Projet structurant de l’Est (PSE)

The green line will be packed with this…

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Ah oui un métro a travers les champs de Laval vers les champs de la station Mascouche. On a certainement pas d’autres endroits où un métro aura une meilleure valeur. Et après tout ces clients vont débarquer sur la ligne verte. Ça va pas être un bordel pantoute.

On va pas parler de l’étalement urbain sur la rive nord qui est complètement hors contrôle, on va pas parler de ça c’est sûr :slight_smile:

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Faudrait qu’ils trouvent un moyen de passer par RDP , c’était une vraie problématique du premier tracé.

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RDP encore oublié si on se fie à la carte, la ligne blanche = autoroute 25…
Juste le district électoral entre la limite Est et la rue Pierre-Baillargeon, il y a 33 000 résidents!

et 42 000 résidents dans le district de Pointe-aux-Prairies qui inclut le grand parc

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Selon la carte, est-ce qu’on signe l’arrêt de mort de EXO 5? Il y a un méchant dédoublement de destination pour Repentigny et Mascouche…

La fin de la vidéo de Stéphane Boyer répond à cela: Il veut développer dans ces champs.

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J’en ai supposé autant, toute illusion de développement durable avec ces maires de la rive nord disparaît au moment où le ponzi scheme de l’étalement urbain ralentit. Laval a des zones qui ont besoin de TEC, les champs de l’est pas tant que ça.

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Le problème que je vois avec cette proposition, c’est que le corridor ferroviaire du CN est assez étroit à la sortie de l’Île et à Repentigny. 2 voies, ça passe, 3 ( 2 pour le métro, 1 pour le CN ) c’est probablement trop étroit. Si ils veulent vraiment amener le métro à Repentigny, je pense sérieusement que la meilleure proposition, c’est celle qui est sur ma carte, c’est à dire de longer l’autoroute 40.

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REM de l’Est | Cinq maires réclament un réseau « unifié » au nord de Montréal


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
« C’est le projet le plus porteur pour nos villes. Ça connecterait les trois plus grandes villes de Lanaudière avec l’est de Montréal, la ligne verte et Laval », a martelé lundi le maire de Laval, Stéphane Boyer.

Cinq municipalités du nord-est de Montréal s’unissent pour réclamer un REM de l’Est « unifié » qui inclurait un prolongement de l’antenne Marie-Victorin jusqu’à Mascouche, en passant par Laval et Terrebonne via le corridor de l’autoroute 25, puis un prolongement de l’antenne Pointe-aux-Trembles jusqu’à Repentigny, via le corridor du Canadien National (CN). Une station à Montréal-Est est également demandée.

Publié à 13h25
Henri Ouellette-Vézina
LA PRESSE

« C’est le projet le plus porteur pour nos villes. Ça connecterait les trois plus grandes villes de Lanaudière avec l’est de Montréal, la ligne verte et Laval », a martelé lundi le maire de Laval, Stéphane Boyer, en conférence de presse, aux côtés de maires de Terrebonne, Repentigny, Mascouche et Montréal-Est.

Dans son rapport intérimaire, paru en janvier, le comité piloté par Québec et Montréal avait rendu publics plusieurs scénarios d’extensions potentielles du REM de l’Est. Parmi eux : un prolongement à Rivière-des-Prairies et jusqu’à Mascouche, un autre entre Laval et Mascouche par l’A25 et un dernier à Laval en passant par Rivière-des-Prairies, pour ensuite aller jusqu’à Mascouche. L’option proposée par les cinq élus revient donc essentiellement à « unifier » tous ces prolongements.

M. Boyer dit avoir été informé lors d’une récente rencontre qu’un tel tracé est examiné par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) « depuis peu ».

Par courriel, l’ARTM confirme que ce tracé est bien « à l’étude », même s’il ne figurait pas dans son plus récent rapport intérimaire en janvier. L’organisme affirme « poursuivre le travail afin de livrer » son rapport final, prévu en juin.

