Propreté et entretien à Montréal - Discussion générale

Comme beaucoup d’autres villes en banlieue dans les secteurs de maisons individuelles avec entrées de garage, le stationnement sur rue de nuit est interdit. Si quelqu’un doit stationner malgré tout il doit le signaler à la police locale pour éviter une contravention. Cependant les jours où des précipitations significatives sont prévues aucune permission n’est accordée.

Une semaine après la tempête voici l’allure de ce qui est censée être notre artère de prestige principale en ville.
Ça revient à la discussion qu’on avait sur l’état du centre-ville et la difficulté à attirer les bannières de luxe. Il y a une culture de laisser-aller qui commence à être flagrante. Entre ça, les panneaux et cônes oranges, la saleté et l’asphalte cassée partout. C’est quand qu’on arrête de se contenter d’aussi peu ?

9 « J'aime »

Heated sidewalks would’ve helped with this too, and they work everywhere else in the world except Montréal for some reason (because the pilot project they did failed)…

8 « J'aime »

Another post from the same person. Old Montreal. This is crazy. And I see it everyday. New normal.

Je ne sais pas qui est coupable mais c’est vraiment frustrant de voir ça.

Plaza Saint-Hubert. Bref. Comme je disais dans mon précédent post, le laisser-aller est flagrant.

6 « J'aime »

Je suis d’accord que la Ville ou l’Arrondissement interviennent de manière responsable pour tous ces problèmes d’entretien de la voie publique. C’est un peu l’essence de la pénible gouvernance à Montréal, on ne sait plus qui fait quoi: la ville-centre ou le district local (arrondissement)?

Une chose est sûre cependant, l’image de salubrité de la ville en prend pour son rhume et c’est inacceptable pour une métropole de calibre international qui se respecte.

Cela me rappelle un slogan que je lisais souvent au Mexique dans les années 70 et que je ne pensais jamais avoir à répéter pour une ville comme Montréal aujourd’hui: la limpieza trae riqueza (la propreté apporte la richesse) une leçon élémentaire d’hygiène publique qui fait partie de la gestion essentielle et cruciale du territoire urbain.

5 « J'aime »

Il y a eu un changement au niveau de la population dans la propreté pendant la pandémie. La ville n’a pas bien suivi. Je ne pense pas qu’on fasse moins de nos jours pour le nettoyage, mais on a besoin de faire plus.

Pour ma part, un chantier “propreté” serait une chose élémentaire à faire à Montréal.

Je reverrai la gestion de la collecte des déchets, problème numéro 1 de propreté par des déchets mal entreposés sur le bord du chemin et une cueillette un peu rock and roll. Cette négligence autant des riverains qu’au niveau de la collecte est probablement ma nuisance numéro 1 à Montréal. Et pourtant facile à s’attaquer.

Toutes les SDC auraient une équipe permanente de nettoyage.

Et je verrais une accélération de l’installation des poubelles compacteurs, qui semblent fonctionner très bien.

Ce sont des mesures accessibles avec beaucoup d’impact à mon avis.

5 « J'aime »

Encore une fois, je mets ça en bonne partie sur le compte de l’absence d’un maire propre à Ville-Marie. Je n’ai plus aucune confiance en Valérie Plante pour s’occuper de mon arrondissement . De mon point de vue, aucune excuse n’est valable. Au coin de ma rue, les poubelles débordent TOUT LE TEMPS. Ç’en est devenu ridicule. Je me souviens d’une époque où je riais des gens qui disaient que Montréal est sale, je trouvais qu’il exagérait considérablement. Plus maintenant. J’ai changé de camp.

6 « J'aime »

Oui, c’est très vrai, mais j’ajouterais il faut toujours garder en tête que 50% du pouvoir est détenu par les fonctionnaires.

Malheureusement, plusieurs personnes clées présentement en poste à l’arrondissement de Ville-Marie sont disons «très peu intéressés» par l’arrondissement et ses enjeux. Disons simplement que «l’amour de Montréal» n’est malheureusement ni un critère d’embauche, ni de promotion. Et c’est un problème majeur dont on ne parle jamais parce qu’il n’a pas la visibilité qu’a Valérie Plante par exemple.

