Politique municipale - Ville de Québec et ses banlieues

Je ne sais pas si cela a un effet mais sa langue maternelle est l’arabe, il a émigré de Damas en Syrie pour ses études universitaires. Il parlait français avant d’arriver içi mais quand même il n’a surement pas la même aisance que quelqu’un né içi.

Beaucoup de gens le critique içi mais tout de même si vous lisez sur son parcours il est un beau modèle d’intégration à la société québécoise.

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lol

On ne critique pas l’homme, mais ses idées et sa vision rétrograde de Québec.

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Je disais cela en repose à jacouzi et scarletcoral.

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Je pense que c’est cognitif. Certaines personnes n’ont tout simplement pas les capacités pour s’exprimer clairement. Ça n’a rien à voir avec les origines d’un individu. Jean Chrétien est un bon exemple de québécois de souche qui avait de la misère à s’exprimer en français. Il y a beaucoup de joueurs de hockey dans la même situation.

J’analyserais pas ça plus qu’il faut. Sam Hamad sait ce qu’il dit, sinon il y a un problème plus important sous le bras.

Ceci dit, c’est un populiste, il va juste dire des choses qui font des appels aux émotions des gens plutôt qu’à leur intelligence. Il me semble que les gens ne sont pas dupes pour autant, mais je pourrais me tromper :innocent:

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Je ne vais me lancer dans des analyses cognitive ou comparé des gens avec des joueurs de hockey mais je côtoie beaucoup d’immigrants dont la première langue n’est pas le français. Je peux voir leur difficultées à s’exprimer des fois. Leur parole est moins fluide que par exemple s’ils s’expriment dans leur langue maternelle et je sais que cela les frustrent souvent.

Même chose pour moi je travaille dans un milieu 100% anglophone avec le siège social dans une autre province. Je suis bilingue mais des fois je me dis que je “shinerais” plus dans une organisation francophone au point de vue de la communication

Bref, je tenais juste à faire cette précision à jacouzi et scarletcoral. Soit dit en passant je pense que le petit gars de Shawinigan est un des meilleurs premier ministres que l’on a eu. :slight_smile:

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Je suis d’accord avec vous que c’est un populiste… Faudrait vraiment que le gouvernement de Mark Carney boucle le financement et que peu importe le maire il soit mis devant un fait accomplit.

Hamad ne pourra pas se retirer du projet de tramway si le financement est bouclé et que la ville fait face à une pénalité importante en cas de retrait. Sans compter les centaines de millions qui ont déjà été mis dans le projet.

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Je crois que la question de l’urne lors de l’élection municipale sera le tramway.

Si M. Hamad est le seul candidat anti-tramway et que le vote pro-tramway se divise entre M. Marchand et M. Villeneuve, les carottes seront cuites pour ce projet…

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Jean-Chretien disait lui-même que l’anglais ET le français étaient les 2 sa langue seconde! :-)))

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Résumé

Hamad colporte des «faussetés», corrige le RTC

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

16 mai 2025 à 16h43|

Mis à jour le17 mai 2025 à 11h59

La présidente du RTC, Maude Mercier Larouche (Frédéric Matte/Le Soleil)

«Faussetés», manque de «rigueur», chiffres lancés «à la va-vite»: la sortie de Sam Hamad sur la taxe sur l’immatriculation n’avait pas grand-chose de vrai, contredit la présidente du Réseau de transport de la Capitale (RTC).


«J’inviterais M. Hamad à plus de rigueur s’il aspire à être maire de Québec», a tranché Maude Mercier Larouche, vendredi, en marge d’une conférence de presse convoquée pour faire le point sur la menace de grève des employés d’entretien du RTC.

Mme Mercier-Larouche est avant tout élue dans l’équipe du maire Bruno Marchand, mais elle ne se représentera pas aux prochaines élections.



Visiblement préparée pour corriger les faits avancés la veille par Sam Hamad à titre de candidat à la mairie de Québec, la présidente du RTC a balayé du revers de la main tous les chiffres avancés par l’ex-ministre libéral au sujet de la taxe sur l’immatriculation et de la gestion des finances de la société de transport.

Devant les journalistes, jeudi, le politicien s’est engagé, s’il est élu en novembre prochain, à libérer les automobilistes de la charge supplémentaire de 60$ imposée depuis 2025 par l’administration Marchand pour contribuer au budget du RTC.

Il parviendrait, disait-il, par une meilleure «rigueur» budgétaire à tirer des économies sur les dépenses équivalentes aux 18,2 millions de revenus générés par la taxe sur l’immatriculation. Cette rigueur passerait par l’abolition de postes de cadres et la révision des services en place, comme àVélo, a-t-il nommé.

