Quand nous l’avons interrogée à ce sujet la semaine dernière, la cheffe d’Ensemble Montréal a d’abord nié avoir encaissé un tel dépôt, avant de reconnaître les faits le lendemain.
[…] «Je l’ai jamais fait. L’annonce était peut-être comme ça, mais dans le contrat de location, je n’ai jamais fait ça», a d’abord assuré Soraya Martinez Ferrada, jointe au téléphone jeudi.
Le lendemain, elle a finalement reconnu que ses locataires lui avaient bien versé le montant.
Le mensonge en défense, rarement une bonne option…
Pour la suite, la candidate soutient que ce type « d’erreur arrive encore trop souvent à Montréal » et dans plusieurs autres villes québécoises « Beaucoup de gens ne sont pas au courant que cette loi existe. Ça fait partie des choses qu’il faut dénoncer et j’en suis la première », a-t-elle persisté.
Il y a eu « l’auto-pelure-de-bananisation », et il y a maintenant « l’auto-Denis-Coderrisation ».
Voilà le traitement que vient de s’infliger l’aspirante à la mairie de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, en offrant deux versions contradictoires à un journaliste en moins de 24 heures.
L’histoire publiée lundi en manchette du Journal de Montréal n’est pas le scandale du siècle. On y apprend que la politicienne, propriétaire d’une maison qu’elle loue dans le quartier Saint-Michel, a exigé un important dépôt à ses nouveaux locataires, en 2023.
Cette pratique est illégale, mais répandue. Les groupes communautaires la dénoncent sans succès depuis des années : les proprios ont le gros bout du bâton dans un marché en pénurie.
Mme Martinez Ferrada paraît mal dans ce dossier. D’abord, parce qu’elle était secrétaire parlementaire du Logement à Ottawa peu avant d’exiger ces frais : elle aurait dû en connaître l’illégalité.
Ensuite, parce qu’elle dit vouloir prioriser l’accès à des logements abordables si elle est élue à la tête de la métropole. Son approche en tant que locatrice est contradictoire avec cette promesse…
Mais là où elle s’est franchement tirée dans le pied, c’est qu’elle a d’abord nié l’affaire. « Je ne l’ai jamais fait », a-t-elle affirmé au Journal .
1- le déneigement des stations bixi par des cols bleus (c’est plutôt une société privée)
2- le déneigement des pistes avant les trottoirs (ça a été démontré et prouvé que ce n’est pas le cas)
3- 800 millions pour le budget vélo en 7 ans (c’est plutôt autour de 285 M$)
4- +40 minutes pour faire le détour de Camillien-Houde
5- a insinué qu’elle a contribué au Parc Frédérick-back (boff, elle était dans un groupe citoyen qui a participé à je ne sais plus quelle activité).
L’honnêteté et la transparence sont des incontournables pour quiconque souhaite occuper un poste politique au suffrage à tous les échelons de gouvernements. Une question de crédibilité, de rectitude, de confiance, de moralité et d’intégrité.
Elle répète que c’est pcq plein de personnes ne connaissaient pas la loi
Montreal mayoral candidate collected illegal security deposit from tenant renting her home
Soraya Martinez Ferrada, who has sold herself as a ‘candidate for housing,’ says it was an error made in ‘good faith.’ She says she’s now paid back the deposit
Voilà une chance pour un nouveau candidat de se présenter et de fédérer l’opposition à Projet Montréal, car pour l’instant on ne peut pas dire que Madame Martinez-Ferrada soit exceptionnelle. Je dirais même qu’elle est décevante en tant que potentielle Mairesse de Montréal. Donc si on veut un peu plus d’envergure pour la Grande ville, que ce soit à la Mairie ou dans l’opposition, avec de nouvelles idées intéressantes, alors c’est peut-être le temps ou jamais.
Marie-Andrée Mauger, mairesse de Verdun, vient d’annoncer sur LinkedIn qu’elle ne briguera pas un nouveau mandat
Toute bonne chose a une fin…. C’est le cœur gros mais rempli de gratitude que je vous annonce que je ne briguerai pas un nouveau mandat aux élections municipales le 2 novembre prochain. Après 12 années en politique municipale, je sens venu le moment de m’engager dans de nouvelles voies.
