Québec - Projets d'infrastructure

M. “9 km de tunnel autoroutier dans les champs” n’apprécie apparemment pas l’effet du tramway sur le réseau routier. :face_with_open_eyes_and_hand_over_mouth:

https://www.journaldequebec.com/2022/03/22/nouvelles-conditions-pour-le-tramway-le-gouvernement-ne-veut-pas-dune-rue-partagee-sur-rene-levesque

Texte intégral

Nouvelles conditions pour le tramway: le gouvernement ne veut pas d’une rue partagée sur René-Lévesque

Le maire Marchand s’est dit «perplexe» devant cette «ingérence»

GENEVIÈVE LAJOIE

Mardi, 22 mars 2022 13:50MISE À JOUR Mardi, 22 mars 2022 15:08

Le projet de tramway de Bruno Marchand a du plomb dans l’aile. Le gouvernement Legault ne veut rien savoir d’une rue partagée sur René-Lévesque, le scénario privilégié par le maire de Québec, qui risquerait d’augmenter le temps de parcours de nombreux automobilistes, a appris Le Journal .

Selon nos informations, le décret tant attendu permettant à la Ville d’aller en appel de propositions devrait être adopté le 6 avril. Mais attention, il sera assorti de nouvelles conditions.

À la CAQ, on juge que les derniers développements dans le dossier du tramway sont difficilement compatibles avec la vision gouvernementale du Réseau express de la capitale. Les projets doivent profiter autant aux automobilistes qu’aux utilisateurs du transport collectif, dit-on.

«Ce n’est pas vrai que le tramway de Québec va se faire seulement pour les habitants de la ville de Québec et au détriment des automobilistes qui partent des banlieues ou de la périphérie pour se rendre au centre-ville», insiste une source bien informée.

Marchand «perplexe»

Appelé à réagir, Bruno Marchand s’est dit «perplexe» face à ce nouveau développement. «Je ne comprends pas ce qui se passe avec l’idée que le gouvernement vient se positionner en disant qu’on n’aura pas de rue partagée. D’abord, c’est une compétence municipale», s’est-il étonné, hier soir, en révélant que 57% des répondants à un questionnaire de la municipalité, toujours en cours, sont favorables à la rue partagée.

Selon le maire de Québec, «si on est pour s’ingérer dans le projet, ça va le rendre très compliqué et je ne suis pas sûr que ça témoigne de l’appétit».

Curieux de connaître les autres conditions qui pourraient être imposées par le gouvernement, M. Marchand a prévenu que «si on est pour vivre un projet où on est dénaturés et dépossédés du projet, il y a évidemment de grandes questions à se poser (…) Ça met de la friture sur la ligne».

Au gouvernement, on n’a pas digéré les récentes déclarations de Bruno Marchand qui a fait valoir «qu’on ne construit pas un tramway pour les gens de Portneuf […], de Château-Richer [ou de] de Saint-Apollinaire».

Le boulevard Laurier est une artère économique vitale pour la grande région de Québec et une des principales approches vers les ponts. Ajouter du trafic à la file d’attente déjà saturée pour se rendre sur la Rive-Sud n’est pas la bonne solution, selon le gouvernement.

«Le transfert de 80% du trafic de René-Lévesque vers la Grande Allée et le boulevard Laurier, ce n’est pas acceptable», plaide-t-on en coulisses.

Un enjeu électoral

Principal bailleur de fonds du projet de tramway, le gouvernement estime devoir imposer de nouvelles conditions à la Ville, d’autant que l’acceptabilité sociale n’est pas optimale. En janvier dernier, un sondage Léger montrait que l’appui au tramway plafonnait à 41%.

Les citoyens auront d’ailleurs l’occasion de se positionner sur ces nouvelles conditions de la CAQ aux élections générales de l’automne, souligne une source.

