Propreté et entretien à Montréal - Discussion générale

La ville a retirée ses poubelles sur Prince-Arthur et la rue est littéralement jonchée de déchets partout… surtout proche de St-Laurent où n’importe quelle personne drunk va juste pitcher son reste de pizza à terre…

Si les poubelles sont en réparation, pourquoi il n’y a pas des temporaires ?


By the way j’ai déjà signalé au 311

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La question que je me pose: est-ce une responsabilité de l’arrondissement ou de la ville-centre? Car la gestion de la ville est loin d’être simple avec toutes ces responsabilités partagées et une bureaucratie démultipliée.

J’ai l’impression qu’il y a 2 problèmes dans la photo:

  • Les poubelles retirés dont tu parles (ça va de pair avec le fait qu’on ne peut pas se permettre de retirer des poubelles parce que les gens vont jeter à terre plutôt que de marcher jusqu’à la suivant).
  • Un dépôt sauvage de certains commerces ou résidents. Ces sacs sont trop nombreux et gros pour des poubelles de rue. Ça serait sûrement un problème, poubelles ou non.
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La malédiction des “boîtes de dons”, qui ont parfois des organismes douteux comme exploitant et s’installent souvent illégalement à divers endroits en ville:

Celle à cet emplacement est partie depuis de nombreux mois. Mais le monde continue sans relâche de domper leur vieilles guénilles. Un dépôt sauvage constant, et bien entendu ça ne va pas dans un “organisme”.

On a vécu la même chose juste à côté de chez nous. Ça a été toute une victoire de la faire enlever d’un emplacement illégal, et ensuite c’était la bataille du 311 pour dépôt sauvage. On a fini par gagner, mais en plein milieu d’un lieu résidentiel il y avait assez de gens pour veiller à la propreté du lieu.

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La ville devrait vraiment demander aux gens d’aller porter leur sacs chez Renaissance ou autre organisme similaire. Non seulement cela éviterait d’avoir des sacs qui trainent sur les trottoirs mais cela consoliderait le réseau d’économie sociale.

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Il y a aussi la collecte à domicile.

Déneigement à Montréal Une facture de près de 200 millions cet hiver

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Une armée de travailleurs devra répandre divers abrasifs, déneiger et déblayer la neige des quelque 10 000 kilomètres de rues de Montréal cet hiver, ainsi que des trottoirs et de certaines pistes cyclables.

(Montréal) La prochaine saison hivernale coûtera tout près de 200 millions à la Ville de Montréal, selon Maja Vodanovic, membre du comité exécutif.

Publié à 6h23

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Morgan Lowrie La Presse Canadienne

Une armée de travailleurs devra répandre divers abrasifs, déneiger et déblayer la neige des quelque 10 000 kilomètres de rues de Montréal cet hiver, ainsi que des trottoirs et de certaines pistes cyclables.

Plus tôt en novembre, la mairesse Valérie Plante avait cité la hausse des coûts de déneigement - allant jusqu’à 100 % d’une année à l’autre dans certains arrondissements - comme l’une des raisons pour lesquelles elle a dû augmenter les taxes foncières de 4,9 %, en moyenne, en 2024.

En entrevue à La Presse Canadienne, Mme Vodanovic, qui est également mairesse de l’arrondissement de Lachine, a déclaré que le budget total de neige cette année est estimé à 197 millions, soit environ 10 millions de plus que l’an dernier. Elle a imputé la hausse à la forte inflation, à la pénurie de main-d’œuvre et au changement climatique.

« Beaucoup de nos contrats augmentent, malheureusement, avec les taux d’intérêt et avec la pénurie [de main-d’œuvre] et surtout de camionneurs », dont beaucoup sont dans la soixantaine, a-t-elle signalé.

Le coût des camions de déneigement a littéralement explosé ces dernières années, selon la mairesse d’arrondissement, en raison des perturbations de la chaîne d’approvisionnement liées à la pandémie de COVID-19 et à la guerre en Ukraine, où de nombreuses pièces étaient fabriquées.

Et même si certains pourraient penser que des hivers plus doux induits par le changement climatique réduiraient les coûts, il existe d’autres défis. Montréal connaît davantage de cycles de gel-dégel, ce qui l’oblige à intervenir plus souvent pour éviter les blocages de canalisations et la glace dangereuse.

Les fortes chutes de neige s’étalaient autrefois entre les mois de novembre et de mars, mais elles se concentrent désormais en janvier et février. Résultat : les entreprises de déneigement font fonctionner toutes leurs machines en même temps sur une période plus courte, embauchant davantage de personnes et les obligeant à travailler en heures supplémentaires.

D’autres villes canadiennes voient également leurs coûts augmenter.

