Prolongement de l'autoroute 25 et amélioration de la route 125

Les deux intersections me semblent déjà assez larges pour accueillir des rond-points sans exproprier les terrains qui les bordent. Dans les deux cas, une voie or direction semble être plus que nécessaire pour gérer le trafic. Les rues qui se croisent sont généralement à une voie et ne s’élargissent qu’à l’approche des feux, probablement pour augmenter le débit par phase.

J’ai pris le 25 mètres de rayon du carrefour giratoire de St-Esprit, sur la 158, qui est déjà à une seule voie. Je doute qu’on puisse faire plus petit sans nuire aux semi-remorques. C’est pas comme si c’était dans un quartier résidentiel !

Possible, alors exproprier le Métro serait déjà une solution pour enlever le feu de circulation qui a été mis à leur demande !

Perso, pour le 10-15 minutes de plus que ça prend le vendredi soir, je peux faire avec sans avoir à tout reconfigurer ou à construire une autoroute !

Ça ne règle pas le problème de la disparition d’un écosystème forestier exceptionnel…

On a plusieurs giratoire à Sherbrooke. Les plus petit ont 30 mètres de diamètre alors que les plus grand en ont 60 (mesuré à partir du centre de la voie la plus proche du centre du giratoire). Dans tous les cas, il y a une voie de débordement au centre pour les camions. Le problème, c’est que plus le giratoire est petit, plus la voie de débordement doit être large. L’Europe a des exemples assez extrêmes de ça. La zone pavé est beaucoup plus large qu’une intersection en croix standard. Personnellement, je pense qu’en dessous de 50 mètres de diamètre, autant mieux construire une intersection standard.

Par exemple, a Caen en France, il y a ce giratoire. Le noyaux du Giratoire est tellement petit qu’on peut voir avec les traces que les véhicules se croisent à un angle de presque 90 degré. C’est exactement le type de mouvement qu’un giratoire vise a éliminer.

Une des choses que j’aimerais vraiment voir adopté en Amérique du nord, c’est les giratoire qu’on retrouve à l’intersection d’autoroutes en Europe. Cet exemple fait 120 mètres. C’est vraiment beaucoup mieux que le double giratoire qu’on à l’échangeur entre la 410 et la 108.

Ça ressemble plus à des rond-points que des carrefours giratoires…

Techniquement, l’écosystème concerné se trouve à St-Esprit dans les érablières Oswald et la Kabane, selon les documents. Mais effectivement, rasé l’emprise à Ste-Julienne ne serait pas mieux.
refuge

Toute façon, dans tous les cas, ça reste beaucoup d’asphalte pour un problème de circulation qui ajoute 15-20 minutes dans le pire des cas…

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Je suis de l’avis qu’un petit contournement de Sainte-Julienne est la meilleure option.
Par contre, le fait que ce problème existe montre les problèmes qui viennent avec l’étalement urbain incontrôlés dans les Laurentides. D’un bord t’a Montréal et la CMM qui protège des clubs de golf en banlieue et des forets en parc industrielle qui ont déjà des infrastructures à proximité, puis à 30 minutes au nord t’a des villes et villages qui permettent la destruction des centaines d’hectares de boisé pour faire des quartiers de chalets sans infrastructure ou regard pour les villages qui se situe sur les chemins qui étaient autrefois peu fréquentés.

Je suis d’avis qu’il ne faut pas aller de l’avant avec ce prolongement. Même chose que tous les prolongements. Il faut cesser de prolonger les routes immédiatement et se tourner vers le transport en commun. Tant qu’on continuera à prolonger, doubler, contourner avec des routes, on va simplement reporter le problème. Je me répète sur un autre fil : la transition ne va pas assez vite!

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Ces vases ne sont pas si reliés. Le type de développement dans les premières villes du bouclier est spécifiquement celui de très basse densité - dans la nature - proche de Montréal. Cette clientèle ne va pas aller habiter dans un quartier dense construit sur un ancien golf de banlieue, elle va préférer aller encore plus loin dans les Laurentides (je ne défend vraiment pas le modèle ce développement en passant).

