Oui. Vraiment souvent! C’est arrivé plusieurs fois que des amis me disent qu’ils ont acheté des billets à un show qu’ils pensaient être au Centre Bell pour, finalement, se rendre compte que c’est à la Place Bell, à Laval. La seule raison pourquoi ils décidaient quand même d’y aller est parce que c’est juste à côté du métro.
Toronto était aussi mieux aligné aux grands centre urbains américains, à une période où les États-Unis devenaient la puissance mondiale, prenant ainsi le flambeau du Royaume-Uni, principal partenaire financier de Montréal.
Sur le plan événementiel, les principaux facteurs limitants de Montréal sont:
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la main-mise des grands promoteurs événementiels et des grandes maisons de production qui négocient souvent des contrats d’exclusivité saisonniers. Les artistes qui viennent performer à nos festivals doivent souvent attendre minimum 6 mois pour revenir à Montréal. Dans le cas des tournées mondiales, on les décourage souvent de faire des arrêts à Montréal et Toronto. Faut en choisir 1.
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le manque d’espaces événementiels de gabarits intermédiaires. On a d’énormes espaces qui peuvent accueillir des dizaines de milliers de spectateurs ou de petites salles de spectacles intimes, mais peu d’espaces qui accueillent confortablement les étoiles montantes. Toronto en a beaucoup plus et ça les avantage beaucoup.