Projet structurant de l’Est (PSE)

On semble beaucoup parler de Mercier-Est et même Montréal-Est et Pointe-aux-Trembles mais je pense que le besoin est encore plus criant pour Montréal-Nord et Rivière-des-Prairies.

La première solution que j’ai est d’améliorer la fréquence du train de Mascouche (si possible) et de voir comment les connexions avec le SRB Pie-IX, la station Sauvé et le REM de l’Ouest se passeront. Je pense qu’on n’a pas le luxe de ne pas regarder cette option après avoir dépensé (gaspillé) autant de centaines de millions de dollars alors que le capital disponible pour de nouvelles infrastructures est si faible.

Si cela est impossible et que le tramway (ou SLR) est la meilleure option, j’espère que l’on standardisera et même considérera comme un seul projet le tramway de l’Est, celui de Lachine et autres projets (peut être même un tramway vers Laval à partir de la Station Bois Franc) avec une flotte unique afin d’économiser de l’argent, du temps, simplifier la maintenance et la formation des employés et de bâtir une expertise durable.

Aussi, j’ai hâte de voir l’acceptabilité sociale. La CAQ se fie aux sondages (à tord évidemment) et je n’ai aucun doute que le tramway de Québec serait en construction si les gens de Québec l’avait supporté.

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Je vais le dire et le redire, mais le vrai problème de ce projet la c’est qu’on essaie de tout régler à l’aide d’un seul projet… On veut améliorer la desserte banlieue-centre-ville ET améliorer la desserte locale dans Mercier-Est… Ça n’a aucun sens.

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Radio-Canada apporte un peu plus de détail et l’on parle dorénavant d’un système léger sur rail SRL en site propre.

Un système léger sur rail à 13 milliards pour remplacer le REM de l’Est

L'intersection de la rue des Ormeaux et de l'avenue Dubuisson, dans le quartier Tétreaultvile.

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L’est de Montréal attend un projet structurant de transport en commun depuis longtemps. (Photo d’archives)

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Publié à 12 h 50 HNEMis à jour à 13 h 35 HNE

L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) s’apprête à proposer au gouvernement du Québec un projet structurant de transport collectif trois fois moins cher que celui recommandé l’été dernier pour desservir l’est de Montréal.

Plutôt qu’un réseau souterrain à 36 milliards de dollars, comme le proposait un rapport publié en juillet, l’ARTM aurait réussi, selon nos sources, à réduire la facture à 13 milliards avec un scénario de système de transport léger sur rail (SLR).

Le SLR implique que le train se déplace au niveau du sol, généralement sur un site qui lui est propre – un système qui diffère du tramway, qui, lui, est habituellement implanté à même le réseau routier. Il permet donc des déplacements plus rapides.

La proposition devrait figurer dans un rapport commandé par la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, document qui devrait lui être remis prochainement, au plus tard dans la première semaine de février.

Le rapport devrait également aborder des solutions pour améliorer la mobilité dans d’autres corridors sur l’île de Montréal et dans la couronne.

Valérie Plante en point de presse.

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« Peu importe c’est quoi le mode, là, si on veut avoir des campus, si on veut développer de l’habitation, si on veut avoir des espaces verts, il faut avoir du transport collectif », a déclaré Mme Plante, vendredi.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Appelée à commenter ce nouveau développement en marge d’une annonce, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’est montrée ambivalente, vendredi matin.

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Répétant qu’elle n’avait pas encore lu le rapport en question, elle a souligné que le développement de l’est de la métropole dépendait du transport collectif, peu importe le projet retenu, tout en insistant sur le fait que celui-ci devrait être rapide et efficace.

[
Pierre Mailloux répond aux questions des journalistes.

AILLEURS SUR INFO

Le Doc Mailloux est mort

Le Doc Mailloux est mort

](Le Doc Mailloux est mort | Radio-Canada)

Elle réagissait ainsi à un article de La Presse indiquant que l’ARTM s’apprêtait à recommander l’implantation d’un tramway dans cette partie de la ville.

Un SLR dans les cartons depuis l’automne

L’implantation d’un réseau structurant de transport en commun dans l’est de Montréal est un sujet récurrent dans l’actualité depuis des années, voire des décennies.

CDPQ Infra, une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec, avait imaginé, dans la foulée de son projet de Réseau express métropolitain, un tracé aérien pour l’est, baptisé « REM de l’Est », qui lui a été retiré au printemps 2022, faute d’acceptabilité sociale.

Un rapport d’analyse produit l’année suivante par un groupe de travail piloté par l’ARTM avait ensuite proposé un projet souterrain de 36 milliards de dollars, une facture beaucoup trop salée au goût du premier ministre Legault, qui avait alors déclaré que « ça [n’avait] pas de bon sens ».

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Geneviève Guilbault avait donc mandaté l’Autorité pour dégager de nouvelles pistes de solutions, en septembre dernier. D’après nos informations, un rapport d’étape, qui évoquait déjà la possibilité de remplacer le REM de l’Est par un SLR, a été remis à son ministère l’automne dernier.

Une fraction du prix pour une fraction du service

Le directeur général de l’organisme Vivre en ville, Christian Savard, espère que le tracé du projet à 13 milliards, qu’on ne connaît pas encore, ne sera pas calqué sur celui de l’été dernier qui, contrairement à celui imaginé par CDPQ Infra, ne prévoit pas de liaison directe avec le centre-ville.

Si on se contente d’une simple connexion à la ligne verte [du métro], je ne pense pas qu’on va avoir les résultats voulus en matière d’augmentation de l’accessibilité et de revitalisation de l’est, dit-il.

