OK merci, j’ai hâte de voir les détails, j’habite très près!
Visiblement, un nouvel hôtel va ouvrir sur Saint-Denis:
1675, rue Saint-Denis (2024-11-13)
#3001798653
Du 2e au 4e étage, aménager un hôtel de 8 chambres, tels que plans approuvés.
J’ai l’impression que le quarter atteint un bas fond ces jours-ci. Je m’y suis promené un peu dans les dernières semaines et c’était effectivement assez triste. Ca me faisait de la peine de voir si peu d’animation dans le secteur. Il y aura d’autres fermetures, c’est indéniable, mais j’ose espérer qu’avec l’arrivée des futurs Maison de la chanson, de l’ADISQ et de l’École de l’humour cela va aller un peu mieux, mais ca ne sera pas assez, il va falloir d’autres instituts/entreprises culturels qui viennent s’y installer mais aussi une densification du secteur et il y a de la place pour densifier entre René-Lévesque et Sherbrooke, Saint-Hubert et le QDS.
Je pense à un moment donné aussi que les commerçant devront se regarder et s’adapter.
Pendant trois ans, je sortais pratiquement à chaque jour prendre une bière. La plupart du temps, on allait sur Saint-Denis, quelques fois sur Sainte-Catherine ou Saint-Laurent. Sur ces dizaines de fois, je pense qu’on est allé moins de cinq fois au Saint-Bock, tout simplement parce que la bière y est mauvaise, tout comme l’ambiance, pour un prix trop élevé. C’est tout simplement un mauvais endroit. Ça passe peut-être pour quelqu’un qui ne connait pas le quartier et qui veut prendre une bière avant un spectacle au théâtre Saint-Denis, mais pour les personnes qui veulent sortir, ça ne fait même pas partie du choix.
Maintenant, si on veut trouver des solutions, je pense que ça passe définitivement par une piétonisation complète à l’année de Saint-Denis entre Sherbrooke et Sainte-Catherine au moins, de la rue Émery et de Sainte-Catherine jusqu’à Saint-Urbain. Idéalement aussi, les commerces indépendants devraient favoriser la clientèle étudiante, qui est très importante, mais qui fréquente beaucoup trop les grandes chaines. Pour cela, c’est surtout le prix qui est important. Depuis que Brasseur du monde a remplacé le Saint-Houblon, bien que l’expérience y soit meilleure, les prix plus élevés ont tourné mon attention du quartier, le Sainte-Élizabeth étant désormais devenue la destination par défaut, par sa merveilleuse terrasse et ses prix encore abordables aux étudiants.
Le secteur Berri-Quartier Latin est dans un pente glissante depuis au moins une décennie, et cette pente s’exacerbe d’année en année. Ça me semble irréversible compte tenu du contexte.
Oui, je suis d’accord en bonne partie avec toi. Il y a des joueurs qui ne sont plus adaptés à la situation actuelle. Moi aussi je suis un peu déçu du Saint-Bock, par le service, la bière et l’expérience en général. Par contre il a une superbe terrasse.
Souvent j’imagine la rue piétonniser à l’année longue mais je ne sais pas si cela fonctionnerait et si l’ensemble des commerçants serait d’accord. C’est définitivement quelque chose à analyser mais pour cela, il faut revenir à la densité, qu’elle soit étudiante et/ou culturelle, il faut ajouter des habitants dans le secteur, aucun doute selon moi. Il faut aussi une meilleure intégration de l’UQAM. Je sais que depuis quelques temps l’UQAM fait des efforts dans ce sens mais ce n’est pas encore assez et il faudra qu’on sente littéralement la présence de cette université partout dans le quartier latin.
Entièrement d’accord. Le quartier est par définition un quartier étudiant et il faut vraiment qu’on mette en avant cet aspect et qu’on développe le quartier pour cette clientèle. Si elle est présente, elle saura faire vivre le quartier, qui attirera alors une clientèle plus générale. J’ai d’ailleurs un souvenir d’un étudiant français qui venait d’arriver et qui, dans un projet de littérature portant sur la vie quotidienne urbaine, a parlé de ce que représente pour lui la rue Saint-Denis, qu’il y voyait la bohème, que l’architecture lui parlait, qu’il était émerveillé des terrasses pleines de gens, etc. J’étais parfaitement en accord avec sa vision de la rue, mais cette vision ne correspond plus à l’état actuelle de la rue, où les grandes chaines sont trop nombreuses, les commerces de qualité sont pratiquement absents et les autres commerces semblent tous être une forme de tentative d’un commerce trendy mais qui fonctionne plus ou moins, avec des prix associés à une vision du quartier qui est déconnectée.
Le pari risqué des rues commerciales d’être dépendantes dun seul type de commerces (bar, resto) comme Prince-Arthur, Quartier Latin et Crescent rend ces rues vulnérables aux changements d’habitude. C’est comme investir ta retraite dans une seule action : elle peut te rapporter beaucoup mais si jamais elle baisse, tu es foutu.
La clé : ne pas mettre tous ses œufs dans un seul panier, diversifier!
Je crois qu’un point tournant a été la perte du Saint-Sulpice. Ça, quand j’étais étudiant, ça attirait des foules! Leur espace extérieur était vraiment unique, au coeur de la ville, l’été, c’était LA place!
Dans un monde sans règlements municipaux psychorigides ni RACJ, j’imaginerais pour Saint-Denis dans le quartier latin une ambiance comparable au Parvis Saint-Gilles de Bruxelles.
