PPU Pointe-Nord (IDS)

Il y a une reconnaissance du manque d’équipements et de services, mais le PPU en attend beaucoup du privé pour combler les besoins du l’IDS. Ça serait plus simple si la ville avait des terrains.

L’APRIDS plutôt satisfaite du PPU adopté par la Ville de Montréal

Journal Métro | Île-Des-Sœurs | 17:03 23 novembre 2020 | Par: Katrine Desautels

L’APRIDS plutôt satisfaite du PPU adopté par la Ville de Montréal
Photo: Josie Desmarais/Métro | En trois ans, le PPU a mobilisé 3 700 participants notamment avec les consultations publiques et 550 mémoires ont été déposés.

Le dépôt du Programme particulier d’urbanisme (PPU) de la Pointe-Nord de L’Île-des-Sœurs était attendu depuis longtemps par les résidents de l’île. Adopté la semaine passée, l’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Sœurs (APRIDS) se dit satisfaite du nouveau PPU, malgré quelques déceptions.

L’APRIDS a critiqué plusieurs éléments de la première version du PPU. L’association demandait entre autres une diminution de la densification, une meilleure planification des équipements collectifs et que la Ville s’assure de la capacité des infrastructures à desservir la population appelée à croître. «Les résidents de L’Île-des-Sœurs ont été entendus», estime le président de l’APRIDS, Daniel Manseau.

Parmi les points positifs, il souligne la nouvelle limite de hauteurs de 78 mètres pour les bâtiments, le lien prévu entre la Place du Commerce et la future station du Réseau express métropolitain (REM) ainsi que l’ouverture à l’utilisation de navettes électriques pour le transport collectif. Le taux de verdissement de 35% visé est également bien reçu.

«L’intention de réaliser des équipements collectifs est plus clairement inscrite dans le PPU et une étude des besoins est déjà en cours. On nous promet aussi une étude de circulation qui déterminera si un nouveau pont est nécessaire pour relier Verdun à L’Île-des-Sœurs. Les devis sont en préparation», indique par voie de communiqué M. Manseau.

Les membres de l’APRIDS accueillent aussi favorablement la limite de 2 950 nouvelles unités, soit 750 de moins que le plan initial. La densité demeure toutefois à 110 logements par hectare puisque le territoire visé se retrouve dans une aire Transit-oriented development (TOD).

Déceptions

L’association souhaite que toute L’Île-des-Sœurs et non seulement sa Pointe-Nord soient encadrées par un PPU en vue d’assurer un bon développement résidentiel, particulièrement au Sud et sur le littoral ouest. Le maire de Verdun, Jean-François Parenteau a expliqué que l’ampleur du travail exigé pour la réalisation d’un PPU est trop importante pour que cela s’étende à l’ensemble de l’île. Il propose plutôt des projets réglementaires pour encadrer ceux à venir.

D’autre part, l’APRIDS est surprise que le ratio de 0,75 case de stationnement par logement soit maintenu. L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) désapprouvait cette limite dans son rapport. L’organisation locale estime aussi que la diminution des stationnements extérieurs risque de déplaire à la population locale.

Par ailleurs, le regroupement de résidents est satisfait de voir que l’arrondissement créera un comité de suivi citoyen au sein duquel se poursuivront des discussions avec les instances concernées.

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Pas d’école pour la Pointe-Nord :no_mouth:

Représailles pour avoir voté QS?

:rofl: même si je doute que ça soit le cas, le timing est effectivement horrible

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Urbanisme Quelle densification pour L’Île-des-Sœurs ?


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE | La gare du REM en construction à L’Île-des-Sœurs, vue depuis un immeuble de bureaux qui sera transformé pour abriter des logements locatifs

Avec l’entrée en service du REM de l’Ouest, au printemps, les environs des gares sont appelés à se densifier. C’est ce qui est prévu à côté de la gare de L’Île-des-Sœurs : un nouveau quartier comptera plus de 1360 logements d’ici cinq ans, en plus d’un hôtel de 16 étages. Mais des citoyens craignent que l’île devienne surpeuplée et que les infrastructures soient insuffisantes pour tous ces nouveaux habitants. Comment concilier densité et qualité de vie ?

