J’avais pas réalisé que ce serait une étude publique pour les dépenses à l’OCPM.
Voilà un autre bureau municipal que la ville devrait abolir. Bien sur l’administration actuelle ne le fera pas car elle vient de le créer mais ce fut une erreur qu’on va regretter régulièrement. Et voilà qu’il y a déjà un début de scandale avec la présidente.
Combien coute à la ville ce bureau ?
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Budget de Montréal Des taxes résidentielles en hausse de 4,9 %
PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE
L’administration Plante annoncera ce mercredi des hausses de taxes résidentielles de 4,9 % dans le cadre de son budget, a appris La Presse.
L’administration de Valérie Plante annoncera ce mercredi des hausses de taxes résidentielles de 4,9 % dans le cadre de son budget, un sommet depuis 2010, a appris La Presse.
Publié à 1h31 Mis à jour à 5h00
Philippe Teisceira-Lessard La Presse
L’impact conjugué du ralentissement du marché immobilier et de l’inflation des prix des contrats fait particulièrement mal à la Ville, qui doit se tourner vers les propriétaires montréalais pour combler le fossé prévu en 2024.
INFOGRAPHIE LA PRESSE
Selon nos informations, le budget ne comprend ni réduction importante des dépenses ni gel de l’embauche. Des services devront toutefois se contenter de hausses moins importantes que dans les dernières années.
Les propriétaires d’immeubles commerciaux subiront une hausse de taxes un peu moins importante que les propriétaires résidentiels.
L’an dernier, l’administration Plante avait augmenté les factures de taxes résidentielles des Montréalais de 4,1 %, un sommet depuis 2011. Il faudra maintenant se rapporter à l’année précédente, 2010, pour trouver une hausse plus importante. À l’époque, la crise économique avait fait des ravages dans le fonds de retraite des employés municipaux.
C’est la présidente sortante du comité exécutif, Dominique Ollivier, qui devait jusqu’à récemment présenter le budget de Montréal. Elle s’était engagée à limiter la hausse des taxes foncières à un maximum de 5,2 %. « Il y a des réalités auxquelles nous ne pouvons pas échapper, disait-elle en octobre. Les contrats de déneigement ont presque doublé. Les contrats de ramassage des ordures » ont aussi augmenté.
La vie professionnelle de Mme Ollivier a pris un tournant radical il y a 10 jours, avec la publication par Québecor de ses allocations de dépenses de l’époque où elle était présidente de l’Office de consultation publique de Montréal. Elle a démissionné lundi, laissant la présentation de son budget au maire du Sud-Ouest et nouveau responsable des finances, Benoit Dorais. L’ensemble des arbitrages étaient déjà effectués au moment du départ de la présidente du comité exécutif, ont indiqué deux sources proches de l’élaboration du budget.
« C’est dur pour les citoyens »
Mardi, l’administration Plante a refusé de commenter nos informations.
« On a toujours fait des budgets très rigoureux, mais aussi connectés aux priorités des citoyens. Le gros défi de ce budget-là, c’était de n’absolument pas toucher aux services aux citoyens », a affirmé Valérie Plante début novembre, en entrevue éditoriale avec La Presse.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
La mairesse de Montréal, Valérie Plante
Ça va être un budget à l’image de la période actuelle. On est dans une période d’inflation, alors c’est dur pour les citoyens, c’est dur pour le portefeuille du monde, alors on va continuer d’être là pour eux et d’assurer les services.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, au début de novembre
« C’est dur pour les gens à cause de l’inflation, et notre budget va être vraiment respectueux de ça », a-t-elle continué.
Elle avait ajouté que le budget n’inclurait pas de gel de l’embauche, mais qu’une telle mesure pourrait être annoncée en parallèle, en cas de besoin, « par trimestre ».
