Qu’elle soit sainte ou pas, ça n’empêche pas qu’elle ai beaucoup apporté, comme beaucoup d’autres femmes d’ailleurs.
Qui a parlé de sainte ici ? Léonard Cohen n’est pas un saint et il a une murale exceptionnelle.
Parlant de Saints, je vous invite à prier Notre Dame du Métro pour qu’elle bénisse le projet de prolongement de la ligne bleue.
Notre Ligne Bleue, qui est sous terre
L’échéancier tu suivras
Des coûts raisonnables tu auras
Des contestations d’expropriations tu te libèreras
Ne te soumets pas aux sols meubles
Et délivre-nous de l’automobile
Azur
Parlant de la ligne bleue, savez vous si ça avance rondement? J’ai ouï dire que le projet de garage côte vertu est très difficile… j’espère que ce ne sera pas la même chose pour la bleue.
La STM vient d’annoncer sur le compte Twitter de la Ligne Bleue que d’“’importants travaux préparatoires seront entrepris dans les prochains mois à proximité des futures stations Viau, Lacordaire et Langelier.” Ce sera intéressant à suivre…
Il semble que ça s’enligne pour en arriver à cela. Du moins, on parle ici d’expropriation complète du centre commercial…
Le Centre Le Boulevard sera entièrement exproprié
Journal Métro | Montréal | 09:42 22 février 2021 | Par: Félix Lacerte-Gauthier
Photo: Félix Lacerte-Gauthier | Deux juges administratifs ont décidé que le centre commercial Le Boulevard devrait être complétement exproprié pour faire place aux installations de la STM.
Des commerçants du Boulevard avaient reçu un cadeau de Noël bien amer de la part de l’administration du centre commercial. Dans une missive envoyée juste avant les Fêtes, ils apprenaient que le site serait entièrement exproprié et qu’ils devraient fermer boutique.
«Ça fait assez dur la façon qu’ils ont annoncé ça», s’indigne Nancy, gérante chez Stokes. À l’instar de nombreux autres commerçants et employés dans le centre, elle est encore incertaine de ce qui va lui arriver. «Je pense que [la chaîne de magasins] va nous déménager, mais on n’en sait pas trop.»
Gérante de Claire France, Annick indique être tout aussi incertaine de ce qu’il va advenir de la boutique où elle travaille. «On espère pouvoir déménager ailleurs», confie-t-elle.
Pacoc, lui, fermera définitivement les portes de son Hanh ongles Spa, vers le mois de décembre prochain.
«C’est dommage pour les personnes qui habitent à proximité. Eux vont être bien tristes qu’on parte», remarque Myriam, gérante de Brummell.
C’est aussi une fermeture qui attend la boutique. Myriam est elle-même bien incertaine de ce qu’elle fera par la suite. «Il y a déjà un grand manque d’emplois et avec les fermetures, ça va empirer, entrevoie-t-elle.
Une décision juridique
Le Centre Le Boulevard devait initialement être amputé d’une partie de sa superficie dans le cadre du prolongement de la ligne bleue. À sa demande, il sera cependant totalement exproprié.
Dans une décision publiée le 11 février 2020, deux juges administratifs ont été convaincus des arguments avancés par les représentants du centre commercial, selon lesquels le fait d’exproprier une partie de sa superficie lui causerait de grands préjudices
«L’importance de ces inconvénients dénature inévitablement l’immeuble et l’empêche d’être convenablement utilisé par les expropriés», relate le jugement de la Cour.
Initialement, seule une partie du centre commercial devait se faire exproprier, l’emplacement en question étant situé à l’angle du boulevard Pie-IX et de la rue Jean-Talon.
Dans leur argumentaire, les représentants du Boulevard ont toutefois fait valoir que cette expropriation partielle nuirait au fonctionnement de tout le centre commercial, et qu’il ne pourrait plus être «convenablement utilisé».
Pour preuve, ils avaient répertorié plus d’une vingtaine de contraintes, physiques, légales, ou économiques, qui affecterait le centre. Parmi celles-ci, l’accès difficile au centre en raison des nombreuses fermetures de rues à venir et un contexte incertain risquant d’amener de nombreux commerçants à choisir de ne pas renouveler leur bail.
«Une seule conclusion s’impose, c’est la mort à petit feu du centre d’achat et dans un proche avenir, une annihilation de sa valeur», estime le Tribunal, qui se range du côté des arguments selon lesquels une expropriation partielle ne pourrait s’appliquer.
Le Tribunal n’était toutefois pas autorisé à fixer le montant d’une indemnité pour l’expropriation totale.
Dans sa dernière évaluation foncière, réalisée en 2018, la Ville de Montréal évaluait la valeur de la propriété à un montant de 37,18 M$.
Appelée à commenter, l’administration du Centre Le Boulevard a redirigé Métro vers la société Crofton Moore, le propriétaire des lieux.
Une représentante de cette dernière indique que la société ne peut donner d’informations à ce propos. Il n’a pas été possible de joindre l’avocat ayant défendu la cause du Boulevard en Cour.
Du côté de l’administration
Conseiller de ville à Saint-Léonard, Dominic Perri révèle qu’à sa connaissance, l’arrondissement n’a pas eu d’informations en ce sens. «S’il y a des changements, on va attendre pour voir la réaction de la Société de transport de Montréal (STM). Elle va nous informer de la décision», rapporte-t-il.
