défaut que je vois avec cette aménagement c’est que les cyclistes vont probablement continuer sur le côté est de Peel et ne pas traverser la rue…

Encore aujourd’hui des gens pensent que c’est un trottoir et c’est pas rare de voir des vélos dans la rue…

1 « J'aime »
  • Les travaux vont s’échelonner jusqu’à 2025.
  • Le REV sera unidirectionnel jusqu’à la rue Cypress.
  • Au nord de Cypress, il sera bidirectionnel du côté Ouest jusqu’à Maisonneuve.
  • Un feu de circulation sera installé à cette intersection pour faciliciter la transition.
  • Pourquoi la transition bidi-uni à Cypress? Moins de trafic qu’aux autres intersections (Sainte-Catherine, René-Lévesque)

La Ville explique que Peel n’est pas assez large pour des pistes unidirectionnelles et qu’elle veut éviter aux cyclistes de changer de rues quand ils roulent sur le REV. Aussi, la piste bidi est du côté Ouest, car il y a moins de virages véhiculaires de ce côté.
Le REV s’arrêtera à Maisonneuve. Donc, pas de lien cyclable au nord de Maisonneuve.

Captures d’écrans du réaménagement de Peel

On peut aussi remarquer que la piste Claire-Morissette est élargie à l’intersection Peel pour faciliter la transition entre les deux pistes.

5 « J'aime »

Est-ce qu’on sait déjà où sera déroutée la 107 Verdun Sud ?, car à part Metcalfe, ensuite à droite sur René-Lévesque et ensuite devoir tourner à gauche sur Peel, je me demande de quoi ça va avoir l’air, si on a pas un feu protégé pour les bus ?

De plus, si les arrêts sont relocalisé sur Metcalfe, il faudrait vraiment que la ville sécurise le passage piétonnier au coin de la rue Square Dorchester, surtout si un futur passage vers Cathcart s’en vient, avec le projet de condo Mansfield.

En quelques minutes: comment passer d’un projet d’ingénierie en transport à un projet de design urbain.
(Évidemment ça prendrait plus de travail que ça)

3 « J'aime »

Juste pour préciser ce que je veux dire, voici un exemple de détail sur Peel dans la phase réalisée.
C’est pas grave, tout le monde s’en fout, mais c’est l’accumulation de ces mauvais détails qui fait qu’un projet n’est pas durable, n’est pas de qualité.

Le Square Dorchester est impeccable et ne présente que des détails très maîtrisés.
La juxtaposition d’un projet de faible qualité au Square Dorchester est donc très dommage.
Malheureusement, la Ville de Montréal ne fait pas la différence entre les différents niveaux de qualité.

4 « J'aime »

La STM est en révision de son réseau de bus, ce genre d’aménagements oû il y a changement de sens est - me disait-on - justement pris en considération dans la refonte du réseau.

La Ville a expliqué que la décision de mettre la transition des deux pistes unidirectionnelles en une piste bidirectionnelle à Cypress est en raison du trafic automobile et piéton plus faible qu’aux intersections René-Lévesque ou Sainte-Catherine… De plus, il y aura des feux de circulation à cette intersection.

Sur ton schéma, passer de deux uni au sud de RL à une bidi au nord, ça ne va pas être optimal avec les 6 voies de circulation automobile de RL… Ça va être pire que la transition de la piste cyclable de la rue Guy à l’intersection Sainte-Catherine… :scream:

1 « J'aime »

Article consacré au projet dans La Presse

1 « J'aime »

Je ferais la transition au même endroit, à Cypress.
C’est juste que dans la proposition de la ville, on sent beaucoup le travail des ingénieurs en transport.
C’est très maniéré et très suraménagé.
On perd le chic, la simplicité et la qualité du Square Dorchester.

Ce que je propose c’est de remplacer tous les petits bouts d’aménagements très «voirie» par une grande zone pavée en chaussée rehaussée à l’intersection Peel et Cypress. Un cycliste n’a pas besoin d’être tenu par la main pour traverser la rue, même si on élimine la courbe et toutes les babioles, il y a moyen de faire un aménagement clair qui les invite à traverser. Et surtout plus sécuritaire car moins de surcharge visuelle qui rend le tout très complexe!

4 « J'aime »

Communiqué officiel

Réaménagement de la rue Peel : vers une artère plus conviviale, plus attrayante et plus sécuritaire

8 mars 2022

Montréal, le 8 mars 2022 - La Ville de Montréal est fière de dévoiler le concept retenu pour le réaménagement de la rue Peel, entre le boulevard René-Lévesque Ouest et la rue Sherbrooke Ouest. Pensé en continuité avec les réaménagements effectués au cours des dernières années dans le secteur, ce nouveau projet viendra transformer le visage de cet axe névralgique du centre-ville.