Rappelons qu’un document produit par la Ville de Québec et dévoilé récemment parLe Journal annonce «un accroissement significatif» des débits de circulation et des temps de parcours sur la Grande Allée si le scénario privilégié par l’administration Marchand est retenu.

L’administration municipale anticipe que le nombre de véhicules sur le boulevard René-Lévesque sera réduit de moitié et passera de 12 600 à 6400 quotidiennement. Par contre, la Ville calcule que «79% des débits de circulation délaissant le boulevard René-Lévesque [seront] réassignés vers la Grande Allée».

ILS ONT DIT

«Les retards entraînent des coûts supplémentaires et sont nuisibles pour le projet. Le mieux est souvent l’ennemi du bien. Les tergiversations doivent cesser. Il faut éviter de répéter les erreurs du passé et aller de l’avant», Le cabinet du ministre libéral fédéral, Jean-Yves Duclos

«La CAQ travaille pour que ce projet soit moins bon, pour qu’il y ait moins d’adhésion. Ils ne veulent pas que ce projet se fasse», Claude Villeneuve, chef de Québec d’abord

«(Le boulevard) René-Lévesque ne remplit pas les critères de la Ville de Québec pour devenir une rue partagée (…) Le maire Marchand n’aura pas le choix de se mettre en mode écoute et collaboration avec toutes les instances impliquées», Québec 21

«C’est clair que le gouvernement veut tuer le projet», Jackie Smith, cheffe de Transition Québec

«Nous sommes solidaires avec la Ville de Québec pour la réalisation du tramway. Moi, je serais extrêmement surpris si le gouvernement abandonnait le projet de tramway», Gilles Lehouillier, maire de Lévis

«Qu’importe la solution qui est amenée, il ne faut pas retarder ce type de projet-là si on veut aller de l’avant et amener de la main-d’œuvre à Québec», Steeve Lavoie, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec

«Depuis quand un gouvernement se permet-il de faire de la micro-gestion dans un projet de transport en commun municipal? C’est ridicule», Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables.

– Avec la collaboration de Taïeb Moalla et de Jean-Luc Lavallée

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Monsieur “la santé c’est la compétence des Provinces, back off Trudeau” empiète sur les compétences municipales, au point de laisser entendre que y’aura pas d’argent sans modifications…

Décidément, monsieur veut tout contrôler ça a l’air… sauf si c’est CDPQi qui gère. Là, elle donne carte blanche.

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Parce que la caisse est indépendante lol. Évitons les comparaisons douteuses.

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Je suis content qu’il y ait de la résistance à l’idée de voie partagée. (mais pas pour les mêmes raisons).

Le gouvernement aurait dû faire valoir le rallongement du temps de parcours pour le tramway lui-même.

Comment peut-on appeler ça un réseau express ou structurant si le tramway est pogné derrière les autos? Le but du tramway n’est pas juste de faire beau. C’est de déplacer des gens efficacement d’un bout de la ville à l’autre.

En même temps, c’est aussi la faute du gouvernement qui a écarté l’option d’un plus long tunnel.

Sauf que ce n’est pas un projet municipal. C’est le gouvernement du Québec qui paie le gros de la facture. Normal qu’il ait son mot à dire.

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Les voies partagées concernent piétons, cyclistes et voitures.

Ce dont vous parlez c’est les voies banalisées, mais il n’y en a pas dans le tramway de Québec.
Jamais le tramway ne va suivre les voitures.

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Ah j’avais mal compris… Merci de m’avoir corrigé.

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Le gouvernement provincial paie la majorité des dépenses en capital des villes, des bibliothèques aux lignes de tramway aux égouts… est-ce que c’est juste Québec qui devrait décider de toutes ces affaires là?

Et dans l’affirmative, est-ce que ce n’est pas justement un bon indice que la fiscalité municipale doit être revue?

