Je pensais que Christine Black allait se présenter.
Content de voir enfin une opposition qui se monte du côté d’EM, mais j’espère qu’il y aura une véritable course de leur côté, et non un couronnement direct de Mme Ferrada si personne d’autre ne se lance dans la course.
Malheureusement, selon les gens de mon entourage qui suivent de près la politique municipale, ils disent tous que ce sera un couronnement… Normalement, un chef par intérim d’un parti ne soutient pas un candidat ouvertement. Ça fait des mois que EM travaille en coulisses pour la faire connaître
Avant de la voir apparaître aux annonces de logements sociaux durant l’automne, je ne savais même pas qui elle était, ni qu’elle était ministre du Tourisme
On voyait plutôt des députés montréalais plus connus lors d’annonces
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Surement pour avoir une deuxième vague d’appui. Il faut se parler les médias d’eux, et ça a pas l’air qu’ils ont des engagements à faire avant les générales.
Plusieurs élus d’EM vont probablement utiliser le prochain conseil municipal pour se mettre de l’avant, c’est lundi et mardi prochain
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Soraya Martinez Ferrada a été interviewée ce matin sur CBC Radio 1. En bref, elle a parlé de:
- Les gens ne sont pas fières de Montréal; ils se sentent que les choses leur a été «imposée»
- Elle veut faire plus de consultation (ugh)
- Elle veut retirer le taxe sur le construction
- Il semble qu’elle ne se retirera pas de son poste parlementaire?
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Grosse offensive médiatique.
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Du n’importe quoi: «La question des pistes cyclables est un peu devenue l’icône du dogmatisme d’une idéologie», a expliqué Mme Martinez Ferrada.
S’il y a une révolution qui a grandement contribué à la mobilité à Montréal, c’est bien le Bixi et l’important réseau de pistes cyclables. Il n’y a ici que du positif, d’abord pour la santé des gens (transport actif) ensuite pour aider à diminuer la congestion automobile en ville et de surcroit moins d’émission carbone et de pollution.
La métropole est un grand territoire qui est loin d’être saturé en matière de transports actifs. Il y encore beaucoup de développements à poursuivre et d’améliorations de ce qui existe déjà. Ainsi plus que jamais, surtout face aux énormes reculs que promet Trump, nous devons continuer à travailler fort pour réduire notre impact environnemental et les changements climatiques. Alors je ne vois vraiment pas ce qui peut être dogmatique quand il s’agit d’écologie et d’un meilleur avenir pour les générations futures.
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“The issue of cycle paths has become a bit of an icon of the dogmatism of an ideology,” explained Ms Martinez Ferrada.
Peut-être qu’en anglais, dogme est employé différemment, mais son utilisation en français ces derniers temps m’irrite vraiment. C’est employé à toutes les sauces, souvent par des personnes qui ne pourraient même pas bien le définir.
Par exemple, en quoi l’idéologie d’Ensemble Montréal ne serait pas dogmatique par rapport à Projet Montréal, selon leur utilisation? Puis si on veut commencer à avoir un débat “rationnel” sur les pistes cyclables, on trouverait que c’est probablement l’autocentrisme qui se rapproche du dogme.
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À noter que ce discours dénonçant les supposés dogmes fait partie du même langage concernant le gros bon sens. Des affirmations superficielles et simplistes qui relèvent bien davantage de la désinformation et la manipulation des opinions et ayant bien souvent comme source les réseaux sociaux.
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C’est vraiment disgracieux et fâchant de parler de dogme quand il s’agit de mobilité active.
Demandez à n’importe quel urbaniste ou n’importe quel ingénieur en mobilité, la mobilité active est une nécessité à tous les niveaux. Que ce soit la santé publique, ou économique (couts privés) ou en termes d’externalités, c’est irréprochable.
Bref, Soraya Martinez tombe (encore!) dans ce genre de discours en politisant un sujet qui ne devrait jamais l’être!
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Honnêtement une des choses que j’espère le plus pour la prochaine élection municipale est un fort taux de participation d’au moins 50% (wishful thinking).
Comme cela peu importe qui gagne ça viendrait en quelque sorte légitimiser les décisions prises et leur donner plus de crédibilité. Je ne comprends pas pourquoi les taux de participations sont si faibles au Municipal quand c’est le palier politique la plus proche des citoyens dont on voit les effets des prises de décision au quotidien. Je ne sais pas si cela serait possible mais pourrait-t-on faire des élections en même temps qu’au Provincial ? Cela donnerait un coup de pouce à la participation globale.
Je ne bois généralement pas le kool-aid PM mais je trouve qu’une élection remporté même par la peau des fesses avec un taux de participation élevé serait préférable à un landslide win avec un taux de participation faible.
Sortir le vote sera le plus grand défi d’EM puisque la base de PM semble beaucoup plus militante et plus propice à aller voter. C’est mon opinion perso de citoyen du Plateau… Soraya Martinez est surement une bonne candidate mais je suis pas mal sur que moins de 5% des Montréalais savent qui elle est. C’est pourquoi ça prendrait selon moi une rockstar genre Mélanie Joly ou Sophie Brochu pour vraiment avoir une chance pour EM de faire sortir le vote et gagner.
