Dans l’article de Radio-Canada il y a une photo qui illustre bien ce que je voulais dire il y a à peine 24 heures, soit un énorme tuyau de ciment relativement loin du chantier (en fait il y en avait deux mais la photo en montre une).
Chronique de Maxime Bergeron
On y apprend que les affaires de l’Île Noire vont bien, car le propriéraire a modifié son offre
Michel Lavallée est en quelque sorte l’âme et la mémoire du Quartier latin. Il y a ouvert son pub en 1989, l’un des rares commerces de l’époque à avoir survécu, avec son voisin le Bistro à Jojo.
Première surprise de notre entretien : ses affaires sont bonnes.
Excellentes, même.
« On a eu la meilleure année financière de notre histoire, en 2024 », m’a annoncé l’homme de 65 ans.
Michel Lavallée explique ainsi la recette de son succès : son établissement a su garder une « image forte » dans un quartier en déclin. Il a géré ses finances de façon serrée. Et il a su s’adapter aux nouveaux besoins de la clientèle, par exemple en organisant des soirées thématiques (jeu-questionnaire, humour, etc.).
L’esprit du lieu – un pub réconfortant offrant un vaste éventail de bières et de scotchs – permet de retenir les habitués. Son cachet intemporel attire aussi une nouvelle clientèle, composée en partie de Français et d’autres nouveaux arrivants.
Comme si L’Île Noire constituait un point de repère dans un quartier – et une ville – qui a beaucoup changé ces dernières années.
Aussi, la Société de développement Angus a un projet de restauration du 1720 - 1726, rue Saint-Denis
Et j’ai appris l’existence d’un autre projet majeur : la SDA a acquis un immeuble, où se trouve le restaurant Végo, pour y aménager de nouveaux bureaux pour l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). L’investissement projeté dépassera les 40 millions, si le montage financier est bouclé.
Cette citation par rapport aux fermetures de coins de rue pour travaux, au coin Ontario puis Saint-Laurent, me rend dingue:
''Comment les gens vont réussir à venir dans le quartier ? Il y a eu une ébullition intéressante dans la dernière année, mais pourquoi la main gauche ne parle pas à la main droite ?
Julien Vaillancourt Laliberté, directeur général de la SDC du Quartier latin"
Le quartier est littéralement à adjacent à la station de métro LA PLUS ACHALANDÉE du réseau et de deux des principaux liens cyclables de la ville - en quoi est-ce que des travaux de voirie le rend inaccessible?! Je serais curieux de voir le pourcentage de personnes qui se rendent au Quartier Latin en voiture, mais je suis sûr qu’il est négligeable, considérant le fait que la plupart des commerces sont des bars et des restaurants qui ne sont pas vraiment des commerces de destination.
Cet article est plein de positivisme et cela fait du bien à lire car trop souvent nous avons droit à du négativisme éhonté autant de la part des médias que de certains commerçants. Oui, il y a matière à critiquer dans ce quartier, aucun doute, mais il y a aussi plusieurs endroits qui se portent bien et l’Ile Noire en est un bon exemple, tout comme le Bordel comédie club. Et le plus important, selon moi, c’est l’espoir que les investissements annoncés suscitent tel l’ADISQ, La Maison de la Chanson, l’École de l’Humour et d’autres à venir, j’en suis persuadé.
Est-ce quelqu’un sait ce qu’il se passe avec les terrains de l’ancien St-Sulpice ? Je sais que la partie “bistro pub” sur Émery a été vendue pour faire un petit hotel, mais qu’en est-il du bâtiment principal et du terrain vacant sur Sanguinet ? Ils ne sont plus listés sur Centris depuis l’automne.
Vu sur une table au café 49th Parallel. Le journal Échos Montréal propose un article sur la situation du Quartier Latin.
On discute de ce sujet depuis 2023 ici
Les archives d’Échos Montréal sont disponibles ici : Archives - Échos Montréal
Relance du Quartier latin | L’UQAM présente un plan de 264 millions
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
Le réaménagement de la Bibliothèque centrale et l’agrandissement du centre sportif sont au cœur du projet de relance du Quartier latin présenté par l’UQAM.L’UQAM veut lier son développement à celui du Quartier latin. À la veille du dépôt du budget provincial de 2025, l’établissement demande 264 millions sur cinq ans au gouvernement pour mettre en œuvre un plan de relance de ce secteur névralgique, incluant la création de logements, des rénovations et des incitatifs à la consommation, a appris La Presse.
- Rénover et créer des logements
- Bibliothèque et piscine rénovées
- Stimuler l’économie locale
- Une Maison du Quartier
- Vers une nouvelle équipe mixte ?
En savoir plus
16 %
Selon une étude de la SDC locale, l’achalandage piéton a augmenté de 16 % en décembre dernier dans le Quartier latin, par rapport à l’année précédente.Source : SOCIÉTÉ DE DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL DU QUARTIER LATIN
En lisant cet article on constate, encore davantage, que l’UQAM est vraiment repliée sur soi et pas vraiment accessible aux gens de la rue, de l’extérieur. Que ce soit la fameuse bibliothèque, la piscine, le service de francisation et autre département de l’art, etc.
Donc ce qu’il faut c’est évidemment d’ouvrir l’université sur la rue, sur Berri, mais aussi sur Saint-Denis (entre Ste-Cath. et René-Lévesque). On doit savoir qu’il y a une bibliothèque et on doit la voir de la rue. On doit pouvoir entrer facilement, comme on peut le faire à Concordia.