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En tout cas, je trouve que cette sortie du maire Marchand est vraiment excellente. Il n’a pas les pieds dans la bouche. Je ne sais pas si ça aura l’effet escompté ou ça va plus échaudé la CAQ, mais pour vrai, félicitations pour cette sortie. C’est 36min et je dirais que les 30 premières minutes en valent vraiment la peine (donc pas mal tout le point de presse)

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Papa Legault qui a des tensions avec Montréal, Québec, et maintenant l’UMQ au complet? En plus de Justin et Jagmeet (deux “menaces” lors de la dernière campagne fédérale) qui concluent une entente… Et Duhaime maintenant 2e dans un sondage… J’pense pas qu’il passe une très belle semaine! :smiley:


Tramway de Québec

Québec accusé d’intimider Marchand, l’UMQ le défend

(Québec ) Le gouvernement Legault est accusé d’avoir organisé un tir groupé de ministres afin d’intimider le maire de Québec, Bruno Marchand, et de miner le développement du projet de tramway dans la capitale. Ce bras de fer inusité inquiète désormais les maires des grandes villes.

Publié à 11h55

Hugo Pilon-Larose

Hugo Pilon-Larose La Presse

En matinée, jeudi, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) – qui regroupe les plus grandes villes de la province – a déclaré son « appui au maire Bruno Marchand » et a rappelé « l’importance pour le gouvernement du Québec de respecter les compétences municipales en aménagement du territoire ».

Cette sortie de l’UMQ survient au lendemain d’une escalade de tensions entre la Ville de Québec et le gouvernement de François Legault. Ce dernier s’oppose à la mise en place d’une rue partagée sur le boulevard René-Lévesque, où sur une distance d’environ 500 mètres, la place réservée aux automobiles serait réduite afin d’éviter d’abattre des arbres matures.

En mêlée de presse, mercredi, Éric Caire a même sommé le maire Marchand d’arrêter de « polluer l’existence des conducteurs avec des projets comme ça ». Il s’est plus tard rétracté sur Twitter. Jeudi, François Legault a reconnu que son ministre « est allé trop loin ».

Québec sur la défensive

Dans les corridors du parlement, jeudi, le premier ministre s’est dit « convaincu qu’on va s’entendre avec le maire de Québec ». Dans le Salon bleu, talonné par les oppositions, il a plus tard affirmé : « On va le faire, le tramway de Québec ».

Mais les décrets qui seront adoptés lors du prochain conseil des ministres, afin de permettre les prochaines étapes du projet, auront des conditions, a réitéré la vice-première ministre Geneviève Guilbault. « Si on avait voulu ne pas avoir de tramway, ça aurait été facile », a-t-elle défendu en réponse à ceux qui accusent le gouvernement de torpiller le projet.

Les partis d’opposition, de leur côté, ne décolèrent pas. Ils ont tour à tour décrié jeudi l’attitude du gouvernement, la qualifiant d’arrogante, paternaliste et dangereuse pour la démocratie locale.

« Voir trois ministres différents s’attaquer à un maire dûment élu, c’est méprisant, c’est arrogant, mais c’est aussi intimidateur. Je vous encourage à ne jamais abandonner vos convictions », a dit Marwah Rizqy du Parti libéral. Selon sa cheffe, Dominique Anglade, « il est clair qu’il devrait y avoir une rencontre au sommet quand ça a dérapé à ce point ».

« Il faut arrêter cette approche où la CAQ pense qu’elle sait tout, plus que tous les Québécois. Elle s’intéresse maintenant à la voirie, s’intéresse à s’ingérer dans les dossiers qui ne la concernent pas. Cette approche paternaliste, comme je le disais souvent, elle doit cesser », a-t-elle affirmé.

Des opérations d’intimidation

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, voit pour sa part dans l’attitude de Québec « des actions concertées et coordonnées pour faire perdre de la crédibilité à un intervenant ».

« Ce n’est pas la première fois qu’ils font des opérations concertées de bullying, d’intimidation. Ils le font avec les oppositions, mais là, c’est encore pire quand tu le fais avec tes propres municipalités, avec qui tu es censé collaborer. Ça commence à être vraiment gênant », a-t-il dit.

