Politique provinciale

Un bel exemple du désir d’opacité du Ministère de l’Environnement qui essaie de cacher son incompétence en muselant les fonctionnaires.

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Le Parti libéral du Québec (PLQ) donne le coup d’envoi à sa course à la chefferie lundi. Quatre candidats, parmi lesquels aucune femme, sont sur les blocs de départ. Tous espèrent succéder à Dominique Anglade, car ils sont convaincus de faire reprendre le chemin de la victoire à leur formation politique, désertée par les jeunes et boudée par les électeurs francophones.

  • Pablo Rodriguez
  • Charles Milliard
  • Denis Coderre
  • Marc Bélanger
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Peut-on aspirer à être premier ministre et poursuivre une agence gouvernementale en même temps?

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Il va se faire clancher encore une fois et disparaître à nouveau jusqu’à la prochaine opportunité.

Denis Coderre est un looser, il cherche désespérément à se rebâtir une carrière politique, en se contentant de mépriser les autres aspirants chefs au PLQ. Il oublie en passant qu’il faut une réputation irréprochable pour récolter de vrais appuis et une attitude de vrai leader démocratique.

En laissant tomber deux fois ses partisans lors de deux élections municipales, il a refusé ces deux fois de jouer le jeu de la démocratie, en acceptant humblement le poste de chef de l’opposition (trop médiocre pour son gros égo). En agissant de la sorte il a prouvé qu’il n’était pas un gars d’équipe doublé d’un mauvais chef, en perdant toute sa crédibilité dans le processus.

Vivement qu’il tombe dans les oubliettes politiques, parce qu’il n’est pas du tout un rassembleur, ni un visionnaire. Surtout que ses idées n’ont absolument pas évoluées, anti environnementales, accrochées aux énergies fossiles et au tout à l’auto. :-1:t2:

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17 janvier 2025

Le gouvernement Legault dépêchera Martine Biron lundi à Washington, alors que se tiendra la cérémonie d’assermentation du 47e président des États-Unis.

https://www.journaldemontreal.com/2025/01/17/la-ministre-de-la-condition-feminine-a-linvestiture-de-trump-martine-biron-doit-boycotter-levenement-dit-qs

On a souvent dit que ce sont les gouvernements en place qui se battent eux-mêmes aux élections. On ne peut trouver meilleur exemple avec la CAQ dans son deuxième mandat, qui aurait dû normalement être son meilleur, en corrigeant les erreurs de débutants du premier.

Or l’esprit populiste qui a guidé Legault l’aura bien mal servi. Au lieu d’un bon leadership pour faire avancer les dossiers dans l’intérêt supérieur du Québec. Il s’est aligné sur le volonté de faire d’abord plaisir à son électorat, en bloquant les projets les plus structurants pour plutôt favoriser des chimères du type 3ème lien, toujours dans les cartons du premier ministre.


Résumé

Compressions budgétaires: le pire est à venir

18 janvier 2025 à 04h00

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«Comme cadeau de Noël, le premier ministre François Legault souhaitait recevoir une batterie. Une calculatrice lui serait sans doute plus utile», écrit Guy Gagné, gestionnaire à la retraite dans le secteur de l’éducation. (Caroline Grégoire/Archives Le Soleil)

POINT DE VUE / À l’aube des élections de l’automne 2022, le gouvernement Legault prévoyait un déficit de 1,4 milliard pour l’année 2024-2025. Aujourd’hui, le même gouvernement ne réussira probablement pas à contenir le déficit à 11 milliards pour l’année en cours. Pourtant la pandémie est terminée et le Québec n’est pas en récession économique. Et l’effet Trump est à venir!


Comme cadeau de Noël, le premier ministre François Legault souhaitait recevoir une batterie. Une calculatrice lui serait sans doute plus utile.

Pour tenter de maintenir le déficit à 11 milliards, Québec a enjoint à Santé Québec de couper ses dépenses de 1,5 milliard. Beau «cadeau» de bienvenue pour sa patronne Geneviève Biron!



Fait jamais vu, en éducation, on a aussi retiré des sommes pourtant déjà allouées. Par exemple, 200 millions ont été retranchés aux centres de services scolaires en milieu d’année. Aussi des montants importants pour l’entretien des bâtiments au niveau collégial et universitaire ont été rappelés.

On a de plus coupé largement les budgets d’achats de volumes dans les cégeps. Certains ont maintenant moins de 10 000 $ pour mettre à jour leurs collections de volumes.