Chacun de mes 3 mandats a été une expérience riche et unique. D’abord conseillère d’arrondissement de 2013 à 2021, j’ai ensuite fait le saut à la mairie de Verdun et au comité exécutif de la Ville de Montréal comme responsable de la transition écologique et de l’environnement.
Tout au long de ces 12 années, j’ai fait de magnifiques rencontres. Merci à vous, chère communauté, de m’avoir inspirée à donner le meilleur de moi-même chaque jour.
Je suis extrêmement fière de tout le boulot accompli pour rendre notre territoire plus vert, plus résilient, plus sécuritaire et plus équitable.
Une occasion de passer à un autre niveau de gouvernement où on a besoin d’excellentes gestionnaires et femmes publiques pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain.
La conseillère de la Ville du District de Maisonneuve-Longue-Pointe défendra le bilan de Projet Montréal afin de succéder au maire sortant, Pierre Lessard-Blais, qui a annoncé son départ en janvier dernier.
« Je sais gérer des gens. Je sais gérer des crises. Je sais prendre des décisions », lance avec conviction Alia Hassan-Cournol qui aspire, pour son deuxième mandat, à accéder au poste de mairesse de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (MHM).
Conseillère de la Ville du district Maisonneuve-Longue-Pointe depuis 2021, Mme Hassan-Cournol reconnaît les nombreux défis de son arrondissement . Elle s’indigne à l’idée que certains de ses concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté et que d’autres soient contraints de dormir dans des campements, comme celui de la rue Notre-Dame, où l’arrondissement intervient pour gérer les enjeux de cohabitation avec le voisinage.
Alors que l’effervescence électorale ne fait que commencer, Alia Hassan-Cournol pourrait devoir affronter le conseiller de Ville de l’arrondissement pour Ensemble Montréal, Julien Hénault-Ratelle. Selon nos informations, le conseiller du district de Tétreaultville songerait sérieusement à se lancer à la mairie de l’arrondissement.
Marianne Giguère vient d’annoncer sur Facebook qu’elle ne sollicitera pas un nouveau mandat
Donc le prochain Plan vélo sera le dernier qu’elle va présenter
Quitter un travail qu’on aime, un travail hautement porteur de sens, ce n’est pas évident.
Mais quand on est une élue, la question se pose forcément à chaque fin de mandat: est-ce que je me représente? Ai-je encore toute l’énergie, toute la fougue qu’il faut pour accomplir l’ensemble des tâches centrales et connexes à la job? Pour porter les valeurs et les idéaux qui me motivent et pour lesquels la population votante m’a accordé sa confiance? Ai-je envie d’explorer d’autres avenues qui me permettraient de le faire, en dehors de la politique? C’est ainsi qu’après 3 mandats comme élue municipale, la réponse s’est finalement clarifiée pour moi dans les dernières semaines : cet automne, on ne croisera pas mon visage sur les pancartes électorales du district De Lorimier.
Je vais quitter une équipe que j’adore, des collègues rares comme l’or et les perles, des fonctions formidablement stimulantes et enrichissantes. Je vais laisser la chance à quelqu’un d’autres d’être au services des citoyennes et des citoyens, de communiquer adéquatement, de répondre aux multiples questions, plaintes et requêtes avec pédagogie et patience. Parce que c’est un privilège de pouvoir assurer ce lien entre la population et l’administration municipale, de porter la voix de l’une et de vulgariser le travail de l’autre. Je laisse à une nouvelle personne le pouvoir précieux d’influencer les orientations et les décisions, en fonction de valeurs, d’idéaux, mais surtout et toujours en fonction du bien commun. Ça sonne comme un cliché, mais hey, c’est quand même ça, la base de la base de toutes les décisions.
Sous des apparences de petit changement administratif mineur, c’est réellement un changement majeur. Attendez vous à une gouvernance régionale chaotique dans le futur.