L’administration Plante a annoncé à la mi-octobre un plan de resserrement des dépenses de 115 millions. Depuis ce moment, les gestionnaires de la Ville de Montréal n’ont plus le droit de pourvoir les postes vacants non essentiels et ont perdu le contrôle d’une partie des fonds qui étaient attribués à leur service sans être formellement engagés.
Des dépenses effectuées avant cette cure minceur ont toutefois fait la manchette. La mairesse et son équipe ont notamment accordé un double boni aux 1800 cadres de la Ville pour compenser des primes jamais versées en 2020. Et une convention collective prévoyant « une augmentation de la rémunération globale de l’effectif policier de 20 % sur 5 ans » a été signée au printemps dernier. Ces hausses sont près de deux fois plus importantes que celles qui avaient été prévues en début de négociation.
Taxes locales en hausse
L’augmentation des taxes foncières inclut les importantes hausses de taxes locales décidées par les différents arrondissements de Montréal. Celles-ci s’élèvent en moyenne à 9,5 %, mais ne constituent qu’une petite partie de la facture totale de l’impôt foncier. Il s’agit là aussi d’un sommet récent.
« Comme élus, ce n’est jamais de gaieté de cœur que nous devons ajuster la taxation à la hausse », avait affirmé à la mi-octobre la mairesse de LaSalle, Nancy Blanchet, en annonçant une augmentation qui fera grimper de 14,3 % sa taxe locale. « C’est une solution de dernier recours, et je peux vous assurer que nous aurions préféré annoncer un gel ou une baisse. »
« Tout coûte plus cher », faisait pour sa part valoir la mairesse Émilie Thuillier, de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, où la taxe locale augmentera de 10,7 %. Et « on n’a pas le droit de faire des déficits ».
L’administration Plante avait souligné que « les arrondissements déterminent eux-mêmes leurs taxes locales », alors que l’opposition déplorait des décisions « crève-cœur » pour des élus « qui doivent composer avec des transferts de la ville-centre largement insuffisants ».
Bien pire qu’un souper d’huîtres à Paris
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE
Hôtel de ville de Montréal
Un souper d’huîtres à 347 $ à Paris pour célébrer un anniversaire. Des écouteurs à 900 $ et trois écrans de télévision à 20 000 $. Des voyages à l’objectif flou au Mozambique, en Australie, aux Pays-Bas, au Brésil, au Maroc, en Suisse, en Tunisie…
Publié à 1h31 Mis à jour à 5h00
Dans ce scandale qui secoue l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), le plus choquant n’est pas que Dominique Ollivier et ceux qui lui ont succédé aient dilapidé l’argent des contribuables. C’est plutôt que leurs fastueuses dépenses aient été autorisées depuis près de 10 ans sans que personne lève le petit doigt.
N’y a-t-il pas des directives pour limiter les frais de représentation des employés des organismes paramunicipaux ?
N’y a-t-il pas quelqu’un quelque part qui vérifie ces dépenses et s’assure qu’elles sont raisonnables et bien fondées ?
Manifestement, les mailles du filet de surveillance sont trop larges, ce qui mine la confiance du grand public envers l’ensemble du secteur municipal, et pas seulement de l’OCPM.
La démission de Mme Ollivier ne règle donc rien. Bien sûr, elle n’avait pas le choix, elle devait quitter son poste de numéro deux de la Ville de Montréal. Ses excès du temps qu’elle était présidente de l’OCPM lui enlevaient toute crédibilité comme gestionnaire rigoureuse, alors que la Ville déposera ce mercredi un budget qui fera grimper les taxes résidentielles de 4,9 %, un sommet depuis 10 ans.
D’ailleurs, il est inconcevable que la nouvelle présidente de l’OCPM, Isabelle Beaulieu, et le secrétaire général, Guy Grenier, restent en poste, eux qui ont allègrement pigé dans le plat de bonbons. Le fait qu’ils s’accrochent sans aucune gêne à leurs fonctions est un affront à la mairesse Valérie Plante, qui a demandé leur démission en des termes on ne peut plus clairs.