Francisation Québec a aussi retourné chez eux des milliers d’immigrants désireux d’apprendre le français et déjà assis dans des classes, tout en accusant les centres de services scolaires d’avoir mal géré ces budgets.

Pour avoir vécu au-dessus de ses moyens, le gouvernement doit maintenant couper des fonds à l’encontre de ses objectifs prioritaires.

Pour les gestionnaires sur le terrain, il est toujours irritant d’entendre M. Legault et des ministres dire que ces coupes ne doivent pas toucher les services directs à la clientèle, que seul le volet administratif peut être comprimé. Comme si tout ce dernier volet était optionnel.

Lorsque j’étais chargé des ressources matérielles dans un cégep dont la superficie totalisait 600 000 pieds carrés, nous avions un technicien en mécanique du bâtiment qui gérait, à partir du sous-sol, les systèmes de ventilation, de chauffage et de climatisation de ce très grand édifice. Celui-ci n’était jamais en contact avec les étudiants. Mais combien important était son travail pour que toutes les activités d’enseignement se tiennent dans un environnement correct!

Ce poste est aujourd’hui sujet à un gel d’embauche advenant son départ.



Et ça ne fait que commencer…

Malheureusement les compressions ne font que commencer. Le gouvernement Legault prévoit un accroissement des budgets de 2,1 % en 2025-2026 et de 1,6 % en 2026-2027. Ces pourcentages seront bien en dessous des augmentations de coûts reliées aux conventions collectives, à l’inflation, etc. Ce sera à nouveau l’austérité. Bien plus que de la discipline, euphémisme du ministre des Finances.

Il faut reconnaître au gouvernement Legault sa volonté de ne pas s’enfoncer indéfiniment dans les déficits, contrairement à ce qui s’est passé à Ottawa sous l’ère Trudeau. Il y aussi la Loi sur l’équilibre budgétaire à respecter. Celle-ci n’autorise pas un déficit budgétaire supérieur à 1,5 milliard en 2028-2029.

Cependant, le gouvernement Legault s’active à combler un gouffre qu’il a lui-même creusé en accroissant largement les dépenses dans les dernières années, mais aussi en se privant de revenus.

Dès son arrivée au pouvoir, Québec a uniformisé à la baisse la taxe scolaire se privant de 1,3 milliard. En 2023, celui-ci a abaissé les impôts des particuliers, se pénalisant de 1,8 milliard.

M. Legault est obsédé par notre soi-disant retard économique sur l’Ontario et notre fiscalité élevée. Pourtant, selon Pierre Fortin, économiste réputé, notre pouvoir d’achat en 2023 était supérieur de 2,4 % à celui des Ontariens, à cause des coûts moins élevés du logement, des frais de garde, des frais de scolarité, etc.



Le déficit structurel du Québec, c’est–à-dire, celui qui ne se résorberait pas même si l’économie roulait à plein régime, avoisine les 4 milliards. C’est presque le montant de revenus dont le gouvernement s’est privé depuis son arrivée au pouvoir. Impossible donc de régulariser la situation sans une compression dans les dépenses ou … une hausse d’impôts.

Les «cadeaux» d’hier seront les coupes de demain!

Guy Gagné gestionnaire à la retraite dans le secteur de l’éducation

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Un coup de sonde SOM-Le Soleil mené auprès de 1265 répondants de la région métropolitaine de Québec révèle que les deux candidats qui les courtisent le plus, le Lévisien Charles Millard et l’aspirant député de Bellechasse Denis Coderre, peinent à se tailler une place dans le cœur des électeurs de la grande région de la capitale.

Ils obtiennent respectivement la faveur de 10 % et 4 % des citoyens de la région de Québec sondés, alors que l’ex-ministre et député fédéral montréalais Pablo Rodriguez est le choix de 20 % de ceux-ci.

Malgré ses tentatives de séduire la région de Québec en répétant être en faveur du troisième lien et contre le tramway sur toutes les tribunes et en lançant sa campagne à Québec, «Denis Coderre, définitivement, n’a pas l’appui des gens dans la région», tranche Éric Lacroix.

«Il a maintenant une notoriété qui est associée à une connotation négative », analyse-t-il, l’expliquant par ses problèmes avec le fisc. «J’ai l’impression que sa candidature est définitivement en péril.»

Le prochain chef du Parti libéral du Québec sera choisi par les membres le 14 juin prochain.

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Charles Milliard n’est pas connu moi même je ne le connaissait pas avant la course a la chefferie. Ca explique le peu de support qu’il a.

