Prolongement de la ligne bleue - Projet global

Cela ne me dérange pas d’attendre que l’on soit plus près de l’ouverture avant d’annoncer les noms. Il peut se passer beaucoup de chose en 6-7 ans.

Qui au final prend la décision des noms: la Ville de Montréal avec approbation de la commission de la toponymie du Québec ou une autre instance?

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Il me semble qu’il s’agit d’un comité regroupant plusieurs professionnels. De mémoire, Linteau y siège, c’est pourquoi j’ai absolument confiance que les toponymes choisi seront bons.

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Cette lamentation d’une mise en valeur d’éléments et de dimensions de notre société justement méconnus a de quoi rendre perplexe. Prétendre que la pratique de la toponymie d’avant est davantage orientée vers les idées n’a pas vraiment de fondement historique, surtout au Québec, autrement on aurait pas le paysage toponymique que l’on voit aujourd’hui. La désignation des lieux est un exercice profondément identitaire, une mise en scène de l’espace public et de notre relation avec le monde. Si bien que même lorsqu’on prétend s’abreuver principalement d’idées pour nos initiatives de nomination, le choix même de quelles idées est commémorée ou occultée est inévitablement liée aux sujets identitaires. Il n’y a vraiment que quelques cas exempts, comme Brossard par exemple qui semble y aller par échantillonnage aléatoire stratifié.

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Ou Candiac, ou toutes ces villes de banlieue qui ont des quartiers par lettre et dont la toponymie est complètement aléatoire et vide de sens. Comme tu dis, la toponymie est identitaire et ces villes manquent cruellement d’identité par le simple fait qu’on est pas capable de rattacher les nom des lieux au territoire habité. Je déteste avec passion les toponymes de Candiac et de Brossard, mais bref, je diverge du sujet.

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Je ne suis pas un fan de doubler les noms de stations même en y ajoutant des couleurs ou chiffres.

Avant d’utiliser des noms de petites rues je supporte l’utilisation de personnages historiques francophones, anglophones et autochtones de la région montréalaise.

Cela ne peut qu’aider nos connaissances de notre Histoire. Le danger est qu’avec les années nous trouvons des squelettes dans leurs placards ou que ce qui était acceptable dans leur temps ne l’est plus dans le futur (e.g. le chanoine Lionel Groulx).

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Les noms de stations du Métro font toutes références à des éléments déjà présent dans l’espace urbain à proximité de celles-ci. Surtout des rues, mais aussi des places publiques, des universités et des parcs.

Donc le prolongement de la ligne bleu n’échappera pas à cette logique (comme dans la vaste majorité des systèmes de transport urbain d’ailleurs). Si on veux inclure des toponymes féminins ou issues de minorités, il va probablement falloir renommer certaines rues ou parc à proximité des nouvelles stations, ce qui est surement une des raisons à savoir pourquoi on n’avance pas de nom permanent encore.

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Faut noter que le bureaux de toponymie favorise les noms autochtones OU féminins. Les noms choisis n’ont pas besoin de fitter les deux catégories, quoi qu’ils le peuvent.

Marie-Curie est déjà sélectionné pour le REM. Je doute donc qu’on l’utilise à nouveau pour la ligne bleue. J’hésiterais aussi fortement à nommer une station en l’honneur de Simone de Beauvoir considérant les rapports particulièrement inappropriés qu’elle entretenait avec certaines de ses étudiantes.

Amélia EarHart aurait été parfait pour une station prêt de l’aéroport.

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Ce n’est souvent même pas tant que X ou Y était bien plus acceptable (ça fait paraître tout les gens d’une époque comme étant en masse pour certaines choses et nous faire penser qu’on est si meilleurs que nos aïeux), mais que les personnes en charge soit ne savait pas, soit acceptaient ou soit ont en fait fi.

Comme ça a pu l’être pour eux à l’époque, l’exercice est d’abord pour le nous présent; c’est notre travail commémoratif et notre occupation de l’espace. Ce n’est pas vraiment un travail d’histoire dans le sens de diffusion de connaissances, d’analyse, de science; du moins la toponymie n’est pas le véhicule le plus productif pour ces visées et le danger d’oubli ou de dénis est ailleurs. Tout comme les cas de Dorchester*, Jutras, Carrel, Amherst, les autres générations pourront revisiter ce travail, et ça leur appartiendra. Au final, dans cet exercice il est plus question de rapport à l’histoire plutôt que de connaissance de l’histoire.

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J’aimerais bien voir des sous-titres, comme dans le métro de Paris. Par exemple Place-d’Armes - Palais des Congrès ou Fabre - Hôpital Jean-Talon.

Lien avec la ligne bleue, la station Viau de la ligne bleue pourrait avoir Institut de Cardiologie

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Tant qu’on a pas des horreurs comme Langelier - Canadian Tire c’est pas une mauvaise idée

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Des sous titres seraient mieux que dans le nom complet de la station. Exemple de ne pas refaire: Longueuil-Université de Sherbrooke et Square Victoria OACI. Même Berri UQAM quoi qu’on est bien habitué à celui là.

