C’est vrai, c’est le rapport sur le projet qui doit prouver cela, les critères d’évaluation que l’on veut bien appliquer à celui-ci, la recommendation de l’ARTM (ce qui est différent d’un projet présenté par l’ARTM), et le gouvernement qui devra faire son analyse et decider si elle autorise les fonds pour le projet.
C’est de là que vient un jugement, en bout de ligne à savoir si oui ou non l’infrastructure est utilisée à un niveau qui justifie la dépense.
Jeter un projet aux vidanges avant de le comprendre et l’analyser, ça s’éloigne de cet objectif à mon avis. On ne devrait pas souhaiter que le projet ne se réalise pas avant d’avoir fait ce travail d’analyse et de réflexion.
L’objectif est de répondre à un mandat. C’est son travail que de planifier des projets. Ce n’est pas un trou à se sortir, c’est faire le travail. Comme le rapport qui “activement coulé” le REM était son travail à la base (qu’on aime le rapport ou non, pas un débat pour ici). Personnellement, mon problème ici sont les mandats politiques devant guider la planification, pas que l’ARTM fasse une planification demandée.
C’est un peu hors sujet, mais je pense que la comparaison dérape un brin.
Je comprends l’idée derrière cependant, je n’ai jamais trouvé que le contexte de l’ART était favorable.
Le Train de l’Est n’est pas ce projet cependant, et a même été planifié dans une structure différente. Les projets sont assez différents pour qu’on puisse se permettre de leur faire une analyse bien distincte à mon avis.
Je ne prends pas le temps de tout répondre, je suis d’accord avec plusieurs idées, d’autres moins Mais je veux juste rajouter que le fait de simplement… Attendre est loin d’être une décision sans risque, sans coût, et ultimement bénéfique au transport en commun. C’est une décision sans garantie d’un mieux. Surtout pour des dossiers hautement politisés, même si on accepte la prémisse que l’argent serait mieux ailleurs, un autre projet n’est pas nécessairement plus sur la table.