Ce tracé permettrait une « meilleure connexion » avec Terrebonne et Mascouche, mais aussi avec le boulevard Saint-Martin à Laval, où un projet de « mode structurant » est déjà à l’étude, affirme M. Boyer. Dans l’est de Laval, « il y a aussi un grand territoire qui n’est pas encore développé, l’un des derniers », dit-il. « C’est une opportunité en or d’y faire un quartier axé vers la mobilité durable. »


IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE LAVAL
Le tracé proposé par les cinq maires

Ainsi, les deux antennes prolongées formeraient « un réseau unifié se rabattant sur la ligne verte du métro [à la station Radisson], et sur la future ligne bleue du métro [à Lacordaire] », indiquent les élus dans un communiqué conjoint. « Ce tracé offre aussi la possibilité, pour l’antenne Pointe-aux-Trembles, d’une nouvelle station dans le territoire de Montréal-Est, dont une grande partie présente un immense potentiel de redéveloppement », notent-ils également.

De « véritables alternatives »

Le maire de Terrebonne, Mathieu Traversy, estime que ce tracé permettrait des « aller-retours plus fréquents que le train de l’Est », qui est déjà dans un état « moribond ». Avec la fermeture du tunnel du mont Royal, puis la pandémie, la fréquentation du train de Mascouche a chuté à moins de 400 000 déplacements en 2020. Et en 2021, la ligne a transporté environ 110 000 passagers. « On a une population qui désespère d’avoir un réseau structurant », juge M. Traversy.

« On veut de véritables alternatives à l’auto-solo », tonne de son côté le maire de Repentigny, Nicolas Dufour. « Dans notre MRC, c’est seulement 6 % de la population qui prend le transport collectif. Et ce n’est pas leur faute ! C’est par manque de moyens optimaux », glisse le maire, en demandant un « échéancier précis » aux autorités provinciales. « Il est temps que le gouvernement s’affiche. On ne peut plus se permettre d’attendre », tranche-t-il.

La mairesse de Montréal-Est Anne St-Laurent, elle, demande la construction d’une station sur son territoire. « Ça ne peut pas que traverser notre ville comme c’est prévu dans le tracé actuel. Il doit absolument s’y arrêter. C’est une condition essentielle au redéveloppement et la revitalisation de nos terrains industriels. Le potentiel est unique au Québec, même au Canada », plaide-t-elle.

Le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, avance quant à lui que l’offre pour sa population « ne fonctionne tout simplement pas ». « Les dernières études qu’on a démontrent qu’environ huit véhicules sur dix travaillent soit à Laval, ou à Montréal. Un tracé qui passe par Laval, ce serait une opportunité grandiose de permettre aux gens qui y travaillent de s’arrêter avec le REM », estime-t-il.

À la fin du mois d’avril, la ministre des Transports Geneviève Guilbault avait affirmé qu’elle souhaite avoir un « projet final » pour le REM de l’Est d’ici 2026. Son cabinet a rappelé lundi que Québec s’est déjà « engagé à étudier des prolongements du projet structurant de l’est vers Laval et vers la couronne nord, et c’est ce que nous faisons ». Pour le reste, dit l’attaché de presse Maxime Roy, « il y a différents scénarios et des analyses ont lieu pour les comparer ». « On attend les résultats finaux en juin », conclut-il.

EN SAVOIR PLUS

Cap 2026
L’essentiel, disent les cinq élus, est d’aller le plus vite possible. « Nos populations ne peuvent pas attendre jusqu’à 2026. Il va y avoir une élection en 2026. Qui sait ce qui arriver si on doit refaire encore des scénarios ? On en aurait pour 10-12 ans », s’inquiète notamment Nicolas Dufour.

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Ce qui ne déranges le plus a par RDP encore oublié est qu’on appelle encore le projet “REM de l’est” :face_with_diagonal_mouth:

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On God! North Shore mayors be wilding.

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We already know there is no way the extensions on the North shore will happen… even without CDPQi in the decision process, anybody with a sane mind would know this is completely stupid.

Density doesn’t justify it, at all. We saw what happened with the proposed extension on the South shore to Chambly.

