Québec - Projets d'infrastructure

Ainsi que les autres contribuables canadiens, avec la moitié du financement provenant du fédéral.

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C’est pire encore, considérant que la population du Québec paierait doublement, en tant que Québécoise ET Canadienne.

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Si on se fie aux échos du fédéral, aucune déclaration d’intention n’a été manifestée, sinon que le fédéral ne souhaite pas financer un chantier d’autoroute. Je doute d’ailleurs qu’Ottawa fasse les yeux doux à Legault en appuyant son projet lors de la prochaine élection provinciale cette année. Encore moins après l’attaque frontale dirigée contre le PLC de la part du premier ministre du Québec aux dernières élections fédérales l’automne dernier.

Finalement pour investir des milliards dans un projet semblable aussi risqué, Ottawa voudra certainement avoir des études scientifiques approfondies sur la faisabilité de ce fameux tunnel sous le St-Laurent et une ventilation précise sur les coûts réels des travaux (avec garanti) avant même de s’engager. Or Legault aura beau exprimer l’urgence de cet investissement, je ne vois pas le gouvernement fédéral s’empresser à le suivre dans cette aventure plus qu’incertaine et d’ailleurs contraire à tous les avis provenant d’une foule d’experts dans le domaine jusqu’à maintenant.

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The Feds won’t even say ok to a provably useful REM extension that falls under their jurisdiction and that they are actively studying…

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Étant professeur anglophone au Québec, j’ai deux raison pour ne pas avoir signée cette lettre. Au premier, je n’ai reçu aucun avis de sa publication comme ma réseau social est loin de celui d’aménagement et gestion. Le bias francophone dans la liste d’auteurs, parmi autre biais, vient probablement de cet effet de réseautage.
Second, je trouvais les arguments spécifiques dans la lettre un peu flou, en particulier en délimitant la risque d’augmentation du budget. Il y a un plus fort argument que celui exprimé qui ne se basse que sur la confiance pour la gestion du projet.

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Il y a certainement plusieurs signataires anglophones. C’est surtout la sous représentation des institutions anglophones qui étonne. Justement au niveau des réseaux, on aurait possiblement pu s’attendre à plus de signataires de JMSB et Desautels.

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Tout le monde aura encore bien le temps de participer puisque le vrai débat n’a même pas véritablement commencé. Quand la CAQ révélera les détails de son rapport et ses études, ensuite quand les experts les auront démolis, que le BAPE se sera prononcé en remettant les pendules à l’heure et que l’Opposition aura exprimé vigoureusement ses objections de même que le fédéral. Alors Legault se fera cuisiner solidement car rien dans ce projet ne tient la route en 2022.

Je suis plutôt surpris par ce sondage. :thinking:

À quand un sondage sur le projet du 3e lien !??? Non, mais vraiment… !? :unamused:

Seulement 4 personnes sur 10 appuient le tramway à Québec

Jean-Luc Lavallée | Journal de Québec | Publié le 24 janvier 2022 à 12:31

Un nouveau sondage Léger, commandé par la Ville de Québec, révèle une dégringolade des appuis au projet de tramway, lequel se situe désormais à 41 %.

Plus d’une personne sur deux (52 %), désapprouve le projet dans la capitale. Les résultats de ce nouveau coup de sonde, réalisé en ligne auprès de 500 répondants du panel Léger entre le 15 et le 18 janvier dernier, ont été diffusés en primeur par le FM93 lundi midi.

La Ville de Québec, qui fera l’état des lieux sur l’avancement du projet mardi, doit réagir en début d’après-midi aujourd’hui par voie de communiqué.

L’appui au projet de tramway n’a jamais été aussi faible, tous sondages confondus, dans le passé. Un plus récent sondage réalisé par la même firme, pour le compte de la Ville de Lévis, indiquait plutôt un appui de 52 % en août dernier auprès de la population de Québec.

Les résultats risquent d’étonner l’administration Marchand, élue en faisant la promotion du projet de tramway. Bonne deuxième au scrutin par quelques centaines de voix, la dauphine de l’ex-maire Régis Labeaume, Marie-Josée Savard, promettait aussi de mettre sur les rails un tramway à compter de 2028.

Étonnamment, 43 % des répondants disent cependant être peu ou pas familiers avec le projet, dont on a pourtant abondamment parlé dans les dernières années, particulièrement lors de la dernière campagne électorale.

