PPU du secteur des Promenades

Discussion et actualités sur la transformation du secteur du secteur des Promenades Saint-Bruno

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Actualités

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www.fm1033.ca

Plusieurs personnes se sont présentées ce jeudi pour visiter le tant attendu Marché des Promenades aux Promenades St-Bruno.

Les commerçants étaient déjà bien occupés, tous heureux de cette ouverture retardée par la pandémie.

Pour le dévoilement officiel, le chef et ambassadeur du Marché des Promenades, Jean-François Plante était présent pour une démonstration culinaire.

Plusieurs politiciens étaient aussi sur place, dont le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Martin Murray, ainsi que les députés Nathalie Roy et Stéphane Bergeron.

Le lancement du Marché semble être un succès, compte tenu de la présence d’influenceuses et de familles curieuses de connaître ce marché.

https://shops.cadillacfairview.com/fr-CA/property/cf-promenades-st-bruno/marche-des-promenades#/location/MU-M


un-tout-nouveau-marche-alimentaire-pour-le-centre-cf-promenades-st-bruno-b48c745c

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Le marché est permanent? Je parle surtout de la portion intérieur.
Ça me fait un peu penser aux Halles d’Anjour avec ses kiosques extérieurs.

Il y a aussi cette image sur le site

et cette vidéo sur YouTube

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La portion intérieur est certainement permenante, à l’extérieur ce sera à voir pour l’hiver.
Il appelle ça un marché, mais c’est plus un «food court» réinventé à la mode d’aujourd’hui.
Un autre article ici.

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C’est fait par Neuf Architectes, on peut d’ailleurs voir d’autres images sur leur Instagram
https://www.instagram.com/p/CS9pGJDHPeq/?utm_source=ig_web_copy_link

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Pas juste NEUF, mais aussi le studio de design d’intérieur Montréalais : GHA Design

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Reportage au Téléjournal sur l’avertissement d’Hydro-Québec

Vidéo sur X

https://twitter.com/PatriceRoyTJ/status/1752117851249357272

Ajout : version YouTube

Hydro-Québec : assez d’électricité pour un projet domiciliaire?

La confusion règne sur l’alimentation en énergie d’un projet d’écoquartier à Saint-Bruno-de-Montarville.

Hydro-Québec ne peut garantir qu’elle sera en mesure de fournir toute l’électricité nécessaire.

Le reportage d’Olivier Bourque

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@ScarletCoral is so efficient :female_detective:

The mayor said there’s going to be a new exo station, sounds more like an excuse to not densify the urban core of Saint-Bruno :unamused:

Je me demande si dans ces deux projets, on ne pourrait pas demander aux promoteurs d’intégrer le solaire ou l’éolien qui pourrait servir d’énergie d’appoint. Après tout, ce sont des écoquartiers

En Allemagne, il y a plusieurs quartiers dont les maisons sont munies de panneaux solaires.

Il semble que dans plusieurs états allemands, ce soit même obligatoire

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Je me demande quel est l’élément principal de ces pointes de demandes en électricité. Si elles sont principalement causées par le chauffage résidentiel, j’ai l’impression que des programmes d’isolation thermique le déploiement en masse de hilo pourraient offrir des pistes de solutions intéressantes pour aplanir ces pointes.

Chauffage et climatisation. Lors des canicules l’été, HQ a des pointes de demande.

Il faudrait p-ê construire plus de bâtiments passifs. Les maisons passives en Europe sont de plus en plus nombreuses en raison des coûts élevés d’énergie.

Sinon, il y a tjs la géothermie

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Hydro a-t-elle déjà produite une étude sur le profil énergétique de Montréal si on isolait tous les appartements de l’île? Beaucoup de nos Plex sont de véritables passoires thermiques. Avec de meilleurs murs et de meilleures fenêtres, ils seront écologiquement plus performants qu’ils ne le sont déjà comparativement aux unifamiliales détachées.

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En googlant sur l’efficacité énergétique, je suis tombée sur cet article du magazine L’actualité

Comme société, on a le potentiel de réduire de 14% la consommation d’électricité

Ce sont 24 TWh qu’Hydro-Québec a ainsi comptés, soit l’équivalent de trois fois la production de la Romaine. Selon ce document, il serait possible de réduire la consommation d’électricité du Québec de 14 % sur un horizon de 5 à 10 ans. Ces économies d’énergie pourraient provenir d’améliorations dans le chauffage des bâtiments (7 TWh), dans l’utilisation de l’eau chaude (2 TWh), dans les industries (11 TWh) et dans d’autres usages (moteurs, éclairage, etc.).

