Les travaux s’accumulent depuis plusieurs années à la Place des Arts, que ce soit la réfection de l’Esplanade en 2018 ou la transformation actuelle du Musée d’art contemporain de Montréal. Tandis que ces projets visent à remettre le complexe culturel soixantenaire au goût du jour, une nouvelle oeuvre extérieure inaugurée mardi entend au contraire célébrer son architecture brutaliste originelle.
Intitulée Orb, l’installation sphérique de SpY, pionnier de l’art urbain en Espagne, est composée de 90 miroirs en acier poli. Il s’agit de la première oeuvre en sol canadien de l’artiste, qui reste anonyme à la manière de Banksy.
Clothilde Cardinal, directrice de la programmation de la Place des Arts, se félicite de revitaliser ainsi le complexe avec ce monument qui y sera installé pendant cinq ans. « Située dans la fontaine au coeur de l’Esplanade, souligne-t-elle, la sphère fait écho à l’architecture moderniste de la Place des Arts, grâce à ses matériaux industriels et à ses miroirs qui reflètent les bâtiments environnants ».
Pourquoi ne pas remplacer le dallage par un identique à ce qu’il y a autour? Je trouve que ça fait pas très professionnel, en plein Quartier des Spectacles.
Est-ce qu’avec le temps, la couleur ne pali pas? Peut-être une question naisieuse, mais je me la pose.
Bel essai, mais non Ça été posé avec du dallage plus foncé que l’original. Comme à plusieurs autres endroits au centre-ville.
Sur la page FB du Bureau d’art public de Montréal ou Instagram
L’œuvre ORB de l’artiste espagnol @spyurbanart est maintenant à Montréal !
Découvrez cette installation spectaculaire à la Place des Arts, où ses 90 disques en acier poli transforment l’Esplanade en un jeu fascinant de lumière et de reflets.
Question à @spyurbanart
Que signifie cette œuvre pour vous ? Les sphères sont un motif récurrent dans votre travail, comment vous est venue l’idée d’en créer une avec des miroirs ?
Ce projet s’inspire d’une combinaison de simplicité formelle et de profondeur symbolique.
La sphère est une forme géométrique simple, mais chargée de multiples significations. Elle a inspiré les mathématiciens, les philosophes, les artistes, les scientifiques et les mystiques tout au long de l’histoire. C’est un solide tridimensionnel pur qui symbolise la perfection grâce à sa symétrie totale. Sa forme fermée, sans début ni fin visible, est associée à l’éternel, à l’infini et au divin. Elle est omniprésente dans la nature, et sa représentation symbolique en fait un concept profondément enraciné dans la pensée humaine, reliant historiquement le matériel au spirituel.
Formellement, je réinterprète un objet du quotidien dans la vie urbaine contemporaine (un miroir de circulation convexe), quelque chose de familier pour tout le monde, mais généralement ignoré.
Je le multiplie ensuite et l’organise selon un nouveau schéma, formant une sphère.
La surface miroitante de l’œuvre capture l’environnement et le spectateur dans un reflet fragmenté, qui change et se transforme tout au long du jour et de la nuit.
: @rubenpb
Ce projet d’envergure est mené par MURAL et rendu possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre du Fonds signature métropole, et de Visitez Montréal / Visit Montréal par le biais du Fonds pour les initiatives ponctuelles, en partenariat avec la Place des Arts.
Nouvelles œuvres dans la collection d’Art public Montréal !
Grâce à notre partenariat avec la Place des Arts , deux œuvres rejoignent notre répertoire : Maïrel no 1 (1978) de l’artiste espagnol Luis Feito et Comme si le temps… de la rue (1992) du sculpteur québécois Pierre Granche.
Ces créations, symboles de la diversité et de la richesse artistique de Montréal, sont à découvrir dans le parcours “Quartier des spectacles”. Tant de jour que de nuit, des œuvres uniques, installées à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, sur les places publiques, ou encore projetées sur les façades des nombreuses institutions culturelles, s’exposent à votre regard.