Mais il faudrait tracer une ligne à ce qui vaut la peine de mettre et ne pas se retrouver avec Namur Orange Julep /s

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Exact, faut éviter de mettre des sous-titres partout, mais les trucs qui génèrent beaucoup de déplacements genre le Parc Olympique, le Centre Bell, les hôpitaux, etc.

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Ça me fait penser du Quartier, Le Boulevard, Galeries d’Anjou… Orange Julep (bon je plaisant pour Julep :smile:). Je ne serais pas contre des désignations selon une entité commerciale, dans la mesure ou cette entité paye pour la construction et l’entretien de la rue ou station auxquelles on accole son nom. Rien contre la publicité, mais absolument contre la publicité d’entités privés sur le dos du public.

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Alors, nous sommes dans une guerre idéologie ici.

Totalement en désaccord avec cette orientation.

Le prolongement de la ligne bleue n’a ou ne devrait qu’avoir un et un seul objectif: déplacer efficacement les gens. Permettre à quelqu’un d’aller du point A au point B le plus efficacement possible. Un des éléments qui permettent ce déplacement est justement l’identification des points A et B.

Architecture soignée des stations, commémoration des personalités historiques, présence de réalisations artistiques, etc. sont purement des éléments superflus de tant qu’à qui ne désservent pas l’objectif du TeC. Est-ce désirée? Absolument. Mais tout ceci n’affecte pas le besoin de ce projet et génèrent des effets collatéraux, notamment l’augmentation des coûts.

Le nom de la station doit identifier où elle se trouve. Si on veut commémorer tel ou tel individu historique, alors qu’on change le nom de la rue ou du parc ou autre lieu où se trouve la station. La station en soit est agnostic à cette initiative.

L’exemple récent qui démontre le ridicule est la future station de REM Griffintown–Bernard-Landry, où on a renommé le parc pour affecter le nom de la station, que tout le monde appellera Griffintown de toute manière, si jamais la station se réalise.

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Absolument en désaccord avec l’affirmation selon laquelle l’architecture soignée des stations et abords, voire la présence de l’art, soient des éléments superflus. Ils ont une influence sur l’ambiance, le confort, l’identité du lieu et donc son attractivité, son usage et son appropriation. C’est fondamental. Il y a l’objectif du déplacement, mais sans sentiment de sécurité, animation et confort, générés par l’architecture des lieux, on affecte l’objectif. Et il y a d’autres objectifs, tel que participer à la régénérescence de certains secteurs.

Pour le reste, en effet, renommons les rues et places des quartiers visés pour conserver une adéquation entre noms et lieux. Cependant, je crois que les noms ne devraient certainement pas se limiter aux appellations présentes autour des stations à venir en ce moment. Les repères nouveaux peuvent se créer. La ville change, les noms des lieux aussi. Les rues et artères peuvent changer de nom.

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un peu absurde étant donné que certaines des stations les plus importantes, comme Lionel Groulx, portent le nom de petites rues sans importance. Les gens s’habituent et éventuellement le nom de la station sera utilisé pour identifier le quartier.

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J’ai écris trop vite sans préciser: par architecture soignée je veux dire unique, artistique.

Être en sécurité dans la station de métro contribue à se déplacer efficacement, ainsi que comprendre comment comment se déplacer sans se perdre et se rendre sur la plateforme rapidement. Bref, Lionel-Groulx est une meilleure architecture que Jean-Talon. Cela affecte le besoin de se déplacer efficacement, et donc du besoin du TeC.

Ceci-dit, avoir une identité unique pour chaque station (que certains ont critiqué le REM pour être du même moule par exemple), ça c’est superflu.

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À quoi va servir cette transition? Ce n’est pas plus simple l’utilisation générale des couleurs pour les nommer? Surtout que les numéros ne sont pas dans l’ordre avec les lignes haha
Mais j’avoue que pour les stations ça ne ferait pas de sens nommer la couleur à coté, mieux vaut des noms uniques

Ce qui fait la beauté d’un débat sur un forum est que tout le monde n’a pas la même opinion.

Je crois que les gens vont bien savoir où se trouve la station REM Marie-Curie même s’il n’y a rien à son nom à proximité.

Il était plus important à l’époque d’avoir des noms qui reflétaient la localisation de la station quoi que même faire ça peut porter à confusion: le métro Lasalle est près du Boul LaSalle mais pas du tout dans sa partie intéressante, encore moins à Ville LaSalle, même logique avec la station Sherbrooke.

En 2024 c’est moins vrai, les gens ne se baladent plus avec des cartes de la ville en papier. Après quelques années je ne serais pas surpris que ce soit les noms des stations qui donnent leur nom à la communauté.

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