I don’t even know why they keep insisting on that “vision” . Politics, mostly I guess.

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Faudrait déjà qu’ils arrivent chacun avec un PPU de densification dans chacune de leur ville qui ne passe pas par de l’étalement urbain…

Personnellement, je crois que l’ARTM devrait retenir l’option du PSE avec extension à Rivière des Prairies seulement. L’’axe de l’autoroute 25 vers Mascouche devrait plutôt être étudé pour une autre ligne de transport future… SI cela doit se concrétiser… un axe Rive-Sud à Rive-Nord peut-être ?

Et avant toute extension en dehors de l’île de Montréal, peut-être serait-ce plus intelligent et stratégique de préparer notre capacité à recevoir plus de clients dans notre métro et donc de construire un nouveau lien vers le centre-ville passant par les quartiers centraux les plus dense de Montréal (Rosemont, Plateau, McGill Ghetto, etc)…

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J’ai hâte de voir l’évolution du dossier.

Un des problèmes de gestion par coalition est que chaque partie prenante à son propre agenda, alors plus on ajoute des parties prenantes, plus on ajoute des agendas.

Ma question surtout: d’ici 60 jours, est-ce qu’on va avoir un chiffre pour le coût de réalisation, ou est-ce qu’on répètera la saga du caviardage de tout ce qui ne fait pas notre affaire politiquement comme le 3e lien de Québec?

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Dès qu’il y a trop de gens à la table, ça part dans tous les sens!

J’suis 100% d’accord que notre réseau arrivera à saturation si ça continue comme ça. Autre chose: n’est-il pas possible de faire un projet qui reprend la majorité du trajet de la ligne rose avec un embranchement qui dévit et qui reprend un trajet parallèle à la ligne verte Est? Ou c’est trop farfelu?

This is the younger-ish generation of mayors, supposedly more attuned to sustainable development and sensible urban policies. They should know better. So embarrassing.

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Je change de sujet, si le rapport final doit être remis en juin. C’est quand que les fameuses consultations vont se faire?

https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/salle-de-presse/nouvelles/Pages/projet-structurant-Est-premiers-constats.aspx

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:shushing_face:
You weren’t supposed to remember about those.

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Si on prend une vue satellite du secteur on constate que a partir de l’est de la 19 (papineau) et quasi tout le nord de la 440 c’est des champ et la meme chose a partir de la 25 du coté sud. Riviere des Prairies en comparaison est beaucoup plus dévellopé.

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PSE tunneled segment is about 17km (vs 9 km for the REM de l’Est) while the Pink line circa 2016 (Gare Centrale to Montreal-Nord) is about the same length. Sure, land acquisition is likely to be more expensive and contentious west of Pie-IX, and the PSE stations might be somewhat smaller than what was envisioned for the Pink line, but still.

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REM de l’Est : consensus politique autour d’un prolongement du tracé vers le nord-est

Les premiers magistrats de plusieurs villes de la région accentuent la pression à quelques semaines de la présentation du rapport final du groupe de travail.


Les maires et mairesses de Laval, Terrebonne, Mascouche, Repentigny et de Montréal-Est unissent leur voix en faveur d’un tracé pour le prolongement du Projet structurant de l’Est (PSE), anciennement appelé le REM de l’Est, qui leur a été présenté récemment.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Radio-Canada
Publié à 14 h 24

Les maires et mairesses de Laval, Terrebonne, Mascouche, Repentigny et de Montréal-Est unissent leur voix en faveur d’un tracé pour le prolongement du Projet structurant de l’Est (PSE), anciennement appelé le REM de l’Est, qui leur a été présenté récemment. Le rapport final est attendu en juin.

Le rapport intermédiaire publié en janvier 2023 proposait l’abandon des structures aériennes dans Mercier-Est et évaluait quatre différentes extensions du réseau, notamment vers le quartier Rivière-des-Prairies, puis vers les régions avoisinantes de Laval et Lanaudière.

Dans les dernières semaines, un cinquième tracé – appelé à l’interne le fer à cheval – a été proposé aux maires et mairesses de la région, a annoncé le maire de Laval, Stéphane Boyer, en conférence de presse lundi matin.


