La victoire de Julie-Pascale Provost d’Ensemble Montréal confirmée
La victoire de la candidate d’Ensemble Montréal à la mairie de Lachine, Julie-Pascale Provost, a été confirmée mardi au terme d’un recomptage judiciaire.
Elle l’emporte ainsi sur la mairesse sortante, Maja Vodanovic, par 18 votes seulement, selon les résultats finaux observés par la juge de la Cour du Québec, Nathalie Chalifour. Le soir de l’élection, Julie-Pascale Provost avait été donnée gagnante par une seule voix.
Il semble y avoir des responsabilités qui pourraient être intégrées à des nouveaux postes, ou aux conseillers associés, mais considérant toute la conversation autour des plafonds de verre brisées par Soraya, c’est désolant de voir toutes les responsabilités liées aux femmes et aux minorités éliminées.
La première séance du Conseil municipal de la Ville de Montréal a lieu le 5 juin 1833 dans le Palais de justice.
Les seize élus, neuf anglophones et sept francophones, ont un profil socioéconomique commun. Ils émanent en grande partie du milieu des affaires et des professions libérales. À la première séance du Conseil municipal, le 5 juin 1833, les conseillers s’entendent à l’unanimité pour nommer Jacques Viger maire de Montréal. Inspecteur des chemins depuis 1813, Viger à une connaissance inégalée de la situation de la ville. En 1825, c’est d’ailleurs lui qui a fait le recensement des habitants de l’île de Montréal avec Louis Guy.
La charte n’est pas renouvelée en 1836 parce que, à cause des troubles politiques au Bas-Canada, le Parlement ne siège pas. Le gouvernement britannique rend donc le pouvoir aux juges de paix. L’autonomie de la Ville de Montréal est acquise seulement en 1840 quand une nouvelle charte municipale est octroyée. Sous le régime de la première charte, les conseillers se concentrent surtout sur la mise en place des structures de fonctionnement de la municipalité. On leur doit également deux réalisations : la création des armoiries de la Ville et le début du drainage des faubourgs pour y faire du lotissement.
La première élection du maire de Montréal au suffrage des seuls propriétaires a eu lieu en 1852 , et le gagnant fut Charles Wilson .
Ce droit de vote a évolué par la suite, accordé aux hommes locataires en 1860, puis aux femmes propriétaires en 1889.
Les femmes locataires et propriétaires célibataires ou veuves ont obtenu le droit de vote aux élections municipales à Montréal en 1899, sous certaines conditions.
- Ce n’est qu’avec les lois adoptées en 1968 que le suffrage universel complet a été mis en place dans toutes les municipalités de la province, permettant à tous les résidents canadiens de 21 ans et plus de voter, mettant fin aux restrictions basées sur la propriété. L’âge légal pour voter a depuis été abaissé à 18 ans.
Sources Archives de Montréal, Université de Montréal, UQAM
On peut féliciter SMF d’avoir choisi des élu(e)s de tous les partis pour former le comité exécutif.
Valérie Plante l’avait fait avec Jean-François Parenteau et Hadrien Parizeau dans son 1er mandat, en plus de nommer Cathy Wong qui était chez EM comme présidente du conseil municipale, mais le comité exécutif était 100 % PM dans son 2e mandat.
D’ailleurs, quelques mois plus tard, EM avait expulsé Hadrien Parizeau pour avoir joint le comité exécutif. Parenteau avait déjà quitté de lui-même.
What are the top priorities for Montreal’s new executive committee?
Montreal’s new mayor Soraya Martinez Ferrada has unveiled the elected officials who will be managing the city’s most important files. There are members from Ensemble Montréal, Projet Montréal, Équipe Lasalle and Équipe Anjou.
En passant, les conseilères et conseillers associés au comité exécutif n’ont pas le droit de vote lors des séances du comité exécutif
Soraya Martinez Ferrada affirme que la nomination d’élus de l’opposition au comité exécutif témoigne de la volonté de collaboration de son administration. Les « conseillers associés » pourront participer aux séances du comité exécutif, poser des questions et faire des commentaires, mais n’auront pas le droit de vote.
Donc, le seul qui n’est pas membre d’EM et qui a du pouvoir est Luis Miranda
Première réunion du nouveau CE jeudi 20 novembre 9h
Réaction de PM qui ne commente pas la décision du maire de VSP.
Dans l’opposition, la nouvelle cheffe de Projet Montréal, Ericka Alneus, s’est de son côté inquiétée du fait que plusieurs responsabilités n’existeront plus au comité exécutif, dont la réconciliation avec les peuples autochtones ou encore l’urbanisme.
« Il y a des dossiers qui semblent être évacués, donc comme opposition, c’est sûr que nous serons vigilants. On entend le souhait de collaborer de la mairesse, mais de là à dire que c’est un [comité exécutif] non partisan, je ferais quand même attention », a-t-elle affirmé.
18 novembre 2025
Projet Montréal sur l’ouverture de l’antenne Deux-Montagnes du REM.
