Prolongement de l'autoroute 25 et amélioration de la route 125

Ça me semble quand même difficile de considérer un développement intéressant d’une ville comme Ste-Julienne si on ne lui construit pas à tout le moins une voie de contournement. Je ne suis pas certain moi non plus que ça nécessite autant de nouvelle route, mais ça reste que c’est pas une solution non plus de laisser la ville tranchée en 2 par un aussi gros boulevard complètement bouché une bonne partie de la semaine. Une voie de contournement serait l’opportunité pour après ça prendre les mesures pour apaiser la circulation et redévelopper un vrai village.

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Selon mes sources confidentielles, ce bus roule pratiquement à vide. Probablement parce qu’on en ignore l’existence (et le prix pas donné).

J’y avait pensé un autre jour, en hiver, ce serait intéressant d’avoir un service d’autobus relativement fréquent saisonnier pour faire le lien entre les “villes de chalet” et la ville/banlieues.

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Techniquement la route actuelle est déjà un contournement du village. Sur l’image ci-dessous on voit bien l’ancienne route à gauche, la route actuelle au centre et le corridor appartenant au MTQ à droite, dans la forêt (on peut même distinguer les espaces pour un échangeur).

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La population a quand même doublé dans les 20 dernières années et la route 125 est devenu le centre de la ville. Une voie de contournement à 200 mètre de l’autre rue principale était peut-être pas la meilleure des choses en terme de prévision, disons!

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À leur défense, ils pensaient probablement que l’A25 arriverait un jour. Au moins le contournement de Sainte-Julienne n’est pas dans la zone forestière exceptionnelle.

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Le MTQ sait que ce n’est pas bon pour l’environnement :woman_shrugging:t2:

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Un bel exemple qui démontre l’importance de planifier et d’encadrer l’aménagement du territoire. Une voie de contournement quelques centaines de mètres à l’est aurait pu être parfaitement adéquate si on avait empêché le dézonage et le développement plus à l’est. Je peux comprendre des erreurs historiques comme la ligne de chemin de fer au cœur de Mégantic, mais les dérives urbanistiques des communautés de troisième couronne ne datent pas d’un siècle…

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À deux, trois ou quatre autobus par jour, qui passent selon le jour de la semaine, c’est difficile d’appeler ça un service de transport en commun. Mais c’est faux de dire que l’autobus roule à vide malgré tout. Le service est juste totalement inadapté aux besoins. On dirait qu’ils ont créé cette ligne uniquement dire que le transport était là, mais c’est inefficace.
Pour ce qui est du prolongement de la 25, il serait en effet inutile si l’on pouvait simplement créer une route de contournement à Ste-Julienne. Les deux intersections en plein village avec les feux de circulation sont la cause de l’encombrement vers le nord qui débute parfois même à partir de St-Esprit.

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Au pire qu’ils fassent une voie de contournement dans l’emprise prévue pour l’A25, mais avec une route nationale à 1 voie par direction, avec des carrefours giratoires au début, à l’intersection de la route 346 et à la fin. De cette façon il n’y a pas de construction possible autour de cette voie, la circulation reste fluide (il y a des carrefours giratoires sur la route 117 à Tremblant et ça fonctionne très bien), et avec l’argent économisé on peut donc améliorer les options de transport en commun :stuck_out_tongue:

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Je prends cette route constamment (pour aller à Saint-Donat justement) et tu n’es pas loin avec ta réponse.

Ça bloque surtout les vendredis PM en direction Nord et les dimanche PM en direction Sud. Sinon, c’est un ralentissement sans plus, mais pas assez pour vraiment considérer ça de la congestion. Le problème ce sont les deux feux de circulation dans Sainte-Julienne même.

Construire des voies de virage et optimiser les feux pourrait être une solution qui permettrait d’améliorer la situation sans empiéter autant sur des milieux naturels. C’est sûr que ce n’est pas un remède miracle cependant…

L’Autoroute 15 bloque toujours à Saint-Sauveur et Mirabel/Blainville lors des déplacements pour le chalet (et aux heures de pointe évidemment), pourtant on ne propose pas d’en construire une autre à travers les champs :man_shrugging: on accepte que c’est tout simplement un corridor automobile très achalandé et qu’il faut mieux planifier ses déplacements ou vivre avec le traffic.

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J’y pense mais une fois que St-Donat se sera “démocratisé” et que tout le monde aura son chalet là bas, ça va essentiellement devenir un genre de Tremblant ou Saint-Sauveur. Est-ce que ça veut dire que les gens qui cherchent un “petit chalet pittoresque” vont s’en aller ailleurs, voire plus au nord pour s’établir ? Dans ce cas là j’ai peur qu’en construisant un prolongement à l’A-25 on favorise une sorte d’étalement urbain (mais reliée aux chalet) ce qui est évidemment très mauvais pour nos écosystèmes et la planète.

