My bad, j’ai dû lire la date 21/09/20 en pensant 20 sept 2021 et non 21 sept 2020 oups
C’était le 9 septembre
Ça fait parti du PPU des faubourgs également mais je ne trouve pas de sujet concernant le redevelopment des terrains de Molson alors je poste ça ici mais n’hésitez pas à déplacer dans un sujet plus approprié si besoin.
Depuis ce matin une grue et des camions sont a l’œuvre au niveau des entrepôts Molson on dirait qu’ils profitent de ce jour férié pour commencer doucement à déménager du matériel lourd (morceau de ligne de production?)
Des investissements de 7 milliards en sept ans
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Réal Bouclin, PDG de Groupe Sélection
Groupe Sélection, déjà classé au sommet des promoteurs spécialisés dans le développement et la gestion de complexes immobiliers pour personnes âgées au Canada, n’a pas fait une croix sur la croissance de ses activités alors que le groupe, fondé et dirigé par Réal Bouclin, prévoit investir pas moins de 1 milliard par année au cours des sept prochaines années dans plusieurs projets résidentiels de logements locatifs mixtes, dont le plus important reste celui du site de la brasserie Molson. Le PDG nous explique sa vision du développement à venir.
Publié le 21 décembre 2021 à 6h00
Jean-Philippe Décarie La Presse
Q. Groupe Sélection et sa division Sélection Retraite occupent une place importante dans la gestion et le développement de résidences pour personnes âgées au Québec. Quels sont vos projets immédiats ?
R. On poursuit notre expansion, comme en témoigne notre nouvelle association avec le groupe Blackstone, qui est devenu notre nouveau partenaire dans l’immobilier, et on prévoit dévoiler au printemps prochain notre nouveau plan de développement.
Q. Vous êtes associé avec le groupe Montoni et le Fonds de solidarité FTQ pour réaliser ce vaste projet. Quelle est votre implication exacte et à quel moment prévoyez-vous le lancer officiellement ?
R. C’est Sélection qui est responsable de tout le développement des 6000 logements. On est aussi l’actionnaire principal du projet avec une participation de 40 %. On prévoit présenter notre plan final d’ici le mois de juin. Il reste quelques petites choses à régler avec la Ville de Montréal, mais en passant, les négociations vont très bien. On va être en mesure d’annoncer tout ça au printemps.
Q. Est-ce que vous pouvez me résumer, en quelques chiffres clés, ce que représente Groupe Sélection ?
R. On a 5,5 milliards d’actifs, 15 000 unités de logement, plus de 5000 employés, dont 3000 qui sont responsables des opérations courantes dans nos complexes d’habitation et 2200 qui sont dans notre division de développement, c’est-à-dire la construction, l’ingénierie, l’architecture, l’innovation, l’électricité, la plomberie…
Q. Vous construisez vous-mêmes tous vos projets immobiliers ?
R. Oui, on est le seul groupe au Canada à être complètement intégré de la sorte. On a commencé cette verticalité en 2005-2006 en décidant de réaliser nous-mêmes toutes les étapes de nos projets, de la conception à la fabrication, de l’ingénierie à l’architecture et des fondations à la toiture.
Cela nous permet d’économiser au moins 12 % sur la facture totale d’un projet. On garde les sous-traitants pour certains travaux spécifiques, comme les ascenseurs.
Q. Vous êtes l’un des principaux gestionnaires de résidences pour personnes âgées au Québec. Vous êtes propriétaire de combien de RPA ?
R. On est propriétaire et on gère plus de 50 résidences pour personnes âgées, où nos équipes offrent un régime de vie qui favorise une plus grande autonomie pour nos aînés avec des activités physiques, cognitives, récréatives et alimentaires. La socialisation génère une émulation et améliore la qualité de vie de nos résidants.
On est aussi en train de construire 10 nouveaux complexes d’habitation mixtes, qui comprennent des RPA et des projets multigénérationnels, et 10 autres projets qui sont en préparation. Dans cinq ou six ans, on va avoir une vingtaine de complexes d’habitations mixtes.
Q. Pourquoi cette diversification, la démographie ne sous-tend-elle pas une hausse marquée de la représentation des personnes âgées au cours des 20 prochaines années ?
R. Oui, absolument. Présentement, les 65 ans et plus composent 16 % de la population et leur proportion sera de 28 % dans 10 ans. Mais on a un centre de recherche à l’interne qui sonde les besoins des gens et qui nous a appris que 85 % des personnes âgées souhaitaient vivre dans un environnement multigénérationnel.
Les gens veulent avoir accès à des soins, des activités récréatives et une alimentation saine que l’on peut leur offrir à domicile, et c’est pourquoi on construit des tours pour les 70 ans et plus avec services à la carte et qui se retrouvent dans des complexes mixtes comme on l’a fait à Rosemont.
Dans ces complexes mixtes, on propose des tours d’habitation pour jeunes de 25 à 35 ans, des tours pour jeunes familles, d’autres pour les 45-65 ans et plus sans enfant et enfin des tours pour les 70 ans et plus avec services à la carte. Ce sont tous des logements locatifs, on répond à un besoin dans le marché.