La rue Peel représente le cœur du centre-ville, avec ses commerçants et ses entreprises bien établies depuis plusieurs années. La Ville investit dans ce secteur phare de la métropole pour en faire une artère commerciale conviviale, à l’ère du 21e siècle, avec des aménagements de qualité pour le bénéfice de la population montréalaise et des visiteurs. En plus de procéder à la reconstruction de certaines infrastructures souterraines, ce projet sera l’occasion de procéder à de nombreuses améliorations sur l’artère, dont l’élargissement des trottoirs, l’aménagement d’une piste cyclable protégée faisant partie du Réseau express vélo (REV), la plantation d’une trentaine d’arbres et l’installation de nouveaux éléments de mobilier urbain signatures.

« Le projet de réaménagement retenu pour la rue Peel s’inscrit parfaitement dans notre vision, qui vise à faire du centre-ville le plus beau et le plus vert en Amérique du Nord. Avec un investissement majeur de 108 M$, c’est le cœur économique de la Ville qui sera transformé grâce à des aménagements signatures afin de créer une ambiance unique, pour le bonheur des travailleurs, des résidents et des touristes. Nous avons consulté la population et les commerçant-es, nous avons pris connaissance de leurs besoins et je suis fière du résultat auquel nous sommes arrivés », a déclaré la mairesse de Montréal et mairesse de l’arrondissement de Ville-Marie, Valérie Plante.

« La cure de rajeunissement que nous offrirons à la rue Peel permettra d’en faire une artère digne du 21e siècle, c’est-à-dire une rue conçue pour répondre aux besoins de tous les usagers et qui favorisera la mobilité active. L’aménagement d’un nouveau tronçon du REV, qui viendra compléter l’axe allant du canal de Lachine au boulevard De Maisonneuve, permettra aussi aux cyclistes de se déplacer en toute sécurité », a ajouté Sophie Mauzerolle, responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif.

À terme, la rue Peel aura une voie de circulation à sens unique en direction Nord, entre le boulevard René-Lévesque Ouest et la rue Sherbrooke Ouest. Cet aménagement permettra de maintenir la possibilité pour les commerçant-es d’installer des terrasses. Le concept prévoit aussi des espaces pour les livraisons, du stationnement de courte durée, ainsi qu’un débarcadère pour les autobus touristiques.

Projets optimisés pour le bénéfice de la collectivité

Dans un souci d’optimisation et d’efficacité, la Ville de Montréal a choisi d’intégrer les travaux de réaménagement de la rue Peel à la nouvelle phase du projet de réaménagement de la rue Sainte-Catherine Ouest, entre les rues Mansfield et Peel. Ceci permettra non seulement de réduire la durée des travaux, mais aussi d’assurer une meilleure coordination des chantiers et ainsi de minimiser les impacts sur le centre-ville.

La phase 2 du projet de réaménagement de la rue Sainte-Catherine Ouest se fera dans la continuité de la première phase entamée en 2018 (De Bleury à Mansfield) et permettra de reconstruire les infrastructures souterraines centenaires, d’élargir les trottoirs, d’installer de nouveaux éléments de mobilier urbain et de verdir cette artère commerciale emblématique du centre-ville de Montréal. Des espaces d’animation rendront aussi l’expérience des usagers plus dynamique et agréable.

Les travaux préparatoires de ces deux projets doivent s’amorcer à l’automne prochain, alors que les principaux travaux sont prévus de 2023 à 2025.

Honnêtement, une transition comme celle-là, c’est vraiment nul. Ça ne prend absolument pas en considération le comportement naturel des cyclistes ni ceux des piétons d’ailleurs.

La majorité des cyclistes qui passeront par là proviendront du sud de RL pour se rendre à De Maisonneuve ou Sainte-Catherine. La plupart d’entre eux ne feront jamais le crochet et poursuivront dans le sens de la circulation, surtout qu’ils n’auront pas à attendre un feu de circulation pour le faire.

D’ailleurs, la petite clôture qu’on prévoit ajouter pour séparer l’arrêt de bus et la voie cyclable pour rendre l’aménagement “fonctionnel” appuie ma critique. On devra assurément la retirer l’hiver pour le déneigement et gageons qu’elle ne restera pas là longtemps.

Ça me parait comme une demie solution. On a voulu faire plaisir à plusieurs personnes, mais personne ne sera vraiment satisfait.

Ce n’était pas facile, je l’admets, mais si la reconstruction des infrastructures implique la coupe des arbres existants, on avait une plus grande marge de manœuvre pour reconfigurer l’endroit.

J’espère me tromper.

2 « J'aime »

En effet, j’aurais aussi tendance à continuer tout droit vers le Nord sur la voie automobile. Rien dans le CSR n’oblige les cyclistes à prendre une voie cyclable, tant qu’ils roulent dans le sens de la circulation auto dans la voie automobile. Et j’imagine que la vitesse sera baissée à 30 km/h, et p-ê même à 20 km/h. Donc, encore plus sécuritaire de rouler dans la voie auto. Il faudra juste faire attention à cöté des débarcadères d’hôtel/zones de livraison et arrêts d’autobus.

Pour les arbres, la Ville va relocaliser/replanter ceux en santé dans d’autres espaces verts et plantera de nouveaux arbres lors des travaux de surface.

1 « J'aime »