Autre élément clé pour réussir la relance, c’est la densification et cela doit passer principalement par des résidences étudiantes, mais pas que. Alors je suis ravi que l’UQAM propose 3 sites pour des résidences étudiantes. C’est un bon début.
L’UQAM demande $265 millions sur 5 ans, ce n’est pas énorme mais dans le contexte budgétaire actuel on sait que le gouvernement risque de dire non. Alors, comment nous, en tant que citoyen, pouvons-nous participer ? Y a-t-il un ou des mécènes qui se lèveront ? Pouvons-nous organiser des événements ? Est-ce que des artistes et d’anciens étudiants de l’UQAM peuvent attirer l’attention et créer un engouement, un peu comme on le fait pour l’environnement ou d’autres causes?
Car il y a 3 enjeux dans le dossier, celui de l’UQAM, celui de la francisation et celui du Quartier Latin. Les 3 ont besoin de notre aide alors on fait quoi ?
Un peu d’air frais pour le Quartier latin : la Ville de Montréal annonce vendredi la création d’une enveloppe de 750 000 $ destinée à des projets susceptibles d’animer le quartier et de contribuer au dynamisme du secteur, qui a beaucoup souffert dans les dernières années.
Selon ce qu’a appris Le Devoir, cette somme devra être dépensée d’ici la fin de 2025 dans de nouveaux projets à vocation culturelle, sociale ou économique. La Ville viendra soutenir jusqu’à hauteur de 80 % le financement d’un projet, pour un maximum de 250 000 $ par initiative.
« Ce seront des projets qui permettront d’amener un dynamisme, un achalandage, et de mettre en valeur la vitrine culturelle et francophone qu’est le Quartier latin, a précisé en entrevue Robert Beaudry, conseiller municipal dans l’arrondissement de Ville-Marie. Comme gouvernement de proximité, on veut agir comme levier pour permettre les initiatives de nos partenaires. »
Pour être retenus, les projets devront remplir au moins trois critères parmi une liste dressée par la Ville : affirmer l’identité du Quartier latin, dynamiser l’achalandage et l’activité commerciale, renforcer la synergie entre les différents acteurs du quartier, soutenir la créativité et l’innovation, améliorer l’expérience des personnes fréquentant le quartier et encourager une cohabitation harmonieuse entre ses différents habitants.
Le communiqué officiel de la Ville
La Ville de Montréal lance un appel de projets pour le Quartier latin qui vise à soutenir des initiatives innovantes, ancrées dans l’identité de ce lieu historique. Les projets contribueront à redonner tout son éclat au Quartier latin, et à en faire un espace vibrant et incontournable.
Doté d’une enveloppe de 750 000 $, l’appel de projets permettra de financer des initiatives jusqu’à un maximum de 250 000 $.
Les projets proposés devront s’inscrire dans un minimum de trois des objectifs suivants :
- Affirmer l’identité du Quartier latin
- Dynamiser l’achalandage et l’activité commerciale
- Renforcer les synergies entre les différents acteurs du quartier
- Soutenir la créativité et l’innovation
- Améliorer l’expérience des personnes fréquentant le quartier
- Encourager une cohabitation harmonieuse
Ça bouge un peu rue Saint-Denis au sud de René-Levesque. Des travaux ont lieu dans le défunt restaurant Denos et possiblement aux étages aussi. Des travailleurs rentraient beaucoup de matériaux à l’intérieur notamment pour refaire les planchers. Par contre aucun ne semblaient savoir le pourquoi des travaux
Juste à côté, au 1085-1095, l’immeuble semble avoir été rénové et des travaux avaient lieu à l’intérieur. On me dit qu’un resto s’installera au rez-de-chaussée et des résidences étudiantes aux étages.
Un peu plus au nord, dans le local qui abritait jadis un Pacini, un nouveau resto devrait voir le jour tôt ou tard mais le proprio me demande de ne pas en dire plus pour l’instant. À voir!
Il y a un événement aujourd’hui organisé par l’UQAM et BAnQ pour parler des enjeux et de l’avenir du Quartier latin
Marie Grégoire était en entrevue ce matin à la radio pour parler de l’événement. Patrick Masbourian lui a aussi posé des question sur le poste Berri d’HQ : Entrevue avec Marie Grégoire : Grand Rendez-vous du Quartier latin
10 avril 2025
La ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Christine Fréchette, ainsi que son adjointe gouvernementale à la Métropole et députée d’Anjou-Louis-Riel, Mme Karine Boivin Roy, annoncent qu’une somme de 1,2 million de dollars ira à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) pour la réalisation du Parcours signature Quartier latin.
Le projet prévoit notamment la mise en place de murales, de marques au sol et de dispositifs d’éclairage afin d’animer et de métamorphoser le Quartier latin. En plus de contribuer à faire rayonner le quartier, ce parcours unique mettra en valeur ses institutions culturelles et éducatives, comme la Maison de la chanson et de la musique du Québec, la nouvelle École nationale de l’humour et la Grande Bibliothèque.
cc @SteveQ
En parlant de l’édifice de l’ancien restaurant Denos — ils ne devraient pas seulement rénover l’intérieur. L’extérieur gagnerait vraiment à retrouver son charme d’origine. Je me demande si, derrière cette tôle horrible, les toitures et corniches d’époque ont été conservées. L’entrée, elle aussi d’époque, était majestueuse… Cet immeuble avait vraiment du cachet !
Oui, c’est un très bel immeuble. Il est dommage que trop de ces bâtiments sont dans les mains de propriétaires qui se foutent de la qualité architecturale mais qui ne veulent que faire la piasse. Le Quartier Latin regorge de beaux bâtiments sous utilisés ou trop négligés