Edmonton affirme que son budget de déneigement augmente chaque année et atteindra jusqu’à 68,5 millions d’ici 2026, un coût que le superviseur général des opérations d’infrastructure sur le terrain de la ville, Val Dacyk, attribue en partie au changement climatique, notamment aux températures chaudes qui créent de la neige fondante et des inondations.

Winnipeg a prévu un budget de 36,26 millions pour l’exercice 2023, contre 34,7 millions en 2022, bien que les coûts réels du déneigement aient été plus élevés, dont 87,18 millions en 2022.

Le budget d’entretien hivernal de Mississauga, près de Toronto, a augmenté de 1,1 million pour atteindre 26,82 millions pour l’exercice 2023.

Même Vancouver, avec son climat beaucoup moins rigoureux, a vu ses coûts augmenter régulièrement, passant de 3,8 millions en 2018 à 7,4 millions en 2022, période pendant laquelle la quantité de neige reçue par la ville a également augmenté.

Toronto a déclaré que son budget d’entretien hivernal pour 2024, qui s’élève à plus de 100 millions par an, est toujours en cours d’élaboration, mais qu’il sera « supérieur à celui de 2023 » en raison de « la hausse des coûts de l’équipement, de la main-d’œuvre et des conditions générales du marché ».

Aucune autre ville au Canada ne dépense autant en neige que Montréal. En plus d’être la grande ville la plus enneigée d’Amérique du Nord, son centre-ville est dense, ce qui signifie qu’il y a peu de place pour mettre la neige et qu’il fait trop froid pour la laisser fondre, a mentionné Maja Vodanovic. Ces conditions obligent la Ville à entreprendre plusieurs fois par année des opérations complexes de déneigement, qui comprennent le remorquage de voitures, le déneigement au milieu de la rue avant de le charger dans des camions et de l’acheminer vers l’une des plus de 20 décharges, une opération qui a été estimée ces dernières années à environ 1 million par centimètre de neige enlevée.

Jean-Philippe Meloche, professeur adjoint en urbanisme à l’Université de Montréal, affirme que la gestion des chutes de neige constitue un défi de taille pour les élus en raison de la nature variable de la météo et de la colère des citoyens si elle n’est pas bien faite. « L’hiver est une obsession pour les élus municipaux ».

De plus, le marché du déneigement n’est pas compétitif, selon le professeur Meloche, ce qui réduit les options des villes pour les entrepreneurs et rend l’industrie vulnérable à la collusion-bien qu’il ait ajouté que le recours à des entreprises privées reste généralement moins cher que le recours aux travailleurs municipaux.

Les coûts augmentent en raison de l’inflation des machines et de la main-d’œuvre, mais la qualité du déneigement augmente également, a-t-il observé.

Au cours des dernières décennies, la Ville déversait la neige polluée dans les rivières qui entourent l’île de Montréal, plutôt que de l’emmener dans des décharges à neige, a-t-il ajouté. De plus, Montréal et d’autres villes canadiennes s’attendaient à ce que les résidants restent à la maison lorsque le temps était mauvais.

« Aujourd’hui, nous savons que s’il y a une tempête, les gens vont sortir de toute façon, et nous ne voulons pas qu’ils se blessent, notamment parce qu’ils peuvent réclamer des dommages et intérêts à la Ville après des blessures subies sur les trottoirs glacés. »

Maja Vodanovic est d’accord. La mairesse de Lachine, qui est originaire de Croatie, dit se souvenir à quel point elle a été impressionnée la première fois qu’elle a vu de la neige et la réaction des équipes municipales. « C’est comme une armée qui déblaie la neige et rend la ville vivable en hiver », a-t-elle constaté. « C’est tout simplement un exploit et à mon avis, nous ne le reconnaissons pas suffisamment. »

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Oui au soufflage de la neige sur les terrains. C’est anormal que ca nous coûte si cher le déneigement parce qu’il faut déplacer la neige à l’autre bout du monde.

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Je serais curieux de comment ça marcherait. Si tu as passé 10 minutes à déneiger ton entrée pour qu’on revienne te souffler d’la neige dessus, c’est pas l’idéal.

Il faut bien sûr établir des normes claires pour éviter de créer de nouveaux problèmes avec la pratique de souffler la neige sur les terrains privés. On ne peut pas non plus travailler à la pièce, ni sans directives précises pour les déneigeurs. D’ailleurs la grande majorité des rues de Montréal dans les quartiers centraux notamment ne se prêtent pas à ce genre de pratique, parce qu’il n’y a pas suffisamment de dégagement entre la voie publique et les bâtiments.

On parle donc idéalement de segments continus clairement identifiés et reconnus par la Ville et les propriétaires concernés, pour éviter tout conflit et une avalanche de poursuites. Entendu que souffler la neige par intermittence rallongerait l’opération et ralentirait indûment le travail. Donc seuls les terrains de dimension supérieure et avec une profondeur normalisée capable de recevoir les rejets de neige pour toute une saison devraient être considérés.

