Politique municipale - Ville de Montréal

Ce serait un cadeau pour Valérie Plante en fait. si le gars fait de l’immobilier, il sera perçu comme faisant partie du problème.

Le genre de personne qui pourront challenger Valérie Plante, il y a Laurence Vincent (Prével) ou Dominique Anglade ou encore Marwah Rizky.

3 « J'aime »

Quand j’y pense, c’est quand même ironique que Ensemble Montréal aille chercher un banlieusard comme candidat. J’ai rien contre la banlieue, mais disons que ce n’est pas l’aspiration de Montréal.

6 « J'aime »

Je n’ai rien contre la banlieue aussi, je viens de là et je pense que la définition d’un montréalais ne tient pas qu’aux limites administratives, mais il est clair que quelqu’un qui passe son temps à basher la ville sur Facebook ne peut pas faire un bon maire de cette même ville (et c’est à mon avis suffisant, avec son titre de banlieusard, pour le disqualifier du titre de montréalais).

6 « J'aime »

Ce n’est pas si fou. Pierrefonds-Roxboro, Île-Bizard-Sainte-Geneviève, Saint-Laurent… Ces trois arrondissements se rapprochent davantage de certaines banlieues du 450 que des quartiers centraux de Montréal et ils font tous partie du giron d’Ensemble Montréal.

La base électorale d’EM ne se trouve pas dans les quartiers centraux ni dans ce qui symbolise les aspirations de Montréal. Soyons honnêtes, si EM a remporté la victoire dans Outremont, un quartier dense et central, c’est uniquement en raison de la refonte du stationnement. Et la victoire a été par 23 voix…

EM semblent s’orienter vers une campagne qui, encore une fois, sera en total contraste avec l’idéologie de PM. Ce qui pourrait vraiment nuire à PM, ce serait l’émergence d’un autre parti plus à gauche, susceptible de diviser le vote dans les quartiers centraux.

Et de toute façon, est-ce que Luc Poirier est éligible au poste s’il habite présentement Candiac? L’article mentionne qu’il faudrait qu’il déménage rapidement mais selon Élections Québec, pour une élection générale, un candidat doit résider sur le territoire, de façon continue ou non, depuis au moins 12 mois le 1er septembre de l’année civile où l’élection doit avoir lieu, et non du jour de l’élection. Il serait donc déjà trop tard. Je me trompe?

3 « J'aime »

Plus maintenant parce la loi a changé (et visiblement le site d’élections Québec n’est pas à jour), le candidat doit seulement être sur la liste électorale. Donc il doit y habiter, ou avoir une entreprise ou édifice sur le territoire de Montréal.

Donc il n’aurait même pas à venir habiter ici, s’il a une entreprise ou un édifice à Montréal et l’utilise pour être sur la liste.


Je doute que Luc Poirier soit un candidat de choix pour Ensemble Montréal. Son optique est probablement peu intéressante. Promoteur immobilier d’en dehors de la ville, attitude clinquante, associé avec la possible perte de l’argent des contribuables de Northvolt (pas que c’est sa faute et qu’il a de quoi à se reprocher, juste que c’est la seule personne à s’en être mis plein les poches avec nos dollars).

Pis l’approche “Montréal doit être sauvé”, j’ai toujours trouvé que l’attitude de créer une fresque désastreuse de la situation pour se positionner en sauveur avant de présenter des solutions était une façon peu intéressante de faire de la politique. Vendez-moi une vision, je sais déjà ce qui me dérange ou non.

6 « J'aime »

Je ne suis pas inquiet du tout concernant Luc Poirier, il ne représente même pas une option sérieuse sur le plan politique puisqu’il n’a aucune vision sauf mercantile et n’a jamais démontré la moindre fibre sociale. Tandis qu’Ensemble Montréal est une opposition sans envergure et n’a jamais représenté une véritable menace pour PM.