23 janvier 2023 | Publié à 5h00 | ISABELLE DUCAS | LA PRESSE

Un nouveau quartier à six minutes du centre-ville


MODÉLISATION FOURNIE PAR LEMAYMICHAUD ARCHITECTURE DESIGN | Le projet Cité de l’Île fait une place centrale au vélo.

Près de la gare du REM en construction à L’Île-des-Sœurs, un immeuble de bureaux est en voie d’être transformé en 142 appartements, tandis que les grues s’activent sur un chantier de 276 condos de l’autre côté de la rue. Bientôt, plusieurs nouvelles tours sortiront de terre dans le projet Cité de l’Île, qui accueillera à terme des milliers de personnes sur un site de près de deux millions de pieds carrés, soit 26 terrains de football.

Avec le train rapide, L’Île-des-Sœurs sera à six minutes de la gare Centrale et du centre-ville de Montréal. Le pari des promoteurs du projet immobilier : plusieurs futurs résidants de ce quartier n’auront pas de voiture. Ils prendront le REM pour aller en ville, se déplaceront à vélo ou à pied dans l’île et utiliseront l’autopartage pour leurs autres sorties.

D’ailleurs, seulement 65 % des futurs logements auront un espace de stationnement souterrain (et le stationnement sur rue sera impossible). On prévoit cependant un stationnement à vélos intérieur pour chaque unité résidentielle, en plus d’un espace d’entretien pour bicyclette, 40 voitures en autopartage et 120 bornes de recharge pour véhicules électriques.

Plusieurs projets semblables, de type TOD (Transit-Oriented Development), axés sur le transport en commun et actif, verront le jour le long du tracé du REM.

Le promoteur Claude Lachance, à la tête de Lachance Immobilier, est convaincu que le projet Cité de l’Île, qu’il développe en partenariat avec le Fonds immobilier de solidarité FTQ, est la voie de l’avenir.


MODÉLISATION FOURNIE PAR LEMAYMICHAUD ARCHITECTURE DESIGN | Les futurs résidants de ce quartier seront différents de leurs concitoyens de L’Île-des-Sœurs, estime le promoteur Claude Lachance. « Ce sera une clientèle de TOD. »


MODÉLISATION FOURNIE PAR LEMAYMICHAUD ARCHITECTURE DESIGN | Vue aérienne du projet

« La clientèle qu’on aura ici ne sera pas la même que dans le reste de L’Île-des-Sœurs, ce sera une clientèle de TOD, dit-il. Quand le REM sera en fonction, ça va changer toute la dynamique. Les jeunes ne souhaitent plus aller au centre-ville en voiture. »

« Le travail hybride change la donne », ajoute Martin Raymond, vice-président principal aux investissements immobiliers du Fonds immobilier de solidarité FTQ.


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE | Martin Raymond, vice-président principal aux investissements immobiliers du Fonds immobilier de solidarité FTQ, en compagnie du promoteur Claude Lachance, devant l’ancien immeuble de bureaux qui abritera 142 appartements

On va améliorer la qualité de vie des gens qui veulent vivre à Montréal en créant des milieux vivants, avec tous les services nécessaires.

Martin Raymond, vice-président principal aux investissements immobiliers du Fonds immobilier de solidarité FTQ

Culture de l’automobile

Mais des citoyens de L’Île-des-Sœurs ne sont pas de cet avis. Ils craignent que cet afflux de nouveaux résidants nuise à leur qualité de vie, notamment en augmentant la circulation automobile.

« On comprend qu’il faut densifier ce secteur, mais avec les autres projets prévus et les terrains qui restent à développer, l’impact sur la population va être énorme », dit Daniel Manseau, président de l’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Sœurs (APRIDS).

Selon lui, les promoteurs se trompent en pensant que des gens sans voiture s’installeront à L’Île-des-Sœurs.


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE | Marc Nawar, qui habite le secteur, et Daniel Manseau, président de l’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Sœurs (APRIDS)

C’est louable de penser que les gens vont se départir de leur véhicule à cause du REM, mais la culture de la voiture est quand même très forte dans l’île.