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Bravo. Bonne nouvelle. :+1:

Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) s’est (enfin !) imposé / opposé contre un projet du MTQ. Maintenant, on fait la même chose pour le 3e lien à Québec… :wink:

Autoroute 25 Les espèces menacées barrent la route au prolongement


PHOTO FOURNIE PAR LA MUNICIPALITÉ DE SAINTE-JULIENNE | Dans son avis de projet, le MTQ justifie le prolongement de l’autoroute 25 en mettant de l’avant une « problématique de circulation » sur la route 125 (notre photo) au nord de Saint-Esprit.

Le ministère des Transports du Québec (MTQ) devra vraisemblablement retourner à la table à dessin s’il veut mener à bien son projet de prolongement de l’autoroute 25, après s’être buté à la réglementation visant à protéger les espèces menacées.

14 octobre 2022 | Publié à 5h00 | VINCENT LARIN | LA PRESSE

C’est ce qui ressort d’un ensemble d’avis ministériels rendus publics cette semaine dans le cadre du processus d’évaluation environnementale du projet.

Parmi les nombreux enjeux soulevés par différents ministères appelés à se prononcer sur le projet de prolongement autoroutier, celui du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) ressort plus particulièrement.

Ses fonctionnaires, dont le sous-ministre adjoint au Développement durable et à la qualité de l’environnement, Jacob Martin-Malus, s’inquiètent de le voir traverser deux « écosystèmes forestiers exceptionnels » (EFE), soit ceux de Saint-Alexis et de Saint-Esprit.

En juillet dernier, le MTQ avait dévoilé dans son avis de projet son intention d’empiéter sur des milieux où l’on retrouve pourtant 779 érables noirs, plusieurs centaines de plants d’ail des bois et 100 000 spécimens de cardamine, trois espèces pourtant considérées comme vulnérables au Québec.

Espèces menacées

Or, c’est justement en raison de la présence de cette espèce que le projet pourrait ne pas voir le jour dans sa forme actuelle, puisqu’il ne pourra être autorisé en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV), précise le MELCC.

« […] Toute activité qui porterait atteinte à une espèce désignée menacée ou vulnérable, occasionnée par un projet de développement, ne peut faire l’objet d’une autorisation en vertu de la LEMV », prévient-on.

Dans ces circonstances, l’« évitement » des EFE « demeure la seule solution à envisager ». Le MELCC rappelle ensuite que deux projets entraînant la destruction d’érables noirs ont d’ailleurs été refusés dernièrement pour ce motif.

Carte tirée d’un recueil d’avis d’experts sollicités dans le cadre de l’évaluation environnementale du projet de prolongement de l’autoroute 25 dans Lanaudière. En vert, les deux « écosystèmes forestiers exceptionnels » (EFE).
IMAGE FOURNIE PAR LE SITE DU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES | Carte tirée d’un recueil d’avis d’experts sollicités dans le cadre de l’évaluation environnementale du projet de prolongement de l’autoroute 25 dans Lanaudière. En vert, les deux « écosystèmes forestiers exceptionnels » (EFE).

Carte tirée d’un recueil d’avis d’experts sollicités dans le cadre de l’évaluation environnementale du projet de prolongement de l’autoroute 25 dans Lanaudière. En vert, les deux « écosystèmes forestiers exceptionnels » (EFE).
IMAGE FOURNIE PAR LE SITE DU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES | Carte tirée d’un recueil d’avis d’experts sollicités dans le cadre de l’évaluation environnementale du projet de prolongement de l’autoroute 25 dans Lanaudière. En vert, les deux « écosystèmes forestiers exceptionnels » (EFE).

Joint jeudi, l’avocat au Centre québécois du droit à l’environnement (CQDE) Philippe Biuzzi s’est dit « agréablement surpris » de voir la LEMV appliquée « de façon aussi rigoureuse ».

Par le passé, cette réglementation prévoyait en effet certaines mesures d’exception, dont le déplacement d’une espèce menacée. Or, la « version actualisée » de la loi ne laisse plus de marge de manœuvre à Québec, un aspect mis en relief dans la réponse du MELCC.

« Selon les orientations juridiques actualisées dernièrement par le MELCC à l’égard de l’application de la LEMV, le projet [de prolongement de l’autoroute 25] tel que présenté ne serait pas acceptable », précise d’ailleurs le Ministère.

« Pour moi, ça va nécessiter une modification du tracé, sinon ils n’auront pas l’autorisation », estime Philippe Biuzzi en soulignant la réponse « sans ambiguïté » du MELCC aux fonctionnaires des Transports.

D’autres enjeux

L’absence d’autres tracés envisagés semble également poser problème aux fonctionnaires du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), qui notent de leur côté que cela « constitue en quelque sorte un enjeu ».

« Sur la base des informations fournies par le promoteur, il n’est pas possible d’évaluer si des tracés alternatifs pourraient avoir un impact moins grand sur les deux EFE présents », indiquent-ils dans leur avis. Ils invitent d’ailleurs le promoteur du projet, le MTQ, « à documenter et à transmettre les informations sur les variantes analysées pour ce projet ».