Selon le député péquiste Sylvain Gaudreault, « il faut que l’ensemble du Québec se préoccupe de ce qui se passe présentement sur le tramway, comme l’ensemble du Québec doit se préoccuper de la volonté de faire le tunnel du troisième lien à tout prix ».

« C’est le symptôme d’un gouvernement du XXe siècle, qui n’a pas conscience de l’urgence de changer les façons de faire sur le plan de l’aménagement du territoire, de la mobilité, de laisser l’auto solo pour du transport collectif », a-t-il dit.

« Je comprends M. Marchand d’être insulté, je le suis avec lui. C’est de faire un pied de nez aux besoins du Québec de s’enligner pour lutter contre les changements climatiques », a renchéri Manon Massé de Québec solidaire.

Mercredi, au même moment où la tension montait entre le gouvernement et le maire de Québec, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a rappelé que « quand on regarde à Montréal, 28 % des gens prennent les transports collectifs. À Québec, c’est à 8 %. Il faut que ça monte ». Il a réitéré jeudi que le projet de tramway était « important à Québec ». Le gouvernement du Québec est le principal bailleur de fonds du projet de près de 4 milliards.

Avec Gabriel Béland et Charles Lecavalier

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un 3e lien pour contrer l’étalement urbain… et bien…

Le troisième lien, un frein à l’étalement urbain, dit Benoit Charette


Photo: Ryan Remiorz La Presse canadienne «Je suis d’accord: il faut mettre des efforts importants pour contrer ce phénomène-là. Le tunnel Québec-Lévis, centre-ville à centre-ville, est une belle façon d’y parvenir», a déclaré M. Charette.

Sébastien Tanguay
à Québec
21 h 13

Un tunnel entre les centres-villes de Québec et de Lévis est « une belle façon » de contrer l’étalement urbain, a soutenu le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, lundi, lors d’un passage dans la capitale nationale.

Le ministre rencontrait pour la première fois le maire de Québec, Bruno Marchand, au lendemain d’une semaine marquée par de profonds différends entre l’Hôtel de Ville et le gouvernement caquiste.

La pomme de discorde, le tramway, n’a fait l’objet d’aucune discussion entre les deux hommes. « Le temps nous a manqué », s’est désolé le ministre Charette, qui arrivait tout juste de Montréal.

Au podium, l’élu caquiste a fait savoir, comme le maire Marchand la semaine dernière, que l’étalement urbain débridé compromet l’atteinte des objectifs de réduction des émissions polluantes du Québec.

« Je suis d’accord : il faut faire des efforts importants pour contrer ce phénomène-là. Le tunnel Québec-Lévis, centre-ville à centre-ville, est une belle façon d’y parvenir », a déclaré M. Charette.

Au fil des dernières décennies, a expliqué le ministre, les différents liens projetés entre les deux rives auraient contribué à l’étalement urbain. « Cette fois-ci, en ayant un concept de centre-ville à centre-ville, on va venir limiter de façon importante le potentiel d’excroissance dans la région de la capitale nationale », a soutenu M. Charette.

L’affirmation s’inscrit à contre-courant d’un vaste consensus au sein de la communauté scientifique, qui veut que le troisième lien tel que présenté par le gouvernement Legault contribue à accroître l’essor des banlieues plutôt qu’à le ralentir.

Tramway et troisième lien

Après une semaine corrosive autour du tramway entre la CAQ et la Ville de Québec, le ministre de l’Environnement a réitéré l’appui sonnant et trébuchant de son gouvernement au tramway. « Nous sommes le principal bailleur de fonds du projet », a-t-il affirmé en rappelant la promesse du gouvernement d’y injecter « au moins » 1,8 milliard de dollars.