Daniel Manseau, président de l’APRIDS

« Ils veulent faire un quartier qui ressemble à Griffintown, avec des édifices construits très près du bord de la rue », ajoute Marc Nawar, qui habite non loin. « Mais on n’est pas dans Griffintown. Notre plan d’urbanisme parle d’une “cité jardin” et non d’un quartier de type centre-ville. »

Les deux hommes soulignent aussi que les écoles de L’Île-des-Sœurs débordent. D’ailleurs, des classes de l’école primaire des Marguerite occupent depuis 2019 deux étages de l’édifice de bureaux du 14, place du Commerce, qui appartient à Lachance Immobilier et se retrouvera au cœur de Cité de l’Île.

Peu de logements sociaux

Du côté du Comité d’action des citoyennes et citoyens de Verdun (CACV), on déplore le fait que les logements sociaux prévus dans Cité de l’Île soient largement insuffisants.

En se basant sur la superficie que le projet prévoit réserver au logement social (100 000 pi2), le CACV a calculé qu’il y aurait 109 unités, ce qui représenterait 6,2 % de l’ensemble des espaces résidentiels, alors que le règlement pour une métropole mixte de la Ville de Montréal prévoit qu’il faudrait environ 20 % de logements sociaux (en plus de 20 % de logements abordables et de 20 % de logements familiaux).

« Pour le CACV et pour les locataires à modestes revenus, c’est bien trop peu, d’autant plus que L’Île-des-Sœurs ne dispose à l’heure actuelle d’aucun logement social, et que malgré les apparences, des centaines de ménages locataires de l’île paient plus de la moitié de leur revenu pour se loger », indique Nicolas Lavaine, coordonnateur de l’organisme.

Pour compenser le nombre insuffisant de logements sociaux, le promoteur immobilier devra verser une contribution financière à la Ville, ce qui est permis par le règlement.

L’APRIDS et le CACV invitent les citoyens inquiets à participer à une réunion de consultation organisée par l’arrondissement de Verdun, le 24 janvier. Comme le projet immobilier déroge à la réglementation de zonage, il fait l’objet d’un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI), ce qui exige une consultation publique.

Le projet Cité de l’Île a reçu le 14 décembre une première approbation du conseil d’arrondissement, mais il doit encore retourner deux fois devant les élus.

Zéro déchet, zéro émission

La mairesse de l’arrondissement, Marie-Andrée Mauger, souligne que le projet respecte la densité prévue au Programme particulier d’urbanisme (PPU) de ce secteur.


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE | Marie-Andrée Mauger, mairesse de l’arrondissement de Verdun

C’est un projet qu’on a amené au XXIe siècle, avec des bâtiments neufs qui seront zéro émission et aménagés zéro déchet.

Marie-Andrée Mauger, mairesse de l’arrondissement de Verdun

Elle ajoute que l’arrondissement a obtenu l’aménagement d’un local communautaire au cœur du futur quartier, qu’il y aura un lot réservé pour le logement social, une aire de jeu, une allée culturelle, des arbres, ainsi que des toits verts et des espaces pour l’agriculture urbaine. Le promoteur devrait aussi accorder à la Ville une servitude de passage permettant d’accéder à la gare du REM, indique-t-elle.

« C’est une occasion en or de développer un secteur axé sur la mobilité durable, à cinq minutes du centre-ville, plutôt que de rester dans la mentalité du “tout à l’auto”, poursuit la mairesse. Il y aura plus de stationnements pour vélos que pour les voitures. Ce secteur est un îlot de chaleur, avec plusieurs stationnements extérieurs, alors on va quand même verdir malgré la construction de tours. »

L’arrondissement est en train de mener une étude sur la circulation, a aussi révélé Mme Mauger.

LA CITÉ de l’Île

  • 142 appartements locatifs dans un ancien édifice de bureaux de 10 étages
  • 552 appartements locatifs pour 55 ans et plus et personnes âgées, dans deux édifices de 10 à 16 étages
  • 669 appartements locatifs et condos, dans des édifices de 10 à 26 étages
  • Une centaine de logements sociaux
  • Un hôtel de 16 étages

1000, rue Levert

  • 276 condos sur 9 étages (l’arrondissement a autorisé 700 unités à cet emplacement)

Recycler des bureaux en appartements


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE | Un appartement-témoin du 16, Place du Commerce, immeuble de bureaux qui sera converti en édifice résidentiel.

