Propreté et entretien à Montréal - Discussion générale

Pourquoi les arrondissements n’organisent-elles pas des corvées citoyennes qui permettraient à des bénévoles de prendre en charge certaines rues? Je serais moi-même heureux de partager ce genre de tâches avec d’autres résidents du coin. J’ai vu ce genre d’interventions dans Charlevoix qui non seulement permettaient aux villes d’économiser un peu dans leur budget d’entretien, mais aussi rendaient les participants fiers et satisfaits du bon travail accompli. Une façon idéal de s’approprier et entretenir l’espace public de manière ludique, tout en se faisant des amis dans le voisinage.

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Il est clair qu’un manque d’entretien est un choix. Spécifiquement, un choix financier. Mais si on n’est pas en mesure d’entretenir le tout, pourquoi continuer à faire des saillies qui ne font que propager des herbes plus ou moins disgracieuses? Je suis totalement pour les saillies. Mais pour des saillies entretenues, verdies de façon où le citoyen est fier du résultat. Je ne crois pas que c’est le cas ici.

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Je suis d’accord sur ce qui est l’idéal.

Sinon personnellement, je crois que les herbes disgracieuses sont quand même mieux que le trottoir bétonné, ne serait-ce que pour l’adaptation climatique. Le verdissement est un impératif en dehors du bel aménagement. Mais ton exemple plus haut n’est pas un résultat pour lequel je serais aussi fier que mes exemples locaux, non. Mais avec la température de deux derniers étés, pour moi le béton est vraiment le fond du baril malgré des défauts légitimes à certaines approches de verdissement.

Bétonner ou non, entretenir ou non, ça reste aussi un programme local à exiger des élus. Tous les choix ont des conséquences.

AJOUT

On peut y voir un problème de fragmentation des compétences aussi. Pendant longtemps, j’ai trouvé que le Plateau avait une longueur d’avance sur les aménagements dans les rues. Après plusieurs années, certains arrondissements ont maintenant des aménagements aussi, sinon plus réussies. Mais il y a un période où j’ai vu une différence de qualité. Pour les végétaux dans les saillies, je pense que le Plateau a encore une expertise spéciale, peut-être que ces pratiques vont aussi évoluer ailleurs, où le tout est plus jeune.

Ça existe à plusieurs endroits. Rosemont le fait par exemple, et des saillies sont identifiées comme entretenues par des citoyens. Aujourd’hui j’ai passé une rue assez jolie avec plusieurs sections de végétaux avec des affiches en ce sens, c’était réussie.

Sur certaines rues, les citoyens installent carrément des potagers en saillies. C’est assez évoluée comme appropriation. Ça ne serait pas possible sur les saillies que j’ai montrée chez nous (sauf si on rase ce que fait l’arrondissement), c’est un autre choix.

Finalement les gens veulent plus de verdure en ville mais en multipliant les espaces verts le long des rues, la municipalité finit par dépenser beaucoup en entretien. C’est là que le voisinage pourrait intervenir, jeunes et vieux sensibilisés à l’environnement et qui appuieraient la ville par des gestes civiques. Après tout s’investir dans son milieu sur le plan social est un geste honorable qui bénéficie à tous.

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Développer ce sentiment réglerait de nombreux problèmes que l’on discute dans ce sujet!

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En même temps, que fait la ville pour développer ce sentiment civique? Je ne crois pas que cela arrive spontanément. Au contraire, le citoyen croit que la ville doit entretenir ses fosses, l’arrachage des herbes en fait foi. Publiciser l’entretien des fosses par les citoyens plutôt que les employés de la ville serait un pari intéressant, encore faut-il le faire.

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Dans mon petit bout de MHM (Mercier-Ouest), l’arrondissement a procédé au retrait de bandes d’asphaltes qui se situaient entre le trottoir et la rue. Quand ça a été fait c’était principalement justifié par la lutte aux îlots de chaleur, le verdissement venait en deuxième.

Je dois dire que l’effet a été instantané. Il fait beaucoup moins chaud sur notre rue. Il faut dire que plus de 50% des arbres sur notre tronçon de rue ont été coupés dû à l’agrile du frêne. C’était vraiment en train de devenir un îlot de chaleur.