Le cinquième tracé du projet dit en « fer à cheval » fait l’unanimité chez les maires de la région.
PHOTO : FOURNIE PAR LE SERVICE DES COMMUNICATIONS DE LA VILLE DE LAVAL

Ce tracé fait l’unanimité chez les premiers magistrats du secteur, qui espèrent voir ce projet se réaliser rapidement pour des considérations économiques et environnementales.

On n’a pas encore les résultats de l’étude des différents scénarios, mais un des grands défis dans les projets d’infrastructure c’est qu’il y ait un consensus politique sur les projets à mettre de l’avant. Aujourd’hui, […] on dit que parmi les scénarios qui sont sur la table à dessin, c’est le scénario qui, politiquement, nous semble plus intéressant à retenir, a soutenu le maire de Laval.

Le rapport final attendu d’ici la fin du mois de juin doit affiner les analyses d’achalandage, réaliser des analyses techniques sommaires de faisabilité et aborder la question budgétaire, absente des versions précédentes du document.

C’était important pour nous de se prononcer en cours de route, avant que tout soit conclu, [pour] laisser connaître notre intérêt pour ce tracé, a précisé le maire de Laval.

« Ce que nous demandons aujourd’hui c’est de nous confirmer que ce tracé se réalisera dans un échéancier raisonnable. Bref, obtenir un calendrier précis. »

— Une citation de Nicolas Dufour, maire de Repentigny

Réponse de l’ARTM attendue en juin

Il y a presque un an jour pour jour, le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal reprenaient de CDPQ Infra la gestion du projet du REM de l’Est.

Le nouveau groupe réunit l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec, la Ville de Montréal et la Société de transport de Montréal (STM).

Le rapport définitif présentera les recommandations du groupe de travail relatives au projet, a répondu un porte-parole de l’ARTM à Radio-Canada, précisant qu’il ne ferait pas de commentaire avant la fin des travaux en cours. Il a cependant confirmé que le tracé est à l’étude.


Le REM près de l’autoroute 10, dans le secteur du pont Samuel-de-Champlain, est en période d’essais. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

Du côté du ministère des Transport et de la Mobilité durable du Québec, on indique que le PSE est une priorité.

Nous nous sommes engagés à étudier des prolongements du projet de REM de l’est vers Laval et vers la couronne nord, c’est ce que nous faisons, a indiqué un porte-parole du cabinet de la ministre Geneviève Guilbault. On attend les résultats finaux en juin.

Des doutes dans l’étude intermédiaire

Dans l’état des évaluations de janvier 2023, seule une extension vers le quartier de Rivière-des-Prairies était jugée porteuse, ajoutant 4000 usagers, soit 20 % d’achalandage, au projet initial. On parlait alors de 1000 usagers supplémentaires pour Laval et de 2500 pour Lanaudière nécessitant la construction de 18 kilomètres de réseau.


Les quatre scénarios d’extension initiaux ne présentent pas le même potentiel d’achalandage additionnel (extrait du rapport intermédiaire).
PHOTO : GROUPE DE TRAVAIL REM DE L’EST

On se doit d’avoir de la vision et de l’ambition, croit Stéphane Boyer, ajoutant que le PSE peut être utilisé comme un levier de développement territorial vers des secteurs-clés qui ont un fort potentiel de développement qui ne pourront pas être optimisés sans une offre adéquate et intéressante de transport en commun structurant.

Par écrit, les municipalités affirment être conscientes qu’il s’agit d’un processus, mais estiment que ce scénario mérite une attention particulière, car il est structurant pour l’avenir de l’est de Laval et de l’est de la couronne nord.