Au cœur de ce qui est appelé à devenir la Cité de l’Île se trouvent deux édifices de bureaux de 10 étages construits en 1992. L’un d’eux, qui logeait l’entreprise Pages Jaunes pendant des années, est en voie d’être converti en 142 appartements locatifs.

Selon les promoteurs de ce projet, Lachance Immobilier et le Fonds immobilier de solidarité FTQ, de tels « recyclages » de bureaux devraient se multiplier dans les prochaines années.


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE | Le 16, Place du Commerce abritait initialement les bureaux des Pages Jaunes.

« Ça nous oblige à construire de façon différente. C’est complexe, mais c’est intéressant parce que ça permet de recycler un bâtiment existant et qu’il y a de moins en moins de terrains disponibles », souligne Martin Raymond, vice-président principal aux investissements immobiliers du Fonds immobilier de solidarité FTQ.

Pour arriver à transformer l’immeuble, il a fallu le déconstruire de l’intérieur, y compris la plomberie et l’électricité, pour réaménager complètement les étages. Les ascenseurs ont été conservés, mais adaptés aux nouvelles normes en vigueur.


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE | Les appartements doivent commencer à accueillir des locataires à compter du mois prochain.

La plupart des fenêtres ont été gardées et des balcons ont été aménagés en créant vers l’intérieur des renfoncements dans les murs extérieurs.

Le mois dernier, la Ville de Montréal a annoncé vouloir faciliter la conversion d’édifices de bureaux en appartements, pour aider à résorber la crise du logement, dans le contexte où le télétravail a vidé plusieurs immeubles du centre-ville.

L’administration municipale pourrait ainsi faciliter des changements de zonage, dans des secteurs où il n’est pas permis actuellement d’accueillir des bâtiments résidentiels.

Selon les données de la Ville de Montréal, le taux d’inoccupation des bureaux dans le quartier des affaires est actuellement de 16 %, en hausse constante depuis 2020. En comparaison, le taux d’inoccupation des logements à Montréal est de 3 %, et il est encore plus faible pour les logements abordables.

Ottawa a aussi annoncé en 2021 un programme de 300 millions pour soutenir la conversion en logements abordables des espaces de bureaux vides apparus dans les centres-villes du pays depuis le début de la pandémie.

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Les gens de l’île disaient la même chose au début des consultations pour le PPU. Clairement ils n’ont toujours pas avalé la pilule et ne réalisent pas que ça ne va rien changer à leur « cité jardin » qui est partout ailleurs sur l’île, mais qui ne répond plus aux besoins d’aujourd’hui.

La cité jardin a été le concept initial de developpement dans les annees 50/60 mais s’est arrêté là. Le développement prévu n’a d’ailleurs été réalisé qu’au tier environ. C’était dailleurs un concept relativement dense, qui peut encore constituer aujourdhui une certaine source d’inspiration.

La majeure partie du developpement de l’île qui a suivi ne suit plus cette logique depuis longtemps, et la qualité architecturale et urbanistique en a d’ailleurs souffert.

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Va-t-on vraiment déclarer que des commerces vont tenir des référendums contre ce projet de logements par manque d’écoles et de logements sociaux?

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I haven’t followed this much, but are there plans to make a 200m bike path connecting the north path with the path to the bridge? Whenever I bike through the island I just bike with the cars, but because of all the traffic yesterday I followed the bike path and it’s a big diversion from the bridge.

yeah

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Yes, via Jacques-Leber. It’s planned for next year.

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Oh that’s great thanks so much!

Je me demande comment la ville va répondre aux besoins en équipements collectifs. Est-ce qu’elle a acquis des terrains ou fait des ententes depuis la publication du PPU?

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La Ville de Montréal fera l’acquisition de deux terrains à l’Île-des-Sœurs pour des équipements collectifs


La photo en haut de cet article est une capture d’écran de Google Maps.