4 « J'aime »

C’est évident que Ville-Marie souffre depuis très longtemps d’un manque d’amour au niveau local, un retard par rapport à d’autres arrondissements. Ça prend un changement systémique. C’était le cas avant Plante, c’est le cas pendant, ce sera le cas après sans rien changer (à mon humble avis).

Pour la propreté, je viens de faire un petit tour dans Vieux (et périphérie), c’est flagrant comment les déchets sont concentrés là où il y avait des poubelles sur le bord de chemin il n’y a probablement pas longtemps. On est juste incapable de mettre nos déchets sur le bord du chemin de manière sécuritaire et de les ramasser proprement. Et ça m’étonne encore plus devant des commerces, des restaurants. C’est l’image du commerce qui en prend un coup. Et pourtant on continue de mettre nos déchets dans un sac de papier, une boîte Amazon, n’importe quoi qui équivaut à jeter ses déchets directement dans la rue.

Je ne sais pas pourquoi ça ne marche plus maintenant, les causes profondes dans l’inconscient montréalais, mais si ça marche pas, faut changer le modèle. Et ça se voit bien plus largement que Ville-Marie.

Bref, un problème à s’attaquer. Parlons en pour que ça change.

9 « J'aime »

Quelle part du volume de déchets provient de location Airbnb ? N’est-ce pas dans ces secteurs qu’on en retrouve le plus ?

1 « J'aime »

Je partage ton opinion. On comprendra que le maire ou la mairesse de Montréal a un emploi à plein temps suffisamment chargé, qui n’admet pas de temps supplémentaire simultané comme maire (à plein temps) de l’arrondissement Ville-Marie. Nul ne peut servir deux maitres… selon l’expression bien connue. Alors c’est Ville-Marie qui souffre de sous-représentation en comparaison des autres arrondissements de Montréal.

On peut donc parler de déficit de représentation et d’une injustice au niveau démocratique avec des résultats bien concrets sur le terrain, comme mentionnés plus haut dans les commentaires de nos membres.

On se rappellera que c’est l’importance économique de Ville-Marie, qui a créé ce phénomène de double représentation initié à l’époque par le maire Tremblay et poursuivi depuis par ses successeurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ville-Marie_(arrondissement)

C’était en fait pour garder la main haute sur l’arrondissement le plus important de la Ville, en s’assurant que ce dernier ne contrecarrera pas les politiques ni les décisions du parti au pouvoir. Tout cela contre les principes mêmes d’une saine démocratie, puisque les électeurs de V-M n’ont pas la même influence ni le même accès à leur maire d’arrondissement, qu’ils n’ont pas élu directement.

Un problème qu’il faudra pourtant réglé un jour, surtout que ce manque de leadership indépendant de l’arrondissement a clairement démontré un niveau inférieur de suivi et de solutions des problèmes courants dans bien des dossiers depuis nombre d’années. Notamment la malpropreté générale, le chaos des chantiers de construction et des infrastructures, les cônes oranges pour ne nommer que les plus visibles dans une liste qui n’est qui pourrait s’allonger si on la voulait vraiment exhaustive.

4 « J'aime »

Pas autant une problématique d’entretien ou de propreté que de spécifications de matériaux mais cette année de très nombreux panneaux de finition ont été brisé à la station Berri Uqam.

Ici deux panneaux fissurés :

Et un exemple d’un panneau latéral de l’autre côté du quai :

400752531_1754950378358917_3372091634055741930_n

Il y en a d’autres…

Je ne crois pas que la propreté et l’entretien de Ville-Marie, comme ailleurs, doivent relever de la Mairie. Je crois plutôt que la Mairesse devrait confier le dossier à un ‘‘tsar’’ de la propreté et lui donner les pouvoirs nécessaires pour faire la job. Oui, bien sur que la Mairie reste responsable, ultimement, mais un non élu qui est en charge, avec une équipe dévouée, pourrait être plus efficace, selon moi. Surtout si la flexibilité des travailleurs est au rendez-vous.

1 « J'aime »

L’entretien et la propreté du territoire urbain est à la base même de la bonne gestion d’une municipalité grande ou petite. Comme tous les dossiers prioritaires, ils doivent être dépolitisés car ce sont des besoins essentiels. D’abord de salubrité, ensuite de sécurité publique, d’attrait économique et de qualité de vie des citoyens. C’est donc une pratique non négociable qui doit être accomplie pleinement selon des règles reconnues et éprouvées, quelque soit les conditions économiques du moment.

