Pour ceux qui aimeraient faire la tournée du Quartier Latin avec nous, le rendez-vous est à 15h devant le magasin Archambault coin Berri et Sainte-Catherine est. Nous ferons l’inventaire des commerces et des terrains/bâtiments vacants du secteur et nous aurons une meilleure idée de la situation actuelle.
Et pour ceux qui désirent nous rejoindre pour l’apéro à 17h, ca sera au bar L’Idéal, 151 rue Ontario est.
Confirmer ici ou en privé pour ceux qui sont intéressé.
Bonjour,
Je fais un dernier appel pour la ‘‘tournée du Quartier Latin’’ cette après-midi qui débute à 15h devant le magasin Archambault coin Berri et Sainte-Catherine. De là on parcourt le quartier au complet afin d’avoir une idée plus précise de la situation actuelle, on prend des photos, on fait le décompte des terrains et immeubles vacants, on prend connaissance des institutions présentes dans le secteur et surtout on dresse un portrait de la situation commerciale. Un bilan sera fait ici dans ce fil de discussion dans les jours qui suivent et chacun pourra émettre son opinion par rapport au Quartier.
Et ensuite vers 17h c’est l’heure de l’apéro au bar l’idéal sur rue Ontario au 151.
2 visites ont été nécessaires pour faire le tour du Quartier afin d’avoir une bonne idée de la situation, autant commerciale que sociale. Soit le jeudi matin entre 10h30 et 12h30 ainsi que le samedi entre 15h et 17h30. La chance était de notre bord car il faisait très beau lors des 2 occasions et cela a grandement facilité la promenade. En cela je remercie mes accompagnateurs, @Caraya, @YUL et @paulwillyjean.
Le jeudi matin il y avait, à ma surprise, beaucoup de monde sur Sainte-Catherine, des étudiants, des profs et des travailleurs (nettoyeurs, livreurs, commerçants etc.), et aussi une présence policière affirmée (avec, en prime, 2 arrestations sur la Place Émilie-Gamelin). Une belle ambiance avec une énergie d’un quartier vibrant et dynamique. Moins glauque que ce qu’on laisse croire depuis quelques temps même si tout est loin d’être parfait. Une nette amélioration avec quelques mois plus tôt.
Le samedi soir une clientèle fort différente prenait d’assaut les nombreuses terrasses de la rue Saint-Denis. Des Montréalais de tous âges faisaient même la file devant certains restos bien connus de la rue et beaucoup de piétons déambulaient un peu partout dans le quartier. J’ai même remarqué que la sortie de métro coin Saint-Denis et de Maisonneuve était étonnamment propre et sans revendeurs de drogues. Encore là, une fois n’est pas coutume mais j’ai l’impression que la présence policière accrue des dernières semaines se fait sentir.
Maintenant, une fois que mes impressions de l’animation humaine de la rue ont été partagé, voici donc le compte rendu de la situation commerciale.
Pour l’occasion j’en ai profité pour élargir le Quartier Latin un peu vers le sud et me rendre jusqu’à Viger. Donc, de Saint-Hubert à l’est jusqu’à Sanguinet à l’ouest, de Sherbrooke au nord jusqu’à Viger au sud.
J’ai compté 236 commerces (incluant hôtels, salles de spectacles, institutions culturelles etc.). Il y en avait 171 d’occupés donc 65 de vacants.
Cela donne un taux relativement élevé de 27,5 % d’inoccupation.
À première vue cela peut faire peur mais cela inclus la partie de Saint-Denis au sud de Sainte-Catherine jusqu’à Viger qui est la partie la plus problématique niveau commerciale. Mais aussi les 6 portes de la rue Sainte-Catherine entre Saint-Hubert et Labelle qui sont vouées à la démolition. D’ailleurs, un permis de démolition datant du 14 avril était affiché sur l’immeuble à démolir. Ce qui est une bonne nouvelle. Quant à la rue Saint-Hubert, c’est surtout la portion entre De Maisonneuve et Ontario qui pose problème, plusieurs commerces et hôtels fermés, et je n’ai pas compté les portes du projet qui est en arrêt depuis plus de 10 ans.
À cela il faudrait aussi ajouter les nombreux terrains et immeubles vacants et terrains de stationnements.
10 terrains vacants + 8 immeubles vacants
Dont l’immense immeuble des Sœurs de la Miséricorde dont il faudrait un fil de discussion pour ce site au potentiel fantastique et que j’ai décidé d’inclure car il m’apparait trop important.
Vous m’avez peut-être croisé alors. Quand il fait beau et chaud, on profite des pauses plus longues pour boire et manger sur Saint-Denis, presque exclusivement dans les commerces entre Ontario et Sainte-Catherine. Il y a toujours une forte clientèle de l’UQAM et du cégep du Vieux Montréal, les files d’attentes peuvent être assez longues et il arrive souvent que de grosses tables soient occupées par du personnel.