Les RPA génèrent aujourd’hui 85 % de nos revenus, mais d’ici quelques années, nos complexes multigénérationnels devraient représenter 50 % de nos revenus.
Q. Comment arrivez-vous à financer tous vos projets sans trop alourdir votre endettement ?
R. Groupe Sélection finance lui-même les opérations du groupe. On a des banquiers, mais on essaie de maintenir un niveau d’endettement qui nous permet de passer à travers des moments plus difficiles.
On a toutefois des partenaires financiers pour réaliser nos investissements immobiliers. On a le fonds PSP qui a été investisseur chez nous et maintenant, il y a le groupe Blackstone qui a pris une participation dans notre capital. On détient toutefois 40 % des actions de notre division immobilière.
Q. Comment est né Groupe Sélection ?
R. Quand j’ai terminé l’université, en 1989, j’ai acheté un triplex avec des amis, que j’ai revendu, et j’ai investi avec mon frère qui était psychoéducateur dans des logements supervisés pour des patients psychiatrisés. On les détient encore, d’ailleurs.
On a par la suite acheté une maison de pension d’une vingtaine de chambres sur le boulevard Saint-Michel et c’est là que j’ai compris que l’on pouvait offrir plus de soins et de services en construisant des centres avec plus de densité. On a commencé à créer des milieux de vie pour personnes âgées comme l’ont fait le groupe Soleil ou Maurice, et on s’est challengés les uns les autres pour devenir meilleurs.
Les 3 enseignes ne devaient-elles pas restée sur la vieille tour brune ?
Si le revêtement de la tour est refait, ils vont sûrement entreposer les enseignes ailleurs en attendant, je suppose!
à propos du logo de Radio-Canada sur la tour brune
Sur le compte Twitter de Claude Deschenes
D’un coup, trois enseignes lumineuses historiques de Montréal disparaissent.
Aujourd’hui, les trois logos de l’ancienne #MaisondeRadioCanada ont été retirés. À voir les pointes de pizza dans la remorque, il y a peu d’espoir que les enseignes soient conservées.
Je me trouve à être plutôt nostalgique de la fin de l’époque de cette Maison de Radio-Canada, puisque j’y ai travaillé de 2003 à 2009 (dans le domaine de la sécurité).
Bien que mes souvenirs dans cette grande tour brune sont plutôt brefs, j’en conserve plusieurs des étages inférieurs (niveaux A à… D), puisqu’on y retrouvait les studios télé et radio, où j’y passais la majorité de mon temps. De mémorables moments pour moi.
« Selon notre entente avec le nouveau propriétaire, le logo devait être retiré avant la fin de notre bail, le 31 décembre 2022. […] L’enseigne n’a pas été jugée patrimoniale par la Ville de Montréal », a expliqué Marc Pichette, le porte-parole du diffuseur public, par courriel. […]
Les trois logos qui étaient greffés jusqu’à ce matin à la tour ne connaîtront pas le même sort ; ils seront démantelés pour finir au recyclage. Le Groupe Mach, qui a acheté les anciennes installations de Radio-Canada depuis 2017, indique que la décision est entièrement celle de la société d’État.
Les logos de Radio-Canada disparaissent
Photo: Marie-France Coallier Le Devoir
La tour brune de Radio-Canada, après le retrait de ses embématiques logos
Étienne Paré
21 h 24
La vieille Maison de Radio-Canada ressemble désormais à n’importe quel immeuble lambda du centre-ville. Les logos du diffuseur public ont été retirés mardi matin, marquant la fin d’une époque. Coup de blues pour les nostalgiques.
C’est en effet un brutal rappel que, d’ici la fin de l’année, Radio-Canada quittera définitivement la mythique tour brune pour ses modestes nouveaux bureaux situés juste en face, dans la rue Papineau.
Inauguré en 1973, le gratte-ciel de 28 étages avait nécessité la démolition d’un quartier complet, le Faubourg à m’lasse, avant de devenir le haut lieu du showbiz et du journalisme québécois. C’est dire la charge historique derrière le retrait des trois logos qui surplombaient depuis les années 1990 trois des faces de l’immeuble.
« Selon notre entente avec le nouveau propriétaire, le logo devait être retiré avant la fin de notre bail, le 31 décembre 2022. […] L’enseigne n’a pas été jugée patrimoniale par la Ville de Montréal », a expliqué Marc Pichette, le porte-parole du diffuseur public, par courriel. Pour marquer le coup, l’un des logos sur la tour brune a été symboliquement éteint en ondes lors du spécial de la rentrée de vendredi dernier, alors qu’était allumé celui du nouvel édifice.
Indissociable de Montréal
Avec le temps, l’image de marque de Radio-Canada était devenue indissociable du panorama de Montréal. Un point de repère lorsqu’on traversait le pont Jacques-Cartier, surtout en pleine nuit. Pour certains, elle faisait même partie du patrimoine de la métropole, à l’instar des enseignes de Farine Five Roses et de l’ancienne usine Molson.