De toute façon si on fait le bilan de Valérie Plante, ses réalisations sont nombreuses et largement acceptées par la population, tout va dans le sens du développement durable, des changements climatiques et des aménagements en matière d’infrastructures publiques pour une meilleure qualité de vie des citoyens.

En plus son administration s’est tenus à l’écart des scandales et des critiques journalistiques qui sont souvent assassines. Elle jouit donc d’une bonne presse et d’une popularité plutôt stable. Donc à moins d’une situation imprévisible, je ne vois pas de motivation à changer la politique de la Ville qui semble bien répondre aux attentes des montréalais.es.

5 « J'aime »

Plusieurs noms qui ressortent, dont Claude Pinard, PDG de Centraide Grand Montréal

4 « J'aime »

Ce serait tout de même bien qu’une véritable opposition à Projet Montréal se présente aux prochaines élections.

Ils ont assez bien fait depuis 2017, certes, mais les problèmes day to day s’accumulent, l’administration des arrondissements sous leur gouverne est loin d’être parfaite et le fait de peindre un portrait hyper positif de son administration donne une impression de déconnexion.

Dans MHM, en tout cas, j’espère bien voir une défaite de Projet Montréal. Il semble n’avoir d’yeux que pour Hochelaga-Maisonneuve et il oublie souvent que Mercier-Ouest et Mercier-Est existent, en plus d’avoir souvent fait taire les critiques envers lui durant les conseils d’arrondissement.

2 « J'aime »

Cela dépend de la volonté de l’opposition de comprendre ses électeurs. Si l’opposition obtient quelqu’un comme Luc Poirier, qui n’est pas de Montréal et qui veut mener une campagne de « guerre culturelle » contre les pistes cyclables, la piétonnisation et les rues sécuritaires, etc. préparez-vous à un autre mandat de Plante. Ils ne peuvent pas gagner Montréal sans les arrondissements qui partagent ces idéaux, et c’est quelque chose que le parti d’opposition commence seulement maintenant à comprendre. La véritable opposition à Plante doit se faire sur la base de la collecte des ordures, de l’itinérance, et du manque de priorité accordée au transport en commun, les chantiers (et pas seulement leur effet sur la circulation automobile!) etc.

Je doute fortement que l’élection se déroule sur ces questions. Il est tout simplement trop attirant de la combattre sur la base des pistes cyclables et d’autres choses que les gens des banlieues considèrent comme mauvaises. Mais les banlieues ne votent pas à cette élection !

Espérons une opposition sérieuse à l’hôtel de ville, et non pas quelqu’un qui pense se présenter à la mairie de Lévis.

17 « J'aime »

Et habitation: l’opposition peut sortir l’argument de la bureaucratie en critiquant les efforts pour contrer la diminution de la mise en chantiers.

2 « J'aime »

Totalement d’accord là-dessus. L’opposition à PM est encore cantonné dans les anciennes banlieues fusionnés. Quand on regarde les arrondissements de l’ancienne ville pré-fusion, c’est presque juste PM. Même si Ensemble Montréal (et Équipe Lasalle/Anjou) commence à avoir compris que la ville est rendu ailleurs en terme de vision de développement (et ils sont très statu quo après tout), leur base électorale n’a pas suivi ce mouvement et le résultat est que ils sont un peu pris entre l’arbre et l’écorce.

De facto, il n’y a pas vraiment d’opposition à PM.

Pas en désaccord, mais sauf pour la propreté, la clefs de ces enjeux n’est pas dans les mains de la ville et est surtout dans les mains de d’autres paliers de gouvernements. Même les chantiers c’est très difficile de faire mieux que présentement malheureusement. On a un tel retard en infra qu’on est un peu condamné à ce que pendant les prochaines décennies la ville soient constamment entravée.
Ça ne parait pas nécessairement, mais le maintien de la mobilité active est au cœur de la gestion des chantiers dorénavant. C’est juste que c’est un combat constant avec les entrepreneurs qui ont encore des vieilles façon de faire.