Mais de toute façon, ces démissions ne seront pas suffisantes pour rétablir la confiance des citoyens, qui sont en droit de se demander si l’OCPM n’est que la pointe de l’iceberg.
Somme toute, l’OCPM est un petit organisme doté d’un petit budget. Mais il y a bien d’autres entités paramunicipales qui brassent de gros sous tout en jouissant d’une grande indépendance.
Qui nous dit que leurs dépenses sont raisonnables ?
À la Ville de Montréal, les cadres ont droit à des dépenses de fonction variant entre 2500 $ et 7000 $ par année, selon le poste. Leurs directives ne les empêchent pas d’aller au restaurant uniquement avec des collègues – comme ça se faisait régulièrement à l’OCPM –, pourvu que les frais soient engagés « pour la promotion des intérêts de la Ville ».
Mais en novembre, la Ville a éliminé toutes les dépenses comme les voyages et autres activités non liées aux services essentiels, ce qui est bien un minimum dans le contexte économique difficile qui est le nôtre.
Il n’y a pas de raison que les règles de la Ville ne soient pas aussi imposées aux organismes paramunicipaux.
Actuellement, ils ont leur propre structure de gouvernance, ce qui peut mener à des dérives si la culture organisationnelle est trop laxiste, comme on l’a vu à l’OCPM.
En outre, Québec a assoupli les règles de surveillance de ces organismes, avec le projet de loi 155 adopté en 2018. Dans les villes de 100 000 habitants, la vérification peut désormais être déléguée à une firme externe, sauf si le vérificateur général (VG) juge opportun de le faire lui-même.
À Montréal, le VG continue d’auditer la Société de transport de Montréal, la Société du parc Jean-Drapeau, la Société d’habitation et de développement de Montréal et l’Agence de mobilité durable.
Mais il ne met plus le nez dans les livres de l’OCPM. Idem pour l’Office municipal d’habitation de Montréal, le Conseil des arts de Montréal, BIXI Montréal, le Bureau du taxi et le Conseil interculturel de Montréal, pour ne nommer que ceux-là.
Évidemment, aucun auditeur ne vérifie chaque facture une par une, quand il s’agit de petits montants. On procède plutôt par échantillonnage. Mais l’accumulation de dépenses à l’OCPM aurait dû sonner l’alarme.
Ce n’est pas normal qu’il ait fallu une enquête du Journal de Montréal pour révéler ces abus au grand jour.
Et encore, on se demande pourquoi les documents réclamés ont été caviardés avant d’être remis aux journalistes. Pour la transparence, il faudra repasser.
Le conseil d’agglomération a mis en place un secrétariat qui permet d’obtenir de l’information sur les organismes paramunicipaux se trouvant sous sa férule. Un tel secrétariat serait fort utile pour obtenir des renseignements sur une foule d’autres organismes comme l’OCPM qui rechignent lorsqu’on leur présente une demande directement.
Ces dépenses de l’OCPM jettent un sérieux doute sur le contrôle des dépenses de l’ensemble des organismes paramunicipaux à Montréal et ailleurs. Il faudra un grand ménage pour que les citoyens digèrent ce souper d’huîtres.
La position de La Presse
Il faudra bien plus que la démission des dirigeants de l’Office de consultation publique de Montréal pour dissiper les sérieux doutes de la population sur le contrôle des dépenses dans l’ensemble du secteur municipal.
Il y avait un scandale il y a quelques années:
On a demandé s’il y avait du racisme systémique à l’interne à la ville de Montréal. 7000 personnes ont répondu que oui. Le rapport était dévastateur contre la ville de Montréal. La recommendation était celle-ci: créer rapidement un commissaire pour gérer la chose.
Aucune administration aurait dit non à cela sur le moment. Qui veut être associé à du racisme?