Il faut donc un équipe de gestion indépendante à l’interne dont le mandat est clairement établi, avec des objectifs standardisés et des budgets récurrents indexés automatiquement aux coûts de la vie. Il n’y a donc pas d’économie à faire ici, ni de concessions, mais une gestion responsable qui utilise les meilleures méthodes de travail, une technologie moderne et de l’équipement efficace pour les meilleurs résultats possible.

2 « J'aime »

Le problème se discute à l’hôtel de ville, et de revoir la gestion des poubelles.

Texte intégral

Ville de Montréal Les changements climatiques nuisent à la propreté, dit l’élue responsable

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les citoyens et les visiteurs doivent aussi se conscientiser davantage, a souligné Maja Vodanovic.

Les changements climatiques nuisent à la propreté de Montréal, a déploré lundi l’administration Plante, qui dit chercher une solution au problème.

Publié à 14h05

Partager


Philippe Teisceira-Lessard
PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARDLA PRESSE

Les pluies hivernales qui se multiplient en raison du réchauffement planétaire font ressortir la saleté dans les rues.

« On est toujours comme dans une période de printemps », a déploré Maja Vodanovic, élue au comité exécutif, au conseil municipal. « On vient de ramasser la neige, maintenant il y a de la pluie qui est tombée et on voit toute la saleté qui était en dessous qui ressort. […] Il y a probablement quelque chose qu’on va devoir faire avec la gestion des poubelles en cette période de changements climatiques. »

Les citoyens et les visiteurs doivent aussi se conscientiser davantage, a souligné Mme Vodanovic. « Il y a vraiment des poubelles un peu partout que les gens jettent par terre, a-t-elle dit. On le voit et moi aussi ça me désole. »

L’élue répondait aux questions de l’élu d’opposition Jim Beis, qui critiquait la propreté de plusieurs rues de la métropole. Les Montréalais « sont en droit de s’attendre à une qualité de service irréprochable », a-t-il fait valoir.

1 « J'aime »

J’ai vu ce meme passé dans mon fil Facebook ce weekend

Au Japon, les poubelles sont rares depuis que des poubelles publiques ont été utilisées lors d’attentats à la bombes dans les années 1990/2000. Les villes restent propres, car les gens gardent leurs déchets sur eux jusqu’à ce qu’ils trouvent une poubelle…

Ça me désole que les gens ne soient pas plus respectueux ici.

14 « J'aime »

Oui, on peut critiquer la ville pour ne pas vider des poubelles assez souvent. Par définition si elles sont pleines… Faut les vider. Mais ce n’est pas une raison pour juste jeter ses déchets à terre tout autour. C’est juste malpropre.

Je pense qu’il y a un effet d’entraînement sur la propreté, dès qu’il y a des défaillances il y a des gens qui ne sentent plus responsables.

Je crois que c’est Glenn Castanheira (à la tête de la SDC du centre-ville) qui avait partagé une anecdote sur X/Twitter: il a vu un livreur (genre UPS/Purolator/etc) jeter ses cartons dans la rue. Glenn l’a confronté, et le livreur avait juste répondu “c’est sale anyway, pas mon problème” ou un truc du genre. Un problème n’en justifie pas un autre, surtout quand un problème alimente l’autre.

3 « J'aime »

On peut prendre l’exemple du métro - le retrait des poubelles des quais avait été critiqué, mais au final il n’y a pas eu une grande augmentation des déchets sur les quais.

4 « J'aime »

«On n’a pas eu de conditions où c’était à propos»: les 14 «croque-glaces» de Montréal au repos depuis deux ans | TVA Nouvelles

À Toronto

Un contraceptif pour réduire la population : moins de pigeons = moins de fientes

Pour réduire les excréments, Toronto administre des contraceptifs aux pigeons

Toronto prend les grands moyens pour contrôler sa population de pigeons. Dans certains quartiers, ils sont si nombreux que des résidents n’osent plus utiliser leur balcon. La stratégie adoptée par la ville? Leur administrer des contraceptifs oraux.

Le reportage d’Andréane Williams

5 « J'aime »