Les opposants au projet de 3,3 G $ (qui pourrait peut-être même atteindre près de 4 G $) estiment, dans une proportion de 62 %, que le tramway n’est tout simplement pas le bon type de véhicule pour Québec ou encore que les autobus suffisent, rapporte le FM93.

La hausse de la congestion automobile (38 %) et le coût du mégaprojet (35 %) sont également des raisons invoquées par les opposants, tout comme la coupe d’arbres (19 %).

Plus de détails à venir…

https://www.journaldequebec.com/2022/01/24/seulement-4-personnes-sur-10-appuient-le-tramway-a-quebec

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Ca joue beaucoup dans le niveau de crainte que l’on doit vraiment avoir par rapport au taux d’approbation. If anything, ce sondage montre que le projet a besoin de se faire connaitre encore plus, et non de se faire annuler.

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Un sondage percutant qui devrait faire réagir (réveiller) toute la communauté de la vieille capitale. Parce qu’il y a clairement un important déficit d’informations et de communication auprès de la population, pour démontrer les nombreux avantages d’un système de transport public structurant pour la région de Québec.

Déjà que les radios-poubelles désinforment quotidiennement leurs auditeurs (et ils sont nombreux), en faisant la promotion de la voiture individuelle, des autoroutes et du 3è lien, tout en dénigrant le tramway. Il faut dire que le problème n’est pas nouveau et que l’ancienne administration municipale de Québec a longtemps tergiversé sur le sujet avant de donner tardivement son appui.

Maintenant qu’un nouveau maire est en place, il devra relever ses manches et travailler fort pour convaincre les québécois de la nécessité du tram, afin que la capitale se tourne définitivement vers le développement durable en matière de transport. Il faut incidemment que les citadins comprennent que ce n’est même plus une option, mais une urgence si on veut sérieusement contrer les menaçants changements climatiques, dont les conséquences semblent s’accélérer dangereusement année après année.

À ce chapitre la CAQ a sa grande part de responsabilités, avec un ministre de l’environnement mièvre qui ne défend pas honorablement ses dossiers et qui semble nettement subordonné à l’agenda purement économique du premier ministre. Ce serait pourtant son devoir moral de s’opposer au troisième lien et de faire la promotion du transport public pour sauver la qualité de vie future de sa région.

Or si on ne renverse pas les mauvaises perceptions de la population, c’est finalement tout le Québec qui y perdra. Parce que nous serons engagés dans des projets ruineux, dont le résultat sera contraire à nos engagements vis à vis de la planète et surtout auprès des générations à venir, car ce seront eux qui écoperont ultimement de l’odieuse facture.

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C’est d’un ridicule

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Le nouveau maire a fait campagne sur la problématique des arbres. La problématique est réelle pour plusieurs.

Je parlais de la hausse de la congestion automobile

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D’accord. Bien vu @Michael_A :wink:

J’aurais dû spécifier un sondage plus “frais”.

Du genre, après les dernières élections municipales… ou encore mieux en 2022. :stuck_out_tongue_winking_eye:

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Je serais surpris que ça a changé depuis. Les résidents de Quebec utilisent à 80% la voiture pour aller au travail. Québec est la deuxième ville au Canada après Calgary pour les km d’autoroute par personne. C’est une ville d’automobiles et malheureusement très peu est mis en place pour changer ça.

J’ai pareil espoir pour le tramway. Peut-être l’opposition publique permettra d’avoir un meilleur projet au final. Je pense que le gouvernement est conscient de l’importance de cet investissement. Ça serait un recul majeur si le projet tombe à l’eau.

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Il faut plus de statistiques qui mettent en évidence le cout en carbone de ces déplacements et les dommages environnementaux que cela implique à moyen et long terme. En plus il faut comparer la région de Québec avec d’autres villes de même dimension en Amérique et surtout extrapoler cette évolution dans le temps. Car il est clair que la capitale québécoise va totalement dans la direction opposée du développement durable et des pratiques environnementales afin de contrôler nos émissions au pays. Une attitude intolérable parce que ce sont les autres québécois (et canadiens) qui devront faire davantage d’efforts pour compenser ce manque de rigueur tout simplement inacceptable pour le mieux-être de tous. À ce chapitre la CAQ en est hyper responsable de ce dérapage et n’aura certainement pas mon appui.