« Même si on sait depuis longtemps que la Maison de Radio-Canada va déménager, le logo aurait pu rester. Je ne suis pas spécialiste en marketing, mais il me semble que l’immeuble a beaucoup plus de cachet avec le logo », souligne Matt Soar, un professeur de l’Université Concordia qui dirige le Projet d’enseignes de Montréal.
Cette initiative a permis jusqu’à présent la récupération de dizaines d’enseignes d’anciens commerces et de lieux cultes associés à l’histoire de la métropole. D’ailleurs, le Projet d’enseignes de Montréal a pris possession en 2016 des lettres CBC qui étaient accrochées sur l’ancien édifice de CBC/Radio-Canada au centre-ville, des années 1940 jusqu’à 1973, avant l’inauguration de la fameuse tour brune.
Les trois logos qui étaient greffés jusqu’à ce matin à la tour ne connaîtront pas le même sort ; ils seront démantelés pour finir au recyclage. Le Groupe Mach, qui a acheté les anciennes installations de Radio-Canada depuis 2017, indique que la décision est entièrement celle de la société d’État.
Le Groupe Mach entend faire de ces lieux le « Quartier des lumières », qui devrait comprendre des condos, des logements sociaux, des commerces et un centre d’affaires dans l’ancienne Maison de Radio-Canada. Les travaux sont censés débuter l’an prochain, mais aucune date n’est avancée pour l’inauguration.
Déjà vu
Toute cette histoire n’est pas sans rappeler le retrait de l’emblématique enseigne du premier magasin Archambault, en 2018, après que Renaud-Bray eut racheté son principal concurrent. Le panneau devait prendre le chemin du dépotoir, mais, face au tollé, la Ville de Montréal avait décidé de le préserver. L’enseigne a finalement été remise en place au coin des rues Sainte-Catherine et Berri à l’initiative de Québecor, propriétaire de l’immeuble adjacent au commerce.
Les lettres rouges de Farine Five Roses avaient aussi failli être désinstallées en 2006 après le rachat de l’entreprise par le géant Smucker’s. Un accord avait finalement été trouvé. Héritage Montréal reconnaît que le logo de Radio-Canada n’a pas la même valeur que l’enseigne de Farine Five Roses, mais l’organisme se désole tout de même de la tournure des événements.
« Ce retrait du logo de Radio-Canada marque le passage d’un actif collectif marquant et assez unique — la radio et la télé publiques —, érigé [sur le site d’un] ancien quartier populaire rasé, à un projet immobilier comme Montréal et d’autres grandes villes en connaissent tant », s’est désolé par courriel Dinu Bumbaru, directeur des politiques d’Héritage Montréal. M. Bumbaru aurait préféré que les trois logos soient entreposés ailleurs pour entretenir la mémoire.
Bon ben moi qui pensait que c’était temporaire, ma théorie tombe à l’eau. C’est très décevant.
Ville-Marie a un inventaire d’enseignes d’intérêt patrimonial:
Je me demande pourquoi l’enseigne de Radio-Canada n’en faisait pas partie. Et pourquoi Radio-Canada n’a pas pris l’initiative de sauver leur propre enseigne, se fiant à l’avis de la ville.
À propos du retraits des enseignes lumineuses de R-C sur la tour:
Le projet est discuté dans le dernier conseil d’arrondissement de Ville-Marie:
Adopter une résolution autorisant, par phases, la cession de terrains pour fins de parcs et la réalisation d’un projet de redéveloppement comportant notamment des étages en surhauteur d’une superficie plancher supérieure à 750 m² et un commerce d’une superficie supérieure à 4 000 m² pour l’immeuble situé sur le lot 6 380 793 conformément au Règlement sur les projets particuliers de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble - Quartier des lumières
Les phases de démolition de l’édifice de Radio-Canada:
Tours et surhauteurs:
Commerces:
Coupe des commerces:
Le lotissement:
Le projet dans son ensemble a un avis favorable du CU pour les dérogations nécessaires (frais de parcs, superficie maximale des planchers, usages, accès commerciaux et débarcadère hors-rue).
En lien avec le sommaire décisionnel:
Quartier des lumières
Consultation publique le 23 novembre 2022, à compter de 17 h 30, au 800, boulevard De Maisonneuve Est, rez-de-chaussée, Montréal
‘‘un commerce d’une superficie supérieure à 4 000 m² pour l’immeuble situé sur le lot 6 380 793’’ On parle de 10,000! Un Canadian Tire?
Total de 25 000 m² de commerces prévus
Un commerce de 4000 m2 est plus large que HR, mais plus petit que l’ancien Simpsons.
Comment peut-on accéder à ce document? J’ai un message qui me dit que je dois avoir un VPN…
Même problème avec Chrome. Essaie avec Edge.
ça a fonctionné, merci!
j’ai bien hâte de voir cet endroit décloisonné. je demeure à proximité, et c’est une horreur…
Dans le doc on dit qu’il n’y pas de quincallerie ou de magasin de meuble dans le secteur. On vise peut-être un Canadian Tire pour le magasin de grande surface de 10,000 m2…