7 « J'aime »

Claude Pinard serait un super candidat à mon avis. A œuvré dans le milieu communautaire donc assez à gauche pour parler aux quartiers centraux des enjeux qui leur tiennent à cœur mais aussi assez mêlé au milieu des affaires et pragmatique pour parler aux électeurs plus à droite. Autant Luc Poirier assurerait une victoire à PM, Claude Pinard lui serait un grand danger pour eux. En tout cas je suis content de voir une opposition plus sérieuse se dessiner.

5 « J'aime »

3 octobre 2024

La Ville de Montréal annonce aujourd’hui qu’elle plafonnera l’augmentation des taxes foncières relevant du conseil municipal à 1,8 %, ce qui équivaut à l’inflation réelle constatée au mois d’août 2024. Ainsi, l’administration respecte son engagement d’indexer le compte de taxes à l’inflation, alors qu’elle termine de boucler son budget 2025, dont l’ensemble des détails seront dévoilés à la fin novembre.

3 « J'aime »

Comme je l’ai toujours dit: une opposition forte est une nécessité pour s’assurer d’une meilleure gestion de la Ville, même si PM demeure discipliné et suit grosso-modo son plan d’action.

C’est Coderre qui a tué l’opposition à Montréal, en refusant le mandat que la population lui avait donné suite à l’élection de Valérie Plante. Deux fois il a abandonné son équipe en ne voulant pas relevé le défi d’une opposition organisée et efficace à l’Hôtel de Ville.

Il ne méritait donc pas le poste de maire la dernière fois puisqu’il avait quitté le bateau précédemment en pleine tourmente contribuant à la désertion des forces vives de son parti. Ce faisant il a nuit à sa propre image de politicien en se montrant capricieux, égocentrique et anti-démocratique.

Il peut bien rêver autant qu’il veut au poste de chef du PLQ, il y a déjà de bien meilleurs candidats en lice qui ont prouvé leur compétence et leur engagement sincère vis à vis de la population.

7 « J'aime »

3 octobre 2024

Le point de vue de Luc Ferrandez sur les candidats potentiels à la mairie.

«Claude Pinard, c’est le bon candidat, lui. C’est un excellent candidat. Mêmes qualités qu’Heurtel en termes de convivialité, facilité d’approche, écoute, sensibilité. Mais on ajoute deux couches à ça. D’abord, chez Centraide, ce qu’il a fait, c’est une approche proactive basée sur l’action logement et pauvreté, une bonne compréhension de la pauvreté. Puis il a mis en place des mesures constructives pour lutter contre la crise du logement au sein d’un groupe communautaire, donc il a transformé un peu le groupe communautaire en un groupe proactif avec des mains sur le terrain.»

2 « J'aime »

Voilà. Je suis principalement piétonne et automobiliste, mais les pistes cyclables ne m’empêchent pas de dormir la nuit ni ne nuisent à mon agrément en ville.

Ce qui nuit, ce sont les rues du centre-villes qui sont de plus en plus sales. Ce sont les rues de mon quartier dans lesquelles je dois encore contourner les bancs de neige après le ramassage.
Ce sont les rues où je ne me sens plus en sécurité (Sainte-Catherine dans le Village). Ce sont les manquements dans le service de la STM (la 28 Honoré-Beaugrand ne passe plus aussi fréquemment que lors de mon arrivée dans le quartier).
Ce sont les policiers qui voient leur budget exploser pour ensuite poivrer des manifestants anti-haine.
Ce sont les cols bleus qui ramassent au tracteur les tentes et les effets personnels des gens qui campent sur Notre-Dame.
Il y a aussi la crise du logement qui, même si elle n’est pas entièrement de sa faute, est parfois aggravée par ses décisions et sa bureaucratie.

Bref. Tout ça, ça s’accumule et ça me fait déchanter de l’administration Plante.