Mais ces deux ministères ne sont pas les seuls à émettre des réserves par rapport au prolongement de l’autoroute 25.

« Le projet aura un impact significatif sur le paysage agricole qui caractérise la zone d’étude, puisque l’emprise traversera des secteurs boisés ainsi que des terres en culture », soulignent, par exemple, les fonctionnaires du ministère de la Culture et des Communications (MCC) qui insiste sur l’importance « de lutter contre l’uniformisation et la banalisation des paysages ».

« Bruit, pollution, perte du paysage et de la qualité de vie des citoyens. La future route traversera 4 domaines résidentiels paisibles sans bruit avec accès à la forêt. Risque lié à la conduite de gaz. Destruction d’habitat exceptionnel », énumère de son côté la Ville de Sainte-Julienne, jusqu’où doit se rendre le prolongement de l’autoroute.

Une route de « type national »

Le ministère des Transports n’a pas répondu à La Presse jeudi quant à savoir s’il allait envisager de modifier le tracé.

Le projet de prolongement de l’autoroute 25, entre les municipalités de Saint-Esprit et de Sainte-Julienne, dans Lanaudière, doit s’étendre sur 9,12 km.

La route de « type national » que souhaite y construire le MTQ serait constituée de deux voies dans chacune des directions et d’un fossé peu profond entre les deux chaussées. La limite de vitesse serait de 90 km/h. Une piste pour les cyclistes, les véhicules tout-terrain et les motoneiges serait aménagée en bordure de la nouvelle route, explique l’avis de projet.

Le MTQ souhaite réaliser les travaux entre la fin de 2024 et la fin de 2027.

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Il est grandement temps que le ministère de l’Environnement fasse son travail et impose la protection de nos écosystèmes naturels. La population n’est pas contre le développement, mais contre la destruction volontaire d’espaces de biodiversité clairement irremplaçables, dans un territoire déjà fortement perturbé. La CAQ a agi jusqu’à maintenant comme un rouleau compresseur en matière d’environnement, où les impératifs économiques ont toujours eu la priorité sur les autres enjeux liés au développement durable. C’est bien beau l’économie, mais on doit apprendre à développer tout en respectant la qualité de notre environnement, pas seulement pour le présent mais aussi pour les générations futures.

Vivement un profond changement de paradigme en visant l’équilibre entre des besoins ponctuels de la société et ceux permanents de la planète.

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I would be a terrible error to convert 125 into a highway.
Ever since the traffic light was installed in Ste Julienne - the problem started.
A roundabout or any other solution - but not a highway.
Otherwise, Great farm kiosks and old barns would be destroyed.

Ce projet est ridicule. Un petit détour pour en bout de ligne, se trouver dans le traffique dans le village, étant donner le lieu ou le prolongement de la route s’arrete. Passer de 2 voies à une voie dans un rond point ne fera que créer plus de traffique dans le village. (Près d’une école primaire)

Pourquoi ne pas vraiment améliorer la 125 avec une voie de centre. Les entreprises locales en bénéficiraient beaucoup.

La nature, le calme, la campagne sont les raisons de vivre ici. Une autoroute est contraire aux valeurs locals. Il est également inacceptable de détruire des espèces protéger en 2022.

De plus, l’état géneral des routes au Quebec est lamantable. L’argent pour ce projet devrait être alloué aux réparations des routes déjà existantes et aux nouveaux infractstuctures électriques qui seront requis très bientot. On ne doit pas investire dans le passer avec un projet qui date de 1970.

Le seul transport en commun dans la region est un autobus avec une seule plage horaire. Un train de banlieu doit être envisagé.

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Il y a déjà une voie de centre sur la 125 à Ste-Julienne, ça n’empêche aucunement la congestion.

Ben là po just moé je veux pouvoir sauver 15 min de temps pou aller à mon chalet la fin d’semaine /s

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J’ai créer un petit diagramme de ma situation idéale pour la rte 125. Quelque chose du genre me semble raisonnable pour équilibré les besoins routiers et les besoins environnementales. Par contre, une ligne de bus exo doit être mis en place entre Rawdon et Montréal, et les infrastructures piéton/vélo doivent être améliorés avant même de considérer une amélioration de la route pour les voitures.

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J’aime bien la proposition, c’est très bien fait aussi!

Pour l’ajout d’une ligne exo, on peut en faire la suggestion et promotion, plus il y aura de monde qui le demande, mieux ce sera.

La réponse d’exo est facile à prévoir: non.
Rawdon est hors du territoire desservi, tout comme Sainte-Julienne et St-Esprit, donc à moins que ces municipalités ne veuillent s’entendre avec l’ARTM (c’est eux qui dirigent les ententes de services avec les municipalités hors territoire), c’est littéralement hors du mandat d’exo de planifier du transport en commun dans cet axe. Va falloir voir avec les MRC concernées (Matawinie et Montcalm) car ce sont elles qui sont les autorités concernées en matière de transport en commun.

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