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On a exactement cela à Montréal, mais on a fini par y mettre des feux de circulation

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It even has slip lanes around it so you could avoid using it! One more lane has to fix the traffic as they say…

Its still better then the replacement to Échangeur Darche a Sherbrooke. There’s already way too many lights in a row clustered near the highway and that new interchange is adding 2 more. Its got everything needed to turn a sector that is already problematic into a complete gridlock.

Heck, they want to put bus stops on the highway ramps so that busses on King can interchange with buses running on the highway. Nobody in their right mind would want to interchange at a location that is essentially a no-mans-land, especially considering that Sherbrooke is particularly bad at timing busses properly to allow those kinds of interchanges. If they really want to make that work, they are going to need to review the timings of the entire bus network and get back to a clock face schedule like the one they had in the first decade of the century.

They are taking away the sidewalk on the south side. I guess that there’s not many peoples crossing the highway on foot to start with, but crossing King is time consuming at the best of time. Its predictible that some of those who actually walk that way aren’t going to have that kind of patience.

I guess it could have been way worse. Sherbrooke does have a habit of experimenting and trying their solutions rather than looking at best practices world wide. The bike lanes between the parking and driving lane is real nightmare fuel.

I would still say the new interchange is a significant improvement. The bus interchange is great for people going to UdeS but currently lack a direct bus. I’d also say the traffic problems on king are probably in part caused by the intense weaving required from the very short on off ramps currently represent in the cloverleaf, and the signal light spam for every driveway to every business. Though I will say the lack of bus lanes for the buses so that they will stop in one of the 2 traffic lanes seems interesting.

Effectivement… à moins que ce soit un enjeu de sécurité, je ne vois pas pourquoi on devrait continuer de développer le réseau routier.

Tant qu’à construire de nouvelles infrastructures, pourquoi ne pas miser sur le transport collectif?

Personnellement permettre à des gens de se rendre à leur chalet plus rapidement en prolongeant une autoroute, c’est assez bas dans ma liste de priorité.

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Il y a bien quelques accidents, mais c’est trop souvent des gens trop téméraires qui font des dépassements. Est-ce qu’une autoroute est réellement nécessaire pour ça, j’en doute. Mais conscientiser les gens c’est très difficile aussi.
Pour le transport en commun, la réponse officielle, c’est que la densité et les distances rendent la chose impossible selon les élus.

Lettre ouverte

𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐝𝐢𝐚𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐮𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬

Par Raymond Rougeau, maire de Rawdon et membre de Mobilité 125, et 8 autres signataires*

Une récente campagne menée par le Conseil régional de l’environnement de Lanaudière et l’organisation Vivre en ville, entre autres, cherche encore une fois à provoquer une dissension ville et région pour marquer leur opposition à des solutions nécessaires pour régler d’importants enjeux de sécurité et de mobilité dans le nord de Lanaudière.

Le message blessant et réducteur selon lequel « nos municipalités sont des villes de fin de semaine sans vie communautaire ni systèmes de solidarité » a fait sursauter les mairesses et maires membres de Mobilité 125 qui condamnent à l’unisson de tels propos.

L’engorgement entre les municipalités de Saint-Esprit et Rawdon, particulièrement les fins de semaine, est en grande partie causé par un afflux de villégiateurs qui viennent profiter de notre belle région. Par ailleurs, nos communautés sont fortes et solidaires grâce à des milieux de vie stimulants et une vie communautaire bien active.

Il est maintenant reconnu que la pandémie a créé un fort attachement au tourisme local. Nous avons accueilli un nombre record de Québécois-es qui ont pris l’habitude de se ressourcer ici. C’est, vous en conviendrez, beaucoup plus écologique qu’un voyage à l’international ou une croisière dans le Sud.

C’est avec une grande fierté que nos résident-es et travailleur-euses accueillent les citadin-es dans notre merveilleuse nature.