Aujourd’hui, il y a un autre scandale:
Quelqu’un exige la démission de ce commissaire.
L’administration devrait donc abolir la fonction.
Demain, quand on va encore nous répéter les horreurs racistes à l’intérieur de la ville, il y aura le scandale qu’on ne fait rien. On a même mis dehors la personne qui devait changer les choses. Peut-être avancerons-nous que quelqu’un doit être à nouveau responsable de gérer ce dossier à la ville et régler la question…
Ça revient à ce que je disais un peu plus haut: on ne peut pas gouverner en fonction des articles dans les journaux. Et cela rejoint ce que dis Stéphanie Grammond: la vérification doit être constante, impartiale et systématique. Je dirais même dépolitisé, parce que la politique ne peut pas s’en occuper de façon durable. Le buffet ouvert de l’OCPM a traversé de nombreuses administrations, sans problème, et ce n’est pas acceptable.
La commissaire à la lutte contre le racisme devrait partir si elle est incapable de faire son travail pour des raisons personnelles, si son travail n’atteint pas les objectifs ou si sa raison d’être n’était plus d’actualité. Ou si on décide de ne simplement pas attaquer ce problème.
Je ne sais pas si c’est la bonne personne ou la bonne approche. Le contexte de la guerre est extrêmement polarisé, et un débat qu’on devrait probablement éviter sur le forum, honnêtement. Mais j’ai l’impression que la demande de démission tient à reprocher à un fonctionnaire de ne pas s’exprimer publiquement, avec tout le poids de son poste, sur une question en dehors de son mandat. À mon avis, dans l’exercise de leur fonction, les fonctionnaires devraient éviter ces gestes, pour se tenir loin des controverses. Mais le débat est tellement polarisé, le fait de ne rien dire revient au même. Je n’ai pas l’impression que la moindre réaction serait universellement favorable. Mais je peux me tromper, c’est pourquoi la réflexion devrait se faire d’une façon neutre. C’est très différent d’un abus éthique à l’intérieur même de ses fonctions, comme l’OCPM .
Incidemment, c’est l’OCPM, avec madame Ollivier, qui avait fait la recommendation d’un poste de commissaire sur le racisme à la ville. La ville a écouté l’OCPM, alors qu’un des plus gros reproches qu’on fait à l’organisme est justement de voir ses rapports tomber dans l’oubli: un manque de respect pour les citoyens qui ont pris la peine de participer à l’exercice.
Ce genre contrôle va demander de l’argent d’ailleurs. Et des gens à temps plein. Un autre scandale de dépense? Ou simplement une dépense rentable, surtout que la ville semble avoir besoin de démontrer que ses efforts budgétaires sont rigoureux, une impression qui, honnêtement, n’a probablement jamais été bien présente dans le public. On verra bien.
Concrètement, quels sont les accomplissements réalisés par la commissaire sur le racisme?
La situation à Montréal-Nord s’est-elle améliorée?
Il y a t-il eu congédiements de cols bleus problématiques?
Just wonderin’
Sacrez-moi ces gens à la porte, d’une inutilité crasse. Elle avait une seule job à faire dans les derniers jours, soit de dénoncer les actes antisémites, elle n’a absolument rien fait. Elle gagne environ 150 000$ pour rien faire et on nous augmente nos taxes municipales??? Dehors! …Même chose pour les deux autres de l’OPCM.
D’ailleurs le poste de commissaire devrait être aboli, comme si une fonctionnaire allait éradiquer d’une baguette magique par sa vertu incroyable le racisme dans une ville comme la nôtre. Cette personne trainera toujours l’impression d’un parti pris, du moins du point de vue d’un groupe de citoyens différents à chaque fois (ici juif vs arabe, un autre jour ce sera blanc vs noir, etc, etc). Sa nomination était 100% politique.