22 janvier 2024
Carl Sincennes, Initiative de journalisme local

La ville-centre confirme l’achat de deux terrains à l’IDS en vue de réaliser des équipements collectifs avec un investissement de 12,5 M$. Ils sont situés sur le chemin du Golf, à l’intersection de la rue Roland-Jeanneau. Il s’agit de deux lots vacants, totalisant près de 7 400 mètres carrés.

La signature des promesses de vente se fera au plus tard le 25 janvier. La Ville de Montréal a jusqu’au 1er mars pour signer les actes de vente et finaliser les transactions.

« Nous sommes fiers de la collaboration initiée entre les services centraux et l’arrondissement qui a permis de concerter nos actions afin d’accroître la maîtrise foncière municipale à Verdun. Grâce à ce travail, nous allons pouvoir répondre à des besoins d’équipements collectifs comme des plateaux sportifs, un parc ou une place publique », a déclaré la mairesse de l’arrondissement de Verdun, Marie-Andrée Mauger, par voie de communiqué.

De son côté, l’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Sœurs (APRIDS) applaudit cette acquisition.

« Il s’agit d’une très bonne nouvelle, parce que le manque de propriétés publiques dans le quartier L’Île-des-Sœurs freine depuis des années l’aménagement d’équipements rendus de plus en plus nécessaires avec l’accroissement de la population », s’exclame son président, Daniel Manseau, lui aussi par voie de communiqué.

Notons que les terrains appartiennent à Ilan Gewurz, fils de feu Samuel Gewurz, un important promoteur immobilier et l’un des principaux bâtisseurs de l’IDS.

« À ce jour, nous ne savons pas quel équipement collectif est projeté pour ce terrain et nous espérons qu’après avoir investi 12 millions et demi de dollars, la Ville et l’arrondissement verront l’importance d’y installer un équipement structurant et significatif », conclut M. Manseau en mentionnant qu’il ne faut pas oublier les projets d’écoles sur l’île.

Sur la page Facebook de la mairesse de Verdun

L’année 2024 débute avec une belle nouvelle pour Verdun : la Ville de Montréal acquiert un terrain sur le chemin du Golf à L’Île-des-Soeurs en vue d’y aménager des équipements collectifs.
La démarche de planification de la partie nord de L’Île-des-Soeurs en 2018-2020 a permis de documenter les besoins. Nous travaillons fort pour bonifier l’offre à L’Île-des-Soeurs. L’étape no 1 est de s’assurer qu’on dispose d’un terrain pour des équipements collectifs. Voilà un grand pas de franchi!
À présent, nous allons travailler - avec vous - à définir cette installation collective.
École IDS : Nous continuons à suivre étroitement le dossier de la nouvelle école à L’Île-des-Soeurs. Nous avons fait beaucoup de représentations auprès du Gouvernement du Québec pour qu’un terrain soit acquis spécifiquement pour une école. Des démarches sont toujours en cours.
En terminant, je souhaite remercier Ilan Gewurz de la corporation Nunsubco, qui a prévu dans l’acte de vente la possibilité pour la Ville de Montréal de faire une offre équivalente à celle de l’acheteur. Grâce à ce levier, la Ville a fait preuve d’une grande diligence afin de se conformer au délai de vérification. C’est le fruit d’un beau travail d’équipe!

Selon le sommaire décisionnel (Dossier 1239245012 / 20.16), ce sont les lots 6 230 736 et 6 230 737

image

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I was looking on old satellite of Nun’s Island and noticed Boul Île-des-Sœurs and Boul René-Lévesque received a roundabout back in 2003:

I was wondering if there were any plans, or it was talked about at least, of replacing the current intersection of Boul Île-des-Sœurs and Boul Marguerite-Bourgeoys with a roundabout, as it would take up less space and allow for more public space, or public services similar to the other intersection:


Also the crosswalk cars should yield to on the bottom right is quite wide and scary to cross!

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No plans for that in the short-term, however, it has been talked about the last few years here and there at the borough.