Texte complet

Pourquoi le Québec ne priorise-t-il pas l’efficacité énergétique ?

Il est possible de réduire la consommation d’électricité du Québec de 14 % d’ici 5 à 10 ans, dit Hydro-Québec à la Régie de l’énergie. Or, les stratégies mises en place ne sont pas assez vigoureuses pour atteindre cet objectif, déplore notre collaborateur Pierre-Olivier Pineau.

Environnement
Pierre-Olivier Pineau
9 décembre 2021


Le plus souvent, l’amélioration des logis s’arrête au remplacement des fenêtres remboursé par des programmes comme Rénoclimat. Photo : SanyaSM / Getty Images.

L’auteur est professeur à HEC Montréal et titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie. Il est notamment expert dans le domaine des politiques énergétiques et des marchés de l’électricité.

Dans le but de combattre la crise climatique, les principaux partis politiques du Québec se livrent à une surenchère de cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour 2030 : 37,5 % pour le gouvernement et la CAQ, 45 % pour les libéraux et les péquistes, 55 % pour Québec solidaire. Or, ces cibles éclipsent une réalité assez fondamentale : on a raté de beaucoup l’objectif de 2020, qui visait à diminuer les émissions de 20 % sous le niveau de 1990. La raison en est fort simple : les émissions de GES ne descendent pas. Même la pandémie n’a pas réussi à faire baisser celles des grands émetteurs, qui sont stables depuis 2012, ni la consommation de gaz naturel.

Le Québec dispose pourtant d’un très grand potentiel d’efficacité énergétique largement méconnu parce que son exploitation n’a jamais été considérée comme une priorité. Hydro-Québec, par exemple, a déposé très loin des regards, sur le site très obscur de la Régie de l’énergie, ses récentes évaluations du potentiel technico-économique d’efficacité énergétique. Ce sont 24 TWh qu’Hydro-Québec a ainsi comptés, soit l’équivalent de trois fois la production de la Romaine. Selon ce document, il serait possible de réduire la consommation d’électricité du Québec de 14 % sur un horizon de 5 à 10 ans. Ces économies d’énergie pourraient provenir d’améliorations dans le chauffage des bâtiments (7 TWh), dans l’utilisation de l’eau chaude (2 TWh), dans les industries (11 TWh) et dans d’autres usages (moteurs, éclairage, etc.).

C’est majeur, puisque la consommation d’énergie est la source de 70 % de nos GES, comme le montre clairement année après année l’inventaire des émissions de GES du Québec. On aurait pourtant l’embarras du choix pour freiner nos ardeurs : le Québec consomme, par habitant, 40 % plus d’énergie que la Norvège et deux fois plus que l’Allemagne, malgré des climats assez semblables, du moins pour la Norvège.

La taille du Québec n’explique pas grand-chose non plus : les Allemands aiment tout autant que nous leurs BMW, Mercedes et Audi, et les Norvégiens peuvent emprunter une route qui mène, sur près de 2 000 km, d’Oslo à Skarsvåg, dans la pointe nord du pays. Au Québec, il n’y a même pas de route pour faire les 1 600 km qui séparent Montréal de Puvirnituq !

Ces économies d’énergie vont être nécessaires pour minimiser la construction de nouvelles infrastructures de production et de transport d’énergie, alors que le Québec veut électrifier pour décarboner, exporter de l’électricité pour décarboner, et faire venir des industries énergivores pour leur éviter de polluer grâce à notre énergie verte… Il serait beaucoup plus efficace de commencer par tout mettre en œuvre pour réduire notre consommation et libérer de l’énergie.

Par où débuter ?

Si nous consommons beaucoup d’énergie, c’est parce que nous avons acquis de mauvaises habitudes et que nous ne nous donnons pas les moyens de les redresser. Dans tous les secteurs, que ce soit en industrie, en bâtiment ou en transport, notre nonchalance énergétique nous joue de vilains tours. En industrie, très peu d’entreprises canadiennes s’efforcent de se mettre aux meilleures normes de gestion de l’énergie, comme ISO 50001. Une telle approche oblige à se donner non seulement des cibles, mais aussi des plans d’action, et demande des réalisations concrètes, suivies et évaluées. Mais les programmes de subventions du gouvernement visant l’efficacité énergétique en industrie n’exigent rien de tout cela. Ils distribuent l’argent aux entreprises, qui installent des équipements peut-être plus performants, mais sans gérer globalement et méticuleusement les systèmes de consommation. Celle-ci stagne donc.