Une occasion parfaite pour explorer l’art public tout en vous promenant dans le Quartier des spectacles, Montréal !
Maïrel no 1 | Art Public Montréal
Comme si le temps... de la rue | Art Public Montréal
Sans compter qu’ils ont été installés n’importe comment! Ils sont encochés et ne s’alignent pas au pavé existant. Honnêtement, je sais même pas comment c’est possible d’aussi mal installer du pavé.
C’est le genre de choses qui contribue à l’effritement du sentiment de fierté qu’on remarque beaucoup à Montréal ces temps-ci.
Ce n’est pas parfait, en effet. Mais des fois, je me demande si les gens ont oublié de quoi avait l’air Montréal dans les années 80 et 90. Objectivement, c’est bien mieux maintenant.
Sans pouvoir remonter aussi loin dans le temps, voici, pour référence, de quoi avait l’air ce tronçon de rue en 2007:
et en face:Très belles photos
La seule qu’il y avait de mieux à l’époque c’était le Spectrum
Je ne crois pas que le but ici est de comparer le passé au présent. L’enjeu ici est pourquoi, compte tenu que nous ayons des pavés depuis une dizaine d’années à cet endroit, ne remplacent-ils pas le dallage par de l’identique? Est-ce un pari trop compliqué? Ou est-ce simplement de la négligence/manquement qualité? Tant qu’à avoir un beau revêtement, pourquoi ne pas faire notre possible pour le conserver beau? Et je suis pas mal certain que du dallage gris pâle coûte le même prix que du dallage gris foncé.
Évidement, tout est toujours mieux qu’avant quand il est question de réaménagements urbain. Avec cette logique on est vite en impasse.
Mais si on n’entretient pas, on redevient comme avant. Et tout ça a servi à rien.
L’idée c’est juste que quand on fait quelque chose de bien, faut s’assurer qu’il reste bien. En ce moment, on est dans une période de déclin généralisé. Mais ça ne paraît pas parce que pour l’instant ce sont des enjeux à la pièce qui, individuellement, ne sont pas graves. Faut juste penser à plus long terme, voir venir les coups à l’avance.
Reportage de CBC sur l’Orb
What’s this massive orb doing in Montreal’s Quartier des Spectacles?
- 2 days ago
- News
- Duration 1:50
A new public art installation by a mysterious Spanish artist is turning heads in the city’s downtown.
Reportage radio à l’émission Le 15-18 sur le souhait du Partenariat du Quartier des spectables de piétonniser les rues Sainte-Catherine (entre Bleury et Saint-Laurent) et Jeanne-Mance à l’année et de modifier la trame des rues plus à l’est. C’est en lien avec le mémoire que l’organisme a déposé à l’OCPM dans le cadre du PUM
Liste des documents déposés à l’OCPM :
J’avoue j’avais complètement oublié que Sainte-Catherine dans le coin Place des Arts n’était pas techniquement permanente mais seulement renouvelée saison après saison!!!
C’est aberrant et je me demande pourquoi ce n’est pas déjà fait. La dernière fois que les autos ont circulé sur Ste-Catherine entre Bleury et St-Lau était avant la pandémie!
Le changement des arrêts de bus a été fait en fonction d’une permanence. Avant la 129 et 80 partaient sur Jeanne-Mance. Maintenant président Kennedy
Quelques éléments intéressants, mais aussi beaucoup de recommandation inquiétantes.
Dans le plan lumière, on est vraiment à une autre époque avec la promotion des éclairages de type «flashlight en dessous du menton».
Dans la stratégie de verdissement, beaucoup d’interventions jetables, beaucoup de bébelles à la mode et de greenwashing, et beaucoup d’interventions avec un très faible ratio effort-effet.
C’est un peu déconcertant.