Politique provinciale

Malgré tous ses défauts, on a quand même le système de santé qui produit la plus longue espérance de vie en Amérique du Nord

Carte tirée de reddit :

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I think that might have something to do with genes haha correct me if I’m wrong, but France also has one of the highest life expectancies in Europe. Imagine if we had a better healthcare system, Quebec would likely be even darker green on that map.

19 novembre 2024

Pierre Fitzgibbon, ancien ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec, ainsi qu’homme d’affaires expérimenté et conseiller de confiance, rejoint Osler, Hoskin & Harcourt S.E.N.C.R.L./s.r.l., l’un des principaux cabinets d’avocats d’affaires au Canada, en tant que conseiller spécial.

Une autre improvisation de la CAQ qui devient un échec

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Ca s’améliore d’année en année mais le milieu de la construction est encore trop toxique pour attirer une masse critique de nouvelles personnes. Si le gouvernement veut attirer des nouvelles recrues dans le milieu (et surtout des femmes ainsi que des gens issus de la diversité), la meilleure façon de le faire serait de prévenir l’intimidation, le sexisme et le racisme, des phénomènes qui sont encore présents sur de nombreux chantiers.

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Québec) Pour éviter que son déficit record de 11 milliards de dollars ne soit encore plus gros, Québec vide la moitié de son coussin pour imprévus. Il commence le ménage dans ses dépenses fiscales : près de 200 000 travailleurs âgés de 60 à 64 ans perdront 1000 $ en moyenne avec la hausse de l’âge d’admissibilité au crédit d’impôt pour la prolongation de carrière.

Cela dit, à plus court terme, les perspectives sont moins bonnes. Le déficit prévu l’an prochain, donc en 2025-2026, passe de 8,5 milliards à 9,2 milliards. Il ambitionne de ramener le taux de croissance des dépenses des ministères à 2,1 % – et à 1,6 % l’année suivante.

« Le retour à une croissance de dépenses plus modérée » permettra un retour à l’équilibre budgétaire, a soutenu Eric Girard. « On va arrimer la croissance des dépenses à celle des revenus. »

Résumé

Des batteries aux sans-abri, rien de bien réussi

Par Marie-Claude Lortie, Le Droit

23 novembre 2024 à 04h00

Qui n’est pas inquiet de la façon dont le gouvernement Legault gère le dossier Northvolt? (Christinne Muschi/Archives La Presse Canadienne)

PERSPECTIVE / On parle beaucoup ces jours-ci des difficultés à gouverner de Justin Trudeau, dont la capacité de manœuvrer librement est actuellement grandement entravée aux Communes, de ses efforts de séduction électoralistes peu dissimulés avec ses promesses de chèques et de congés de taxes, des ses volte-face notamment en immigration et de la très grande éventualité de devoir sous peu retourner aux urnes pour élire un nouveau gouvernement à Ottawa.


Mais ce qui se passe, ou ne se passe pas, à Québec, n’est pas moins troublant.

Non seulement le gouvernement, qui traine derrière le Parti québécois dans les sondages, ne règle pas les problèmes dans ses champs de compétences, mais dans certains cas, il a l’air de carrément mettre la table pour qu’ils empirent.



Cette semaine on a appris, par exemple, que le réseau de la santé en Outaouais devait procéder à des coupes de 90 millions de dollars. Des coupes? Tous ceux qui suivent le dossier de la santé dans notre région le savent : c’est d’une injection de 90 millions dont a besoin.


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Le réseau est sur les rotules. Et depuis longtemps. Les coroners commencent à faire des liens entre les manques de ressources et des décès.

C’est grave!

Que Québec demande de réduire les dépenses en santé, vue d’ici, alors que les médecins et tous les professionnels nous disent qu’ils ne savent plus s’ils peuvent effectuer leur travail selon les règles de l’art tellement on manque de moyens, est aberrante. Décision à classer dans la même catégorie « sans queue ni tête » que les nominations de Donald Trump à la tête des grands organismes gouvernementaux américains.

Et puis que dire de la paralysie caquiste dans le dossier de l’itinérance?

On pensait bien que l’ajustement budgétaire, la mise à jour économique de jeudi, corrigerait la situation qui empire de jour en jour, surtout avec le mercure qui descend et pas d’un point de vue astrologique mais bien météorologique. Eh bien non.



Que la situation actuelle soit intenable autant pour les personnes sans-abri que pour leurs concitoyens, que ça crée de la friction, des drames, des situations humainement inacceptables, que ça nécessite des interventions policières, que ça coûte plus cher à chaque jour où on ne règle rien, en frais médicaux, en coûts sociaux, ne semble pas être suffisant pour que le gouvernement provincial sorte son chéquier.

Que va-t-il falloir faire pour que Québec arrête de tergiverser sur le dos de gens qui ont froid dans la rue? Pour que le gouvernement caquiste verse sa part afin que 100 millions d’aide fédérale-provinciale soient accessibles aux municipalités et aux organismes qui aident les personnes sans toit. De quoi François Legault a-t-il peur? Qu’Ottawa ait une partie du crédit moral? Que la gloire politique ne revienne pas entièrement à Québec? Pourtant plus le premier ministre Legault attend et plus se bâtit à son endroit une perception de sans cœur et surtout de sans leadership.