«M. Hamad a affirmé plusieurs choses, a lancé plusieurs chiffres à la va-vite et je pense que c’est important de relativiser les choses», est rapidement intervenue Maude Mercier Larouche, en faisant l’énumération des faits avancés la veille par le rival du maire Bruno Marchand.

«Il dit qu’il n’y a aucun effort qui a été fait de rationalisation avant de mettre en place la taxe sur l’immatriculation. C’est faux. Il y a 16,5 millions d’optimisation qui ont été faits au RTC depuis mon arrivée en 2022», a-t-elle souligné à au moins deux reprises.

Loin des 500 cadres à l’emploi du RTC estimés par Sam Hamad, les rangs du transporteur comptent 152 gestionnaires sur près de 1800 employés a aussi rectifié Mme Mercier Larouche.



Plus encore a-t-elle ajouté, le service àVélo n’est pas bon que pour le centre-ville, alors que 15 jours après le début de la saison, quelque 138 000 déplacements ont été enregistrés, comparativement à 72 000 à pareille date en 2024.

«Ça représente une augmentation de 92 % avec seulement 38 % de vélos supplémentaires. Et où on est venu ajouter cette année les stations àVélo? Notamment vers les périphéries de Québec. Quand on dit que le service est juste bon pour le centre-ville, permettez-moi d’en douter.»

Pas possible d’indexer la taxe

En promettant de retirer la taxe sur l’immatriculation s’il prend la tête de la ville de Québec, Sam Hamad a plutôt suggéré qu’il pourrait indexer les 30 $ actuellement prélevés par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Pas si vite, a insisté la présidente du RTC, insistant pour dire que cette perception ne relève pas du municipal. «C’est le gouvernement du Québec qui a la possibilité de venir indexer la contribution des automobilistes.»



«Il a aussi dit qu’il n’y avait aucun bénéfice aux citoyens de la taxe sur l’immatriculation. C’est faux, a-t-elle martelé. On l’a dit, la taxe sur l’immatriculation, c’est quatre services supplémentaires qui viennent s’ajouter chaque année, notamment dans les périphéries de Québec».

«Quel message M. Hamad envoie présentement à ces gens-là des périphéries?»

— Maude Mercier Larouche, présidente du RTC

En résumé, Maude Mercier Larouche estime que la sortie de M. Hamad était «mal préparée», truffée de «faussetés» et de promesses «impossibles».

«Je l’inviterais à faire preuve d’un peu plus de rigueur au lieu de dire des faussetés similaire et d’avoir un peu plus de respect envers l’intelligence des gens de Québec qui s’attendent à de l’honnêteté, de la transparence et de la rigueur de nos politiciens», a-t-elle plaidé.

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Je viens de voir ça dans mon fil Bluesky!

Pour ceux qui, comme moi, s’ennuient des formidables “Dérapages poétiques” (voir le lien ci-dessous pour la référence), Sam Hamad vient de se surpasser en conférence de presse… et je n’ai pas pu résister à l’envie de le “poétiser”. :upside_down_face:

:link: Redirecting...

Moi
je ne suis pas philosophe je ne suis pas poète
je n’ai pas une grande littérature là

moi
je suis un ingénieur
je suis un gestionnaire
un gars de chiffres
un gars qui regarde
les affaires pragmatiques

Sam Hamad
Candidat à la mairie de Québec

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https://www.journaldequebec.com/2025/05/24/sept-declarations-de-hamad-a-lepreuve-des-faits

Difficile de pas bouillonner en-dedans en lisant tout ça…

C’est une vraie citation. Ne me dites pas que le problème n’est pas cognitif!

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Résumé

Sécurité «renforcée» à l’hôtel de ville de Québec

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

6 juin 2025 à 04h00

L’hôtel de ville de Québec est situé au cœur du Vieux-Québec (Frédéric Matte/Le Soleil)

Il ne sera bientôt plus si facile d’entrer à l’hôtel de ville de Québec. La sécurité du bâtiment sera «renforcée», avec l’installation d’un détecteur de métal à l’entrée principale, a appris Le Soleil.

Des travaux de réaménagement de l’accueil de l’édifice situé au cœur du Vieux-Québec sont prévus «aux fins de renforcer la sécurité» des lieux.

Des modifications au comptoir d’accueil et l’installation de deux portillons à l’entrée principale ainsi qu’un autre à l’entrée ouest du bâtiment situé au 2, rue des Jardins, sont prévues.