Le budget de Montréal en bref
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Le budget de la Ville de Montréal a été rendu public ce mercredi. Outre la hausse de taxes résidentielles, qui augmenteront de 4,9 % en moyenne sur l’île de Montréal, voici les principaux éléments du cadre budgétaire 2024 de l’administration Plante.
Publié à 11h37
Henri Ouellette-Vézina La Presse
- Montréal présente un budget de 7 milliards, en hausse de 3,5 % pour l’an prochain.
- Le tout est financé par une augmentation moyenne de 227 $ des comptes de taxes résidentielles, l’équivalent de 4,9% en moyenne pour les contribuables.
- Pendant ce temps, la taille de l’appareil municipal continuera de croître et comptera 400 postes supplémentaires. Dans les arrondissements, 188 postes s’ajoutent pour répondre à divers besoins.
- L’administration de Valérie Plante ne prévoit pas de compressions importantes des dépenses. Elle compte au contraire investir plus d’argent dans ses priorités, pour un total de 234,8 millions en dépenses supplémentaires l’an prochain.
- Le budget de la sécurité publique pour 2024 est en hausse de 35,5 millions comparativement au budget 2023.
- La police de Montréal a encore largement dépassé son budget 2023. Le conseil municipal lui avait accordé 788 millions, alors que ses dépenses devraient finalement s’élever à 830 millions. On blâme les heures supplémentaires effectuées par les policiers, en pleine pénurie.
- Plusieurs autres dépenses sont en hausse: le ramassage et le traitement des matières résiduelles (+25,3 millions), le financement de BIXI (+12,7 millions), le déneigement (+11,4 millions) et la sécurité informatique (+10,6 millions).
- Côté mobilité durable, Montréal prévoit que sa contribution au transport collectif sera de 715 millions, en hausse de 48,4 millions.
Les gouvernements de gauche sont dépensiers. Ils font très rarement le choix de couper dans les dépenses. Aucune surprise.
J’espère que les gens vont pas déchirer leurs chemises parce qu’un parti fait ce pourquoi il a été élu. Si t’aimes pas ça tu votes pour quelqu’un d’autre la prochaine fois. Et je le dis alors que je n’ai jamais voté pour eux.
Je suis d’accord cependant:
Ça c’est petty AF. J’suis sûr que plein de citoyens ont déjà fait des plaintes eux-mêmes, il a pas besoin de se mettre en valeur comme ça. De toute façon il est brûlé de la politique, il devrait cesser d’essayer.
Les gens qui veulent que Bochra Manaï s’en aille n’ont pas attendu aujourd’hui pour la détester. Ils la détestent depuis le début. D’ailleurs c’est sa fonction surtout qu’ils détestent. Parce que pour eux ils n’y a pas de problème. Au contraire les « wokes » ont tous les pouvoirs.
Donc moi tant que je me réveille en voyant que Mathieu Bock-Côté est faché ou que Frédéric Lacroix crie au scandale c’est que tout va bien. Ils sont fachés tous les jours.
Justement, ce n’est pas particulièrement son travail. Le rapport qui a mené à la création du poste porte sur les pratiques internes de la ville de Montréal. Son mandat est de chercher à régler les problèmes dans les unités de la ville de Montréal. Que les embauches soient justes, que les employés ne sont pas victimes de racismes, etc.
Même si on pense qu’elle devrait sortir de ce mandat et commenter des événements extérieurs, elle n’a définitivement pas juste ça à faire, au contraire.
Maintenant:
C’est une très bonne question, juste pas pour moi:
Si ça se trouve, personne à la ville le sait, ce qui revient à mon point qu’on devrait avoir des contrôles en place pour juger de ces choses et agir avant de perdre le contrôle pendant 10 ans.
Ou on peut jouer à la chaise musicale quand les journalistes font un bon boulot, se débarrasser des problèmes sans réfléchir au pourquoi ces postes existent ou quelles sont les barèmes pour définir la qualité de nos services, et recommencer le tout dans 10 ans. Je pense que c’est important de réclamer plus qu’un lynchage public et assurer un mécanisme permanent pour évaluer ces choses.