J’ai cette impression aussi, ça l’avait vraiment dégénéré dans les dernières semaines. Je trouve que la présence de dealers n’était pas trop problématique pour les utilisateurs du métro, puisque ça se concentrait près de l’ascenseur, mais il y a eu quelques événements plus violents en plein jour dans les jours qui ont précédés la mise en place de polices. Je ne sais pas si c’était à cause de ça, mais j’avais moi-même été pris dans une situation déplaisante qui aurait pu vraiment mal finir, mais les policiers sont apparus dans les jours suivants.
C’est possible que l’on se soit croisé. Et effectivement, j’ai remarqué que la clientèle estudiantine prenait plaisir à flâner au soleil ou à manger aux abords de l’UQAM.
Alors que le personnel de l’université se retrouvait plutôt dans les cafés et restos, ce qui est en parfaite harmonie avec l’esprit du Quartier Latin. Mais j’ai aussi constaté de nouveaux endroits au sud de Sainte-Catherine qui me semblaient nouveaux et qui étaient remplis, ce qui m’a fait grand plaisir. En voici quelques-uns que j’ai photographiés;
Celui-ci existait déjà mais va s’agrandir en occupant le local voisin
J’ai aussi trouvé ce local vacant mais qui annonçait un projet que je ne connais pas du tout.
C’est ce projet (et merci pour le super comptage) 
Merci Steve pour la superbe visite!
Tu connais vraiment bien le quartier - et ce fût fascinant d’écouter tes anecdotes!
Je souligne en passant le sérieux et l’ardeur que tu as mis à faire cet inventaire des locaux / terrains vacants.
(aidé de @Caraya - qui va joindre prochainement les photos qu’elle a prise)
Au plaisir vous re-joindre à une prochaine visite.
Eric
Dans la photo de la cours intérieure de l’UQAM, on y voit une ancienne fontaine, j’aimerais vraiment que l’UQAM restaure ces fontaines, elle et celle sur René-Lévesque (celle avec une sculpture)
Parlant de l’UQAM voici deux textes “hors-sujet”, mais tout de même intéressant considérant l’importance de l’institution pour la santé du Quartier Latin (et du Quartier des Spectacles).
Les auteurs n’y sont pas particulièrement attachés, mais je trouve l’idée d’un ménage dans l’offre de programmes intéressante dans la perspective que davantage d’étudiants, d’employés et d’investissements sur le campus seraient certainement bénéfiques pour le secteur.
L’université pourrait d’abord fermer certains centres régionaux pour se concentrer sur sa présence physique au centre-ville. S’attarder à l’offre de formation universitaire dans les parc industriels de banlieue en troisième couronne est un drôle de choix si ça implique de laisser en plan développement et la vitalité d’un des quartiers les plus important de la métropole. D’autant plus, il y a déjà des petites universités implantées dans ces régions qui offrent les mêmes formations que l’UQAM. Pour sa croissance extérieure, l’UQAM pourrait ramener la TELUQ dans son giron, et miser sur la formation à distance plutôt que la satellisation.
L’université pourrait aussi améliorer son offre en hybridant certaines formations (option cursus double), en ouvrant de nouveaux programmes, disons sans être cynique, « payants » et en fermant certains qui le sont moins. Des baccalauréats en génie logiciel, génie informatique, génie chimique, génie biotechnologique, et sciences infirmières s’aligneraient bien avec l’offre, les activités de recherche, et les ressources actuelles de l’université. Je verrai aussi une plus grande attractivité grâce à des programme de maîtrise d’accès à la profession connexe à la psychologie (psychoéducation, orthophonie, audiologie, thérapie conjugale et familiale, thérapies créatives) ainsi que des exclusivités francophones de maîtrise d’accès à la profession pour non-infirmières, non-architecte, non-ingénieurs et non-urbanistes (cursus présent dans les universités anglophones mais inexistants dans les universités francophones).
il y a de nouveaux panneaux lumineux décoratifs des deux côtés de la rue Ontario dans le Quartier Latin entre Sanguinet et Berri. C’est beaucoup mieux que les ridicules boules disco fixes qui avaient été installées l’année dernière sur la rue Ste-Catherine dans le Village.
Ca me semble un bel ajout pour l’animation visuelle qui est plus que nécessaire dans un quartier qui revendique une certaine festivité.
On peut lire dans l’ordre du jour du prochain CA de Ville-Marie que la zone commerciale du Quartier Latin sera étendue comme ceci:
Anciennement, je crois que la zone commerciale n’était qu’au nord de Maisonneuve.