On peut laisser la chance au courreur.

Dommage que le maire de Victoriaville Antoine Tardif ne se presente pas dans la course.

:sweat_smile:

Dans le cas de l’ancien maire de Montréal, qui a remis sa déclaration d’intérêt vendredi dernier, une décision aurait donc dû être imminente, mais il n’a pas encore fourni toute la documentation demandée, indique une source au PLQ.

La nature des informations manquantes n’a pas été précisée.

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Une candidature problématique qui n’augure rien de bon pour l’intéressé, ni pour le parti. Qui voudra associer son nom à Coderre dans les circonstances? Avec une feuille de route peu reluisante, il est l’anti-candidat de prestige vite rattrapé par ses nombreuses erreurs de parcours. Car il s’est brûlé lui-même par son comportement suffisant et anti-démocratique lors des derniers scrutins auxquels il a participé pour le poste de maire à Montréal. :roll_eyes:

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Résumé

Politique

SONDAGE | Legault et sa filière batterie, même combat

Par Olivier Bossé, Le Soleil

27 janvier 2025 à 04h00

François Legault a multiplié les annonces d’investissements dans la filière batterie, comme celle du 29 mai 2023 à Bécancour. (Olivier Croteau/Archives Le Nouvelliste)

Ainsi va la popularité de François Legault dans la grande région de Québec, ainsi va celle de sa filière batterie. Le premier ministre trouve dans la capitale et ses environs la même proportion de gens satisfaits de son travail et favorables à mettre de l’argent public dans les grandes entreprises liées à la transition énergétique. Mais dans les deux cas, c’est moins d’une personne sur trois.


Un nouveau sondage SOM-Le Soleil révèle que le taux de satisfaction à l’endroit du gouvernement Legault dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec se fixait à 32 % à la mi-janvier.

Pas de quoi se vanter. Surtout pour celui qui obtenait des électeurs il y a à peine 27 mois le plus fort mandat pour un gouvernement québécois en plus de 30 ans.



Mais 32 % de gens plutôt ou très satisfaits, c’est quand même cinq points de plus qu’en juin dernier. Quand SOM avait posé la même question aux gens de la grande région de Québec. Il était alors à 27 %.

«C’est une légère accalmie, si on veut. Mais on ne peut pas parler vraiment d’une grosse remontée pour l’instant», analyse le vice-président et chef de la stratégie d’affaires de l’entreprise de sondage SOM, Éric Lacroix.

Le petit regain de vie s’est réalisé dans le camp des plutôt satisfaits, passé de 23 à 28 %. Les très satisfaits demeurent immobiles à seulement 4 %.

La proportion d’insatisfaits dans la région fléchit de six points de pourcentage, réduit de 68 à 62 %. Encore près des deux tiers, à 20 mois de la prochaine campagne électorale.

Région cruciale avec ses projets controversés de tramway et de troisième lien, la région de Québec semble un peu moins satisfaite du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) que le reste du Québec.

En décembre, un sondage Léger donnait à M. Legault un taux d’approbation de 33 % sur l’ensemble du Québec, tandis qu’un coup de sonde d’Angus Reid le plaçait à 36 %.

L’effet Trump

Le sondeur Lacroix souligne que l’enquête d’opinion a été effectuée du 15 au 17 janvier, soit avant l’assermentation de Donald Trump comme 47e président des États-Unis.



«Peut-être que sa réaction [à François Legault] de dire “je vais vous protéger coûte que coûte” aurait potentiellement pu faire remonter sa cote de popularité ou la satisfaction à son égard. La blague après la fermeture d’Amazon n’a peut-être pas aidé non plus. Bref, c’est contextuel», précise M. Lacroix, comme quoi les résultats d’un sondage composent la photo d’un moment précis dans le temps.

L’expert en sondages maintient qu’en politique provinciale ou fédérale, un taux de 40 % de satisfaction représente un seuil psychologique sous lequel «c’est problématique».

Les résultats détaillés montrent un taux de satisfaction envers le gouvernement Legault assez similaire sur l’ensemble du territoire, qu’on réside au nord ou au sud du fleuve.

Par contre, au centre-ville de Québec, dans l’arrondissement La Cité-Limoilou, une seule personne sur cinq (20 %) s’affirme plutôt ou très satisfaite du gouvernement Legault.

Pas surprenant, rétorque le vp de SOM. On a là les deux circonscriptions de la région de Québec qui ont élu un député de Québec solidaire à l’Assemblée nationale. Citoyens pro-tramway et anti-troisième lien y sont nombreux.