On peut alors s’attendre à une campagne générale de sensibilisation de la part des autorités et des communications détaillées pré-saisons en amont de la part de la Ville et des Arrondissements. Tout cela pour que tout le monde et surtout les propriétaires concernés soient bien informés et préparés à recevoir sécuritairement son lot de neige supplémentaire.

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Comme dit ACPN, dans les quartiers centraux ce n’est pas une bonne idée. Mais, dans les quartiers périphériques ou il y a une majorité de maison individuelle ou de “ville”, il a très souvent assez de dégagement devant les maisons pour accueillir une partie de la neige.

Concernant, le fait de devoir redéneiger une entrée plusieurs fois, la plupart des villes font de même alors, j’imagine que les gens s’habituent.

Un point qui peut faire polémiques, c’est les dommage aux terrains du au sel. À la ville de Brossard, il demande au résident de couvrir leurs terrains d’une membrane justement pour protéger ceux-ci.

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L’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro l’a fait dans les dernières années (au lieu de simplement pousser la neige en bordure de rue et vivre avec le fait que la rue rétrécie en hiver)

Et la souffleuse à neige s’arrangeait pour en jeter le moins possible dans l’entrée de cours puisque les véhicules y sont garer. Donc il tournait le truc qui dirige où la neige va pour la lancer de chaque côté de l’entrée de cours. Je n’ai jamais eu de problème, au maximum juste un peu de neige proche de la route, mais rien qui prendrait plus de 30 secondes à nettoyer.

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J’ai habité 20 ans à Terrebonne (années 90-2000) dans un secteur de maisons individuelles. La Ville soufflait la neige sur les terrains sans que cela ne pose problème, puisque la plupart des résidents posaient une membrane pour protéger leur précieux gazon. D’ailleurs la Ville n’utilisait du sel qu’aux stops, autrement c’est du gravier qui servait d’antidérapant. Des pratiques plus écologiques, moins couteuses et moins dommageables pour tout le monde.

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Un autre point concernant le déneigement, c’est pourquoi avec toutes cette ressource on ne l’utilise pas de façon plus efficiente. À l’aéroport d’Oslo et à l’hôpital Sundsvall ils utilisent la neige pour refroidir les immeubles. Il me semble que ce serait une bonne idée d’implantation pour les grands édifices, parc industriel, hôpital, etc. Ce ne serait pas parfait mais, si ça peut faire diminuer un peu la consommation d’électricité lors des grandes chaleurs.

https://www.icevirtuallibrary.com/doi/10.1680/jcien.17.00041

https://www.cnn.com/2022/09/06/tech/japan-white-data-center-snow-cooled-servers-climate-scn-spc-intl/index.html

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Pas mal comme ça se passe présentement dans pas mal toutes les banlieues ! Pas de souffleuse, que la gratte qui pousse la neige sur le terrain. Quand les rues sont trop étroites, la souffleuse passe et ramasse la neige pour envoyer dans des dépôts.
Alors, non, ils ne soufflent pas dans ton entrée, mais oui, la gratte va t’en repousser, encore et toujours ! Ça vient aussi avec l’interdiction de mettre ta neige dans la rue, contrairement à ce qu’on voit à Montréal !

Et si, l’hiver, le stationnement était interdit sur un côté, de décembre à avril, et qu’on y accumulait la neige?

Ça passerait difficilement, mais est-ce qu’on ne serait pas rendu là?

Est-ce encore d’actualité d’entreposer tant de voitures dans l’espace public?
Et de payer autant de millions pour déplacer de la neige dans des gros camions qui polluent et brisent nos routes et équipements?

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Avoir des montagnes de neige brune qui fond au printemps devant les maisons des rues résidentielles va rendre la ville encore plus déprimante quelle ne l’est déjà à cette période. Sans compter les multiples entrées de stationnements privés qui ne doivent pas être obstruées. Ça doit être bien plus facile à dire qu’à faire.

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La neige qui est soufflé sur les terrains en banlieue n’est pas la neige brune. J’imagine qu’il y a une manière de faire.

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Je vois que vous habitez pas la banlieue! :wink: :grin:

La neige soufflé l’ai toujours sur les endroits de ton terrain non déneigé, ils soufflent jamais sur une entrée ou trottoir. Si il y a pas la place ils vont souffler dans des camions.

Rendu au printemps, oui tu peux avoir des bancs de neige brun sur ton terrain et c’est pour ça que certain protègent avec des couvertures spéciales, pour éviter le calcium et petites roches.

Sur ma rue on accumule la neige et ça passe difficilement physiquement! Il y a toujours un qui stationne dans la rue et d’autre véhicule ne peuvent plus passer!

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Peut être que le stationnement devrait être interdit d’un côté à l’année pour faciliter l’ensemble des opérations d’entretien de la ville?

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