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Bien heureux (pour les gens de Québec) que leur nouveau maire veuille aller de l’avant avec le projet du tramway. :grinning: :+1:

Et je suis également content (toujours pour les gens de Québec) qu’il veuille rendre le système de caténaires beaucoup plus élégant que celui du REM A. J’espère que CDPQ infra suivra la même vision que la ville de Québec pour le REM B (en autre sur le boul. René-Lévesque… à Montréal). :smirk:

Bruno Marchand promet d’être le « capitaine tramway »

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(Québec) Un sondage défavorable. Une facture qui gonfle de 530 millions. Si le projet de tramway de la capitale affronte une tempête, alors le nouveau maire Bruno Marchand promet d’être son « capitaine ».

25 janvier 2022 | Publié à 12h45 Mis à jour à 14h25 | GABRIEL BÉLAND | LA PRESSE

« Ceux qui doutent que je veuille réaliser ce projet, je leur dis : « regardez-moi bien aller ». Je vais défendre ce projet avec toute ma force, ma détermination et mon acharnement », a lancé mardi en conférence de presse Bruno Marchand.

« Ce projet a besoin d’un capitaine rassembleur et c’est ce que je serai, sans faille. »

Québec a lancé mardi une nouvelle offensive de communication en faveur du tramway. Lundi, la Ville dévoilait un sondage non probabiliste qu’elle avait commandé à la firme Léger, qui conclut que 52 % des 500 répondants s’opposent au projet (contre 41 % en accord).

« Pour moi, 41 % d’appuis, c’est insuffisant. On doit faire un meilleur travail pour rallier la population », estime le maire.

Il s’engage d’ailleurs à sonder de nouveau la population de Québec dans les prochains mois. Quels que soient les résultats, ils seront dévoilés, promet M. Marchand. Son objectif est clair : augmenter l’appui au projet, qui n’a cessé de baisser depuis son annonce en 2018.

Lors de la dernière campagne municipale, Bruno Marchand n’avait pas manqué de critiquer le maire sortant, Régis Labeaume, dans ce dossier. Selon lui, M. Labeaume n’avait pas su bien vendre ce projet.

« J’ai parlé à Alain Juppé, ancien maire de Bordeaux. Il m’a dit que le premier élément, c’est la capacité de rallier les gens, de les écouter, de les entendre. C’est exactement ce qu’on va faire. »

Plus élégant que le REM

Bruno Marchand a d’abord voulu confirmer une information qui avait coulé durant la dernière campagne municipale : le coût estimé du projet est passé de 3,3 à 3,9 milliards, victime de l’inflation, du coût galopant des acquisitions immobilières et d’une année de report dans l’appel d’offres.

La Ville discute avec le gouvernement du Québec, et espère que tant le provincial que le fédéral, qui ont déjà promis 3 milliards pour le tramway, vont pouvoir augmenter leur mise. « On est très confiants », dit-il.

Le nouveau maire avait le ton combatif de celui qui prend le bâton de pèlerin. Durant les élections, il rêvait d’éliminer les fils d’alimentation dans certains secteurs historiques de la Ville. Le Bureau de projet lui a expliqué que ce serait très compliqué, sinon complètement impossible.

Mais M. Marchand assure maintenant que les fils prévus initialement pourraient faire l’affaire. Le directeur du bureau de projet, Daniel Genest, a d’ailleurs insisté pour dire que la ligne aérienne de contact serait « plus élégante » que les caténaires prévues pour le REM à Montréal, et qui ont suscité certaines critiques.


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Le système de caténaires du REM le long de l’autoroute 10.

« Notre ville ne sera pas entachée par un plafond de fils. […] L’enfouissement va nous permettre d’améliorer l’aspect visuel de notre ville », a indiqué M. Marchand, en référence à ces poteaux du tramway qui vont accueillir des lumières, et ainsi désencombrer des percées visuelles.

« Ce qu’on ajoute se veut extraordinairement discret, harmonieusement intégré dans le paysage. Tout le contraire, ou en tout cas très différent de ce qui se passe à Montréal. Ça ne va certainement pas enlaidir notre ville », estime Bruno Marchand.


PHOTO TIRÉE D’UN DOCUMENT DE LA VILLE DE QUÉBEC | Le tramway de Québec doit avoir une ligne aérienne de contact comme celle-ci au Havre, en France.