Pour quelqu’un qui a qualifié le Québec de “référence pour les suprémacistes extrémistes du monde entier”, qui vient ensuite se tourner les doigts devant les actes antisémites et qui participent à une manif pro-Hamas. Comment peut-on lui accorder le bénéfice du doute. DEHORS!
Mouais elle parlait spécifiquement du mec de Christchurch qui a assassiné des gens dans une mosquée et qui avait le nom de Bissonnette sur son arme.
Ensuite dire que des manifestations en soutien à la Palestine sont automatiquement pro-hamas comme s’il n’y avait 11000 morts dont 5000 enfants montre le manque de nuance dans le débat.
Elle n’aurait pas du participer aussi ouvertement à ces manifestations je suis d’accord. Mais c’est juste une occasion de plus de taper sur quelqu’un qu’on détestait déjà et ça faut le reconnaître.
J’apporterais la nuance que ce n’est pas vraiment une question de gauche ou de droite. Il n’y a pas une corrélation forte entre l’idéologie et l’augmentation des dépenses publiques. La même formation politique a souvent eu des approches budgétaires très différentes selon les époques, dépendant du contexte. Cependant, oui la tendance de divers administrations sont effectivement plus claires: je ne m’attends pas à ce que Projet Montréal compromettre les services aux citoyens, par exemple, comme tu dis. Ou couper des investissements pour tout ce qui touche la transition écologique.
Mais dans tous les cas, les dépenses municipales sont souvent peu compressibles, c’est difficile de virer le navire de bord. Si on veut mieux contrôler les dépenses, ça va plus loin que des choix budgétaires dans la marge de manoeuvre actuelle. Un exercice plus profond s’impose.
Je peux me tromper, mais je crois que ça concerne quand même son rôle à l’interne. Dans sa lettre ouverte:
Je rappelle, encore une fois, que mon rôle à la Ville de Montréal, comme fonctionnaire, concerne le changement interne et que je n’ai pas un rôle de représentation publique.
Ou bien elle connait mal son rôle, ce qui est possible.
Ici aussi, je ne défend pas la personne, franchement sur ses opinions personnelles sur la guerre, on devrait vraiment éviter le débat sur le forum, c’est vraiment pas un débat qui va être plaisant à mon avis. On peut s’en tenir au municipal.
Il est clair cependant qu’ils ne font pas que maintenir les services. Ils mettent encore plus d’argent. De l’argent qu’ils n’ont pas. Et qu’ils vont chercher dans les poches de gens déjà siphonnées par l’inflation et les taux hypothécaires au plafond. Je ne pense pas que ce soit le bon choix. Les gens sont plus sensibles à leur portefeuille qu’à tout le reste.
C’est légitime comme opinion. C’est pour ça qu’on vote.
Cependant, les dépenses doivent augmenter pour simplement maintenir les services. Les salaires augmentent (la plupart par convention signée), et l’inflation frappe aussi la ville.
Un gel des finances est nécessairement une réduction des services. Ou un immense et impressionnant travail d’optimisation.
Bon, on congédie dans ce cas.
Chaque compagnie privée/organisme public met en place des objectifs à accomplir lors des évaluations annuelles. En cas de non-respect, ça mène à des sanctions ou congédiement.
À un certain point, il faut cesser les justifications du genre oUiN mAiS c’EsT pAs Le MêMe CoNtExTe PoUr MoI et appliquer les mesures fortes aux dirigeants aussi. Leur rémunération est supposé refléter le risque plus élevé liés aux décisions prises dans le cadre de leur position.
Mon point est juste que cela:
Doit arriver avant cela:
Juste pour être clair Je n’ai pas l’impression que le mécanisme pour juger existe. Mais il devrait, je suis d’accord.