Pour ce qui est de l’entretien, cela relève des résidants, avec des résultats variable côté visuel. Nous entretenons celle devant chez nous très légèrement, mais on y a planté la première année des vivaces indigènes qui se sont très bien installées. D’ailleurs la ville privilégie ce type de végétaux pour ses propres plantations, c’est moins d’entretien et ça revient moins cher. Et personnellement je trouve ça très beau :slight_smile:

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Bref, oublions l’entretien municipal, les citoyens doivent comprendre que l’entretien de la végétation passe par l’engagement civique :sweat_smile:

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Plusieurs arrondissements ont des programmes d’adoption de carrés d’arbres dont MHM

Je crois que RPP a été le premier a offrir le programme

https://www.sem-montreal.org/portfolio-item/adoption-dun-carre-darbre/

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Intéressant le programme de carré d’arbres. Y’a-t-il une proposition sur les fosses en continu qui ne consistent pas en des “carrés” d’arbre?

C’est ce que RPP appelle les « banquettes »

Il y a ce champion de l’adoption de carrés d’arbres et banquettes à Rosemont :slight_smile:

C’est aussi une façon de combattre l’herbe à poux

Il y a des arrondissements qui permettent d’adopter les saillies de trottoir non drainantes.

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Juste ajd sur mon trajet de vélo je l’ai remarqué dans plus d’un arrondissement. Dans ville-marie, sous le PJC c’est comme ça, mais ils ont tout arraché cette semaine. Sur le long de la piste cyclable sur Notre-Dame/rené-Levesque aussi c’est de la grosse mauvaise herbe qui pousse, plus d’un mètre de haut à certain endroits. Et ils ne coupent plus l’herbe non plus à beaucoup d’endroits on dirait.

Dans PME, dans le coin du parc Laurier, c’est aussi comme ça sur De Brébeuf et Saint-Grégoire. C’est un problème pas mal généralisé, pas seulement propre aux arrondissement.

Retrait obligatoire des cônes sur les chantiers : un impact sur les routes?

Les inspecteurs de la Ville de Montréal et l’Escouade mobilité se sont donné pour défi de vider les rues de la ville de tous ses cônes orange inutiles avant les vacances de la construction qui débutent dimanche soir (21 juillet 2024).

Depuis juin 2023, un règlement municipal oblige les entrepreneurs à retirer les cônes orange de leur chantier s’il reste inactif plus de cinq jours.

La signalisation de certains chantiers majeurs ou de ceux où on n’arrête pas les travaux demeurera cependant en place.

Alors que plus de 200 000 travailleurs de la construction partent en vacance, les effets de ces retraits sur la circulation seront-ils perceptibles?

Un reportage d’Audrey Neveu

160 chantiers sans permis/non conformes, c’est quand même fou. Je me demande c’est quel type de chantiers qui est le plus ‘coupable’

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Philippe Sabourin est un incroyable porte-parole.

J’habite sur cette rue, à 2 minutes de là où ont été prises ces photos et je suis ravi de l’état des plates bandes et je suis content du choix de l’arrondissement. Depuis le début des pousses en mai que je m’émerveille de tous ces ilots sauvages, les hautes herbes font un bien de fou. Laissons les aménagements plus “entretenus” aux édifices et places d’intérêts et apportons du naturel, du sauvage dans nos quartiers.

En passant, ces hautes herbes ne sont pas des mauvaises herbes, ce sont encore une fois des plantes indigènes typiques de la région. Je suis même surpris de la diversité des espèces. Tout le printemps et l’été jusqu’à présent, j’ai pu observer la floraison successive de toutes les fleurs, c’était magnifique. Chaque semaine, quelque chose de nouveau fleurissait, pendant que quelque chose d’autre fanait, le paysage à petite échelle était en constant changement.

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Pas de sûr de comprendre de quelles platebandes on parle ici. Oui c’est bien que le carre d’arbre sois laisser naturel, mais tout le reste autour c’est littéralement aucun entretient et juste n’importe quoi qui pousse entre les craques.

Rendu là, la ville devrait juste retirer les pavés et faire de vraies platebandes en bordures entre les arbres.

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Tu as bien raison, ces surfaces deviennent de minis prairies où les fleurs naturelles abondent. Ne suffit que d’arracher certaines plantes envahissantes (genre herbe à poux) pour favoriser la pousse des fleurs des champs comme les marguerites, les épilobes, épervières etc.

https://www.fleursduquebec.com/encyclopedie-des-fleurs.html

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Je parlais des fosses sur Saint-Germain au coin Ontario. Mais même pour les pavés de Dézéry et Saint-Germain entre Adam et de Rouville, je n’hais pas tout le plantain qui pousse dans les craques. Néanmoins, je pense aussi que ce serait mieux de retirer le pavé dans quelques espaces pour en faire des fosses naturalisées et entretenir le reste du pavé.

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