Edit: Même si c’est un beau texte de « chiâlage », sachez que ça vient d’une bonne intention. Je suis née et j’ai grandit à Montréal. J’aime cette ville de tout mon cœur et je souhaite que les choses s’améliorent, mais les dernières années n’ont pas été très encourageantes.

10 « J'aime »

C’est bizarre que personne ne mentionne Glenn Castanheira. Voilà quelqu’un qui est dans les parages depuis un bon bout de temps, il connait bien le Plateau, il est directeur de la SDC centre-ville, il est proche des commerçants, il est parfait bilingue (et même trilingue), fils d’immigrants, il est plutôt centre gauche, il est un excellent ambassadeur pour Montréal, il est jeune et il a une vision de grandeur pour la ville ce qui manque cruellement à l’administration actuelle. Et surtout, il n’est pas idéologue.

4 « J'aime »

Je ne connais pas la vision à Glenn Castanheira mais c’est très subjectif la grandeur. Denis Coderre avait une vision de grandeur, on voit ce que ça a donné. Jean-Drapeau avait une vision de grandeur, et ce dernier est souvent allé trop loin pour la réaliser, au détriment des citoyens.

Pour moi, une vision de grandeur, c’est une ville qui n’a pas de déficit d’entretien, qui est accessible économiquement, qui est attrayante et agréable pour ses citoyens, qui est reconnue pour sa qualité de vie à l’étranger, qui est propre, qui a une offre culturelle et commerciale intéressante et dans laquelle il est sécuritaire et facile de se déplacer. Une vision de grandeur, c’est aussi d’être capable d’énoncer ce à quoi la ville devrait ressembler dans 20-30 ans et de poser des actions en conséquence, ce que je pense que l’administration en place fait très bien. Par contre, je suis conscient que cette vision ne plait pas à tout le monde et que les parties prenantes, incluant le milieu des affaires, ne se sentent pas toujours écoutées.

Ce qui manque à l’administration actuelle (ou devrais-je dire, à la Ville, et même aux villes), ce n’est pas de la volonté, c’est du pouvoir. Ce qu’on devrait remettre en question, c’est la marge de manoeuvre que le palier de gouvernement municipal a face à Québec. Les villes sont le palier gouvernemental le plus proche du terrain; ces dernières devraient être en mesure de poser des actions concrètes rapidement afin d’améliorer le quotidien de leurs citoyens, que ce soit par le logement, la sécurité routière ou le financement des transports en commun.

Selon moi, oui, le sort de la métropole va se jouer en 2025, mais il va surtout se jouer en 2026.

P.S. Même si je suis membre, je ne suis pas en train de faire l’éloge de PM. Par exemple, je me serais attendu à plus de pragmatisme en ce qui concerne la propreté, qui était déjà un enjeu central aux dernières élections. J’habite dans MHM et mon quartier est absolument dégueulasse depuis le début de l’été. Je me serais également attendu à plus d’actions pour rendre l’appareil gouvernemental plus lean. Mais il reste que cette vision que PM a pour Montréal est celle pour laquelle je suis fier d’habiter à Montréal.

10 « J'aime »

En gros, je ne suis pas en désaccord avec ce que tu dis. Et l’administration actuelle répond en bonne partie à ce que j’attends d’une ville. Mais lorsque je parle de ‘‘grandeur’’, c’est de propulsé Montréal sur la scène mondial. C’est d’être en mesure de faire de Montréal une ville capable de compétitionner avec les plus grandes villes du monde. Moi je crois qu’une grande ville doit constamment se développer, s’adapter, se réorganiser et s’améliorer, au contraire des régions qui doivent plutôt se conserver et rester tel quel.

1 « J'aime »

Luc Poirier va probablement se lancer dans la course officiellement jeudi selon sa publication sue Facebook (à moins que ce ne soit une tout autre annonce)

Ajout : finalement ce n’était que pour annoncer qu’il participait à l’émission dans l’oeil du dragon

2 « J'aime »