Le premier ministre Legault peut se consoler un peu en voyant que 41 % des gens âgés de 65 ans et plus dans la région sont satisfaits de son travail et 38 % des 55 à 64 ans. «Des gens qui ont tendance à voter davantage» et «une clientèle plus naturelle» pour la CAQ, indique le sondeur.

Les insuccès s’accumulent

La popularité de François Legault semble en partie liée au succès ou à l’échec de ses projets de développement économique dans le domaine de la batterie pour véhicule électrique.

Les revers financiers de Taiga, plus récemment de Lion et surtout de Northvolt, qui à lui seul se compte en plusieurs centaines de millions d’argent public, plombent d’autant la cote du premier ministre du Québec et de son gouvernement.

Six sur 10 lui disent de cesser de financer les grandes entreprises liées à la transition énergétique et la filière batterie. Seulement 30 % y sont favorables.

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche vient encore brouiller les cartes, selon le sondeur Éric Lacroix.

«Trump délaisse les politiques plus vertes de l’administration Biden, qui faisait en sorte qu’il y avait une espèce de course pour attirer les entreprises. Cette course-là semble se dissoudre et ne plus tellement exister. Sur le plan politique, ce n’est pas tellement gagnant», évalue le vice-président de SOM.

Choc des générations

Sur cette question, on assiste à un choc des générations.

D’un côté, une majorité (54 %) de répondants âgés de 18 à 34 ans s’affirment plutôt ou totalement favorables à ce que ce que le gouvernement québécois continue de financer des joueurs de la filière batterie.



À l’autre bout du spectre, seulement 12 % des 45 à 54 ans sont pour et 24 % des 55 à 64 ans.

«Ce sont les gens qui ont normalement les plus gros salaires, qui payent le plus d’impôts et qui sont un peu découragés de voir les investissements faits [avec les fonds publics], qui sont souvent des pertes.»

— Éric Lacroix, de la firme de sondages SOM

La courbe remonte à 37 % chez les 65 ans et plus qui, alors qu’ils recommencent à payer moins d’impôt, favorisent davantage les principes environnementaux.

La donne change chez les diplômés universitaires, aussi volontaires à 37 %. Malgré de meilleurs salaires, ceux-ci se montrent plus conscientisés.

La région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec réunit environ 850 000 personnes et déborde des limites de Québec et de Lévis. Son territoire s’étend de Neuville à Château-Richer et jusqu’à Saint-Gabriel-de-Valcartier sur la rive nord, inclut l’île d’Orléans et couvre de Saint-Antoine-de-Tilly à Beaumont sur la rive sud, en passant par Saint-Lambert-de-Lauzon.


Ce sondage a été mené du 15 au 17 janvier 2025 auprès de 1265 adultes québécois francophones de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec. L’échantillon a été tiré du panel or de SOM, lequel est constitué d’individus recrutés de façon aléatoire par téléphone (fixe et cellulaire). Les données ont été pondérées pour refléter au mieux les caractéristiques de la population selon l’âge, le sexe, la taille du ménage, la scolarité, le logement (propriétaire/locataire) et le secteur géographique. La marge d’erreur maximale, pour l’ensemble des répondants, est de +/- 4,1 %, 19 fois sur 20.

Dans une lettre transmise à la Cour lundi, il laisse entendre que les dérives des complotistes minent la démocratie québécoise.

La lettre réclame une peine dissuasive contre une personne accusée de lui avoir acheminé des menaces de mort.

L’homme de 40 ans lui aurait écrit qu’il allait s’« arranger pour exterminer sa famille » s’il ne changeait pas son « discours sur l’immigration ». Une plainte avait été déposée le 4 mars 2024 à la Sûreté du Québec et le 8, le suspect était arrêté.

L’accusé lui reprocherait d’être à la solde des pouvoirs juifs « comme tous les élus au Québec », ce qui s’apparente en soi à une manifestation d’antisémitisme.