Le ministre Charette a aussi défendu son gouvernement, accusé d’empiéter dans les compétences municipales, la semaine dernière, en imposant le retrait d’une voie partagée de 500 m avant d’avaliser le tramway. « Ce n’est pas de l’ingérence, c’est de la saine gestion financière », a maintenu le ministre.

La destinée du plus important projet de transport collectif dans l’histoire de Québec semble de plus en plus liée à celui du Réseau express de la Capitale (REC) au sein du gouvernement.

« Le tramway est une composante indispensable, indissociable de l’ensemble d’un projet qui parle tantôt de voies réservées, qui parle tantôt de troisième lien », a souligné le ministre. « C’est un tout qui doit être considéré ensemble. »

La semaine dernière, plusieurs élus caquistes, notamment le ministre des Transports, François Bonnardel, et la vice-première ministre, Geneviève Guilbault, ont déploré que le maire de Québec ne tienne pas compte des citoyens de Saint-Apollinaire et de Portneuf dans l’élaboration du tramway.

Le gouvernement doit présenter une version « bonifiée » du troisième lien au cours des prochaines semaines. Le coût de la version présentée en mai dernier avoisinait les 10 milliards de dollars. La facture du tramway, de son côté, a gonflé à près de 4 milliards de dollars.

Le ministre Benoit Charette venait à Québec pour annoncer l’octroi de 49 millions de dollars afin d’aider la Ville à réduire son empreinte environnementale. De ce montant, le verdissement de la capitale nationale accapare 30 millions de dollars.

Les 19 millions qui restent serviront à diminuer les émissions polluantes du parc immobilier municipal, évalué à plus de 1100 édifices, et à installer des bornes de recharge électrique.

Dans son plan climatique, la CAQ veut réduire de 37,5 % les émissions polluantes du Québec d’ici 2030 par rapport à la quantité produite en 1990. « On est à ce moment-ci à moins de 3 %, a indiqué le ministre de l’Environnement. La prochaine décennie va être déterminante pour qu’on arrive à nos objectifs. »

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Y’a des coups de pied au cul qui se perdent…

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C’est drôle, je suis tombée sur cette vieille entrevue à l’émission Médium Large de 2018 avec une prof de l’Université Laval qui parle de trafic induit et elle donne des exemples avec les ponts de Québec :wink:

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Bin voyons donc… Je peux pas croire qu’un ministre puisse se dire que c’est ça la réponse qu’il va donner aux médias…

Quand ton projet est tellement mauvais que tu dois inventer des niaiseries complètement opposées aux règles les plus élémentaires de l’urbanisme et de la logistique des transports…

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On devrait renommer son ministère le ministère de la récupération et du développement écologique-si-ça-nuit-pas-au-développement-économique.
Pour le côté protection environnementale le bilan de la CAR est parfaitement ridicule.

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La construction du 3e lien sera aussi carboneutre, selon le ministre des Transports :wink:

Article de novembre 2021

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Benoit Charette est le pire ministre de l’environnement depuis fort longtemps. Toute son action depuis le début de son mandat vise à défendre la CAQ vis à vis de l’environnement et non à défendre et promouvoir l’environnement auprès de la CAQ. Pas étonnant que le Québec recule dans son bilan carbone, dont on croirait les décisions inspirées par celles des Conservateurs. :-1:

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Tramway : 69 % d’appui en faveur de la rue partagée sur René-Lévesque


Soixante-neuf pour cent des personnes consultées ont dit être « totalement en accord » (59%) ou « partiellement en accord » (10%) avec l’aménagement privilégié par la Ville. (Archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

Louis Gagné
à 15 h 48

Près de 70 % des répondants à une consultation en ligne menée par la Ville de Québec approuvent l’idée d’aménager une portion de rue partagée sur le boulevard René-Lévesque, le long du tracé du tramway.

La consultation, dont les résultats préliminaires ont été publiés mercredi, a été menée en ligne du 4 au 25 mars auprès de 2099 participants.