Dans son dernier rapport rendu public, en novembre dernier, la STM prévoyait toujours n’utiliser qu’une partie de la superficie de l’endroit. Sur le site de la société de transport, le plan actuel indique toujours que seule une partie du stationnement servirait à l’installation des nouvelles infrastructures.
Ça fait un peu bizarre de penser que la mort du centre Le Boulevard serait causée par l’amputation d’un petit coin de stationnement, qui de surcroît amènerait beaucoup de gens transitant par le secteur… Étrange interprétation par le juge.
Mais bon, en parallèle je pense que c’est une bonne occasion pour la STM ou pour la Ville de venir redévelopper le site plus rapidement que s’il était entièrement laissé au privé. Et en plus ça leur donne plus de place pour les travaux, ce qui devrait simplifier la logistique un peu.
Yay! Des logements sociaux à proximité d’un noeud important de transport en commun, ce serait génial!!!
Ce serait peut être une opportunité pour scinder le lot et prolonger les avenues.
En effet. Mais je ne sais pas si prolonger toutes les avenues serait bien avisé, car la largeur des lots ainsi générés pourraient compliquer l’implantation de bâtiments de plus grande envergure.
C’est vrai. Juste la 26 et 24, ça serait bien.
J’ai regardé les limites d’arondissement… Et la fin de VSMPE coïncide avec la 24e av (donc le méga lot serait probablement scindé pour rendre aux arrondissements tout le terrain qui leur appartient).
La STM a déjà publié les les trames de rues envisagés: (pointillés noirs)
source: Consultation publique sur le projet de prolongement de la ligne bleue du métro 11, 13 et 18 février 2020
Ah intéressant! Ainsi, concernant le fameux débat sur le nom de la station, on peut supposer que la STM/ville de Montréal s’organiseront pour nommer la station du nom d’une des nouvelles rues.
Encore là, ce sont toutes de futures rues assez secondaires, sans aucun attrait réel. je vais donner un exemple… si on souhaite nommer la station “Lise Payette” faites-le, pas besoin de donner son nom à une rue qui fait à peine 2 coins de rue, sous simple prétexte qu’on respecte la tradition de nommer les stations de métro en lien avec une rue à côté.
Mais bon je veux pas trop repartir le débat. Sur le fond, oui, c’est une belle opportunité si le désir est de respecter cette convention!
"Conseiller de ville à Saint-Léonard, Dominic Perri ne partage pas, outre mesure, ces craintes face à l’éventuelle disparition du centre commercial. Il y voit plutôt une opportunité pour développer le secteur, qui sera le point de convergence de la ligne bleue et du SRB Pie-IX.
«Je pense que c’est un endroit où on pourrait avoir un pôle d’emploi incroyable», entrevoit-il, en mentionnant l’idée d’y faire des tours à bureau.
«C’est toujours intéressant d’avoir des commerces, mais si on peut les remplacer par quelque chose de mieux, de plus intéressant… Ça ne veut pas dire que dans le nouveau développement, il n’y aura pas quelques commerces de proximité.»"
Ouf ça pue la mauvaise foi cette citation
Je trouve ça non seulement triste, mais cela va tuer la vie du quartier de remplacer un centre commercial efficace par des tours à bureaux.
Et oui louisleonardo, cette citation de Dominic Perri (conseiller de ville à Saint-Léonard) sent la mauvaise foi. Cela nous laisse croire que les commerces de proximité ne sont pas la priorité en ce qui concerne le nouveau développement qui remplacera le Centre Le Boulevard. Et il est difficile de faire une pétition contre cette expropriation en temps de pandémie.
Ce prolongement de la ligne bleue, en plus de coûter une fortune aux contribuables, est comme un bulldozer de quartier. Il y a quelque chose de pas logique dans tout ça. Ce n’est pas seulement le centre commercial qui partira, mais aussi le Best Buy, des commerces près des Galeries d’Anjou, des stations de service ainsi que le Centre Médical Lacordaire.
Tous des commerces qui pourront être relocalisés aux rez-de-chaussée de nouveaux développements immobiliers, avec l’exception des stations service (qui ne constituent pas un commerce de proximité).
Je ne trouve pas que les centres commerciaux peuvent être considérés comme contribuant réellement à la vie de quartier. Souvent ils sont renfermés sur eux-mêmes, nuisent à la trame urbaine et abritent des grandes chaînes. Selon moi, ils ne constituent pas des services “de proximité” même s’il y a des commerces qui pourraient remplir cette fonction. Quand on doit s’y rendre en voiture, c’est pas vraiment synonyme de proximité à la base.
@SkahHigh Sauf que l’article décrit justement comment le centre commercial était un endroit rassembleur pour beaucoup d’habitants du quartier, notamment les résidents plus âgés. Et tous ne se rendaient pas en voiture - je veux dire, le centre est pas au milieu de nulle part accessible seulement en auto, mais dans un quartier résidentiel dense.
Bulldozer? La STM a été très conciliante dans le cas du centre Le Boulevard. Les travaux ne demandais qu’une parti du stationnement. C’est Crofton Moore qui a pris la décision d’évincer tous ses commerçants et demander expropriation totale. Ensuite, la porté des expropriation était bien connue avant la pandémie.