Le nouveau tronçon du REM entre en service et ce sont des milliers de personnes qui ont enfin une alternative rapide et durable à la voiture et un meilleur accès à des secteurs excentrés de l’île.
Toutefois, il faut garder en tête que le modèle privé du REM comporte des risques :
Des coûts élevés à long terme pour le public, comme l’expérience de la privatisation des chemins de fer au Royaume-Uni l’a démontré
Moins de transparence et de contrôle démocratique avec des décisions prises par des entreprises privées, plutôt que des élu·es redevables à la population
Un réseau qui pourrait prioriser la rentabilité financière plutôt que les besoins de la population
Une intégration plus complexe avec les autres modes de transport (métro et autobus)
Célébrons l’arrivée du REM — tout en restant vigilant·es sur l’avenir de notre transport collectif et en continuant d’encourager les projets publiques
https://www.instagram.com/p/DRLBfQ8ibf9/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA==
Quelle sortie étrange de la part de PM. Déjà, c’est pas un projet privé, vu que c’est une branche de la Caisse de dépôt. On peut critiquer le mode de financement, et le manque de financement en général du transport en commun, mais disons au moins les vraies choses.
Est-ce qu’il y a eu une publication similaire lors de l’ouverture de la première branche? Parce que là, ça me donne vraiment le même vibe que quand Ensemble Montréal était à l’opposition et qu’ils adoptaient une posture contrarian à tout prix, peu importe le sujet. Surtout que la nouvelle branche traverse uniquement des arrondissements EM.
Comme présidente du conseil municipal mon ptit 2 va à Chantale Rossi
Ils ont changé de ligne à Jean-Talon quand eux ? Entre le 121 et Montpellier beaucoup moins long que descendre sous terre pour ma part.
L’intégration de Bonaventure avec gare centrale SANS le REM c’est littéralement 2 minutes de plus.
Ça a toujours été la position de PM sur le REM, mais là ils se permettent de le dire publiquement car dans l’opposition.
Chantal Rossi, présidente du conseil municipal? My God, on aura de l’action.
Le vintage est à la mode.
Position assez similaire à celle du PQ et PSPP d’ailleurs, mais côté coms je ne suis pas certain que c’était le bon moment.
J’ai hâte de voir la fameuse alternative publique supérieur à celle de CDPQ… ![]()
Je ne dis pas que le REM de l’Est aurait été parfait, mais on a clairement perdu au change avec le tramway.
Déjà, c’est pas un projet privé, vu que c’est une branche de la Caisse de dépôt.
C’est faussement du public. C’est un fond d’investissement comme un autre donc le seul et unique but est la rentabilité. La CDPQ n’a aucune mission de service public.
Dans le cas présent, cela la rend complémentaire au service de la STM. Mais il ne faudrait pas que le modèle de généralise si l’on ne souhaite pas voir nos transports en commun perdre cette mission.
Il est clair que les attaques envers le financement du transport collectif va mener à des propositions de privatisation de la part de certains partis …
Je crois que ce forum se veut un endroit où on essaie de ne pas propager de fausses informations, merci de revoir vos informations. Votre sentiment par rapport à la Caisse ne reflète pas la réalité, sa mission, n’y sa gouvernance.
On aurait surtout quelque chose en train d’être bâti en ce moment. Je pense que c’était vraiment le REM 2 ou rien.
où on essaie de ne pas propager de fausses informations
Et quelles fausses informations ai-je propager ?
Merci de répondre sur le fond, au lieu de balayer d’un revers de la main une critique, de laquelle on peut bien entendu débattre.
Je réitère mon propos, la CDPQ est un fond de placement. La rendement est le coeur de sa fonction. À ce titre, il n’opèrerait pas du transport en commun de la même façon que le ferait un organisme public qui aurait pour objectif premier la mobilité de la population.
En d’autres mots, la CDPQ n’opèrerait pas des lignes de bus à perte. Je ne vois pas en quoi c’est de la désinformation que de rappeler cela.
C’est vrai. Cependant :
- La CDPQ a quand même des comptes à rendre à l’État
- La CDPQ n’est pas la seule partie prenante dans le REM, et le risque financier a été partagé notamment avec le gouvernement provincial et autres partenaires qui ont un mot à dire
- Les rendements générés servent à financer le fonds de pensions des Québécois, et non pas enrichir les actionnaires d’une entreprise privée
C’est faussement du public. C’est un fond d’investissement comme un autre donc le seul et unique but est la rentabilité. La CDPQ n’a aucune mission de service public.
La Caisse est une société d’État, donc public. Ce n’est pas un fond comme un autre, c’est un fond d’État détenu par tous les Québécois, elle n’a d’ailleurs par seulement la rentabilité (pour tous les Québécois et non des propriétaires privés) comme mission mais aussi le développement du Québec ce qui lui permet de faire des investissements moins rentables mais important au Québec.
Je pense que cette position publique rend assez clair qu’ils n’ont jamais réellement voulu du REM de l’Est et qu’ils ne faisaient pas juste écho des craintes d’une partie de la population.