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concernant la future école

Texte complet : Future école de l’IDS : finalement pas à côté des terrains récemment acquis par Montréal

Future école de l’IDS : finalement pas à côté des terrains récemment acquis par Montréal


La photo en haut de cet article provient de CANVA.

12 mars 2024
Carl Sincennes, Initiative de journalisme local

L’un des sites visés pour installer la future école de l’Île-des-Sœurs ne sera finalement pas acheté par le Gouvernement du Québec. Voisin immédiat des deux terrains récemment acquis par la Ville de Montréal pour des équipements collectifs, le 1050-1066, Chemin du Golf, faisait l’objet de négociations depuis un certain temps.

Partagée par la Coalition pour des écoles publiques à L’Île-des-Sœurs, la nouvelle a été confirmée par le bureau de la députée provinciale de Verdun, Alejandra Zaga Mendez, qui a elle-même eu la confirmation du ministère de l’Éducation : le gouvernement a décidé de ne pas acheter le terrain convoité.

Réactions de la députée Alejandra Zaga Mendez

« C’est décevant, parce qu’à chaque fois, qu’il y a un pas en avant, il y a deux pas en arrière. Le milieu et moi-même, on demande que le ministre soit clair sur ses intentions. On regarde pour un terrain et finalement, on ne le prend pas. Il y a beaucoup de désillusion. Ça effrite la confiance », déclare la députée de Verdun en entrevue avec Nouvelles d’Ici.

Selon les discussions qu’elle a eu avec le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, « l’achat n’a pas été considéré comme prioritaire », étant donné que le projet est toujours en pause. Une nouvelle analyse a pourtant été faite par le ministère.

« Il faut saisir chaque opportunité. On sait qu’à l’IDS, l’un des choses les plus contraignantes est la disponibilité des terrains. On demande un plan clair au gouvernement pour savoir quand cette école va être réalisée. Les gens quittent, car on a pas accès à des écoles, surtout au secondaire », ajoute-t-elle en précisant que de nombreuses familles immigrantes s’installent à l’IDS et veulent franciser leurs enfants dans les écoles publiques.

La Coalition pour des écoles publiques à l’IDS s’insurge

« On est un peu catastrophés. Rarement dans l’histoire, il n’y avait eu autant d’efforts réunis pour tenter d’avoir cette école », affirme Geneviève Guay, membre de la Coalition pour des écoles publiques à L’Île-des-Sœurs en précisant que les inscriptions au primaire à l’IDS ont ralenti depuis la pandémie.

Toutefois, la situation est toute autre au secondaire, puisqu’il n’y a toujours pas d’école à l’IDS. « Sur près de 950 élèves en âge de fréquenter le secondaire à l’IDS, 77% sont obligés de sortir de l’arrondissement pour aller à l’école », souligne-t-elle. Mme Guay ajoute que plusieurs parents n’ont d’autre choix que de se rabattre sur les écoles privées, puisque l’école secondaire Monseigneur-Richard à Verdun est déjà à pleine capacité.

Elle craint maintenant que les futurs terrains disponibles soient trop chers ou sur le bord de l’autoroute.

« C’était l’occasion de faire de ce quartier-là, un quartier pour les familles. On sait quand leurs enfants arrivent à la fin du primaire, les gens sont confrontés à une situation déchirante, soit de vendre leur maison et de s’en aller », s’insurge-t-elle.

La mairesse de Verdun réagit

« On est très déçus d’apprendre que le Gouvernement du Québec n’ira pas de l’avant avec l’acquisition d’un terrain à ce moment-ci. On sait qu’il y a des besoins en équipements collectifs à l’IDS, des besoins en infrastructures scolaires. On souhaite que le gouvernement se porte acquéreur d’un terrain pour une école », explique la mairesse de Verdun, Marie-Andrée Mauger.

Selon elle, même si ce n’est pas « urgent », le besoin se fera ressentir rapidement avec la densification prévue sur l’île.

« Ce n’est pas tous les jours qu’un développeur offre un premier droit de refus. Pour le gouvernement du Québec, c’est une opportunité à saisir, parce qu’il y a plusieurs terrains sous emphytéose. Les écoles à l’IDS, c’est une source de tensions et d’angoisses. C’est toujours difficile d »avoir un terrain», se désole-t-elle en ajoutant que le terrain visé fait consensus.