L’administration municipale souhaitait connaître le taux d’approbation de la population par rapport au scénario d’insertion du tramway qu’elle privilégie dans le secteur de l’avenue Cartier.


La Ville veut faire circuler le tramway au centre de la chaussée avec, de part et d’autre, des voies où cohabiteraient piétons, cyclistes et automobilistes. (Archives)
PHOTO : GRACIEUSETÉ : VILLE DE QUÉBEC

Ce scénario prévoit une insertion du tramway au centre de la chaussée et l’aménagement de voies partagées entre piétons, vélos et automobiles de part et d’autre. Soixante-neuf pour cent des personnes consultées ont dit être totalement en accord (59 %) ou partiellement en accord avec cette proposition d’aménagement.

L’appui grimpe à 70 % chez les répondants provenant des quartiers situés à proximité de l’avenue Cartier et tombe à 64 % chez ceux habitant d’autres secteurs de la ville.

Un bon indicateur, selon le maire

Même si la consultation ne saurait en aucun cas être comparée à un sondage scientifique réalisé auprès d’un échantillon représentatif, le maire de Québec, Bruno Marchand, croit que les résultats ne sont pas moins valides pour autant.

Est-ce que ce moyen-là [de consulter les citoyens] est parfait? Non, est-ce qu’il est le seul? Absolument pas non plus. À travers tout ce qu’on fait, à travers les séances d’informations, de consultations, à travers les questionnaires et les autres éléments qu’on ajoute, ça nous donne le pouls de la population. Ça nous permet de discuter, d’ouvrir les dialogues. Pour moi, ç’a un sens important, insiste le maire.


Bruno Marchand a présenté mercredi les résultats préliminaires de la consultation qu’elle a tenue au sujet de l’insertion du tramway à proximité de l’avenue Cartier.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le gouvernement Legault, principal bailleur de fonds du projet de tramway, s’oppose au concept de rue partagée en raison des impacts qu’il appréhende sur la fluidité de la circulation automobile.

Une question de compétence

Le maire Bruno Marchand, qui attend toujours les décrets gouvernementaux nécessaires au lancement des appels de propositions pour la construction du tramway, refuse de céder sur ce point.

Si les résultats de la consultation lui fournissent un argument supplémentaire à faire valoir auprès du gouvernement, l’élément le plus important à faire valoir consiste à son avis au respect des compétences municipales.

On a des experts, un bureau de projet. On a des gens à la Ville qui sont experts pour faire ces choses-là. Il faut se fier à l’expertise à la fois des élus et des employés pour bien faire les choses. Le champ de compétences, il est au municipal, et c’est ça qui doit être respecté, bien avant l’idée qu’il y a une grande acceptabilité sociale, insiste Bruno Marchand.

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Quelle Vidéo du Tramway de Québec!!!

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Voici le lien YT de cette vidéo :blush::

Découvrez le tramway de Québec

4 avr. 2022

Tramway de Québec

Découvrez le tramway de Québec dans cette toute nouvelle vidéo.
À Québec, on est prêts pour notre tramway. Embarquez avec nous.
Rien n’est laissé au hasard pour que le tramway soit intégré de façon exemplaire dans notre ville.

Le tramway, c’est…

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#TousTramway #VilledeQuebec #TramwayQc
Pour tout savoir sur le projet: www.tramwaydequebec.info

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Cette vidéo convaincante et bien conçue professionnellement, saura rallier la population de la vieille capitale derrière ce tant attendu projet de transport structurant, qui transformera durablement les déplacements et la mobilité à Québec. À noter que cette dernière est une des très rares villes de sa dimension en occident, privée d’un réseau de transport public moderne et efficace. Il est donc grand temps que la capitale du Québec entre de plein pied dans le 21è siècle, en contribuant au passage, à l’instar de toutes les grandes villes du pays, à l’effort commun de réduction de nos émissions carbone. Et ce n’est qu’un début :clap:

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