Avec les informations de Mathieu Prost


Le REM de l’Est pourrait passer par Montréal-Est


*(de gauche à droite) Anne St-Laurent, mairesse de Montréal-Est, Nicolas Dufour, maire de Repentigny, Stéphane Boyer, maire de Laval, Guillaume Tremblay, maire de Mascouche et Mathieu Traversy, maire de Terrebonne. *
Photo: Vincent Girard

Quentin Dufranne
1 mai 2023 à 14h23 - Mis à jour 1 mai 2023 à 14h25 4 minutes de lecture

La Ville de Montréal-Est pourrait bel et bien être desservie par le projet structurant de l’Est (PSE), anciennement «REM de l’Est», selon un récent tracé proposé par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) alors que les précédentes esquisses prévoyaient plutôt une liaison directe entre Tétreaultville et Pointe-aux-Trembles. La mairesse de Montréal-Est, Anne St-Laurent, s’est jointe aux maires d’autres municipalités pour exprimer leur enthousiasme face au potentiel de redéveloppement pour leurs villes.

Le nouveau tracé, proposé par l’ARTM dans son rapport intérimaire, inclut le prolongement de l’antenne Marie-Victorin jusqu’à Mascouche, en passant par Laval et Terrebonne. Le prolongement de l’antenne Pointe-aux-Trembles prévoit quant à lui l’ajout de la nouvelle station à Montréal-Est. Les deux antennes viendraient par la suite se connecter aux lignes verte et bleue du métro montréalais.

Pour Anne St-Laurent, l’ajout de cette station représente un «levier essentiel» pour le redéveloppement de sa municipalité alors que Montréal-Est prévoit le développement de parcs industriels équivalent à une superficie totale de 400 terrains de football.

La station est une condition essentielle au redéveloppement et à la revitalisation des terrains industriels que nous avons à Montréal-Est.

Anne St-Laurent, mairesse de Montréal-Est

La mairesse croit que la station qui desservira Montréal-Est deviendra une «station de destination», permettant l’afflux de travailleurs depuis les couronnes nord et sud.

«Avec la station à Montréal-Est, on va transporter des milliers de travailleurs à la Ville de Montréal-Est, alors ça va devenir un pôle d’emploi important, a déclaré la mairesse de Montréal-Est. Le Projet structurant de l’Est ne peut pas que traverser la Ville de Montréal-Est comme dans les tracés actuels, il doit absolument s’y arrêter.»

Selon elle, le nouveau tracé du PSE s’inscrit parfaitement dans la vision 2050 de Montréal-Est et viendra appuyer un redéveloppement qui nécessite une offre de transport en commun adaptée. La vision 2050 de la municipalité vise notamment le développement de parcs écoénergétiques comme le 40NetZéro qui s’étendra sur 6 millions de pieds carrés et sera entièrement carboneutre.

Pas de temps à perdre

Alors que la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, annonçait la semaine dernière vouloir un projet final à l’horizon de 2026, la mairesse de Montréal-Est a souligné l’urgence que ce projet voit le jour au plus vite, et ce, pour le bien-être de ses citoyens.

«Aujourd’hui, c’est l’heure de passer à l’action. On ne peut plus attendre, a-t-elle lancé. Il en va de la qualité de vie de mes citoyens à Montréal-Est qui réclament cette station pour leur bien-être »

Anne St-Laurent était accompagnée du maire de Laval, Stéphane Boyer, celui de Terrebonne, Mathieu Traversy, et du maire de Mascouche, Guillaume Tremblay. Le maire de Repentigny, Nicolas Dufour, aussi présent, s’est voulu clair quant à l’échéancier de la ministre Guilbault: l’objectif de 2026 est trop tardif.

«Nos populations ne peuvent plus attendre et ne peuvent pas attendre 2026, a-t-il dit. Les villes se sont entendues sur un projet, on a déjà un scénario qui nous plait. Maintenant, la balle est dans le camp du gouvernement, mais nos populations ne peuvent plus attendre. Elles ne peuvent pas attendre 2026 ou 2029.»

En mai 2022, Québec annonçait un changement majeur dans le projet du REM de l’Est, avec une étude quant à un prolongement vers Laval et Lanaudière. À l’origine, quatre tracés étaient envisagés avant l’ajout de ce dernier. Québec annonçait aussi que l’ARTM serait désormais responsable du dossier.