Elle rappelle que l’État s’était engagé à acquérir un terrain pour la construction d’une école en 2020.

Tout comme Alejandra Zaga Mendez et Geneviève Guay, elle se désole de voir des familles quitter l’IDS à l’aube de l’entrée des enfants au secondaire et que celles qui restent doivent souvent se rabattre sur les écoles privées, faute de place.

Notons que le terrain en question appartient à Ilan Gewurz, fils de feu Samuel Gewurz, un important promoteur immobilier et l’un des principaux bâtisseurs de l’IDS. Toutefois, le terrain et l’immeuble étaient sous l’égide d’un bail emphytéotique à une société de portefeuilles, selon le rôle d’évaluation foncière de la Ville de Montréal.

Ce propriétaire voulait procéder un peu de la même façon que pour les deux terrains acquis récemment par la Ville de Montréal, c’est à dire de faire une sorte de préemption volontaire. C’est la Société québécoise des infrastructures (SQI) qui a négocié une entente avec le promoteur.

Rappelons que le projet d’une nouvelle école à l’IDS avait été mis sur pause en 2022. À l’époque, le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) justifiait cette décision du ministère de l’Éducation du Québec par une importante baisse du nombre d’élèves accueillis. Le projet était pourtant en cours de planification depuis 2019.

Le ministère de l’Éducation n’avait toujours pas répondu à notre demande d’entrevue le 13 mars en matinée.

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C’est le MEQ qui a refusé la transaction négociée entre la SQI et le propriétaire du terrain viseé en disant que la construction de cette école secondaire n’est pas prioritaire! :dizzy_face:

Texte complet : Après l’espoir d’une nouvelle école, la déception à L’Île-des-Soeurs

Après l’espoir d’une nouvelle école, la déception à L’Île-des-Soeurs


Photo: Valérian Mazataud, Le Devoir
Le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, assure que le projet d’une nouvelle école à L’Île-des-Soeurs n’est pas abandonné, mais plutôt «maintenu sur pause».

Zacharie Goudreault
14 mars 2024
Éducation

Après un moment d’espoir, la déception s’est installée à L’Île-des-Soeurs, où une offre d’achat avait été négociée pour un terrain qui serait voué à l’aménagement d’une nouvelle école publique réclamée depuis des années par de nombreux parents. Québec a toutefois refusé de conclure cette transaction, soulevant l’ire de résidents et d’élus locaux.

Le manque d’écoles publiques a fait couler beaucoup d’encre au fil des ans à L’Île-des-Soeurs, un quartier montréalais desservi par le Réseau express métropolitain voué à accueillir plusieurs milliers de nouveaux résidents dans le cadre de divers projets immobiliers à venir. Or, les deux écoles primaires du quartier sont au maximum de leur capacité, au point qu’une annexe a dû être aménagée dans un bâtiment de bureaux pour l’une d’entre elles.

Le millier d’élèves de 12 à 16 ans qui habitent le quartier doit pour sa part se déplacer dans des écoles situées à Verdun ou sur la Rive-Sud, puisque L’Île-des-Soeurs ne compte aucune école secondaire.

Or, dans les derniers mois, une lueur d’espoir a pointé à l’horizon pour les résidents, lorsque le propriétaire de plusieurs terrains situés le long du chemin du Golf a décidé, de sa propre initiative, d’inclure une priorité à l’achat pour la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec. C’est dans ce contexte que la Société québécoise des infrastructures (SQI) a récemment négocié une entente avec ce promoteur en vue d’acheter l’un de ses terrains pour y construire une école, ont confirmé plusieurs sources au Devoir. Cette option d’achat a ensuite été soumise au ministère de l’Éducation à la suite d’analyses menées par le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB), a confirmé ce dernier par courriel mardi.