Je crois que c’est une bonne chose surtout que la partie au sud de Sainte-Catherine me semble se développer lentement mais surement, et avec de petits endroits intéressants. De plus, avec le CHUM, il y a surement une demande dans ce secteur.
Par contre, il faudra que l’UQAM participe un peu plus à l’animation, surtout au sud de Sainte-Catherine. Je ne sais pas comment ca pourrait se faire mais il faut que l’Université s’ouvre davantage à la rue afin d’être en symbiose avec le quartier et non pas refermer sur elle-même comme un bunker.
Titre d’emploi : Vice-rectrice associée, vice-recteur associé à la relance du Quartier latin
Il y avait eu un article en début d’année sur la volonté d’implication de l’UQAM pour relancer le quartier, voilà l’offre d’emploi pour la personne qui s’en occupera.
Bon, j’aime à croire que c’est un pas dans la bonne direction et qu’ils sont à la recherche de quelqu’un qui saura donner un nouveau souffle à l’UQAM en tant que joueur majeur dans le Quartier latin. Et le potentiel est là, il suffit de se balader dans le coin pour le constater.
Juste offrir des espaces commercials accessible des la rue sur berri et saint denis ajouterait tellement de vie au quartier. E
Le potentiel de reconnecter le quartier latin et le vieux port à travers ces deux rues est signifiant.
Les commerces pourraient aussi offrir des services à la communauté et aux étudiants, améliorant l’expérience de tout le monde.
Il faut vraiment qu’ils se débarassent de l’ancienne gare d’autocar. Ça enlaidit vraiment le secteur.
La future politique sur la vie nocturne de la Ville de Montréal viserait à permettre à certains secteurs de la ville d’ouvrir leurs établissements 24 heures par jour, et ce, à l’année.
Le Quartier latin pourrait être en voie de devenir la première zone commerciale ouverte 24 heures par jour à Montréal.
Photo : Ivanoh Demers
Publié à 4 h 00 HNE
Montréal déposera dans les prochaines semaines sa première politique sur la vie nocturne. Selon ce que Radio-Canada a appris, la Ville se doterait de sa première zone ouverte 24 heures par jour dès 2024. Le Quartier latin serait dans la mire selon des sources proches du dossier.
Lors de la commission sur les finances et l’administration jeudi dernier, le nouveau président du comité exécutif et responsable du développement économique, Luc Rabouin, a laissé entendre qu’il était convaincu que la politique sur la vie nocturne, tant attendue, serait bien accueillie et qu’elle serait couplée d’action concrète.
Grâce à des sources proches du dossier, Radio-Canada a appris qu’une des premières actions serait de désigner une zone où les commerces pourraient être en activité 24 heures par jour, et ce, à l’année.
Ce projet-pilote viserait à tester le potentiel de développement économique et l’engouement culturel pouvant s’y rattacher.
Le Quartier latin, qui était jadis le cœur de l’effervescence culturelle à Montréal, pourrait être la première zone désignée, selon les informations recueillies par Radio-Canada. La dévitalisation de ce quartier est bien connue et l’ouverture 24 heures des commerces pourrait freiner leur exode.
Le Quartier latin fait face à la dévitalisation depuis plusieurs années.
Photo : Ivanoh Demers
Si ce projet-pilote fonctionne, d’autres zones, principalement au centre-ville, seraient envisagées.
Toujours selon nos sources, pour aider les propriétaires de salles de spectacle, la ville ajusterait sa réglementation sur le bruit en lui permettant de s’adapter en fonction des particularités de chaque salle. Par exemple, on attribuerait un nombre maximal de décibels à chaque établissement et celui-ci pourrait différer d’un endroit à l’autre. Ce serait une voie de passage pour favoriser les salles de spectacles tout en respectant la quiétude des citoyens.
Les salles de spectacle pourraient se voir attribuer un nombre maximal de décibels admissibles selon leurs particularités.
Photo : Ivanoh Demers
Finalement, pour éviter que des conflits éclatent entre les propriétaires de salles et leurs voisins, on proposerait d’empêcher toute construction de logement adjacent à une salle de spectacle, et ce, sur toute l’île de Montréal. Ça permettrait d’éviter d’autres conflits judiciarisés comme celui qui a affligé la salle de spectacle La Tulipe située dans l’arrondissement du Plateau Mont-Royal.
Ces propositions seraient inscrites au plan d’action lié à la nouvelle politique sur la vie nocturne de Montréal. Elle devrait être annoncée d’ici janvier. Rappelons que la Ville de Montréal a investi 2,1 millions de dollars en 2022 pour la culture nocturne montréalaise. Cet argent aura permis notamment de développer une quinzaine de projet-pilote et de mettre en place un programme de subvention pour mieux insonoriser les salles de spectacles alternatives de moins de 400 places, un programme toujours en vigueur.