M. St-Pierre Plamondon y voit les conséquences de la propagation de théories du complot dans les réseaux sociaux.

quand même ironique de la part de quelqu’un qui a adopté la théorie du Grand Remplacement en en tous points sauf le nom…

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Je suis d’accord avec les positions identitaires du PQ. Je n’ai aucune impression d’être un adepte du grand remplacement comme l’extrême droite américaine…

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Ce n’est pas une question d’être en accord ou non avec les positions identitaires du PQ, mais de discours (qui ne sont pas seulement celui de PSPP). Quand Legault parle de l’immigration comme d’un suicide, que PSPP accuse l’immigration de nuire au taux de natalité des Québécois, relaient des idées de personnalités de l’extrême droite comme Mathieu Bock-Côté, bref, qui brandissent le spectre de l’immigration comme un danger mortel pour la nation québécoise et francophone alors que ce n’est pas démontré par des faits: 94% des résidents du Québec affirment pouvoir s’exprimer en français, et les baisses minimes de pourcentage de l’usage ont principalement rapport à la langue parlée à la maison et non à l’usage en public. Et 7 des 10 pays d’origines des immigrants sont des pays où le français est soit langue officielle soit langue d’usage.

Mais on s’entend que le fait que nombre de ces pays ont une population musulmane est ce qui cause le plus de discours du genre, malgré que le pourcentage de cette population demeure une fraction de la population québécoise, elle est au coeur de tous ces débats.

On peut parler d’immigration, d’identité québécoise, de promotion du français et de laïcité sans tomber dans hyperboles et extrapolations. La tristesse dans tout ça c’est que malheureusement, c’est que ce genre de discours n’ait plus l’apanage de l’extrême-droite - en France, une étude a montré que près de 50 % des répondants étaient plutôt d’accord ou tout à fait d’accord avec une affirmation qui décrivait de manière très explicite la théorie du grand remplacement.

En tout cas, je ne veux pas non plus partir de grands débats sur le mauvais thread, mais le complotisme va dans les deux sens et mène à la violence, comme on le constate avec les menaces qu’a reçu PSPP tout comme les attaques contre les populations minoritaires.

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:woman_facepalming:t2:

Est-ce que les membres du PLQ le veulent vraiment comme candidat?

Le Parti libéral du Québec (PLQ) tord ses propres règles pour accommoder le candidat à la chefferie Denis Coderre, dans un climat de tension à propos du sort que le parti doit réserver à l’aspirant chef.

L’ex-maire de Montréal a dit avoir déposé sa candidature à la chefferie le 17 janvier, puis affirmé le 21 janvier que le PLQ avait en mains « tous les documents » nécessaires pour étudier son dossier.

En vertu des règles de la course, M. Coderre devait donc être avisé dans la semaine suivante de la recevabilité de sa candidature. Ça n’avait toujours pas été fait jeudi.

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Du gros n’importe quoi. Cette ligne de comm de QS ne fait que rabaisser le niveau du débat public.

Le propos de PSPP était que 1) le rythme actuel de l’immigration permanente et temporaire nuit à l’abordabilité du logement (un fait démontrable et démontré) et 2) l’inabordabilité du logement est un facteur qui pousse les gens à faire moins d’enfants qu’ils auraient autrement souhaité (un autre fait démontrable et démontré). Faire une équivalence entre ça et la théorie du Grand remplacement relève de la mauvaise foi pure et simple. Voici le verbatim de la conférence de presse en question si vous ne me croyez pas:

Une société est une bête complexe, et l’immigration engendre des effets (tantôt positifs, tantôt négatis, dépandamment du taux d’immigration et de la capacité d’accueil de la société) un peu partout. Dire qu’elle a une incidence sur un problème x, y et/ou z ne revient pas à dire qu’elle est la seule et unique cause de ce ou ces problèmes. (D’ailleurs, c’est là que les discours de PSPP et de Legault se démarque, PSPP n’ayant jamais affirmé que la crise du logement est “entièrement” causée par l’immigration.)

Ce qui fait en sorte que l’immigration soit devenu autant un sujet d’actualité n’a très peu à voir avec l’islam. C’est plutôt le fait que les politiques publiques actuelles en immigration conduisent très clairement à un bris du contrat social: impossibilité des jeunes à accéder à la propriété, bris de services de santé et d’éducation, impossibilité d’offrir la francisation à tout ceux qui en ont besoin, etc.). Ça, une frange de la gauche refuse de le reconnaître, préférant extrêmedroitiser tout ceux qui osent nommer ces problèmes plutôt que de faire de l’introspection. C’est justement pourquoi cette gauche est en chute libre partout en Occident : pire, elle pousse les gens directement dans les bras de la droite populiste–ou pire encore, de l’extrême droite, qui elle se contrefiche des insultes et ne se gênera pas de dénoncer l’immigration (vous le constaterez, avec beaucoup moins de scrupules ou de respect pour la vérité et les droits de la personne).

Donc de grâce, critiquez si vous avez à critiquer, mais évitez les raccourcis intellectuels de bas étage.

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