D’autant plus qu’un projet à une fraction du prix comme celui évoqué dans La Presse reviendrait à fournir une fraction du service aux résidents du secteur.

J’attends les détails pour me prononcer, mais si c’est vraiment un “copier-coller” de l’ancien projet en tramway au lieu d’être en métro, on ne s’en va pas dans la bonne direction, juge-t-il.

Avec les informations d’Alexandre Duval

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Ton généralisation n’est pas tout à fait correct. Les “LRT” d’Alberta sont des énormes success dans toutes les catégories. C’est les Américains qui ratent le transport en commun en générale, pas le fait qu’ils choisissent un mode en particulier.

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C’est un peu comme nos autoroute au Québec qui sont aussi utilisé comme lien local dans nos villes plutôt que strictement comme lien longue distance comme c’est courant ailleurs. On se retrouve avec beaucoup de circulation locale sur ce qui est censé être un lien rapide pour ceux qui ont une longue distance à parcourir.

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Mercier-Est ne veut pas de transport collectif de toute façon. Prochain appel

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C’est les ‘’’ du CEME qui habitent dans des bungalow à coté de la station Honoré-Beaugrand qui en veulent pas . Tandis que dans les secteurs les plus peuplé de Mercier-Est (sud et extrême Est) le service est anémique alors, les gens ne le prennent pas…
Comme opposant, il y a aussi les gens de Souligny-Dubuisson. Mais, ils se sont aussi opposé au REV sur Souligny parce que ‘‘ca ferait perdre des places de stationnement’’

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Ils se croient en banlieue, mais veulent être ‘‘prêt de la grande ville’’ en même temps.

Il faut se décider.

La population augmente, et Mercier-Est a un gros potentiel de développement pour accommoder cette population grandissante et les besoins en transport. D’habiter à Montréal et de devoir prendre sa voiture pour se déplacer, c’est un peu gênant.

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C’est l’enquête OD qui démontre ce que sont les patrons de déplacement et dans l’est, ceux-ci se font à plus de 60% au sein de l’est. Ça inclus tous les déplacements, peu importe le mode.

Oui avoir une offre différente vient moduler les patrons de déplacement, ça va de soit. Mais en même temps, quand on vient proposer une solution aux enjeux de déplacements, il faut tout de même se baser sur l’existant (à moins que le gouvernement vienne nous dire qu’il a une vision forte (et un budget conséquent) pour venir redévelopper l’est).

À moins que le temps en TC ne soit le double (ce qui est malheureusement le cas à l’est de Pie-IX souvent), le temps de parcours n’est pas la première variable (en termes brut). Le premier facteur en TC c’est est-ce que l’offre est viable? C’est-à-dire, est-ce que la destination est desservie et est-ce que la fréquence rend les TC utiles pour ce déplacement. Comme je le disait plus haut:

Ce que j’aimerais savoir c’est de ces 60% quelle est la proportion qui pourrait se faire à pied qui se fond en ce moment en voiture. Genre le père de ma conjointe prenait sa voiture pour allez au dépanneur du coin.

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J’ai plein de voisins qui font exactement ça. Au CPE de mon enfant, on est dans le 10% des parents qui y vont à pied.
Faut dire, les rues à l’est de Dickson ne sont pas super aménagées pour des déplacements actifs, mais ça c’est un autre sujet :wink:

Mes beaux-parents sont sur Monsabré. Une rue à l’Est de Dickson

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Disons que j’ai eue un clash quand je suis partie du Plateau ou je faisais tout à pied pour me rendre ensuite dans l’Est.

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C’est littéralement ma rue :joy:
Tes beaux-parents c’est p-t mes voisins!

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LOL.Je ne pense pas, la voisine de mes beaux-parents est une ‘‘folle’’ qui devrait habité au fond des bois.

Genre madame n’a pas voulu se payer un garage. Alors, elle se stationne dans la ruelle comme si ça lui appartenait.

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Il y a-t-il un ratio utilisé dans l’industrie pour reconnaître que la vitesse est un problème même si tous les autres facteurs sont présents? Je reviens souvent à la 55 nord, entre Saint-Jacques et Jean-Talon qui offre une expérience absolument misérable aux passagers parce que le bus est tellement lent que ça prend une éternité pour se rendre n’importe où. Même problème avec la 45, la 24, la 18, la 80 ou les lignes 410 et 430.

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Je pense qu’il est temps de parler du bon vieux VAL à la française… En théorie, avec des pneus d’hiver ça pourrait le faire aussi :laughing:

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SLR ou LRT est mis à toutes les sauces et c’est rendu aussi précis que de parler de “patente sur rail”… :man_shrugging:t2:

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Montreal est entre les deux, pas tout a fait une ville nord americaine et non plus une ville européene.

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C’est pas nouveau pour être honnête. Ça a toujours été un terme (LRT) qui se voulait un remplaçant à tramway vu que ce dernier a une mauvaise image dans la sphère anglophone nord-américaine. Et oui le terme LRT se voulait plus embrasser le rôle que les villes nord-américaines donne au tramway et se distinguer justement des bus sur rails qu’était les tramway.

Le problème c’est que le terme est autant utilisé pour parler des véhicules que des lignes. Un peu comme si on mélangeait un bus qui roule sur un BRT avec le terme alors que fondamentalement ça reste quand même juste un bus. S’il était juste utilisé pour parler du type de ligne alors la il aurait une signification, mais il n’a jamais été utilisé exclusivement à ma connaissance.

Tramway:

LRT aussi tramway juste l’évolution moderne:

Pour ce qui est de ce projet, on va voir le terme ne nous aide pas vraiment a savoir à quoi on a affaire.

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