La réponse de Projet Montréal aux propos de Soraya Martinez Ferrada
Qui roule sur les pistes cyclables à Montréal?
740 000 Montréalais·es utilisent le vélo comme mode de transport (Vélo Qc, 2020)
Les cyclistes aussi sont des citoyen·nes montréalais·es.
Source : @projetmontreal.org on Bluesky
Ça me rappelle la video où Bruno Marchand a répondu à un journaliste que les cyclistes payent aussi des taxes 
Voir sur la vidéo la page Facebook d’Urban Cycling Institute
J’ai trouvé un outil pour télécharger les vidéos de Facebook et mis la vidéo sur YouTube au bénéfices des personnes qui ne veulent pas aller sur les plateformes de Méta
Ça vient avec des sous-titres en anglais
Luc Rabouin et Gracia Kasoki Katahwa ont aussi répondu
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Ah non, svp, pas encore des interminables consultations. Nous avons trop de consultation et pas assez d’action. Par définition, l’élection est une consultation alors le parti qui est élu doit réaliser son programme tout simplement
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Et pourquoi est-ce que j’ai l’impression que si les résultats des consultations ne s’alignaient pas avec son point de vue, elle trouverait moyen de ne pas y adhérer…
« Tout le monde veut les pistes cyclables. »
« Aaaah euuuh bon, mais j’ai parlé avec trois commerçants en coulisses et ils m’ont dit que c’était mauvais pour leur business donc l’avis des résidents ne compte pas 
»
(Ceci est un texte d’opinion sarcastique à ne pas prendre au sérieux)
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Je ne savais pas que Soraya Martinez Ferrada était derrière ce projet et que son organisation a reçu 250 000 $ de la Ville dans le cadre des festivités du 375e et que Québec a refusé de financer le projet :
- Du ski extrême sur la tour du Stade en 2017 | Radio-Canada
- La compétition de ski extrême sur la tour du stade olympique reportée à 2018 | Radio-Canada
- Québec refuse de financer une compétition de saut à ski sur le Stade olympique | La Presse
De mon fil Facebook : résumé de l’implication de SMF dans ce projet
L’incroyable histoire de Soraya Martinez et du saut à ski sur le mât du stade olympique
Les projets du 375e anniversaire de Montréal auront toujours une place spéciale dans mon cœur et le projet de compétition de saut à ski sur la tour du stade olympique n’y fait pas exception.
À l’été 2015, une organisation nommée « Corporation Skying Montréal » lance en grande pompe un projet fou en vue du 375e : Transformer la tour du Stade olympique en immense tremplin de saut à ski. L’événement baptisé Skying Montréal « Big Air » propose d’installer une piste de 120 mètres sur la surface de la tour du Stade olympique et d’y ajouter une rampe de plus de six étages pour exécuter des sauts extrêmes. L’événement, qui doit durer un week-end, sera réservé à des skieurs d’élite.
« Avec ça, on veut lui redonner ses lettres de noblesse [au stade] », affirme un organisateur.
Le maire de la Ville est un bon public pour ce genre de projet et déclare « En plus de retombées économiques et touristiques importantes, l’événement contribuera à renforcer à l’échelle internationale l’image de la métropole québécoise comme ville sportive, festive et innovante ».
La Ville signe donc un chèque de 250 000$ pour l’événement. Il n’y a eu aucun test de faisabilité, il n’y a aucun commanditaire, c’est littéralement un chèque en blanc.
Et qui est administratrice puis présidente de l’organisation à ce moment en 2015 selon le Registraire des entreprises du Québec ?
Soraya Martinez.
Saut (acrobatique) dans le temps, l’organisation annonce en 2017 que le projet est finalement remis à cause des travaux sur la tour du stade. Un autre projet du 375e anniversaire de Montréal qui est retardé. On vise maintenant décembre 2018.
Flairant l’éléphant blanc, le ministère des Affaires municipales décide en mars 2018 de rejeter la demande de subvention de 480 000 $, le promoteur n’ayant pas encore réussi à convaincre un seul commanditaire de soutenir l’événement.
Du 250 000$ de la Ville de Montréal, 230 000$ ont été volatilisé dans des études selon les organisateurs.
Le symbole est fort : un éléphant blanc sur un autre éléphant blanc, fallait le faire.
Malheureusement, les Montréalais auront perdu 250 000$ dans cette affaire.
Après son appui au Walmart dans la carrière St-Michel et ce projet de saut à ski sur le stade olympique, Soraya Martinez n’a pas une grosse moyenne au bâton pour détecter les mauvais projets.
Je lève le drapeau parce qu’elle est entourée de la même gang qui a embarqué dans ces éléphants blancs.
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Son organisation ? J’ai du mal à comprendre. J’ai recherché son nom dans les articles mais il n’est pas mentionné.
Elle a même été présidente selon le registre des entreprises. C’est ce que la publication avance et c’est facilement vérifiable. Je viens de le faire.
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J’en ai parlé plus haut mais selon moi les élections municipales ont des taux de participation trop faible pour donner carte blanche au gagnant.
Et quand tu gagnes les élections tu deviens le maire/mairesse de tout les montréalais, pas seulement ceux qui ont voté pour toi.