Le maire a insisté pour dire que le statu quo n’était pas une option pour sa ville. Les prévisions font état de 100 000 déplacements quotidiens de plus d’ici 15 ans à Québec, dit-il.

« Ne rien faire n’est pas une option. De remettre en question le tramway et de dire que Québec n’en a pas besoin, pour nous, ce n’est pas une option. »

La Ville de Québec doit présenter mercredi la solution qu’elle a retenue pour sauver des arbres matures le long du trajet.

Une opposition divisée

Le seul parti municipal qui s’oppose au tramway a critiqué l’opération séduction lancée mardi par le maire. Selon le chef de Québec 21, parti qui compte 3 des 22 élus municipaux de la capitale, les modifications promises par M. Marchand étaient « un beau mirage de campagne électorale ».

« Quelle déception ! Ce que je crois comprendre, c’est qu’il n’y a rien de nouveau », a déclaré Eric Ralph Mercier, qui a rappelé les déclarations du candidat Marchand sur l’enfouissement des fils et le retrait de la dalle de béton.

Les élus de l’opposition en faveur du tramway, qui forment la grande majorité du conseil, ont quant à eux salué la sortie du maire.

« C’est ce qu’on a besoin d’entendre, parce qu’on a beaucoup insisté dans le passé sur les aspects négatifs », estime le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve. « Une fois qu’il sera construit, personne ne voudra revenir en arrière. »

L’élue progressiste Jackie Smith, unique représentante de Transition Québec, estime quant à elle que le maire « a envoyé le message qu’il fait des efforts pour prendre en compte les préoccupations citoyennes, notamment sur les fils d’alimentation, la plateforme et les coûts du tramway, c’est une excellente nouvelle ».

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un tracé vert pour le tramway

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Québec apporte certaines précisions sur son projet de tramway

26 janvier 2022

La Ville de Québec a effectué une mise à jour technique au sujet de trois aspects du projet de tramway : les couts, l’alimentation électrique et l’insertion de la plateforme.

Hausse des couts

D’avril 2021 à aujourd’hui, le cout de projet estimé à 3,365 M$ est passé à 3,965 M$. Cette hausse de 600 M$ s’explique, selon la Ville, par différents facteurs, dont plus de 50 % des écarts sont des répercussions du contexte dans lequel le projet évolue. La volatilité du marché immobilier impacte la valeur des acquisitions nécessaires à la réalisation du projet, l’inflation est en hausse et les frais de 100 M$ imputables à l’année supplémentaire avant la mise en service du tramway due à la reprise du processus d’approvisionnement représentent les principaux facteurs.

Avec l’objectif de contrecarrer la hausse estimée du cout du projet, le maire a demandé qu’un exercice de rationalisation soit mené au cours des prochains mois afin de réaliser des économies d’un montant de 70 M$ dans le budget de réalisation du tramway.

Une technologie adaptée aux pentes et au climat hivernal

L’alimentation électrique par ligne aérienne de contact (LAC) est la technologie qui est actuellement retenue parce qu’elle apparait la mieux adaptée aux pentes et au climat hivernal de Québec. Ces deux conditions font partie des exigences formulées par le Gouvernement du Québec.

Des discussions restent toutefois possibles avec les fournisseurs de matériel roulant pour des technologies de remplacement qui permettraient d’offrir les mêmes garanties de fiabilité pendant la période de l’appel de propositions en 2022.

Intégration du paysage urbain

Quant à l’installation de la ligne aérienne de contact, la Ville dit porter une attention particulière à son intégration urbaine. C’est pourquoi la quasi-totalité (88 %) des poteaux du tramway sera mutualisée avec les poteaux d’éclairage. Enfin, une série d’exigences est prévue pour que le design des équipements d’alimentation électrique s’harmonise avec les quartiers traversés.

Par ailleurs, il est maintenant prévu que sur 75 % du tracé, la plateforme sera intégrée aux aménagements surélevés existants. Quant au 25 % restant du tracé, la plateforme requerra un nouvel aménagement, comme dans le cas des boulevards René-Lévesque et Sainte-Anne. Enfin, une hausse de 57 % des traversées piétonnes et cyclables signalisées est anticipée dès la mise en service.

Source : Ville de Québec

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