Politique municipale - Ville de Montréal

Je ne comprends pas pourquoi toute cette opération autour du leg du Valérie Plante a lieu en début de campagne. Il y a un écart entre l’élection et l’assermentation du nouveau maire.

Oui en effet… on dirait qu’elle ne veut pas laisser la place à Luc Rabouin.

C’est pcq’elle dépose son bilan des 8 dernières années à la séance du conseil municipal d’aujourd’hui

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C’est vrai que le conseil qui tombe durant la campagne et non avant c’est particulier. Il auraient pas pu changer la date de la réunion ?

La dernière séance du conseil municipal tombe toujours durant la campagne depuis que les élections municipales sont à date fixe

La période électorale est de exactement 45 jours

La séance du conseil est le 3e lundi du mois

Techniquement, les séances des conseils d’arrondissement, muncipal et d’agglomération peuvent se ternir jusqu’au 3 octobre avant 16h30 (date limite des dépôts de candidatures) :wink:

Les séances du comité exécutif continuent à se tenir jusqu’au dernier mercredi avant l’assermentation des nouvelles personnes élues. J’ai appris que cette année, ce serait le 12 novembre

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Le départ de Valérie Plante semble effectivement éclipser le début de campagne de Luc Rabouin. J’entends plusieurs personnes qui regrettent qu’elle ne se représente pas.

Le bilan de 84 pages est au point 07.07 (à partir de la page 733)

07.07 Service du greffe
Bilan de l’administration Plante 2017-2025

La Ville de Montréal devrait-elle être mise sous tutelle?
Les affaires, opinion, le 19 septembre 2025

EM jamais capable de dire une chose positive sur Montréal… :roll_eyes:

Itinérance, insécurité, cônes orange, finances publiques précaires : le parti Ensemble Montréal, qui forme l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville de la métropole, dresse un sombre bilan des huit années au pouvoir de Valérie Plante et de son équipe.

Le parti de Soraya Martinez Ferrada a répliqué lundi au discours ultime de la mairesse sortante, prononcé lors de la séance du conseil municipal. Comme elle l’a déclaré au Devoir, Valérie Plante affirme laisser la maison en ordre. Elle quittera ses fonctions après le scrutin du 2 novembre. Luc Rabouin l’a remplacée à la tête de Projet Montréal.

« On est rendus à la date d’expiration de cette administration », a lancé Aref Salem, chef de l’opposition à l’Hôtel de Ville — en l’absence de Soraya Martinez Ferrada, élue à la chefferie en février dernier, après avoir quitté son poste de ministre dans le gouvernement Trudeau.

Lors d’un point de presse en marge du conseil municipal, Aref Salem a brossé le portrait d’une « ville chaotique », notamment en raison du manque de coordination des chantiers. Il a souligné que, huit ans après l’arrivée au pouvoir de Projet Montréal, les cônes orange restent le triste symbole de la métropole.

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Ils me font penser aux animateurs de QuB radio : tjrs entrain de nous dire que notre ville est dans un état de chaos perpétuel et où nous avons les pires crimes de l’humanité qui se produise à chaque jour…

Ça devient lassant et personnellement, voter pour un parti qui est tjrs négatif, c’est pas ma tasse de thé…mais bon…y’a des gens pour qui ça parle. :man_shrugging:

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C’est le principe des partis d’opposition. C’est la même chose pour Québec solidaire ou le parti libéral à Québec.

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Au tour de CBC News d’avoir une entrevue-bilan avec la mairesse

Valérie Plante looks back on what she’s done as Montreal mayor, and what still need to be done

As she prepares to leave office, Valérie Plante reflects on what her administration has done, being Montreal’s first woman mayor and a role model, and what comes next for her after eight years in office.

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Montréal | Peu de marge financière pour la prochaine administration

La prochaine administration municipale de Montréal n’aura pas droit à l’erreur dans la gestion des finances publiques. L’agence de notation Moody’s prévient que la lourde dette de la métropole et les importants investissements nécessaires pour retaper rues, aqueducs et égouts laisseront peu de marge de manœuvre pour les autres dépenses.

Importante dette

Dans un rapport transmis à la Ville le 10 septembre, la firme américaine Moody’s souligne que le poids de la dette restera élevé à Montréal en raison de l’ambitieux programme d’investissement de l’administration de Valérie Plante. La dette dépasse actuellement 115 % des revenus municipaux, un niveau élevé par rapport aux autres villes de même taille, note l’agence, qui salue néanmoins les efforts réalisés pour réduire ce ratio. À ce jour, la cote de Montréal « Aa2 » demeure stable, mais elle pourrait diminuer si le ratio d’endettement devait dépasser 130 % dans les prochaines années, indique le document.