La protection montera aussi d’un cran, avec l’ajout d’une «arche de détection permanente» dans le hall principal pour détecter les objets métalliques destiné à «assurer un niveau de sécurité adéquate» au personnel et aux élus.

Un demi-million

L’administration Marchand doit octroyer sous peu un contrat de près de 450 000 $ pour la réalisation du chantier.

Le fournisseur FM Construction entrepreneur général inc., à Lévis, a été retenu au terme du processus d’appel d’offres, peut-on lire dans des documents officiels de la Ville de Québec.

Son mandat consiste à fournir les équipements de sécurité «afin de sécuriser les deux entrées de l’hôtel de ville de Québec», selon la documentation rendue publique sur le Système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO).

Le bâtiment restera occupé durant le réaménagement, informe la Ville dans son appel d’offres*.*

«Pas de menace»

Les travaux à venir constituent en une «mise à jour» des équipements d’accès à l’hôtel de ville, explique le porte-parole municipal François Moisan.



Des interventions devenues «nécessaires», alors que «ceux en place datent de plus de 10 ans», justifie-t-il.

«Ce n’est pas à la suite d’un incident ou une menace quelconque.»

— François Moisan, porte-parole de la Ville de Québec

À l’heure actuelle, une guérite contrôle l’accès au sous-sol et des cartes d’accès sont nécessaires pour accéder aux étages supérieurs et à différents locaux.

Des améliorations seront ainsi apportées «suivant l’évolution de la technologie et les meilleures pratiques qui se font ailleurs», ajoute M. Moisan, parlant d’un processus «habituel» d’analyse des équipements en place.

Le renforcement de la sécurité à l’hôtel de ville a déjà été soulevé par l’équipe du maire Marchand, il y a près de deux ans. (Frédéric Matte/Le Soleil)

«C’est un exercice d’amélioration continue réalisée en fonction des observations des gardiens de sécurité en rapport avec l’utilisation des systèmes et équipements que nous avons mis en place au cours des années.»



Le projet est porté par les départements de la Sécurité civile et de la Gestion des immeubles.

Le porte-parole ne s’avance pas à dire que des employés se sont plaints de ne pas se sentir en sécurité sur leur lieu de travail.

Reste que le renforcement de la sécurité à l’hôtel de ville a déjà été soulevé par l’équipe du maire Bruno Marchand, il y a près de deux ans.


À lire aussi


« Menaces sérieuses » envers les élus et l’hôtel de ville de Québec

Le maire Marchand porte plainte contre un citoyen

À l’été 2023, son cabinet soutenait que de nouvelles mesures de sécurité à mettre en place seraient évaluées en raison de «menaces sérieuses» d’un citoyen.

Dans un groupe d’opposition au tramway sur Facebook, Robert Lavoie avait suggéré «une visite d’une émule de Denis Lortie au conseil de ville», en référence à la tuerie de l’Assemblée nationale de mai 1984. À l’époque, la fusillade meurtrière avait fait trois morts et 13 blessés.

Le maire et une de ses conseillères avaient d’ailleurs porté plainte à la police «en raison du caractère violent et incitant à la haine».

Ce n’est pas la première fois que la sécurité est augmentée dans l’édifice municipal, alors que des mesures supplémentaires avaient été prises un an après l’attentat à la mosquée de Québec.

L’administration Marchand doit octroyer sous peu un contrat de près de 450 000 $ pour la réalisation du chantier. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Des barrières électroniques et des caméras de surveillance avaient été installées en 2018, au coût de 200 000 $.



Ailleurs

La sécurité des élus au Québec a été au cœur des discussions ces dernières années, notamment avec la montée de la violence en ligne.

Un sondage Léger mené pour l’Union des municipalités du Québec (UMQ) auprès de plus de 1380 élues et élus municipaux de toutes les régions révélait d’ailleurs en mai 2024 que plus de la moitié d’entre eux disaient avoir vécu de la violence verbale et 46 % de l’intimidation ou des menaces.

Presque trois sur quatre considéraient que le climat de travail s’était détérioré depuis les cinq dernières années, soulignant une «nécessité d’agir pour protéger les élus», plaidait l’UMQ.

Ailleurs au Québec, peu d’hôtels de ville comportent des équipements de sécurité plus serrés que des gardiens.

À Montréal, des détecteurs de métal et des rayons X pour la fouille des sacs font partie du paysage.

  • Longueuil: pas de système de détecteur de métal à l’entrée de l’hôtel de ville, mais système de surveillance par caméras et système de verrouillage pour différencier les accès des visiteurs des accès des employés;
  • Sherbrooke: pas de système de détecteur de métal;
  • Gatineau: pas de système de détecteur de métal;
  • Trois-Rivières: un détecteur de métal a été utilisé en 2023, avant qu’on n’abandonne le système, quelques semaines plus tard;
  • Granby: pas de système de détecteur de métal;
  • Ottawa: un détecteur de métal à l’entrée de l’hôtel de ville installé en mai.