Or, cet afflux cause un problème récurrent, souvent jusqu’à 20 000 véhicules par jour qui empruntent une route de campagne sur laquelle de nombreux commerces de proximité, résidences et entreprises agricoles cohabitent dangereusement.

La configuration actuelle de la route 125 ne permet pas d’aménagement sécuritaire et un élargissement toucherait obligatoirement aux terres agricoles. Les Mairesses et Maires ne souhaitent pas utiliser des espaces verts et agricoles pour corriger cette situation, mais ils n’existent malheureusement pas d’autres issues.

Des solutions qui s’appliquent facilement en ville ne le sont pas en région. Le transport collectif et actif doit être développé pour réduire l’utilisation de l’auto, mais la réalité du terrain ici, comme partout en région d’ailleurs, ne le permet tout simplement pas à grande échelle.

Il faut rappeler que seulement 10% de la population de la MRC de Matawinie travaille dans la région de Montréal et 70% dans la région de Lanaudière. Jumelé aux villégiateurs avec tout ce que ça implique, il est illusoire d’imaginer qu’un transport collectif performant solutionnera à lui seul notre enjeu de mobilité.

Évidemment, le projet de route nationale dans le prolongement de l’autoroute 25 doit s’adapter aux enjeux soulevés par le ministère de l’Environnement. Nous croyons que le ministère des Transports et de la Mobilité durable trouvera des solutions pour réduire au maximum l’impact du projet sur l’environnement, comme le démontre entre autres son intention d’implanter une piste multifonctionnelle le long de la route nationale qui pourra être reliée aux réseaux cyclistes des MRC touchées.

Finalement, nous appuyons la ministre des Affaires municipales, Madame Andrée Laforest, dans sa volonté de densifier pour protéger notre territoire. Nous ne pouvons plus collectivement développer comme nous l’avons fait au cours des dernières décennies, mais restons conscients que les mêmes solutions ne peuvent s’appliquer mur à mur partout au Québec.

À titre d’élu-es municipaux, nous nous devons d’analyser la situation et les solutions proposées en prenant en considération l’ensemble des facteurs, tant au niveau de la sécurité, de la mobilité, de l’aménagement que de l’environnement.

Il faut rétablir le dialogue dans le respect mutuel et non pas dans la confrontation et les insultes entre les différentes communautés.

*Cosignataires membres de Mobilité 125

Germain Majeau, maire de Saint-Esprit, Jean-Pierre Charron, maire de Sainte-Julienne, Michel Jasmin, maire de Saint-Calixte, Michel Ricard, maire de Saint-Alexis, Michelle Joly, mairesse de Chertsey, Sophie Galarneau, mairesse d’Entrelacs, Isabelle Parent, mairesse de Notre-Dame-de-la-Merci, Joé Deslauriers, maire de Saint-Donat.

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tl;dr Si on veux densifier, protéger la nature et avoir une mobilité digne du 21e siècle, il faut prolonger une autoroute en pleine campagne ¯_(ツ)_/¯

Mais sérieusement, il y a plus d’options que le statut quo ou bien une autoroute, ça manque de sérieux cette lettre.

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Je ne suis pas contre la construction de nouvelles autoroutes. Par contre elles devraient être à péage afin de rembourser leurs coûts de construction et d’entretien.

C’est un principe que nous appliquons déjà lorsque nous construisons de nouveaux ponts (25 et 30) et cela semble avoir l’acceptabilité sociale. Il me semble logique d’appliquer le même principe aux autoroutes.

Quant aux inquiétudes au niveau de la sécurité, je pense que c’est une belle excuse pour justifier le projet, personne ne veut s’opposer à des mesures de sécurité. Mais je serais très surpris qu’une nouvelle autoroute soit la seule solution.

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Avec les connaissances scientifiques dont on dispose aujourd’hui, en 2024, relativement aux changements climatiques, à la demande induite, à l’étalement urbain, à la préservation des corridors de biodiversité, etc.; il m’apparaît que tout projet d’ajout, d’allongement ou d’élargissement d’autoroute constitue un déni de science et apparaît profondément stupide et injustifié.

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