Des infrastructures et des salaires

La guerre tarifaire avec les États-Unis représente une menace à court terme à cause de l’augmentation du coût des matériaux, s’inquiète Moody’s, qui y voit un risque de dépassements budgétaires sur plusieurs projets d’infrastructure. L’augmentation des programmes de financement provinciaux et fédéraux pourrait compenser ces dépenses supplémentaires. La firme constate aussi que les pressions salariales fragiliseront les finances montréalaises. Plusieurs syndicats verront leur contrat de travail expirer d’ici la fin de 2025. Ils risquent de réclamer des augmentations salariales supérieures à la normale, vu la forte inflation des dernières années, soutiennent les experts. Dans l’île, cette réalité se ressent déjà : les employés d’entretien de la Société de transport de Montréal (STM) sont en débrayage pour la deuxième fois en quelques mois, tandis que les cols bleus de la Ville menacent aussi de faire la grève.

Trois crises qui coûteront cher

« Montréal fait face à une demande accrue de services publics », analyse le rapport, évoquant notamment les crises du logement et de l’itinérance, qui feront augmenter les dépenses dans l’avenir, soutient l’agence. La situation fragile du transport collectif risque aussi de forcer la Ville à sortir le chéquier. D’après Moody’s, le faible achalandage dans le métro et les autobus de la STM – qui représente seulement 75 à 80 % de l’achalandage prépandémique – obligera la Ville à augmenter ses subventions pour les transports en commun dans les prochaines années.

« Mauvaise gestion »

Selon la cheffe du parti d’opposition Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, le rapport démontre que « la mauvaise gestion financière de la Ville complique déjà grandement ses finances », alors qu’on prévoit un manque à gagner de plusieurs centaines de millions de dollars. Pour « remettre de l’ordre », la candidate à la mairie s’engage à abolir au moins 1000 postes dans l’appareil municipal, puis à geler les embauches dans les catégories d’emplois n’offrant pas de services directs aux citoyens. Le chef de Projet Montréal, Luc Rabouin, promet quant à lui qu’il ne touchera pas aux effectifs municipaux jusqu’en 2029. Les employés qui partent seraient remplacés, mais aucun nouveau poste ne serait créé. « Les défis actuels nous attendent dans un environnement incertain, mais nous les aborderons avec la même rigueur qu’auparavant », affirme M. Rabouin, qui rappelle que la cote de crédit de la Ville était encore plus faible à l’époque du maire Denis Coderre, ex-chef d’Ensemble Montréal.

Faut-il freiner le privé ?

Le chef de Transition Montréal, Craig Sauvé, attribue plutôt la situation actuelle au recours au privé. En mai, une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) révélait que la valeur des contrats aux firmes de génie-conseil a été multipliée par huit depuis 2012 à la Ville. « L’expérience a démontré que le recours à la sous-traitance coûte plus cher et est moins efficace que de prioriser et valoriser le travail du personnel de la Ville de Montréal », soutient M. Sauvé, qui veut créer une agence appelée Infra Montréal pour rapatrier une grande partie des contrats publics, afin qu’ils soient réalisés par des employés municipaux.
En savoir plus

228 millions
Montréal pourrait composer avec un écart de 228 millions en 2026 entre ses dépenses et ses revenus, selon des projections effectuées avec des données en date du 30 juin. Ce manque à gagner pourrait passer à 417 millions en 2028.

source : VILLE DE MONTRÉAL

https://www.lapresse.ca/actualites/elections-municipales/2025-09-24/montreal/peu-de-marge-financiere-pour-la-prochaine-administration.php

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Rendu là, on se demande presque pourquoi on a des maires si Moody’s sait déjà tout quoi faire!

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Au tour de TVA d’avoir une entrevue-bilan avec la mairesse

C’est la plus longue jusqu’à présent

il n’y aussi le pannel d’analystes
je ne sais pas qui sont ces personnes, je n’écoute pas TVA. Ont-ils une expertise en affaires municipales?

Elsie Lefebre a été conseillère municipale dans Villeray. Les 2 autres se sont des comentateux.

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Elsie Lefebvre, ex députée et ex conseillère de Villeray; Marc-André Leclerc, il travaille chez National; Antoine Robitaille ex journaliste du Devoir maintenant chez Quebecor

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Pas pour déroger du sujet, mais Elsie Lefebvre est aussi vraiment vocale sur Twitter sur le fait que le Labrador devrait jamais avoir été séparé de la province du Québec…un peu weird comme cheval de bataille :sweat_smile:

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Elle a pourtant bien raison la dessus.

Parenthèse:
La définition historique du Labrador est toute la péninsule (actuel Nunavik).

Le traité original octroyait la Côte du Labrador à Terre-Neuve. Le conseil privé de Londres a statué que la côte incluait tout le bassin versant dans l’Atlantique de la péninsule du Labrador.

Ça fait zéro sens que Wabush soit sur la côte du Labrador…

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Oui comme l’Alaska mais faut arrêter de tourner le couteau dans la plaie. C’est fait et c’est trop tard.

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