- Avec Olivier Bossé, Le Soleil


:roll_eyes:

Le candidat à la mairie de Québec Sam Hamad veut doter la capitale d’un système rapide par bus (SRB). Un projet « réaliste » qui coûterait moins cher qu’un tramway, selon l’ancien ministre libéral.

Le réseau de SRB proposé par le chef du parti Leadership Québec, appelé « SRB+ », s’étend sur 29 km et serait mis en service progressivement entre 2029 et 2031. La facture estimée s’élève à 4,2 milliards de dollars.

« Il est temps de tourner la page sur les incertitudes du tramway et d’avancer avec un projet réaliste, crédible, résolument tourné vers l’avenir et fondé sur les meilleures recommandations techniques disponibles », a déclaré Sam Hamad dans un communiqué, mercredi.

Le projet comprend un mélange de voies dédiées, de feux de circulation prioritaires et d’une « signalisation dynamique ». La construction d’un SRB « limite les travaux lourds et les grands chantiers sur plusieurs années, ainsi que les perturbations à la circulation et aux commerces », avance M. Hamad.

Les documents fournis par Leadership Québec mettent beaucoup l’accent sur le fait que le projet repose sur des études, des tracés et des analyses déjà réalisés. Un « meilleur usage de l’argent public » qui respecte la capacité de payer des citoyens, selon le parti.

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Étrange de dire que le tramway est irréaliste alors qu’il soit déjà réel.

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Si le projet qu’il propose, c’est celui montré sur l’image, il ne comprend pas vraiment, ça implique quoi les travaux de voiries et les plans d’infrastructures… En plus que le projet de tramway et déjà en cours, il faudrait qu’il additionne les coûts déjà encourus pour le Tramway pour avoir le coût réel de son projet.

Si mettre l’argent à la poubelle et la bruler est un bon usage selon le parti.

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Caricature d’André-Philippe Côté dans Le Soleil

:rofl:

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Résumé

Marchand en tête des intentions de vote, mais…

Par Olivier Bossé, Le Soleil

18 juin 2025 à 12h18|

Mis à jour le18 juin 2025 à 15h33

6 minutes

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Selon un sondage de Segma Recherche dans la région, Bruno Marchand a de l’avance sur Sam Hamad, mais il reste encore beaucoup de temps de campagne électorale. (Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)

Bruno Marchand mène dans les intentions de vote à la mairie de Québec, selon une enquête d’opinions Segma. «Mais personne ne doit se sentir complètement à l’aise sur sa chaise», illustre le sondeur.


À quatre mois et demi du vote pour élire des maires et mairesses partout au Québec, l’entreprise de sondages Segma Recherche a scruté l’âme des électeurs de la grande région de Québec sur leurs intentions de vote aux prochaines élections municipales et provinciales.

Après répartition de 29 % d’indécis, ce qui en soi s’avère déjà un élément intéressant, le maire actuel, Bruno Marchand, arrive en tête avec 38 % de la faveur populaire, contre 32 % pour l’ancien ministre Sam Hamad.

«Il n’y a personne qui va regarder ces chiffres-là et se sentir complètement à l’aise sur sa chaise», a commenté au Soleil le directeur général de Segma, Marc Bouchard.



«Parce que oui, Bruno Marchand est en tête. Mais Sam Hamad n’est pas loin. En même temps, la campagne ne fait que commencer, on le sait avec Sam Hamad qui fait quand même une grosse annonce mercredi. À six points derrière Bruno Marchand, il n’est pas premier, il reste deuxième. Mais il n’est pas si loin», analyse M. Bouchard.

Chefs de trois partis d’opposition, Stéphane Lachance obtient 12 %, Jackie Smith récolte l’appui de 10 % des électeurs et Claude Villeneuve, 7 %.

Les élections municipales se tiendront le 2 novembre partout au Québec.

«Course à deux»

Ce qui fait dire au patron de Segma qu’on assiste à «une course à deux. Il y a trois candidats qui sont assez loin derrière, mais est-ce que l’un d’eux peut se démarquer comme une troisième option? Ce n’est pas clair, on va le découvrir éventuellement».

Avec déjà cinq candidats en lice pour le poste de maire, la division du vote se pointe le nez.

Avant de répartir les indécis, on constate que la moitié des 401 résidents de Québec sondés disent qu’ils voteront pour un des trois candidats autres que Bruno Marchand ou Sam Hamad, qu’ils ne savent pas encore pour qui ils vont voter ou qu’ils ne voteront tout simplement pas.