Peu importe où logent les électeurs, politiquement, personne ne veut voir des gens qui ont froid et faim et mal, dans les parcs, dans la rue.

Autre état de fait dont Québec n’a pas à s’enorgueillir: l’inaction totale des troupes de François Legault dans le dossier du centre des congrès à Gatineau. On dirait presque une pièce de théâtre, une mauvaise comédie, commençant par un premier ministre sortant en campagne qui sert des mains en promettant un beau nouveau projet avec des dizaines de millions, qui se fait élire et n’en reparle à peu près plus ensuite. D’une banalité totale, mais néanmoins choquante. Pas étonnant que cette semaine, mairesse de Gatineau ait décidé qu’elle n’allait plus attendre après lui pour faire avancer ce projet. On n’est jamais si bien servi que par soi-même.




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Et puis, et puis… Que dire du dossier Northvolt, par où commencer?

Après avoir licencié 1600 personnes en Scandinavie, la société mère suédoise s’est placée à l’abri de ses créanciers. En théorie, ça ne met pas en péril le projet québécois et les travaux continuent en Montérégie pour que l’usine à batteries fonctionne d’ici deux ans, trois ans…


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Mais qui est rassuré au sujet des centaines de millions de dollars publics québécois en jeu, à peine un an après le début du projet? Des 200 millions prêtés par la Caisse de dépôt et 270 millions en investissements de Québec et un autre 200 millions prêtés pour l’achat d’un terrain, seule valeur réellement tangible et récupérable dans tout ça.

N’avons-nous pas le droit de demander au gouvernement caquiste s’il avait fait les vraies vérifications nécessaires pour s’assurer que cette compagnie avait les reins assez solides pour traverser les années dans ce secteur nouveau et rempli d’incertitudes? S’il a accompli le fameux « due diligence », pour reprendre l’expression anglaise, avant d’avancer autant de fonds ? Et n’avons-nous pas le droit d’en douter ? Et de rager en pensant que le ministre qui a piloté tout ça s’est sorti du pétrin juste à temps pour aller dans le secteur privé, où on le laissera tranquille le temps venu de la chasse aux faisans.

Et n’est-ce pas permis de rager aussi en repensant aux 50 millions que Québec refuse de débloquer pour les personnes sans-abri.

C’est à peu près 10 fois moins d’argent que ce qui est en jeu avec Northvolt.

Et c’est sûrement, où on en est, un investissement 10 fois plus sûr.

https://www.journaldemontreal.com/2024/12/03/leger-recul-du-pq-dans-les-intentions-de-vote

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J’imagine que l’agenda des parlementaires et de la fonction publique est assez libre pour débattre de ce projet de loi…

Le gouvernement Legault envisage de légiférer afin de faire du hockey le sport national du Québec, comme l’a fait le Canada au milieu des années 1990.

Connu comme le sport national dans la culture populaire, reconnu comme tel dans le cœur de plusieurs Québécois, le hockey ne bénéficie pas pour autant de ce titre officiel au Québec. Les équipes du ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, étudient donc la possibilité de déposer un projet de loi pour hisser le hockey au rang de sport national.

L’information, d’abord rapportée par le 98,5 en matinée mardi, a été confirmée au Devoir.

Les travaux du cabinet Lacombe, encore préliminaires, visent notamment à déterminer quelle différence apporterait un statut officiel octroyé au hockey. « Il reste du travail à faire », a fait valoir une personne bien au fait du dossier, qui a aussi intéressé le cabinet de la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest.

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Une solution qui se cherche un problème…

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Municipal, provincial et fédéral, j’ai l’impression qu’on est à un point d’inflexion. Ça ressemble à 1984, 1985 et 1986.

La CAQ a joué avec notre argent en période de grand déficit et maintenant d’austérité. En plus elle refuse d’être transparente face aux questions des journalistes.
INACCEPTABLE et IRRESPONSABLE.


« Disons que [si] les billets ont tous été vendus au prix régulier, le résultat veut dire que tout cela n’était pas rentable, ce n’est pas un bon signe », résume Drew Dorweiler, directeur général de la pratique d’évaluation – notamment des franchises professionnelles – chez IJW & Co.

À l’inverse, s’il a fallu offrir gratuitement de grandes quantités de billets pour s’assurer que les sièges du Centre Vidéotron soient occupés, cela signifie que les consommateurs n’étaient pas prêts à payer pour voir les matchs, ajoute le spécialiste.

Dans les deux cas, ce n’est pas positif. J’aimerais voir les Nordiques revenir, mais cela ne joue pas en faveur de la cause.

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Comme si la CAQ était incapable de faire deux choses en même temps… Alors ce sera la même vieille équipe usée à la corde qui continuera à sous-performer jusqu’au prochain scrutin. Ouvrant toute grand la porte pour un grand coup de balai pour ce gouvernement en 2026.