« À la lumière des récentes données de fréquentation scolaire et prévisions ministérielles, le CSSMB a demandé au [ministère de l’Éducation du Québec] de relancer la construction d’une école à L’Île-des-Soeurs. En effet, les données actuelles et prévisionnelles, l’offre inexistante au secondaire dans ce secteur de même que la capacité d’accueil de l’école secondaire Monseigneur-Richard, à Verdun, ont justifié cette proposition », explique le centre de services scolaire dans un courriel envoyé au Devoir.

Ce projet de nouvelle école avait d’abord été mis sur pause en raison d’une baisse du nombre d’élèves recensés à L’Île-des-Soeurs dans le contexte de la pandémie.

La nouvelle des négociations, qui s’est répandue parmi les résidents du quartier, a rendu plusieurs d’entre eux optimistes. La Ville de Montréal a d’ailleurs profité de l’occasion pour acheter deux lots totalisant plus de 7000 m2 qui avaient été mis en vente par le promoteur, qui négociait aussi avec la SQI, afin d’y aménager une série d’« équipements collectifs » dans les prochaines années. L’administration municipale y voyait la possibilité de créer de nouveaux espaces publics à proximité d’une future école.

Des projets « plus urgents »

Le gouvernement du Québec a toutefois confirmé dernièrement à la Ville et au CSSMB qu’il ne débloquerait pas le financement nécessaire à l’achat de ce terrain, ne jugeant pas prioritaire la construction d’une nouvelle école publique dans ce quartier. « Nous n’irons pas de l’avant avec l’acquisition du terrain pour l’école secondaire à L’Île-des-Soeurs », a écrit au Devoir mercredi après-midi la responsable des relations de presse au ministère de l’Éducation, Esther Chouinard.

Celle-ci précise que le besoin de nouvelles écoles à L’Île-des-Soeurs a évolué « depuis 2018 », de sorte que cette acquisition n’est plus prioritaire. « Étant donné la capacité de financement du ministère, nous sommes dans l’obligation de nous concentrer sur les projets les plus urgents de constructions d’école », poursuit Mme Chouinard.

Le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, assure pour sa part que le projet de nouvelle école à L’Île-des-Soeurs n’est pas abandonné, mais plutôt « maintenu sur pause ». « On doit construire la bonne école, au bon endroit, au bon moment, en regardant la situation de partout au Québec », a expliqué le directeur des communications Antoine de la Durantaye. « Nous allons toutefois continuer de faire l’évaluation des besoins du secteur », précise-t-il.

Une occasion manquée

Or, si Québec n’achète pas ce terrain rapidement, « il sera acquis par un promoteur, et on ne sait pas quand un autre terrain comme celui-là sera disponible », prévient le président de l’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Soeurs, Daniel Manseau. « Cette occasion ne risque pas de se présenter avant de nombreuses années », poursuit-il.

Il est pourtant évident que ce projet devra un jour se concrétiser, estime Geneviève Guay, qui est membre de la Coalition pour des écoles publiques à L’Île-des-Soeurs. « Les jeunes, quand ils arrivent au secondaire, ils quittent notre quartier » parce que les frais de transport sont trop élevés et que les écoles privées pouvant les accueillir dans la métropole coûtent trop cher, soupire-t-elle. « À moins que l’on décide que L’Île-des-Soeurs est vouée à devenir un quartier de vieux célibataires, on a besoin d’une école secondaire », lance Mme Guay.

Dans les derniers jours, les résidents ont acheminé une lettre au ministre Bernard Drainville afin de le presser d’aller de l’avant avec l’achat d’un terrain destiné à accueillir une école publique dans le quartier. Un cri du coeur partagé par la mairesse de l’arrondissement de Verdun, Marie-Andrée Mauger, dans une lettre adressée au ministre Drainville cosignée avec le responsable de l’urbanisme au comité exécutif, Robert Beaudry.

« Les deux présentes écoles primaires ont amputé des parcs municipaux. Il n’y a malheureusement plus de parcs municipaux suffisamment grands pour y construire une école, nous vous enjoignons à porter une attention particulière à la réalité unique de L’Île-des-Soeurs, avec un fort sentiment d’enclavement », réclament les deux élus, qui pressent ainsi Québec de « mettre sur les rails » le projet de création d’une nouvelle école primaire et d’une école secondaire dans le quartier.

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