Un grand espace piéton, ou les terrasses s’entremêlent et occupent l’espace, du matin au soir, du brunch au dernier verre. Avec le dimanche un grand marché public.
Quand j’étais étudiant, on se tenait beaucoup dans le Quartier latin pour nos soirées. Je pense qu’on a simplement migré vers d’autres quartiers avec le temps avec l’ouverture de l’offre un peu partout en ville, particulièrement pour les microbrasseries. Par la suite, c’est difficile de se déplacer là sans une raison. On a continué à aller à l’Île Noire de temps en temps pour leur sélection de scotch.
En quelques décennies à Montréal, l’offre commerciale s’est décentralisée et a augmenté en qualité partout.
C’est une constante dans ces articles de voir de vieilles adresses implémentées depuis longtemps, qui n’ont pas autant évolué en qualité. D’ailleurs le Saint-Bock a Quebecor sur le Speed Dial, ça fait quoi, 6 articles similaires?
C’est certain que le quartier a des problèmes à régler, et autant la SDC que la ville pourraient faire des interventions. Mais, quand la trame commerciale n’est plus une destination dans un tel endroit, le déclin est difficile à éviter. C’est pareil pour Prince-Arthur d’ailleurs…
Il y a des transformations qui se font dans le quartier en ce moment. J’ai répertorié deux nouveaux hôtels ces derniers mois, et on a d’autres projets déjà mentionnés ici. Ça va renforcer une clientèle locale. Ça va aider. Mais le quartier doit changer. On ne peut juste offrir n’importe quelle bière avec des tables et des chaises pour attirer les gens. Le Saint-Bock peut bien blâmer des facteurs extérieurs, certains légitimes. Il reste un problème fondamental avec son offre, et celle de plusieurs commerces du secteur.
Est-ce que la population du quartier est en majorité étudiante? Est-ce que l’UQAM ou le cégep du Vieux-Montréal ont des résidences étudiantes dans le coin?
On ne peut pas juster compter sur les étudiantes et étudiants vivant dans les autres quartiers qui viennent consommer dans les bars et restos du secteur. Et pour la population locale il faudra d’autres types de commerces.
Les seules fois où je vais dans le Quartier latin depuis que j’ai terminé les études sont pour aller acheter du thé chez Camellia Sinensis ou pour emprunter un livre à la Grande bibliothèque… et depuis la pandémie, je trouve plus facile de commander mon thé en ligne et le faire livrer par Postes Canada et d’emprunter des livres numériques sur le site de BAnQ (d’ailleurs ma carte est expirée depuis un an et il faudrait que j’aille la renouveler en personne, mais ça n’empêche pas d’emprunter des documents en ligne)
Je comprends pas la stratégie du commerçant! Perso, ça fait quelques années que je suis pas aller mais que je lis que le propriétaire dit que c’est triste et les commerces sont vide ça m’encourage juste pas y aller. C’est de la publicité négative.
Le proprio a CBC News sur le speedial aussi!
Some business owners say the holidays were a bust for Montreal’s Quartier Latin. Here’s why
Businesses in Montreal’s downtown Quartier Latin neighbourhood usually depend on the holiday rush to help pay the bills for the rest of the year. But, a perfect storm of challenges is forcing some merchants to make tough decisions.
La SDC Quartier Latin mentionne avoir dépensé 25 % de son budget pour maintenir la propreté du quartier. Aussi, le DG mentionne que ça prend + de diversité de commerces
À ma connaissance, le cégep du Vieux Montréal ne possède aucune résidence étudiante et celles de l’UQAM ne sont pas vraiment dans le quartier, plus au sud vers René-Lévesque ou plus à l’ouest. En fait, c’est un quartier assez peu habité. Entre la GB, l’UQAM, le stationnement étagé, et le cvm, une grosse superficie du quartier n’est pas occupé par du résidentiel. Sur Saint-Denis, Ontario et Sainte-Catherine, ça doit être moins dense en raison de la concentration commerciale, donc il ne reste que Sanguinet, Joly et les habitations Jeanne-Mance comme résidentiel plus dense (et encore).
Les terrains des Habitations Jeanne-Mance ont un réel potentiel de densification. Il serai temps que quelque chose débloque dans ce coin.
Un peu comme Nashville…
J’imagine une rue à Montreal avec des bands, chansonniers dans les vitrines de bars…bref du live donnant autant sur l’intérieur que sur l’extérieur.
Le quartier latin serait tout designé pour ce genre de district mais je gage qu’il y en a qui chialeraient contre le bruit.
Ca prend de l’action, de la musique live , de la nostalgie, du vieux rock, des chansonniers etc
Le Bistro à Jojo fait-il encore des spectacles live?
J’aimerais savoir si d’autres addresses affirment avoir le même problème. Je ne vais pas trop sur Saint-Denis l’hiver mais l’été ça m’apparaît toujours assez fréquenté. J’ai l’impression que c’est surtout qu’il y a quelques trous dans la trame qui font que c’est inégal - par exemple, je crois qu’au coin Émery les commerces et salles vont bien, mais un peu plus au nord avec certains commerces fermés ça peut avoir un effet d’entraînement. Vivement l’arrivée des nouvelles institutions et la deuxième phase de la réno du Théâtre Saint-Denis!
Oui ke Bistro a jojo en fint envore mais cest le seul et de plus ils font oas des shows sur rues en pleine vitrine comme à Nashville.