En bâtiment, on sait très bien qu’il faudra privilégier de nouvelles constructions à énergie zéro le plus tôt possible, comme le dit par exemple l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport sur l’efficacité énergétique de 2021. Il sera aussi nécessaire, selon l’AIE, de rénover chaque année 2,5 % du parc de bâtiments existants pour le rendre à énergie zéro.

Que fait-on au Québec et au Canada ? On entretient la bureaucratie étatique avec des programmes comme Rénoclimat qui permettent de recevoir de l’argent pour changer les fenêtres. Le plus souvent, ces améliorations marginales s’arrêtent là, faute d’ambition de la part des gouvernements et des citoyens. Et les informations recueillies sur la performance thermique des bâtiments restent toutefois inaccessibles pour les analystes.

En transport, s’il est fascinant d’entendre tous les discours sur les véhicules électriques et l’hydrogène, on ne met pas en œuvre les solutions qui pourraient réduire très rapidement, de 50 % à 90 %, la consommation d’énergie — et qui font paraître le 14 % d’Hydro-Québec bien timide.

Ces solutions existent pourtant depuis des décennies ! Prendre le train, enfourcher la bicyclette et faire du covoiturage pourraient ainsi être priorisés et donner des résultats immédiats. Mais au lieu de miser sur ces approches éprouvées et moins coûteuses, le gouvernement préfère distribuer des millions de dollars en subventions (680 millions en huit ans dans le cadre du programme Roulez vert), qui ajoutent des véhicules électriques sur les routes sans ralentir la croissance du parc de véhicules à essence. Ainsi, alors qu’environ 100 000 véhicules électriques contribuent maintenant à la congestion, rien n’a retenu les Québécois d’ajouter plus de 600 000 camions légers au parc de véhicules du Québec durant la même période, pour le grand bonheur des concessionnaires, stations-service et raffineurs. Des projets de transport en commun, comme le REM, voient bien le jour, mais ils sont insuffisants et ne s’attaquent pas directement à la croissance de la taille des véhicules et du parc automobile.

Au lieu de se mobiliser pour l’efficacité énergétique, le gouvernement signe en plein été un décret pour obliger Hydro-Québec à faire des appels d’offres pour l’éolien. On lance des consultations sur l’hydrogène vert et les bioénergies plutôt que de se pencher sérieusement sur les conclusions d’un rapport d’évaluation de l’efficacité énergétique dans les provinces — qui braque clairement les projecteurs sur le potentiel d’amélioration du Québec, en industrie et en bâtiment notamment.

La transition énergétique aura besoin d’éoliennes, d’hydrogène et de toutes les technologies. Mais si nous ne faisons pas de sérieux efforts de réduction de consommation énergétique, non seulement nous diminuerons nos chances d’atteindre nos cibles, mais nous nous appauvrirons. Tout le monde se plaint des prix de l’énergie ! Faisons en sorte d’en acheter le moins possible.

Il y a cette présentation de HQ sur le site de HEC Montréal qui mentionne aussi ce potentiel d’économie 24 TWh

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Oui le PPU prévoit respecter la continuité de la rue existante (même plus large par bouts?).

Oh le terrain réservé pour l’école et pour le logement social est sur le bord de la 116 plutôt qu’au centre du quartier.

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Il me semble que la Santé publique avait recommendé une distance minimale entre une école et une autoroute…

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Changer les fenêtres d’une résidence peut facilement coûter au-delà de 10 000$.
Évidemment, un propriétaire consciencieux les changera quand celles-ci auront atteint la fin de leur durée de vie utile (normalement entre 20-30 ans), mais l’économie d’électricité ne compensera jamais de les changer à une plus grande fréquence (aussi, ça gaspille des matières premières).

Oui, les plex à Montréal sont mal isolés ou pas du tout, comme j’ai eu le bonheur de constater dans mon sous-sol. Mais encore une fois, ça peut facilement coûter dans les 5 chiffres. Voici les étapes:

  1. démolition des murs intérieurs
  2. pose d’une membrane plastique (ou similaire, j’oublie le terme) pour l’humidité
  3. souffler les murs (grosso modo, on pose un frame de 2x4 (ou plus étroit) afin de prévoir un espace pour mettre son isolant; oui, ça enlève de l’espace à l’intérieur)
  4. ajouter de l’isolant (laine de type rockwool avec indice anti-humidité ou uréthane ($$$))
  5. poser les nouveaux murs de gypse
  6. plâtrer et sabler
  7. tirer les joints
  8. mettre deux couches d’apprêt et deux couches de peinture

Non, ça ne se fait pas en une journée (ni deux!)