À qui la division du vote?

Mais à qui profitera la division? se demande le sondeur.

«On n’est pas dans une situation où il y a une division du vote qui profite uniquement au maire parce que l’opposition se divise. Il y a des divergences idéologiques entre les tiers candidats qui permettent de supposer que peut-être ça irait du côté de M. Marchand ou peut-être que ça irait chez M. Hamad.»

— Marc Bouchard, sondeur

Le maire Marchand peut s’encourager en voyant qu’il est premier dans trois des quatre tranches d’âge et qu’il ne tire de l’arrière que par un maigre point chez les 65 ans et plus — 40 % pour M. Hamad contre 39 % pour M. Marchand.

Jackie Smith, cheffe du parti de gauche Transition Québec, est deuxième chez les jeunes à 25 %, mais pas plus que 7 % des 35 ans et plus de l’estiment.

Les femmes préfèrent Bruno Marchand à 45 % contre 31 % pour Sam Hamad. Chez les hommes, ils sont à égalité à 32 %.



PQ en avance, PCQ solide deuxième

Sur la scène québécoise, le tiers des électeurs de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec choisissent encore le Parti québécois de Paul St-Pierre Plamondon en premier, à 34 %. Le Parti conservateur du Québec mené par Éric Duhaime conserve sa solide deuxième place, avec le quart des appuis ou 24 %.

Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon. (Erick Labbé/Archives Le Soleil)

La Coalition avenir Québec du premier ministre François Legault ne retrouve pas plus que 15 % des intentions de vote dans la région, tout près des 14 % du Parti libéral du Québec et son nouveau chef Pablo Rodriguez.

À noter qu’un répondant sur cinq a été sondé après la victoire de M. Rodriguez à la direction libérale, survenue samedi. Mais l’effet Pablo ne se fait pas encore sentir, même si l’échantillon est trop petit pour s’avérer statistiquement pertinent.

Québec solidaire et sa co-porte-parole Ruba Ghazal ne reçoivent que 10 % de l’amour populaire.

«À plus d’un an des élections québécoises, il y a beaucoup de votes qui ont le potentiel d’être récoltés par les partis. Alors oui, le Parti québécois est en tête, le Parti conservateur en deuxième place [dans la région de Québec], mais il y a quand même beaucoup de gens que chacun des cinq principaux partis peut espérer aller chercher.»

— Marc Bouchard, directeur général de Segma Recherche

Les 55 ans et plus se rangent presque à moitié derrière les péquistes, les 35 à 54 ans prennent à 43 % pour les conservateurs et les solidaires attirent un jeune électeur sur cinq, tranche d’âge où le parti de gauche arrive toutefois troisième.

Comme il n’y a pas que des mauvaises nouvelles pour les caquistes, le gouvernement Legault se classe bon deuxième chez les électeurs de la région âgés de 55 ans et plus, où ils sont quand même loin derrière les péquistes.

Encore une fois, pas moins de 32 % d’indécis, soit un électeur sur trois qui s’est rangé dans la catégorie des ne sait pas, ne répond pas ou ne votera pas.

La gauche à Marchand

Segma croise aussi les deux intentions de vote, provinciale et municipale.



À droite, M. Bouchard relève que ceux qui votent pour M. Duhaime au provincial sont partagés au municipal entre MM. Hamad, à 44 %, et Lachance, à 37 %.

À gauche, Mme Smith ne ramasse pas la part espérée des partisans de Québec solidaire. Elle obtient seulement 13 % de leur faveur, tandis que le pactole solidaire va dans le camp de Bruno Marchand, à 57 %.

Le territoire de la RMR de Québec s’étend de Neuville à Château-Richer et jusqu’à Saint-Gabriel-de-Valcartier sur la rive nord et inclut l’île d’Orléans. Sur la rive sud, il couvre Saint-Antoine-de-Tilly à Beaumont, en passant par Saint-Lambert-de-Lauzon.


Le sondage téléphonique non commandité a été réalisé du 9 au 16 juin 2025 par des agents du centre d’appels de Segma basé à Saguenay. L’échantillon aléatoire compte 580 électeurs résidant dans la RMR de Québec, dont 401 résidents dans la Ville de Québec.

La marge d’erreur maximale est de 4,1 % pour l’ensemble de l’échantillon et de 4,9 % pour le sous-échantillon spécifique à la ville de Québec. Les résultats ont été pondérés selon la localisation, l’âge, le sexe et la scolarité à partir des données de Statistique Canada.